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Le 8ème Rugiss' Hand
5 février 2011

Vu du côté de Semur: Une rentrée bien lourde

                         Pour son premier match de la phase retour, Semur défie tout simplement le leader alsacien dans sa salle. Un peu costaud, mais aussi idéal pour se remettre dans le bain.

Sélestat n’avait pas été mécontent de s'imposer à Semur. Photo Roxanne Gauthier
Sélestat n’avait pas été mécontent de s'imposer à Semur.  Photo Roxanne Gauthier

         Sans porter offense aux Bourguignons, Semur s’avère un visiteur un peu moins prestigieux que celui qui est venu avant-hier, dans la salle de Sélestat. Ou plutôt revenu puisque Thierry Omeyer, le gardien de l’équipe de France fraîchement auréolée d’une quatrième étoile mondiale, a porté les couleurs du club bas-rhinois entre 1994 à 2000.

      Pour autant, les hommes de Thierry Vamillier aimeraient bien laisser un petit souvenir de leur passage en Alsace. Même s’il s’agit d’un mauvais souvenir.

      « Quand nous avons regardé le déroulé de la deuxième partie du championnat, nous avons ciblé les matches que nous devions absolument gagner, comme lors de la venue de Besançon la semaine prochaine, les victoires probables, possibles, et les autres. »

      Evidemment, le déplacement à Sélestat fait partie de cette dernière catégorie. D’autant que Semur ne pourra pas compter sur toutes ses forces ( voir par ailleurs). « Si on ramène quelque chose, ça sera tout bonus », avoue Thierry Vamillier.

       D’ailleurs, les Semurois ne souhaitent guère se tromper d’objectif. « On est serein. Il ne s’agit pas de revenir avec des blessés. On ne va pas se fracasser la tête là-bas. »

Se rassurer

         Dans le même temps, Semur sait qu’il ne peut se permettre de “lâcher” le match, et de se voir infligé un gros revers. « Il y a un mois et demi que nous n’avons pas joué. Nous avons besoin de nous rassurer. Pour la suite, nous devons faire bonne figure. »

        Maintenant, en allant prendre son premier point à l’extérieur, lors de la dernière journée, à Aix, Semur a peut-être chassé l’un de ses démons. Et c’est peut-être avec ce complexe en moins que Semur pourrait se déplacer maintenant.

       « Avec ses objectifs, Sélestat était bien content de venir jouer chez un promu manquant d’expérience lors de la première journée », note le coach côte-d’orien. Plus d’une équipe avait ensuite mordu la poussière dans la petite salle auxoise.

« Ils nous craignent peut-être. »  Si c’est le cas, Semur voudra profiter de l’occasion.

STÉPHAN LETOURNEAU
Le bien public

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3 février 2011

Vu côté Semur : Semur sans complexe

Semur

      Sept semaines plus tard, le championnat de Pro D2 reprend ses droits. Ce samedi, le Sélestat Alsace Handball accueille Semur-en-Auxois, un promu sans complexe qui se porte plutôt bien.

       On a longtemps parlé de Sélestat, miracle permanent de la Ligue 1, plus petite ville de l'élite éloignée d'un grand centre. Il y a, aujourd'hui, Semur-en-Auxois, bourgade bourguignonne forte de 4 200 et quelques habitants. Et sociétaire, depuis le début de la saison, de la Pro D2.
       A la tête de la formation côte d'orienne, un Thierry Vamillier reconnu par ses pairs et qui a su faire de sa formation une nouvelle place forte du handball français.

