Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le 8ème Rugiss' Hand
11 novembre 2010

Vu du côté de Villeurbanne: Perreux: « Rien à perdre ! »

         Son succès le week-end dernier face à Aix (26-23), équipe du haut de tableau, a remis Villeurbanne (12e au classement) dans le sens de la marche. Ce samedi, c'est une formation sans complexe qui défiera le leader sélestadien au CSI.    

        Thierry Perreux : « Ça va nettement mieux aujourd'hui qu'il y a huit ou quinze jours. » (Photo Le Progrès/Juste Philippe)

Thierry Perreux : « Ça va nettement mieux aujourd'hui qu'il y a huit ou quinze jours. » (Photo Le Progrès/Juste

          C'est chaque année la même rengaine, un éternel recommencement. Régulièrement spolié de ses meilleurs éléments partis vérifier si l'herbe est effectivement plus verte ailleurs, sporadiquement en proie à des soucis financiers au point d'être menacé de relégation, le Villeurbanne handball ne peut que se contenter de vivoter. De faire avec les moyens du bords, d'espérer des jours meilleurs.
          Les Rhodaniens de cette saison n'y réchappent pas. Au bord du gouffre en fin de championnat dernier, en quête du budget exigé par la FFHB pour faire partie de la Pro D2 (600 000 euros) et contraints de se séparer de quelques cadres et non des moindres (Lorgeré à Ivry, Molinié au Saint-Cyr de Maya Berthier ou Pasquero à Aubagne/N2), le VHB a tout repris à zéro. Une fois de plus.

« La mini-trêve nous a fait du bien »

      Forcément, rien n'a été facile en début d'exercice après que les dirigeants lyonnais ont finalement trouvé les moyens financiers de repartir en D2. Huit départs ou arrêts pour cinq arrivées ou retours ne sont pas évidents à digérer...
      Et, de fait, la troupe de Thierry Perreux, l'ancien Barjot champion du monde 95, a peiné, se positionnant d'entrée en queue de peloton. Jusqu'à se reconstruire, petit à petit, le temps d'intégrer les (bons) nouveaux que sont Kratovic (Gonfreville), Charlier (Massy), Alfred (Istres) ou Guitaa (Nancy). Jusqu'au week-end dernier où les Villeurbannais ont signé la performance de la 8e journée en se défaisant d'Aix (26-23), un des prétendants à l'accession en Élite.
« Là, depuis ce week-end, ça va nettement mieux qu'il y a huit ou quinze jours, confie l'entraîneur du VHB. Autant nous avions été en-dedans dans le jeu et dans l'agressivité en début de saison, autant, sur ce coup-là, avons nous pris ce match par le bon bout. La mini-trêve nous a finalement fait du bien, ne serait-ce que parce que nous avons récupéré nos blessés (Defillon et Guitaa). Alors, c'est vrai, ce n'est qu'un succès, mais il nous prouve que nous avons les moyens d'atteindre nos objectifs, que le maintien que nous visons est dans nos cordes. »

 « Tout ce que j'attends est une confirmation »

    Dans le sillage d'un Kratovic efficace en diable (9 sur 10 au tir) et d'un Thevenot (de retour d'Australie) impeccable dans ses buts (18 arrêts), Villeurbanne s'est ainsi remis dans le sens de la marche. Avec satisfaction on s'en doute, sans euphorie.
« On a montré pas mal de belles choses samedi, continue le coach lyonnais. Mais c'était face à Aix et c'était chez nous. Je sais que ce week-end, à l'extérieur et face à une des meilleures équipes de la division, ça sera une autre paire de manches. Sélestat aligne une équipe costaude et complète qui, je le pense vraiment, fera partie des deux à rejoindre le plus haut niveau en fin de saison. Ça va être extrêmement compliqué pour nous, mais nous jouerons notre chance à fond. Nous n'avons rien à perdre et tout ce que j'attends de l'équipe est qu'elle confirme ses progrès dans le jeu. »
       Confirmer... Thierry Perreux ne le dira pas, mais accrocher le SAHB serait la plus belle façon de le faire !

