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Le 8ème Rugiss' Hand
21 mars 2011

Vu du côté de Nancy: LE Grand Nancy HB FAIT TOMBER LE LEADER

ASPTT NANCYDans une salle en fusion, les hommes de Thierry Thoni ont battu, grâce notamment à un grand Nicolas Potteau, le leader Alsacien dans un match complétement fou...

Les Nancéiens restent donc invaincus à domicile et au moment d'aborder les dernières journées du championnat, on regrette déjà le mauvais début de saison du GN ASPTT HB surtout au vu de la belle prestation d'hier soir, mais aussi plus globalement depuis début décembre, mais voilà, la saison ne commence pas en fin d'année et le Grand Nancy paie aujourd'hui en termes de points ce mauvais départ.

Nancy pied au plancher

Devant un public qui a joué un vrai rôle et qui mérite amplement la LNH, les coéquipiers de Benoît Henry débutaient le match pied au plancher assénant un 4-0 (3') à des Alsaciens qui avaient encore les jambes dans leur beau bus aux couleurs du club. Mais Sélestat en bon premier de la classe va se réveiller défensivement et offensivement pour revenir rapidement dans la partie (6-6, 13') profitant notamment à merveille des échecs offensifs Lorrains pour se porter rapidement et avec réussite devant les buts de Nicolas Potteau. Puis les Nancéiens vont connaître un vrai moment d'absence, butant sur la défense Alsacienne dont Jedrzejewski, par exemple, n'arrivait pas à s'extirper puis défensivement où ils vont faire preuve d'un laxisme inhabituelle, résultat en cinq minutes le GN ASPTT HB va laisser s'échapper les Alsaciens qui en demandaient pas tant ( 9-13,22'). Les Nancéiens grâce un excellent Nicolas Potteau restaient malgré tout à bonne distance de leur adversaire du soir et au moment de rentrer aux vestiaires, Sélestat menait la barre (12-15).

Potteau superstar

Potteau_NComme en première mi-temps, le GN ASPTT HB va débuter la seconde période tambour battant et malgré les arrêts importants de Ivezic, le gardien de Sélestat, les hommes de Thierry Thoni vont réduire rapidement l'écart (15-16,32') en se montrant plus efficace offensivement, mais surtout en retrouvant une solide assise défensive faisant preuve d'une belle agressivité et avec en plus un Nicolas Potteau M.A.G.I.S.T.R.A.L.E qui va se révéler définitivement comme étant l'homme du match. Car grâce à ses arrêts (26/48 arrêts,54%) Nancy va tout d'abord égaliser (18-18,38') avant de passer devant dans la foulée (19-18,38') devant 1950 spectateurs ravis. Sélestat va alors accuser le coup accumulant les erreurs et les pertes de balles (21-18,41') mais les Alsaciens vont réagir et les deux équipes vont alors se rendre coup pour coup (23-23,17') avant que Potteau, encore lui, sorte le grand jeu, aidé par une défense organisée en 5-1, très concernée et volontaire. En dix minutes, le leader ne marquera aucun but , tandis que dans le même temps le GN ASPTT HB en inscrira quatre (27-23, 26'). Les Nancéiens vont alors gérer la fin de la rencontre sous les encouragements du très chaud public de Vandoeuvre pour finalement l'emporter 28-25. Cette victoire permet au GN ASPTT HB de garder quelques espoirs d'accéder à une des deux premières places, mais pour cela il ne faudra plus connaître le goût de la défaite...

STATS: 

Buts: Rac(5/5)  Ragot (5/11) Chardon (4/8) Fortemps (3/4) Jedrzejewski et Lépinoux (3/5) Ramond (2/2) Henry (2/4) Malesevic (1/2)

Perte de balles: Malesevic, Jedrzejewski, Ragot et Henry 3; Lépinoux 2; Chardon, Foretmeps et Rac 1.

Passes décisives: Ragot 3, Malesevic 2, Lépinoux et Henry 1.

 

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18 mars 2011

Vu côté Nancy: A l'assaut d'une montagne

      ns_n_ont_pas_connu_une_seule_fois_le_gout_de_la_defaite_cette_saison_a_domicile__Une_serie_qu_ils_esperent_poursuivre_face_a_Selestat__Photo_Patrice_SAUCOURT

       Leader de Pro D2, Sélestat débarque dans une salle des Nations qui devrait être pleine comme un œuf. Il faudra être fort pour faire tomber les Alsaciens.