Sans Roche ni Delannoy

       Huitième au classement, bien parti pour atteindre un objectif se limitant, pour cette première saison à ce niveau, au maintien, le HBCS débarquera, samedi à Sélestat, sans le moindre complexe, décidé à jouer sa chance à fond.
        « Un succès en Alsace ne fait pas forcément partie de notre cahier des charges, lâche le coach semurois. Nous avons plus la tête au match que nous livrerons face à Besançon, un adversaire direct dans la lutte pour le maintien, huit jours plus tard. Mais cela ne nous empêchera pas de tout tenter pour faire quelque chose de bien à Sélestat. »
       Problème, Thierry Vamillier devra composer sans Roche (pubalgie) et Delannoy (opéré du genou), deux hommes forts d'une défense déjà pas le meilleur atout de sa formation (2e attaque, mais moins bonne défense du championnat).
« Ça ne va pas nous simplifier la tâche, continue le technicien bourguignon. Mais bon, on n'a pas grand-chose à perdre et nous avons cinq mois d'expérience supplémentaire... »
       Difficile à manœuvrer dans sa salle (seuls Sélestat et... Mulhouse s'y sont imposés), le HBCS n'a, par contre, toujours pas gagné à l'extérieur. Il n'y a jamais sombré non plus (match nul à Aix, -1 à Pontault-Combault), ce qui doit inciter les Alsaciens à la plus grande prudence.

Marlin et Verdier, messieurs 40 %...

      D'autant que les joueurs de talent ne manquent pas du côté semurois. Marlin et Verdier (153 buts des 389 de leur équipe) font partie du Top 4 des meilleurs buteurs de la Pro D2, le second étant également meilleur intercepteur du championnat. Et certains d'entre eux se sont déjà frottés au plus haut niveau.
Bref, rien ne sera donné à un SAHB pas vraiment convaincant mardi soir en Coupe de France (défaite face à Mulhouse 29-31) et qui aura tout intérêt à prendre ce match au sérieux. Très au sérieux...

Source Dna

16 décembre 2010

Vu côté Mulhouse : Mulhouse n'y pense pas (trop) !

Semaine_sp_ciale

    J-2

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     Schneider

     S'il comptait bien s'inviter dans le haut de tableau, le MHSA réalise une première partie de saison au-dessus de ses espérances. Sans langue de bois, David Schneider, le capitaine mulhousien, assure que son équipe ne pense pas à la montée en D1. Même si connaître l'élite avec « son club de toujours » serait le couronnement de sa brillante carrière.

   David Schneider savoure. Après plusieurs saisons « galères », le MHSA joue enfin dans la cour des grands - « ça fait plaisir de voir Mulhouse tout en haut dans les journaux... ». Et le capitaine mulhousien en est (presque) le premier étonné. « La saison dernière, on assure notre maintien seulement lors de l'avant-dernière journée », rappelle-t-il.
       L'intersaison a alors été l'occasion d'une grande lessive (7 départs, 9 arrivées dont un nouvel entraîneur Brahim Ighirri). « Le club a fait un pari osé. Il n'est pas encore gagné, mais il est gagnant pour le moment. »
       Tout le monde, David Schneider le premier, voyait Mulhouse jouer un rôle cette saison. « Très vite, une ambiance et des affinités se sont créées. On s'est dit que l'on pouvait faire quelque chose, être bien classé. De là dire à qu'on allait se retrouver deuxième et à disputer ce match au sommet... »

« Il n'y a pas vraiment de rivalité entre nous »