A.V
Source DNA

Publicité
6 novembre 2010

Résultat vu de Saintes: Un échec qui fait mal

       Face aux leaders, les hommes de Franck Maurice n'ont jamais véritablement craqué. Ils s'inclinent toutefois sur la plus faible des marges.

 Ferreiro et ses coéquipiers ont souvent couru après Sélestat. Ils l'ont payé en fin de rencontre. photo Laurent Jahier
Ferreiro et ses coéquipiers ont souvent couru après Sélestat. Ils l'ont payé en fin de rencontre. photo Laurent Jahier

            Six victoires pour une seule défaite (face à Créteil), tel était le bilan de Sélestat avant sa venue à Saintes. Les Alsaciens, récemment relégués mais solides prétendants à la montée, ont débarqué en Saintonge en étant précédés d'une solide réputation. Avec ses anciens joueurs de LNH et quelques étrangers venus à l'intersaison, les Saintais pouvaient craindre le pire. Et c'est justement le qui s'est produit hier soir.

          Malgré de nombreux renseignements fournis par des séances vidéos et un jeu vu et revu à la loupe, l'inquiétude saintaise paraissait légitime à quelques heures du coup d'envoi. « Si l'on gagne, ce sera un exploit », avouait Franck Maurice, l'entraîneur des maritimes. Mais d'exploit il n'y eut point, face à cette équipe taillée pour la montée.

            Cette rencontre a débuté sur un rythme lent, comme si les deux équipes s'épiaient. Puis Sélestat a ouvert la marque grâce à Beauregard, Ostarcevic puis Salami. Les Saintais étaient cueillis à froid (3-0, 4e), mais réagissaient par Kieffer puis, bien imité par Sincère. Or ces deux joueurs échouaient dans leurs tirs deux minutes plus tard, en trouvant la barre transversale. Bien servi par Dupil, Kieffer trompait à nouveau Ivezic. Puis Alaimo remettait les deux équipes à égalité (5-5, 12e). La rencontre était enfin lancée. La défense des maritimes se montrait solidaire. Dès lors, les deux formations n'allaient pas se quitter. Le score allait être régulièrement de parité jusqu'à la 20e minute.

Confusion

         Puis survint cet incident, dont François Marie semblait être à l'origine. De la main et de la voix, il menaçait Dupil. Une petite friction sans gravité, mais qui obligeait les deux arbitres à remettre de l'ordre sur le parquet du Grand-Coudret, avec quelques exclusions à la clé (Dupil, Uljina, François Marie). Dans des conditions de jeu difficiles, les Saintongeais parvenaient à ne pas se laisser distancer (10-11 puis 12-14 à la pause). À la reprise, les Alsaciens parvenaient toutefois à creuser sensiblement l'écart (17-22, 39e). On se rendait coup pour coup sur le parquet saintongeais, jusqu'à ce que le jeu devienne haché. Les exclusions pleuvaient, de même que les interruptions de jeu.

          À ce petit jeu, les Alsaciens se retrouvaient plusieurs fois en infériorité numérique. Et finalement, les Saintais parvenaient à égaliser (26-26, 53e). Le match allait se terminer une nouvelle fois dans la confusion. Et les Saintais, malgré leur supériorité numérique (à six contre quatre) échouaient sur le fil (27-28). Le hold-up n'est pas illogique, de même qu'une défaite contre Sélestat. Toutefois, cela fait plus mal lorsque le score est si serré. Saintes devra s'en relever.

Source journal Le Sud Ouest

5 novembre 2010

Vu côté Saintes: du coeur face au leader

           En effectuant un recrutement ciblé et de qualité à l'intersaison, les responsables du club de Sélestat ont choisi de chausser les bottes de sept lieues pour rejoindre dès cette année la LNH. Pour cela, ils ont dû mettre le prix fort : un budget de 1,3 million d'euros. « Il est le double du nôtre », fait remarquer Franck Maurice, l'entraîneur saintais. Ainsi, c'est tout naturellement que les Sélestadiens partent favoris ce soir, meurtris par deux années en Pro D2 après plus d'une décennie passée au plus haut niveau.