Mais les Nancéiens y croient.

    Nancy. Le leader qui débarque, une salle pleine, une ambiance de feu et une équipe nancéienne qui croit en l’exploit... En plantant le décor de ce Grand Nancy - Sélestat, impossible de ne pas avoir l’eau à la bouche.

     C’est un fait, l’affiche est belle, excitante, même. Et deux semaines après avoir vu sa belle série de huit matches sans défaite en championnat (7 succès, 1 nul) prendre fin sur le parquet d’Aix (29-31), le Grand Nancy ASPTT HB s’apprête à relever un défi aussi passionnant que compliqué.

     Car cette équipe de Sélestat est une belle machine, qui n’est pas leader par hasard. Après avoir quitté la D1 en 2009, le club alsacien s’est clairement donné les moyens de revenir au premier étage, en recrutant notamment le demi-centre croate Vladimir Ostarcevic et le gardien serbe Obrad Ivizevic. Deux pions parfaitement bien choisis. Ostarcevic est un des meilleurs joueurs de Pro D2 à son poste et Ivizevic est capable de sortir des matches de titan, comme le week-end dernier lors du succès face à Vernon (17 arrêts et 36 d’évaluation !).

     Installée aux commandes de la division avec deux défaites seulement en dix-sept journées (à Créteil et à Aix), l’équipe de Jean-Luc Le Gall a déjà pris une sérieuse option sur la montée, avec sept points d’avance sur le troisième, Mulhouse. « C’est une des deux meilleures équipes de la division avec Créteil », note Thierry Thoni, l’entraîneur nancéien. « Elle est bien équilibrée, avec des joueurs expérimentés et de très bons jeunes, et je ne lui trouve pas de vraie faille. On ne peut pas dire qu’on peut compter sur l’absence de tel ou tel joueur car derrière, il y a toujours quelqu’un qui peut venir du banc pour prendre le relais. »

Le dernier métro

       Bref, pas facile de se lancer dans l’ascension d’une telle montagne. Mais le Grand Nancy n’a pas l’intention d’aborder cette rencontre en victime désignée. « Sélestat, ce n’est pas plus fort que Dijon (NDLR : que Nancy a battu en coupe) », note le coach nancéien. « On avait aussi réussi un match solide en préparation face à Ivry, qui est pensionnaire de D1... Gagner contre eux, ce n’est pas non plus irréalisable. On est chez nous, on n’a pas l’intention de perdre ce match. »

       Le message est clair. Invaincue depuis le début de la saison dans son cocon des Nations (8 victoires, 1 nul, coupe et championnats confondus), l’équipe nancéienne veut à tout prix préserver son invincibilité à la maison.

      Cela permettrait également d’entretenir un petit espoir d’accrocher une des deux premières places synonymes d’accession en D1. Avec sept points de retard sur le deuxième, Créteil, Nancy sait que désormais, ses chances de dépasser les deux premiers sont quasi-nulles.

      Mais elles seraient certainement réduites à néant si Sélestat venait à gagner en Lorraine. En clair, c’est en quelque sorte le dernier métro pour croire encore à la montée, qui passe ce soir aux Nations. Le Grand Nancy cherchera à ne pas le rater et à préserver son invincibilité à la maison, devant un public record qui aura aussi un rôle à jouer. Allez messieurs, à l’assaut de la montagne !

Anthony GUILLE
Source l'Est Républicain

17 mars 2011

Un mois crucial: Acte 3/4: Le match couperet

       Le match entre le Grand Nancy ASPTT handball et le Sélestat AHB décidera du futur proche de la formation lorraine. Si un succès est loin d’être suffisant dans leur course à l’accession en L1, il est indispensable pour les Nancéiens.

Obrad Ivezic, le gardien sélestadien, avait été déterminant au match aller. Nikola Malesevic (au tir face à Ostarcevic et Aman qui cache Beauregard) et Nancy veulent leur revanche. (Photo Archives DNA – Franck Delhomme)

        Pour avoir un peu trop musardé, en début de saison notamment, le Grand Nancy se retrouve quelque peu démuni alors qu’il aborde le troisième tiers de sa saison.