      Le MHSA joue aujourd'hui sans pression, son premier objectif - le maintien - ayant déjà été atteint. « Tout ce qui vient maintenant n'est que du bonus », assure David Schneider. Ce bonus pourrait s'appeler LNH, si jamais les Mulhousiens parvenaient à maintenir leur rythme infernal (10 v, 2 d).
       Sans langue de bois, le capitaine mulhousien assure que la montée n'est pas dans les têtes. « C'est ce qui fait notre force. Et même si les dirigeants ne nous freinent pas, on ne sait pas si le club a les moyens de monter en D1. »
       Il ne faut cependant pas titiller bien longtemps l'ancien meilleur buteur de D2 pour évoquer la suite. Régulièrement sollicité pour évoluer plus haut, David Schneider est toujours resté fidèle au Haut-Rhin, à l'ASCA Wittelsheim d'abord, au MHSA ensuite (il y dispute sa 14e saison). « A 34 ans, ma carrière est plus proche de la fin que du début. Ce serait un rêve de connaître la D1 avec mon club de toujours. »
       Le chemin vers l'élite passe par Sélestat samedi. Une étape importante, pas forcément décisive. Et en joueur d'expérience, David Schneider s'emploie à dédramatiser la portée de ce derby. « C'est un match comme les autres, avec certes du piment en plus », sourit-il.
       Le Mulhousien ne peut ignorer le contexte et la présence d'anciens Sélestadiens (Ighirri, Boillaud, Gallotte et Martin) dans les rangs du MHSA. « Mais ce derby me parle surtout car je suis Alsacien et que ce sont les deux plus grands clubs de la région. Il n'y a pas vraiment de rivalité entre nous. »
       David Schneider a souvent affronté Sélestat, le plus souvent en Coupe d'Alsace. « C'était toujours des matches particuliers, engagés. Ils jouaient en D1 et on voulait les battre. Cette année, tout est amplifié par le classement des deux équipes. »
       Et pour le Mulhousien, la pression sera sur les épaules sélestadiennes. « Pour qui ce derby est le plus important ?, s'interroge tout haut le capitaine avec malice. Même si nous n'allons pas leur donner le match, le maintien est acquis, alors que Sélestat joue la montée. »

« On n'a pas envie que tout cela s'arrête... »

      David Schneider ne fait en tout cas pas du derby une question de suprématie régionale. « Quand on regarde les budgets, on ne joue pas dans la même cour qu'eux (avec 1,3 million d'euros, Sélestat a le 3e budget de Pro D2, quand Mulhouse dispose du 10e, avec 700 000 euros, ndlr). »
      Sélestat ou pas, Mulhouse veut poursuivre sur sa lancée (neuf victoires consécutives). David Schneider veillera à ce que son équipe reste mobilisée, quand bien même le maintien est déjà en poche. « Nous sommes des compétiteurs. Lors du dernier match à domicile contre Aix-en-Provence, il y avait 2 400 spectateurs. On n'a pas envie que tout cela s'arrête... »
L'effet de surprise est aujourd'hui passé. « On sait que l'on est attendu désormais. Mais on ne va pas lâcher, ce n'est pas dans notre état d'esprit. » Et certainement pas dans celui de David Schneider.

Simon Giovannini
Source Dna

12 décembre 2010

Le résultat vu côté de Pontault : Sélestat, c'est le patron

    Pontault Samedi soir, malgré la défaite (27-23), les Pontellois n’avaient pas ce sentiment de frustration qui avait accompagné leurs échecs face à Nanterre ou Vernon. Sélestat était plus fort. Un point c’est tout. La victoire des Alsaciens n’a fait l’objet d’aucune réelle contestation tant la formation alsacienne a maîtrisé son sujet. Solide sur sa base arrière avec des gabarits impressionnants, cette formation a consolidé sa position de leader et montré qui était le patron !

      Pontault a fait avec ses moyens, luttant avec cœur à l’image de ce sursaut de deuxième mi-temps quand les hommes de Milan Manojlovic infligèrent un 5-0 à leurs adversaires. Insuffisant toutefois. Désormais, il faut regarder derrière pour éviter toute mauvaise surprise en fin de saison… Les joueurs sont conscients de la situation et sont bien décidés à revenir vainqueurs de Besançon la semaine prochaine.

       Samedi soir, Boisramé avait mis ses habits de lumières pour pousser son équipe. A l’image des Fanatics et des Seniors 3 venus en Jaune et Bleu, les nombreux supporters n’ont pas ménagé leur peine pour « contrer » le kop de Sélestat, joyeux et chaud comme la braise. Une ambiance de feu donc pour un match au sommet.

      Pendant vingt minutes, le PCHB tenait le coup et restait au contact des Alsaciens (7-9 à la 19e). Mais le travail de sape entamé depuis le début de match et l’impact physique finirent par user les Jaunes et Bleus. En face, Beauregard et François-Marie s’en donnaient à cœur joie. A la mi-temps, on pouvait nourrir quelques inquiétudes quand Pontault rejoignit les vestiaires avec sept buts de retard : 16-9. Mais William Holder eut les bons mots à la pause pour rebooster les siens.