          Aujourd'hui armés pour rejoindre l'étage supérieur, ils ont de quoi inquiéter les Saintais. Dernièrement, leur victoire face à Nanterre fut d'ailleurs éclatante, puisqu'ils ont étrillé les Franciliens par 15 buts d'écart (40-25). Oui, les Alsaciens font figure d'épouvantail. Six victoires et une défaite face aux relégués de Créteil. Tel est le bilan de la bande à Jean-Luc Le Gall, le coach adverse, qui déboule ce soir au gymnase du Grand-Coudret.

          « Ce soir, nous allons affronter la meilleure équipe de la Pro D2 », soupire Franck Maurice, circonspect. Oui, l'inquiétude a gagné les rangs saintongeais, même s'il est dit qu'une victoire à Saintes n'est jamais donnée, car elle se mérite. De toute évidence, les Maritimes savent ce qui les attend. Il leur a fallu quinze jours de préparation, avec un match amical, pour se mettre en situation de réussir l'exploit.

« Ils seront devant »

           « C'est un sérieux candidat à la montée, martèle le technicien saintongeais. Sur la plupart des postes, ils sont meilleurs que nous. À la fin du championnat, ils seront devant. » C'est presque une évidence pour celui qui ne veut surtout pas abdiquer et rêve d'un exploit : « Avec beaucoup de rigueur, on peut les faire chuter. À condition d'y ajouter beaucoup de solidarité, surtout dans le secteur défensif. Les Alsaciens distillent un jeu d'attaque très dense, avec deux ailiers de fiables et rapides : Salami et Freppel. » Un dernier joueur qui, après avoir successivement porté les couleurs saintaises puis cessonnaises, est revenu sur sa terre alsacienne. « J'ai vu tous leurs matchs et je les trouve plus forts, mieux armés que la saison passée », note Franck Maurice.

          Conscient de l'écart qui existe entre les deux équipes, le technicien estime que les Sélestadiens évoluent sur une autre planète. « Ce serait un exploit de les battre. » Quelques secondes de silence plus tard, Franck Maurice renoue avec la réalité du moment : « Je déplore que l'on n'ait pas fait le nécessaire pour relater cet événement, juge-t-il. Lorsque l'on accueille le leader, on se doit d'être professionnel dans la communication. Ça n'a pas été fait. »

Comme l'an passé ?

          Il n'y aura donc pas d'émulation particulière pour mettre en avant l'intérêt de cette soirée. « Malgré tout, au cours de cette rencontre, il y a des choses à faire avec une carburation maximale de notre part », explique le coach. Il faudra notamment neutralise deux arrières, Beauregard et François Marie, mais également se méfier du demi-centre Ostarcevic, qui analyse bien le jeu, et de l'excellent gardien Ivezic, que les Saintais auront du mal à faire vaciller. Par ailleurs, notons que les Alsaciens développent un jeu très rapide dans les remontées de balles et que leur défense sera difficile à percer.

          Vainqueurs l'an passé d'un tout petit but (27-26), les Maritimes peuvent-ils rééditer l'exploit ? Les joueurs, comme Franck Maurice, l'espèrent. Cette performance résulterait d'un engagement de tous les instants.

Source journal le Sud ouest

19 octobre 2010

Réactions après Créteil/Sélestat

         Les deux coaches de ce dimanche reviennent sur le choc entre les deux premiers du classement, qui a vu l'USCréteil remporter sa troisième victoire à domicile.