Lui qui rêvait de… grandeur justement, de retour au plus haut niveau, n’occupe qu’une place en tête du peloton des poursuivants, voire des battus, loin derrière les deux échappés que sont Sélestat et Créteil.

Cinquièmes à huit points du leader alsacien, les Lorrains abattent, ce vendredi face au SAHB, leur toute dernière carte dans leur course à la montée. C’est gagner et conserver (un mince) espoir, ou perdre et sans doute renoncer.

« Jouer les trouble-fête »

« Ça se résume à ça, lâche Nikola Malesevic, l’ex-violet. Depuis notre défaite à Semur, nous savons qu’accrocher le bon wagon sera extrêmement difficile. Mais on y pense encore. On en saura plus dans quatre matches (NDLR : Sélestat demain, Vernon, Besançon et Créteil en Lorraine), mais c’est vrai que le rendez-vous de ce week-end est sans doute pour nous celui de la dernière chance… »

A défaut d’encore pouvoir changer la face des choses, les Nancéiens veulent au moins prouver qu’ils valent mieux que leur classement, que leur vraie place se situe sur le podium. « On a envie de montrer qu’on a les moyens de rivaliser avec les équipes de tête, continue l’ancien Sélestadien. Jouer les trouble-fête nous irait bien. En se disant que, peut-être… »

Et ce rôle du trublion semble fait sur mesure pour une formation qui, avant de chuter à Aix il y a quinze jours, avait aligné huit matches sans défaite (sept succès, à Mulhouse entre autres, et un nul).

« On joue bien depuis quelque temps, constate Niko Malesevic. Et on est impatient d’affronter Sélestat, moi en particulier. Parce que c’est le leader, parce qu’on a une revanche à prendre (défaite 31-25 au CSI) et que la salle sera pleine et chaude. J’ai même reçu quelques coups de téléphone de Sélestadiens me demandant des places… On a vraiment envie de jouer ce match. De le gagner surtout… »

« Pas grand-chose à leur envier »

Au grand complet, Nancy a, au demeurant, les moyens de ses ambitions. Parce que l’équipe joue bien en ce moment on l’a dit, parce que, aussi, elle ne manque pas d’arguments.

Deuxième défense de la division (avec Sélestat), la formation meurthe-et-mosellanne s’appuie sur des individualités de talent comme Ragot, meilleur buteur de la ProD2, ou Potteau, un gardien reconnu. « Surtout, on a faim, termine l’international bosnien. On sait ce qu’il faudra, le sérieux et l’application que nous devrons y mettre. Le SAHB dispose d’une belle équipe, mais je pense que nous n’avons pas grand-chose à leur envier. Ça devrait être un gros match qui se jouera sur des détails, sur quelques arrêts de gardiens, sur l’une ou l’autre perte de balle ou l’un ou l’autre immanquable… »

Entre une équipe qui joue sa dernière chance et une autre qui ferait un (grand) pas de plus vers la montée en Ligue 1 en cas de succès, on ne devrait effectivement pas s’embêter demain soir. Tout ça s’annonce chaud. Et passionnant…

A.V.
Source DNA

11 mars 2011

Vu du côté de Vernon: Le SMV doit limiter la casse à Sélestat

        Quintallet_SebDifficile déplacement pour les hommes de Pavoni qui auront l’occasion de se mesurer à l’un des favoris pour la montée, Sélestat. Une équipe de Sélestat qui maintenant doit engranger le plus de points possibles à domicile dans le double objectif, la montée et la place de premier de la poule que lui conteste toujours l’équipe de Créteil.