     C’est une équipe transformée, conquérante à l’image d’un Dupoux omniprésent en défense, qui revint sur le parquet. Euphorique, elle recolla au score en cinq minutes grâce à Dourbecker et au redoutable Hejtmanek. Boisramé s’enflammait… Mais toute cette énergie déployée pour faire douter Sélestat finit par se retourner contre les Pontellois. Un effet boomerang… Les Alsaciens, une fois remis de leur mauvais départ, reprirent la main une bonne fois pour toutes. Malgré tout, les locaux ne se découragèrent pas et mirent un point d’honneur à limiter l’écart. Battus 27-23, ils ont lutté avec leurs moyens et su hausser leur niveau de jeu par moments. Avec l’état d’esprit affiché et les progrès accomplis dans certains domaines, le PCHB peut envisager une bonne perf à Besançon…

Les réactions

William Holder, entraîneur : « Quand on court après le score et qu’on lâche beaucoup d’énergie pour revenir aus score, la moindre erreur est fatale. On revient à – 2 (14-16) et on prend un but bête à ce moment-là et ça repart pour Sélestat. On n’a pas lâché malgré les sept buts de retard à la pause. A la mi-temps, j’ai demandé de jouer à fond, de faire des engagements rapides pour recoller de suite, et d’être agressif en défense. C’est ce qu’on a fait mais on manque d’engagement physique. On n’a pas de joueurs percutants comme Sélestat. En attaque, ils étaient supérieurs. Le danger venait de partout. On a maîtrisé leur côté gauche et c’est venu de la droite… Avec leurs gabarits, il fallait qu’on joue en mouvement mais on n’a pas vu les solutions, on a manqué de lucidité. La prise d’information n’a pas été bonne. C’est sûr, on manqué de physique. Mais mon équipe progresse. Il y a plus de cohésion, on joue plus collectif. Je reste confiant pour Besançon. Ca doit passer. »

Hugues Mahieux : « Sélestat a mieux maîtrisé, mais je pense qu’il y avait quelque chose à faire. A la reprise, je pensais que c’était jouable. Mais on a eu des échecs au tir, et ça nous a un peu plombé, fait douter. A Besançon, devant une équipe super accrocheuse qui perd toujours de peu, il y aura un peu d’appréhension. Il faudra faire un match sérieux et absolument gagner pour passer un Noël tranquille. »

Luc Gaude : « Ce soir, on a perdu contre une meilleure équipe que nous. Ma déception vient du fait que nous faisons trop d’erreurs collectives et individuelles qui nous permettraient de rivaliser avec les équipes de haut de tableau. Il nous manque un match de référence cette saison. On n’a pas eu de déclic. On n’a pas encore fait de match plein à 100 %. Il faudrait y a parvenir surtout à l’extérieur. C’est là que se construit une équipe. Il y a un bon état d’esprit, mais on joue trop en réaction en courant après le score. On n’arrive pas à imposer notre jeu. On travaille dans ce sens pour y arriver. Il nous faut ce match référence. »

Source PCHB

10 décembre 2010

Vu côté Pontault: Le PCHB face à une montagne

      assoc

       Malgré une nouvelle déconvenue à Aix-en-Provence (30-29), les Pontellois ne veulent pas baisser les bras avant leur déplacement périlleux à Besançon, la semaine prochaine. Demain face au leader Sélestat, l’occasion est belle de prouver à leur public qu’ils peuvent rivaliser avec les meilleurs de Pro D2. William Holder veut rester optimiste. Il croit en ses joueurs et espère les voir conquérants face aux Alsaciens qui n'ont perdu qu'une seule rencontre : « J’attends un sursaut d’orgueil. Nous devons absolument prendre cette rencontre à bras le corps. Peu importe l’adversaire, nous devons être à 150 %. Si on perd  contre Sélestat puis à Besançon, on va se compliquer la tâche et flirter avec le bas de tableau… »