           Jean_Luc_LegallJean-Luc LE GALL Ce que j'aime bien dans le groupe c'est que malgré les résultats positifs, les gars ont toujours été capable de se remettre en question. Et aujourd'hui, ce n'est pas un manque de préparation mais un adversaire qui a été au-dessus de nous. Nous n'avons pas su maîtriser le problème Mitrovic en début de match. Créteil a eu beaucoup de réussite dans les dix premières minutes. Quand on prend vingt buts en première mi-temps, cela démontre qu'il y avait des problèmes que Créteil a su exploiter. Nous avons réglé le problème en deuxième mi-temps puisque nous ne prenons que douze buts en deuxième période. Nous avons été ensuite solides. J'ai apprécié l'aspect mental de mes joueurs, même parfois dans l'excès parce qu'ils veulent tellement en donner que parfois, cela prend des tournures individuelles. Il a fallu poser le temps mort pour que tout le monde se retrouve dans le projet collectif. Ce qu'ils ont fait et qui nous a permis d'inquiéter Créteil, sans pour autant recoller au match nul. Si nous y étions parvenus, cela aurait sûrement changé la donne. Mais nous avions un super adversaire face à nous, très costaud. Nous savions qu'ils mettaient 30 buts minimum, nous ne devions en prendre que 25 pour gagner. A titre personnel, cela me fait toujours plaisir de revenir à Créteil. Je ne suis pas du tout revanchard. C'est quand même Créteil qui m'a donné l'opportunité de connaître ce niveau-là. Si je suis à Sélestat aujourd'hui, c'est aussi grâce à Créteil.

         Dragan Zovko (entraîneur US CRETEIL HB) Cela a été un bon match de Handball même si je ne suis pas partisan d'un tel Handball, 50 buts par match. Mais il faut s'y faire. Je vois une équipe de Créteil qui gagne en maturité. Je disais l'année dernière que l'expérience ne vient qu'en jouant des matches, elle ne s'achète pas. Ce soir, il y a eu des occasions ratées, de belles actions mais cela fait partie du spectacle. Ce qui est intéressant c'est lorsque, à quelques minutes de la fin, Sélestat revient et que nous devons avoir la tête sous l'eau.. Et bien non, nous revenons et nous sommes présents. Et cela s'est également vu lorsque nous sommes menés à Aix à deux minutes de la fin et que nous arrachons le match nul. Maintenant, il ne faut pas que cela devienne une habitude que de se mettre dans ces situations là pour la fin des matches

Source du site US Créteil

15 octobre 2010

Vu du côté de Créteil: Montrer que nous sommes les meilleurs

         

Capitaine motivé de l'USC, Damien Waeghe prépare le match contre Sélestat avec envie et détermination.

Damien, vous êtes invaincus depuis quatre matches. Ton équipe est en confiance?

     Exactement. L'équipe est en confiance. Comme je l'ai toujours dit, il y règne une bonne ambiance, une bonne atmosphère. Une sérénité s'est dégagée de ces bons résultats. Après, c'est un match délicat, le plus difficile de la saison, sachant qu'il y a l'aller et le retour. Ce sont peut-être les deux plus grosses équipes de la saison qui s'affrontent. C'est maintenant qu'il va falloir montrer que nous sommes les meilleurs.

Sélestat. Premier gros choc à domicile. Comment appréhendez-vous ce match sachant que les points à domicile sont importants pour la montée?

       
             Oui. C'est mieux de ne pas perdre de points à domicile. Après, ce n'est pas parce que l'on perd dimanche que nous n'allons pas monter. Cela ne veut rien dire du tout. Mais c'est mieux de le gagner.
     Nous sommes l'équipe qui revient de D1, pas eux. Ce sont deux belles équipes qui vont s'affronter. Que le meilleur gagne mais c'est à nous de gagner ce match.


Sélestat, une équipe que tu connais...

       Ils se basent sur une défense solide, un peu spéciale, haute. Ils sont également forts sur la montée de balle apparemment, par rapport à ce que l'on a vu à la vidéo. Après, en attaque placée, cela semble moins impressionnant. Ils ont un bon demi-centre et un bon gardien. Ils ont fait un bon recrutement cette année. C'est une belle équipe.


Comment l'équipe a vécu le départ de Victor Boillaud?

         C'est clair qu'il y a un petit manque. Victor est quelqu'un qui s'entendait bien avec tout le monde dans l'équipe. Tout le monde l'appréciait. Nous savons que son départ était surtout pour lui. Nous voulons son bonheur donc nous sommes de tout cœur avec lui pour que tout se passe bien et nous lui souhaitons bonne chance.