              Au match aller, les coéquipiers de S. Quintallet avaient «’’gâchés’’ la feuille de match, s’inclinant lourdement 37-25. Certes, les temps ont changés et le SMV tourne mieux et ses dernières prestations contre Nancy, Tremblay (D1) et Aix le prouvent mais de là à terrasser une équipe de Sélestat chez elle, il y a tout un monde. D’autant plus que l’équipe ne sera peut-être pas au complet,  B. Ouadah et G. Anastasovski ne seront probablement pas du voyage. Encore une fois, il n’y a pas de miracle, B. Pavoni devra faire avec une équipe réduite, mais solidaire, les joueurs nous l’ont montré lors des précédentes rencontres, l’ambition première avouée étant de faire mieux qu’au match aller. Mais attention à l’armada de J.L. Legal qui possède en son sein des ‘’armes’’ redoutables en la personne de Beauregard, François-Marie, Frepel, Omeyer et autres Salami. Il ne reste plus qu’à souhaiter aux camarades de Tabarand un bon déplacement en Alsace premier match d’une semaine éprouvante, puisqu’ils recevront Dunkerque mardi prochain et se déplaceront à nouveau à Besançon samedi prochain.
 
Source SMV.
7 mars 2011

Vu du côté de Besançon: Besançon fait bonne figure

          Ivezic_o Une courageuse équipe de Besançon a tenu la dragée haute à Sélestat avant de craquer dans les dix dernières minutes. Le score final est quelque peu sévère, mais l’ESB M a payé son inefficacité offensive et est tombée sur un gardien en état de grâce. Le début de la rencontre est difficile pour Besançon. Deux pertes de balle et un tir manqué permettent à Sélestat de se détacher 3-0. Fernandez débloque enfin les compteurs et on note 4-3 à la 7e.

            L’équipe de Christophe Viennet connaît alors un passage à vide et les Alsaciens se détachent (8-3, 13e). Un temps mort bienvenu permet dans un premier temps de resserrer la défense, puis Decaudin et Dumont ramènent le score à 8-5. La partie s’équilibre alors, mais les coéquipiers de Coppola butent toujours sur un Idezic intraitable (15 arrêts lors des trente premières minutes), et à la pause Besançon à quatre buts à remonter. À la reprise, les défenses prennent toujours le pas sur les attaques. Deux penaltys bisontins arrêtés par Idezic n’arrangent pas les affaires franc-comtoises. Orstarcevic en profite pour porter la marque à 17-12 après 40 minutes de jeu.

             L’exclusion d’Omeyer permet à Besançon de revenir à trois longueurs (18-15, 45e). Sélestat pourtant en infériorité numérique reprend alors le large (21-16, 51e). Mais l’ESB ne veut rien lâcher et un penalty de Chiappini ramène les siens à trois longueurs (21-18). Besançon gâche même deux balles de -2, et est puni par François-Marie et Ostarcevic. À 25-19 et quatre minutes à jouer, l’affaire est entendue. Besançon a fait bonne figure face à une équipe qui pourrait bien retrouver l’élite à la fin de la saison. Côté franc-comtois il faudra que les joueurs du Président Vichot continuent à bien défendre et améliorent leur efficacité offensive.

EST REPUBLICAIN.
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12 février 2011

Vu côté d'Aix: Le PAUC qu'on aime

          Soirée parfaite pour le PAUC qui s'est réconcilié avec la victoire en faisant tomber le leader Sélestat 30 à 28 vendredi soir dans un gymnase Louison Bobet plein à craquer et une ambiance des grands soirs.

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Avec 7 buts à son compteur, Hamad a survolé les débats

        "Même contre le premier du championnat, à Bobet on force le respect". C'est ce que l'on pouvait lire toute cette semaine sur les différents supports de communication du club pour annoncer la venue tant attendue de Sélestat. Et le moins que l'on puisse dire les joueurs du PAUC ont appliqué cette consigne à la lettre. Oublié la frustration du week-end dernier à Vernon. Les Aixois ont pris une revanche sur eux-mêmes. Bien plus qu'un succès de prestige, cette victoire leur permet d'entretenir l'espoir aussi faible soit-il.

       Cette opposition face au leader Sélestat, invaincu depuis le 17 octobre dernier, fut intense. Au coup de siffler final, il y avait de quoi sauter dans tous les sens. Il fallait voir d'ailleurs Alexandre Pongérard ou encore Pierre-Louis Amate hurler de bonheur. Car cette victoire, ils sont allés la chercher avec le coeur et l'envie. Mais bien malin qui aurait pu dire avec certitude qui finirait avec le scalp de l'autre accroché à la taille tant les rebondissements ont été nombreux.