      William, qui a renfilé le maillot samedi à Aix, a regonflé ses troupes dès lundi et a demandé aux siens de « jouer les dents sur le parquet. » « J’ai un groupe de qualité. Malheureusement, certains n’exploitent pas tout leur potentiel. Même si on connaît en ce moment une baisse d’intensité, on doit y aller à l’énergie. Il faut gagner ce soir pour repartir sur de bonnes bases. »

       Le coach du PCHB confirme que son équipe joue trop en réaction, comme à Aix où elle s’est réveillée en fin de match. « Nous avons des manques de concentration et de constance dans le jeu. En plus, quand un secteur marche bien, c’est un autre qui est défaillant. En début de saison, on était assez performant en défense et plus faible en attaque. Petit à petit, ça s’est inversé. On n’est pas assez agressif sur les attaques placées, sur le repli défensif. »

       Contre Sélestat, Pontault n’aura pas l’étiquette de favoris. « Sélestat a un groupe de qualité avec des remplaçants qui apportent autant que les titulaires. Leurs recrues sont vraiment un plus à ce niveau de Pro D2. »

       Mais la pression sera sur les épaules du leader qui a Créteil et Mulhouse dans son rétroviseur… C’est peut-être une chance à saisir.

        Le PCHB sera privé d’Anthony Marsal, blessé, alors que Mathis Geisen et Samuel Balestrini sont incertains. Jean-Pierre Dupoux, absent à Aix, revient dans le groupe.

Source PCHB

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9 décembre 2010

Vu côté Pontault: A l'heure des retrouvailles

  Encore_joueur_l_an_passe_William_Holder_officie_desormais_sur_le_banc_de_touche_de_Pontault_Combault___Photo_Maxppp_ 

      Une semaine du derby face à Mulhouse, Sélestat ira défier Pontault-Combault (8e) samedi soir. Jean-Luc Le Gall, l'entraîneur sélestadien, va croiser un de ses anciens joueurs, William Holder, passé cet été du terrain au banc de touche.

      La transition a été rapide. Encore joueur l'an passé, William Holder s'est glissé cet été dans le costume d'entraîneur. Non sans mal.
       « C'était un choix réfléchi, et je m'habitue petit à petit à ce changement. Mais l'envie ne s'en va pas du jour au lendemain. Quand je vois mes joueurs courir, j'ai parfois envie d'intervenir sur le terrain. Ce n'est pas facile, je dois faire la part des choses », sourit l'ancien ailier droit, qui assouvit encore sa soif de ballon pour remplacer l'un ou l'autre joueur blessé lors des entraînements.

« Le choix de la raison »

      A 36 ans, William Holder avait encore quelques années devant lui. Mais il a fait « le choix de la raison ». Une épaule gauche douloureuse et l'opportunité de s'installer sur le banc de Pontault-Combault ont accéléré sa décision de raccrocher, « même si j'avais l'envie et les moyens de continuer à jouer ».
       Mais le Bourguignon a privilégié sa reconversion. Depuis deux ans, il avait ainsi commencé à passer ses diplômes, tout en continuant à martyriser les gardiens de D2. « Mon objectif, après ma carrière de joueur, était d'entraîner à haut niveau. C'est très rare de pouvoir passer de l'un à l'autre dans la foulée. Je suis encore en phase d'apprentissage... »
Celui qui fut l'un des meilleurs ailiers droit français de la décennie s'est tourné vers le métier d'entraîneur presque naturellement. « Je sentais que j'avais la fibre. Je crois que j'arrive à transmettre certaines valeurs », assure William Holder, longtemps capitaine dans les équipes où il est passé.
       Certains entraîneurs rencontrés au cours de sa carrière de joueur l'auront marqué. Notamment Jean-Luc Le Gall, le coach sélestadien, qu'il a côtoyé une saison à Créteil (2004-2005). « Jean-Luc m'a donné beaucoup de conseils pendant que je passais mes diplômes. »
        « C'est un bien grand mot, sourit Jean-Luc Le Gall. Je lui ai surtout fait part de mon expérience. » Les deux hommes ont appris à s'apprécier depuis leur aventure cristolienne. « C'est assez facile de s'entendre avec William. C'est quelqu'un d'ouvert et d'intelligent. Je ne suis pas surpris de le voir entraîneur. »
         Le coach violet se souvient d'un joueur « qui ne trichait pas ». « Lors de notre année commune à Créteil, il n'avait pas fait sa meilleure saison en D1. Quand un joueur se retrouve dans cette situation, il peut perdre en objectivité. William a lui toujours été droit. »