Source Site de L'U.S. Créteil.

Publicité
11 octobre 2010

Résultat vu de Nancy: Trop fort le Leader !

SAHB 31/25 NANCY

Sélestat Alsace Handball/ ASPTT Nancy
.

Le morceau était trop gros pour Malesevic et les Nancéiens qui n’ont pas su rivaliser face à un concurrent à la montée. PhotoPQR/L’alsace/Thierry Gachon
Le morceau était trop gros pour Malesevic et les Nancéiens
qui n’ont pas su rivaliser face à un concurrent à la montée.
PhotoPQR/L’alsace/Thierry Gachon       

 

          Défensivement trop perméables en deuxième mi-temps, les Nancéiens ne sont pas parvenus à endiguer la montée en puissance d’une équipe alsacienne en totale confiance. Une défaite tristement logique. 

           Sélestat. On voulait voir et surtout savoir. On a vu et le constat est là. Le Grand Nancy n’était pas armé hier soir pour rivaliser avec cette équipe de Sélestat. La troupe de Thierry Thoni a fait illusion une mi-temps, avant de progressivement et inexorablement lâcher prise. En cause, sa défense d’abord, laquelle n’a pas tenu face à la force de frappe des François-Marie, Beauregard et autres Freppel. Le bilan est simple : zéro pointé en déplacement et surtout trois défaites de retard sur son bourreau du jour. Cela commence à faire beaucoup pour un prétendant à la montée.

           En handball comme dans tout autre sport, quand vos tireurs d’élite n’ont pas le viseur bien réglé, il est difficile de dominer les débats. Voilà sans doute pourquoi le Grand Nancy a rejoint les vestiaires avec un petit retard de deux buts, après trente minutes initiales marquées par une belle résistance, mais aussi par la faillite de sa paire d’arrières Ragot - Malesevic (0/6 cumulé aux tirs). À la décharge des deux artilleurs nancéiens, Sélestat utilise une défense étagée qui bloque l’évolution des arrières adverses, à moins que vous n’arriviez à vous glisser dans les intervalles. C’est donc grâce à ses ailiers (Rac, Chardon et Henry), au sans-faute de Lépinoux aux pénaltys, mais aussi à la bonne rentrée d’un Jedrzejewsi ménagé en début de match, que le GNAHB s’accrocha aux basques du leader.

           Une équipe alsacienne où, à l’inverse, ce sont les deux arrières, Beauregard et François-Marie, qui firent l’essentiel du travail (7 buts à eux deux), bien aidé par le pivot Aman. Sélestat prit par deux fois la poudre d’escampette (9-6, puis 13-10 sur une supériorité numérique), mais au repos, le Grand Nancy avait limité la casse et tout était encore possible (13-11).

Henry blessé

Les choses se compliquèrent à la reprise avec le réveil offensif du maître à jouer serbe Vladimir Ostarcevic. Ce qui obligea Thierry Thoni à lui mettre Rac sur le paletot. Mais cela ne freina pas la marche en avant d’une formation bas-rhinoise dont la puissance athlétique commençait à faire des dégâts dans une défense nancéenne de plus en plus friable. De plus, Ivezic réalisait des prouesses dans sa cage. Deux exclusions temporaires vinrent de plus aider des Alsaciens qui n’en avaient pas besoin. François-Marie en profita pour poursuivre son festival et donner cinq longueurs d’avance à ses couleurs (17-15, puis 21-17 à la 42’).

     Le duo arbitral, précisons-le alsacien (il n’y a qu’au handball que l’on voit ça), exclua pour la première fois un joueur de Sélestat à 14 minutes de la fin (il était temps), en l’occurrence Beauregard, à la suite d’une action où Henry se retrouva au tapis définitivement (blessé à l’épaule). Le GNAHB se rapprocha une dernière fois grâce à Chardon, avant de lâcher prise, trahi par sa défense et puni par le duo Freppel - Foubert. En encaissant dix-huit buts lors du second acte, il ne pouvait pas espérer grand-chose et surtout pas un exploit dans l’antre d’un leader en totale confiance.