         Après une entame de match réussie où Yahia inscrit les trois premiers buts de son équipe aussitôt suivie par un doublé de Hamad (5-3 après 9mn), le PAUC se met en danger. Une baisse de régime immédiatement sanctionnée par les assauts répétés du trio Beauregard, Salami et François-Marie (5-8 après 14 mn). Sélestat gardera le contrôle des opérations jusqu'à la 20e minute avant l'égalisation de Vially (12-12  à la 22e). Même en double infériorité numérique, le PAUC, totalement décomplexé, parvient à résister aux Alsaciens. Ces derniers regagneront leur vestiaire avec deux unités de retard (16-14).Le plus dur était fait. C'est l'idée que l'on a eue l'espace de la mi-temps.


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Avec Amate en chef de file, la défense a tenu le choc.

      Car de retour sur le terrain, Sélestat affiche un visage bien plus conquérant. Toujours emmené par son trio infernal, le leader fait passer un sale quart d'heure aux Aixois incapables de trouver le chemin des filets (16-20 après 43 mn). Fort heureusement, le PAUC ne va pas rester spectateur plus longtemps. Pongérard sonne la révolte de son équipe. Le temps que la machine se remette en route (21-24 à la 49e), et les Aixois élèvent leur niveau de jeu. Au tour de Sélestat de prendre la foudre. En l'espace de 7 minutes, le PAUC totalement métamorphosé réécrit le scénario en inscrivant  un cinglant 6-0 ! (27-24 à la 56e). Toujours sous la menace d'un retour de leur adversaire, les Aixois conservent leur solidité défensive. Dans le money time, Hamad, Vially et Yahia se chargent de finir le boulot. Sélestat un peu déboussolé ne reviendra pas. Les spectateurs du gymnase Louison Bobet sont debout pour applaudir longuement la victoire 30-28 de leurs protégés. Une semaine après la déception à Vernon, le PAUC a su rebondir et retenir la leçon.

P.B

Pays d'Aix U.C - Sélestat : 30-28 (mi-temps : 16-14)
Arbitres
: Anicet et Ferrandier
Spectateurs
: 900

Source Pays d'Aix

La_Marseillaise

11 février 2011

Vu coté Aix : Obligés au sans faute...

           Ce soir à 20h30, il va y avoir du sport au gymnase Louison Bobet. Le PAUC qui n'a toujours pas perdu un match de championnat à domicile reçoit la redoutable équipe de Sélestat qui n'est autre que le leader de la Pro D2.

Image        Face au leader Sélestat, ce sera l'occasion de renouer avec le succès qui leur échappe en championnat depuis le 3 décembre dernier face à Pontault. Si les Aixois demeurent invaincus dans leur antre, ils s'apprêtent à recevoir un redoutable envahisseur. Victorieux à douze reprises lors des quatorze premières journées, Sélestat réalise un parcours époustouflant. Seul Créteil a réussi à faire tomber les Alsaciens cette saison. C'est dire la solidité affichée par la formation de Jean-Luc Le Gall. "C'est une équipe qui possède peu de points faibles avec des arrières d'une grande qualité individuelle" souligne Pierrick Lhermet. Dans le lot, on pense en particulier à Beauregard, 78 buts à son compteur, au demi-centre croate Ostarcevic ou au gaucher Freppel.

Afin de réaliser une meilleure seconde moitié de saison que la première, il faut que les Aixois commencent par moins laisser filer de points à domicile. En sept rencontres à Louison Bobet, ils ont déjà concédé trois nuls (Créteil, Saintes, Semur) mais aucune défaite. Autre facteur non négligeable, l'état d'esprit. Si celui-ci  a fait défaut en Coupe de France face à Istres et en championnat contre Semur fin décembre, la combativité et l'investissement proposés par le groupe le week-end dernier à Vernon étaient bel et bien au rendez-vous. Reste maintenant à afficher ce même visage de guerrier contre Sélestat pour espérer l'emporter.
En tous les cas, entre une équipe de Sélestat impériale et une équipe d'Aix en Provence revancharde devant son public, ça promet un beau duel au gymnase Louison Bobet.

Cliquez ici pour télécharger l'article de La Provence.