« C'est une anecdote »

      Amis en dehors du terrain, ils seront pour la première fois opposés en tant qu'entraîneurs. « C'est une anecdote », indique William Holder, lequel n'en est plus à son coup d'essai. Cette saison, l'ancien Cristolien a déjà croisé Benjamin Pavoni (Vernon) et Brahim Ighirri (Mulhouse), deux techniciens qui l'ont dirigé par le passé.
     « Avec Jean-Luc, on va essayer de se contrer l'un et l'autre pendant 60 minutes, sachant qu'il dispose d'une "arme" plus puissante que la mienne ! », s'amuse le Ponto-Combalusien.
     « Le fait que William soit sur le banc ne change rien à mon approche, confirme Jean-Luc Le Gall. Le milieu du hand est petit, on retrouve souvent des gens que l'on connaît... ». Et comme dans bien des cas, l'amitié reprendra le dessus une fois le match fini.

Simon Giovannini

6 décembre 2010

Résultat vu de Billère: Le BHB sombre en Alsace !

      Billere

Que dire de ce match sinon qu'il n'y en eut jamais ? Sérieux et appliqués, les Sélestadiens n'ont jamais été inquiétés, hier face à Billère. Déjà à la peine en championnat (cinq défaites consécutives), les Béarnais n'abordaient pas le déplacement en Alsace de la meilleure des façons avec l'absence de trois joueurs majeurs : Lardeux, Mlyakov et Gérard.

       Le début de match allait très vite illustrer la crise de confiance traversée par l'équipe d'Arnaud Villedieu. Étouffés par la défense alsacienne, les coéquipiers de Pierre Lahore rataient tout ou presque en attaque. Le capitaine inscrivait le premier but de son équipe après huit minutes (4-1).

       Sélestat récitait au contraire sa partition. L'entraîneur béarnais était ainsi obligé de poser un temps-mort après quinze minutes de jeu (8-3). Sans que ses joueurs ne puissent endiguer la vague violette. Beauregard faisait parler son bras et les Sélestadiens prenaient le large (12-4, 20e). Les rares solutions trouvées par les Billérois en attaque étaient le plus souvent contrées par Izevic (13 arrêts à la mi-temps). à la pause, la messe semblait dite (17-6). Si les Billérois affichaient un autre visage en seconde période, ils n'allaient jamais pouvoir revenir au score. Le leader alsacien se montrait toujours aussi appliqué et n'allait jamais laisser son adversaire à moins de dix longueurs.

Source journal le Sud Ouest

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Le BHB ceuilli à froid chez le leader

Il n'y a pas eu de match samedi soir à Sélestat. Au bout d'un quart d'heure, alors qu'Arnaud Villedieu était déjà contraint de poser son temps mort, le sort du match ne faisait aucun doute (10-3). Et la série alsacienne était en cours puisque l'écart n'a pas cessé de grimper (16-4, 25e). Avec douze buts de retard, Billère était déjà dans les cordes et pouvait s'apprêter à prendre une déroute sans une réaction d'orgueil.

Elle viendra après la pause (17-6), sous la forme d'un jeu plus agressif des Béarnais qui, s'il n'a pas vraiment permis de freiner les offensives alsaciennes (17 buts par période), leur a offert davantage de solutions en attaque.