De notre envoyé spécial
Pierre-Henry WEXLER

Source L'est républicain

30 septembre 2010

Besançon sans complexe !

         Aujourd'hui président d'une ES Besançon qui accueille Sélestat lors de la 4e journée de Pro D2, Christophe Vichot a longtemps fait le bonheur d'un SC Sélestat qu'il n'a pas oublié. Il vivra, ce vendredi, une soirée un peu particulière.

SAHB_Besan_on

           Après avoir été à deux doigts de mettre la clé sous le paillasson, l'ES Besançon version masculins s'est refait une petite santé. Tant financièrement que sportivement.
           A son arrivée, il y a deux ans, à la présidence du club bisontin, là où il a fait ses premières armes en tant que joueur, Frédéric Vichot avait hérité d'une maison en ruine. « Le club était en cessation de paiement et il n'y avait plus grand monde pour s'en occuper. Il a fallu tout reconstruire, se saborder sportivement pour se sauver financièrement. »
L'ESB passa ainsi deux années douloureuses en D2, obligée au bout du compte de (re)passer par la case nationale. Une saison seulement. « Le malheur des uns a fait notre bonheur, enchaîne le président bisontin, un de ceux ayant écrit l'histoire du handball... sélestadien. Le basket disparu, nous avons hérité de structures intéressantes comme le Palais des sports qui nous ont aidé à nous refaire une santé. »

« Ce serait Noël... »

     Retour en D2 donc avec, pour ambition, de s'y faire sa place. « L'objectif est, dans un premier temps, de pérenniser le club à ce niveau de performance sans le mettre en péril. Nous sommes sur la bonne voie. »
Battus à Mulhouse puis à Aix après s'être défait de Semur, l'ancien Mulhousien Yann Thirion et ses coéquipiers savent que le maintien passe par des victoires à domicile. Et Sélestat fait, comme les autres, partie de ceux qu'ils entendent accrocher à leur tableau de chasse.
« Je suis Sélestat depuis toujours, lâche Christophe Vichot qui porta le maillot violet de 1990 à 1993. Et je souhaite vraiment que le SCS  -pardon, comment dit-on aujourd'hui ? - retrouve l'élite. Ce serait Noël, finalement, s'il montait en ne perdant que deux rencontres, face à nous, et si nous nous maintenions... »

« Nous joueront crânement notre chance »

     Grand copain de François Berthier, Vincent Momper ou Marc Faveeux, l'ancien pivot sélestadien sait cependant que rien ne sera aisé ce vendredi. D'autant que Fernandez et Decaudin, touchés à Aix, sont incertains.
« On a joué le SAHB  -c'est bien ça, hein ? - en amical (défaite 31-26 au CSI) et Aix en championnat. Je joue Sélestat pour la montée parce que c'est la meilleure équipe, handballistiquement et collectivement. Et il y a de sacrés joueurs dans cette formation-là comme Ostarcevic. Mais nous n'avons aucun complexe à faire. Nous jouerons crânement notre chance. Comme le dit notre devise : "Franc-Comtois rends-toi ! Nenni ma foi..." »

Source DNA du jour

25 septembre 2010

Résultat Vernon- SAHB 25/36, vu par Vernon

Vernon 25 / 36  SAHB

Vernon HB / SAHB

Sélestat en leaderVernon

           Sélestat était le plus fort au Grévarin ce samedi. Les coéquipiers de C. Omeyer, plus puissants, plus rapides et plus opportunistes, bien soutenus  par une défense à la limite de l'agressivité auront démontré que leur place de leader n'était pas usurpée. Seule l'ampleur du score dérange et à ce sujet, les frères Gasmi, arbitres, sois disant dans un mauvais jour, n'auront pas été d'une partialité à toute épreuve "oubliant" de sanctionner bon nombres de fautes à l'adversaire. Privant les locaux de quelques réalisations qui n'auraient pas, il faut l'avouer inverser le cours de la  rencontre, tant la prestation de Sélestat était aboutie.