P.B
Source Pays d'Aix

10 février 2011

Vu coté Aix : Obligés au sans faute...

       Omeyer

       Le PAUC, lire Pays d'Aix Université club, faisait partie des principaux favoris de la ProD2 en début de saison. Pensionnaire de longue date de la division, le club provençal n'a pas vraiment confirmé son statut.

       On les attendait tout en haut parce qu'ils avaient annoncé haut et fort la couleur. « Cette saison doit être celle de l'affirmation de nos ambitions », affirmait ainsi Didier de Samie, le coach buccorhodanien, à l'orée de la saison.
        A mi-parcours, les Aixois ont cédé du terrain, eux qui pointent à la cinquième place du classement avec respectivement dix et neuf points de retard sur Sélestat et Créteil, les leaders.

Un recrutement à la hauteur des ambitions

         Le PAUC avait pourtant mis les petits plats dans les grands durant l'intersaison, se livrant à un recrutement de candidat à la LNH. Sont ainsi arrivés Vincent Vially (meilleur buteur de la D2 la saison dernière sous le maillot de Pontault-Combault), Mickael Illes (Ajaccio, ex-Nîmois), Alexandre Pongérard (coéquipier de Jordan François-Marie au centre de formation de Montpellier), l'Islandais Jon Gunnarson, le Serbe Niokola Isailovic ou encore Robin Cappelle (Nîmes). Du lourd.
        Et comme les Aixois pouvaient également compter sur des joueurs comme Tahar Labane et Abderrezak Hamad (internationaux algériens présents au Mondial de Suède), Stéphane Clémençon ou Thomas Michel, autre ancien de Nîmes, la formation provençale faisait figure d'épouvantail.
        Trop de points perdus en cours de route, certains au terme de contre-performances de taille (défaites à Villeurbanne ou à Vernon, nul face à Semur) ont réduit à néant quelques belles performances (partage des points avec Créteil, succès à Billère). Et obligé les Aixois à faire la course derrière.

Une série cruciale

      Voilà donc le PAUC dans l'obligation d'accumuler les performances pour encore espérer quelque chose de cette saison. Pratiquement obligés au sans-faute, les anciens coéquipiers de Guéric Cherrier, le néo-Mulhousien, ont du pain sur la place.
      Avant de se rendre à Besançon, d'accueillir Nancy (4e) et de se déplacer à Créteil, les Provençaux reçoivent Sélestat ce soir. Une série cruciale.
      Face à une équipe alsacienne qui s'était imposée 24-21 au match aller après avoir souffert un peu plus d'une mi-temps, les Aixois disposent d'une belle opportunité de se donner une belle dose de confiance. Opportunité qu'ils n'entendent pas laisser passer, ne serait-ce que pour effacer la mauvaise impression laissée lors de la dernière journée du cycle aller devant Semur (29-29).
      Pour les Sélestadiens, il s'agira de se montrer solide, plus que face aux mêmes Semurois samedi dernier. Et solidaires, mais ça, on sait qu'ils savent...

Source Dna du jour

10 février 2011

Vu côté Aix: Une question d'état d'esprit

              A l'heure d'accueillir le leader Sélestat au gymnase Louison Bobet ce vendredi à 20h30, l'entraineur aixois Jérémy Roussel nous a accordé un entretien où il revient sur la récente prestation de son équipe à Vernon. Si le coach avoue avoir prie beaucoup de plaisir à diriger le groupe malgré la défaite, il souligne l'importance d'afficher régulièrement ce même visage pour enchainer les bonnes performances.

Image

     Comment parvient-on à rebondir après la défaite à Vernon et au moment d'aborder la venue du leader Sélestat ?

      C'est le sport. Ca fait partie de notre métier. Il faut apprendre à gérer la frustration. On l'a vite avalé pour se remettre au boulot et préparer la suite.

        Justement comment allez-vous négocier cette rencontre ?
      Sans complexe en ayant à l'esprit qu'il s'agit d'une équipe largement au dessus du lot cette saison avec une seule défaite en championnat à Créteil. C'est une formation taillée pour la LNH et pour y faire bonne figure.