Si l'écart a d'abord atteint les treize buts en faveur des locaux à la 35e (21-8), ce second acte a été beaucoup plus équilibré que le précédent. En dix minutes, Merlin Rosier et ses coéquipiers qui avaient passé leur journée dans les transports, avaient déjà marqué plus de buts qu'au cours des trente premières (24-13). Ces bonnes intentions et cette débauche d'énergie permettaient aux Béarnais de sauver la face même si l'écart atteignait la barre de 15 buts peu avant le coup de sifflet final alors que le SAHB faisait tourner son effectif (32-17). Jérémy Chabert, l'ancien de Sélestat, et ses copains ont eu le mérite de finir sur un 3-0 qui adoucissait un peu la punition (34-22).

Reaction de l'entraîneur du BHB:

Arnaud Villedieu :« On a manqué de percussion en première mi-temps. Heureusement qu'on a eu ce sursaut d'orgueil en 2e période. Après la journée galère qu'on avait vécue, même si ce n'est pas une excuse vue la physionomie du match, on avait décidé de se lâcher. Mais on met une demi-heure pour le faire. On n'arrive pas à être agressif pour pouvoir gagner des duels. Et c'est ce manque de percussion qui me déçoit le plus. »

Source la République des Pyrénéees.

4 décembre 2010

Vu du côté du Billère: Entre vin chaud et marché de Noël

440x290_1371819    Diminué, après un voyage éprouvant, le BHB devra faire le métier face au grand favori pour la montée en LNH.

Espérons pour les Billérois que la buvette sélestadienne serve du vin chaud ou que l'esprit de leurs adversaires soit ramolli par les trémolos du marché de Noël tout proche. Sur le papier, le BHB part avec une très très grosse cote.

Pour commencer, il y a ce voyage qui commence à 6h, à l'aéroport de Pau, qui se prolonge avec quatres heures d'attente à Roissy avant, si les cieux le permettent, l'arrivée en Alsace. Il y a pour conclure, cette charmante nuit d'hôtel... sur les contreforts des Vosges à une bonne cinquantaine de kilomètres de Sélestat car les hôtels sont pris d'assaut à cause du marché de Noël pré-cité.

Entre les deux, le pire des adversaires pour les pire des conditions. Sélestat (27 pts), seul leader devant Créteil, est le symbole d'un handball alsacien qui ronronne à nouveau, avec des Mulhousiens bien calés dans leur sillage (26 pts).

Décimés

Les Sélestadiens, qui ont gagné 8 matches sur 10, ont la meilleure attaque (30,1 buts de moyenne), la meilleure copie à l'évaluation et la 3e meilleure défense (25,4 unités encaissées). Ils restent cependant sur une surprenante contre-performance, sur le terrain d'Angers : malgré une abyssale avance de 9 buts à la pause, ils ont fini par se faire grignoter puis reprendre (25-25 score final). La performance n'était pas du goût de Le Gall, le coach alsacien, qui s'est consolé cette semaine avec le retour de blessure d'Olivier Jung, son capitaine.

Et côté billérois, il en faudrait bien plus pour afficher un franc sourire. Arnaud Villedieu, déjà pas ragaillardi par la série en cours (5 défaites de rang en championnat), part avec une équipe minée par les blessés. Mlyakov, grippé, a pour consigne de passer le week-end au chaud en prévision de la réception, importantissime, de Besançon. Julien Lardeux, un orteil « en vrac », laisse les buts à Rocher et à un Delic bancal. Gérard, enfin, ne rejouera plusavant la trêve, sa blessure à la cheville s'étant ravivée.

Source La Républiques des Pyrénées

4 décembre 2010

Billère s'attend à prendre la grêle


Bill_re        Après un tour de Coupe de France de handball remporté à Lormont * (33-32), qui les amène en 32es de finale de cette compétition, les Billérois retrouvent le championnat et se rendent aujourd'hui chez le leader, l'équipe alsacienne de Sélestat.

    Ce déplacement n'est pas la rencontre idéale pour enrayer la spirale de la défaite dans laquelle le club Béarnais est engagé avec cinq revers consécutifs. Les Alsaciens, ne comptent qu'une défaite, contre Créteil et un match nul, à Angers, et ont pour objectif la remontée en D1, division qu'ils ont quittée il y a deux saisons.