          En définitive, le SMV n'aura fait illusion que 2',  Martily (7 réalisations), répondant à un penalty du Polonais Salami et à un but de Beauregard qui allait être le buteur de la partie avec 8 réalisations. L'armada violette engageait alors la surmultipliée et au train, creusait un écart conséquent (3-7, 9ème), Dauvergne, Martily et Gracia donnaient alors un peu d'espoir aux leurs (5-7, 11ème). Mais il n'y avait rien à faire contre les hommes de J. L. Legall qui  à la façon d'un rouleau compresseur écrasaient tout sur leur passage pour mener à la pause de 10 longueurs (31-21).

          Sans doute sermonnés par B. Pavoni et J. Delaporte à la pause,  les "rouge et bleu" devenaient enfin acteurs  de la partie rendant but pour but à une équipe de Sélestat qui sous la pression des coéquipiers de S. Quintallet perdaient bon nombre de ballons. A. Tabarand, retrouvé était impérial dans sa cage (42% d'arrêts), à l'image d'ailleurs de son homologue le Serbe O. Ivezic qui ne s'en laissait pas compter (46% d'arrêts). G. Anastasovski, C. Dauvergne et le jeune R. Simon, maintenaient l'écart à une dizaine de buts. Sélestat l'emportant finalement de douze buts 37-25 dans le rush final.

          Il n'y a pas de honte à perdre contre une telle équipe tant elle est complète et forte dans tous les compartiments du jeu. Seule l'ampleur du score nous désole et les arbitres de la rencontre auront un peu terni la rencontre par leurs prises  de décisions, à l'image de ce coup porté à la face de C. Dauvergne non sanctionné ! Il  semble que les nouvelles règles  attribuent d'office un carton rouge à l'agresseur (demandez à  B. Ouadah exclus pour une telle faute à Aix).

          Il faudra vite se reprendre et oublier cette défaite dans l'optique d'un difficile déplacement à Angers qui vient de partager les points avec Villeurbanne.

Source SMV du 26/09/10

24 septembre 2010

Le Grévarin, un chaudron qui rappelerai.... le cosec ?

       C'est en leader que Sélestat se déplace ce week-end à Vernon. Le promu normand, emmené par l'expérimenté Sébastien Quintallet, n'évolue pas dans la même cour que son hôte alsacien, mais se montre souvent difficile à manier dans son antre du Grévarin.

Grevarin       

Il n'est pas surnommé "le chaudron" pour rien. Le gymnase du Grévarin n'est certes pas la plus grande salle de l'Hexagone (1 500 places) mais il y règne une atmosphère incomparable.

« On se sent porté par le public »

      « Jouer à domicile est un atout pour de nombreuses équipes », rappelle Sébastien Quintallet, avant d'avouer que le Grévarin reste "à part". « Il y a une très belle ambiance et on se sent porté par le public. Les supporters sont très bruyants. Mais c'est aussi agréable pour l'adversaire. On préfère tous jouer dans des salles comme ça. »
Le demi-centre normand sait néanmoins que son équipe aura du mal à faire le plein de victoires au Grévarin cette saison. « L'idée est d'être performant à domicile, d'engranger le plus de points possible. Si c'est le cas, on s'en sortira sans trop de problèmes. »
        Car Vernon, passé furtivement par la D1 en 2006-2007, ne vise pas autre chose que le maintien. « Nous aurons rempli notre contrat si l'on reste en D2. Mais on espère accrocher le milieu de tableau. On verra au fur et à mesure de la saison si l'on en est capable », explique le fils d'Alain Quintallet, ancien entraîneur de... Sélestat.
         L'an passé, Sébastien Quintallet était resté en Normandie malgré la descente en N1. « Je voulais contribuer à la remontée immédiate. Je ne regrette pas ce choix. Quand on a 20 ans, on veut jouer au plus haut niveau. A mon âge (33 ans), on bouge moins facilement, on a besoin de se stabiliser. Ma famille se plaît ici, tout comme moi, dans cette ville qui adore le handball. »
          Le demi-centre fait désormais partager son expérience à ses coéquipiers les plus jeunes. « C'est un rôle qui me va très bien », confie celui qui a connu les sommets de la D1 (vainqueur de la Coupe de la Ligue en 2003, vice-champion de France en 2004) et la Coupe d'Europe avec Créteil.