      Contre Vernon, beaucoup de joueurs ont eu le sentiment d'avoir retrouvé un groupe, certains y voient là un déclic, partages-tu cet avis ?
         Tu sais ce que je pense du déclic. Les choses se construisent avec le travail, avec le temps, avec les affinités que l'on peut trouver avec les uns et les autres. Par conséquent je ne pense pas qu'en un match on ait réussi à régler tous nos problèmes. Par contre, il est vrai que pour la deuxième fois cette année, ce fut le cas à Billère, on a vu une équipe. Avec Arnaud, on a pris notre pied à manager ce groupe parce qu'il a affiché beaucoup de coeur, beaucoup de courage et beaucoup de solidarité, ce dont on avait fait l'économie sur nos deux ou trois dernières prestations. Reste à savoir si nous sommes capables de capitaliser la dessus et à partir de là élever notre niveau tactique et technique.

Que manque-t-il au PAUC pour être plus régulier dans ses performances ?
        Tout simplement afficher régulièrement ce même visage. Cette détermination est une base sur laquelle on doit pouvoir se reposer. Mais une fois de plus, la seule chose qui nous permettra de dire que nous sommes sur la bonne voie c'est l'enchainement de ce type de match.

Un bon résultat contre Sélestat peut-il avoir une influence sur votre deuxième partie de saison ?
       Ca va bien au-delà du résultat. Evidemment que nous jouons chaque match pour les gagner. Notre public, nos dirigeants nous en voudront moins à partir du moment où l'on ne triche pas. Contre Vernon, on a perdu, mais on n'a pas triché. A nous maintenant d'analyser les raisons pour lesquelles on s'est incliné. Dans la mesure où ce n'est pas un problème de comportement ou d'un manque d'investissement, on ne peut que positiver les choses.


Propos recueillis par Patrick Blot
Source Pays d'Aix

6 février 2011

Vu du côté de Semur: Une rentrée bien lourde

              Les Semurois ont poussé le leader dans ses derniers retranchements et ne sont pas passés loin de l’exploit hier soir en Alsace.

            Adriano Marlin et les Semurois ont réalisé une performance encourageante sur le parquet de Sélestat. Photo Maxppp
Adriano Marlin et les Semurois ont réalisé une performance
encourageante sur le parquet de Sélestat. Photo Maxppp

            Tout comme lors du match aller, le HBC Semur a mené la vie dure à Sélestat, le leader du championnat. Il n’aura finalement pas manqué grand-chose aux joueurs de Thierry Vamillier pour s’offrir un exploit en Alsace. Un peu plus de banc (les Bourguignons s’étaient déplacés à onze), un peu moins d’indiscipline (ils payèrent une fois encore cher leurs infériorités numériques), un peu plus de réussite aussi. On pense à ce penalty raté par Verdier, pourtant maître en la matière, à quatre minutes du terme alors que le HBC avait recollé à 26-26...

Au contact   jusqu'au bout

            C’est que Benkhala, chaud-bouillant dans son but, et ses petits camarades avaient réussi le match presque parfait jusque-là. Jouant juste, sans fioriture, sans beaucoup de déchets non plus, ils imprimaient d’entrée de jeu leur rythme à la rencontre, profitant au passage et des largesses bas-rhinoises (premier arrêt de gardien à la 20 e) et de leurs échecs au tir (4-6, 6-8 à la 10 e, 8-10, 9-11 à la 17 e). A 10-13 (19 e) après un penalty raté par Ostarcevic (les Alsaciens en ont manqué quatre hier soir !), l’affaire semblait bien engagée. Mais les Côte-d’Oriens éprouvaient quelques difficultés à boucler leur mi-temps, Sélestat virant en tête à mi-parcours à la faveur d’un 7-2 (17-15 à la pause).

          Plus jamais le HBC Semur n’allait parvenir à inverser la tendance. Mais jamais non plus il ne lâchait prise (18-18, 22-19 à la 41 e, mais 24-22 puis 26-26 à la 56 e).

         Un penalty raté, un 4-0 dans la foulée et Semur, malgré deux derniers buts de Dewitt et Verdier, abandonnait ses derniers espoirs. Dommage, vraiment. Mais s’il est des revers rassurants, alors celui concédé hier soir en Alsace fait partie de ceux-là.

Source Le Bien public
(Dijon)

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