Cauchemar en vue

    L'entraîneur billérois Arnaud Villedieu a cerné la question après avoir évalué les forces en présence, et surtout celle de son équipe : « Au début je voulais qu'on y aille pour faire un coup, mais entre les difficultés pour se rendre à Sélestat avec un voyage compliqué (debout à 5 heures ce matin, aéroport de Pau 6 heures, puis 5 heures d'attentes à Paris etc.), et l'état de l'effectif, cela s'annonce comme un cauchemar. Sans vouloir faire d'impasse nous avons Besançon en ligne de mire à domicile la semaine prochaine où il faudra impérativement gagner » avoue-t-il. Car, les Billérois se déplacent sans gardien titulaire. Julien Lardeux et Goran Delic déjà absents contre Lormont seront remplacés à nouveau par Valentin Rocher, qui compte 12 matchs en D2, et Raphaël Germain, 17 ans, qui a intégré le centre de formation de Billère cette année et pour qui ce sera le baptême du feu.

       Billère, se passera toujours de son ailier gauche, Yvan Gérard, absent depuis Aix-en- Provence, en délicatesse avec ses adducteurs, de Rumen Mlyakov, malade et n'est pas certain de la présence d'Eden Passe-Coutrin qui souffre du dos. Cette revue d'effectif permet de mieux comprendre que si les Béarnais ne veulent rien lâcher quand ils seront sur le terrain, cela leur est difficile d'avoir objectivement une grosse ambition.

       En revanche, dans l'optique de se reconstruire et de travailler les joueurs peuvent aborder ce match sans pression. Et pour le moral, juste se dire que les équipes contre qui Sélestat a eu des difficultés, Créteil et Angers, eux, les ont battus.

* à côté de Bordeaux

Source Journal le Sud Ouest

14 novembre 2010

Le résultat vu côté Villeurbanne : Le VHA titille le leader

          IMG_3794   Les Rhodaniens ne méritaient pas de s'incliner avec un tel écart. Car si les Alsaciens ont remporté une huitième victoire en neuf journées, ils ont dû puiser dans leurs réserves pour écarter une coriace équipe villeurbannaise. Pendant la plus grande partie du match, l'avant-dernier du classement a regardé le leader dans les yeux. Mieux même, les hommes de Thierry Perreux ont longtemps mené puisque ce n'est qu'à la 39e que les favoris ont réussi à prendre l'avantage pour la première fois depuis la 3e (18-17).

             Le reste du temps, c'est Villeurbanne qui assuré le jeu et le spectacle. N'ayant rien à perdre dans l'affaire, ils ont crânement joué leur chance et on presque failli réussir. « On a réussi une très bonne première mi-temps, confirmait le coach du VHA. Malheureusement, on entame mal la seconde, on s'énerve et malgré cela on revient dans le match. C'est dommage mais il était écrit que Sélestat devait l'emporter. »

         L'écart au coup de sifflet final est en effet trompeur et ne reflète pas vraiment la physionomie de la rencontre.

        Villeurbanne pourra regretter de n'avoir pas su davantage creuser l'écart au cours d'une première mi-temps où ses attaquants et notamment Alfred, le remuant arrière droit auteur de quatre des huit premiers buts visiteurs, affichaient même une réussite exceptionnelle (8/8). Ce qui leur a permis de créer la surprise en comptant plusieurs fois jusqu'à trois buts d'avance (6-9, 17e; 11-15, 27e) et d'être toujours en tête en rentrant aux vestiaires (13-15).

        Mais les Villeurbannais feront les frais du brutal réveil des Alsaciens quand le tableau d'affichage passera de 15-17 (36e) à 21-18 (42e). Même à quatre contre six, Defillon et ses coéquipiers étaient encore dans le coup à dix minutes de la fin (22-21). Mais celles-ci tourneront en faveur des locaux qui pouvaient pousser un gros soupir de soulagement.

A Sélestat (Centre sportif intercommunal),
Sélestat bat Villeurbanne 29 à 23 (13-15).
Spectateurs : 2000 environ

Source Le Progrès

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