« Forcer la réussite »

      Balayé à Aix-en-Provence pour l'ouverture du championnat (33-18), Vernon a rempli son contrat le week-end dernier en dominant Villeurbanne à domicile (28-23). « On ne doit pas manquer les confrontations face à nos concurrents directs. »
Sébastien Quintallet est bien conscient que Sélestat ne rentre pas vraiment dans cette catégorie. « C'est une grosse écurie de D2, le club phare de l'Est. Sélestat a tout pour remonter, l'expérience de la D2 et des joueurs de qualité. Je pense qu'ils finiront à l'une des deux premières places. »
     Vernon ne se présentera pas pour autant en victime expiatoire. « On va jouer pour faire un résultat, même si on sait qu'ils sont plus forts que nous. Il faudra forcer la réussite. Et sur un match... » Sélestat est prévenu.

Simon Giovannini
Source Dna du 23/09/10

20 septembre 2010

Retour sur la 2eme journée: vu par Aix en Provence

         AIX_EN_PROVENCE 

       Après son magnifique succès contre Vernon en ouverture du championnat de Pro D2, le PAUC peut s'en vouloir d'avoir lâché les trois points à Sélestat samedi soir lors de la deuxième journée. La faute à des errances dans le dernier quart d'heure.

Stéphane Clémençon

<- Le regard du capitaine en dit long

            Une semaine après sa balade contre le promu normand, les Aixois avaient à coeur de confirmer à l'extérieur face à un concurrent direct à la montée. Ca démarre plutôt bien puisque le début de rencontre est à mettre au profit du PAUC. Bien en place défensivement, les Universitaires se détachent progressivement au tableau d'affichage pour compter cinq buts d'avance après vingt minutes de jeu (3-8 puis 5-10). Mais au moment de regagner le vestiaire, la bande à Pierrick Lhermet baisse la garde. Pertes de balles, tirs non cadrés, problème dans la finition et  deux exclusions temporaires en trois minutes permettent à Sélestat de revenir au score. Après huit minutes sans trouver le chemin de filet, les Aixois regagnent malgré tout leur vestiaire avec une légère avance (8-10).

        Après une entame de match tout à fait encourageante et une organisation disciplinée, les Aixois vont se mettre en difficulté en attaque placée. Entre temps, Alexandre Pongérard doit prématurément abandonner ses coéquipiers victime d'une légère entorse à la cheville. Sélestat finira par égaliser à la 35e minute grâce à Ostarcevic (12-12). Le Croate terminera  meilleur buteur de la partie avec 9 réalisations. Les deux équipes vont alors jouer des coudes pendant dix minutes environ (16-16 à la 45e). De nouveau en infériorité numérique, les Aixois se font aussitôt pénaliser et encaissent trois buts en deux minutes (19-16). Sélestat garde la maitrise du jeu et enfonce le clou dans le money time (21-16). "On a pris la foudre dans ce dernier quart d'heure. C'est frustrant car nous avions les moyens de gagner d'un ou deux buts. Mais on a mal géré le cadre de jeu contrairement au début de la rencontre" déplore Didier de Samie. Sonnée mais pas chaos, les coéquipiers de Stéphane Clémençon réduisent l'écart à trois unités sur un dernier but de Pierre-Louis Amate  (24-21). Pour faire oublier cette immense déception, les Aixois devront rebondir  dès vendredi prochain à domicile contre le promu Besançon.

P.B

Sélestat - Pays d'Aix U.C : 24-21 (mi-temps : 8-10

Source Pays d'Aix.

Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>
Le 8ème Rugiss' Hand
Publicité
Archives
Publicité