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Le 8ème Rugiss' Hand
16 décembre 2011

ITW Baptiste Butto: J'ai été très triste de quitter Sélestat!

B Butto               A la veille du match opposant Sélestat à l'équipe de Dunkerque, l'occasion était toute trouvée pour prendre des nouvelles du bien connu ''Numéro 57'' , violet pendant plus de cinq ans, Baptiste Butto.

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Fred: Salut Baptiste,
         Tout d'abord, merci pour ce petit moment que tu nous accordes avant ce match opposant Dunkerque, ton club actuel à celui de nos violets du Sélestat Alsace Handball.
Baptiste Butto: C’est avec grand plaisir que je réponds à ton interview.
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Fred: L'eau a coulé sous les ponts depuis que tu es partis de Sélestat, et à ton arrivée à Dunkerque tu disais dans ''La voix du Nord'' vouloir être un joueur incontestable de l'USDK ! Deux ans et demi après, penses-tu que ce soit le cas ?
BB: Oui, j'ai dit vouloir être un joueur incontestable de l'USDK. Ma réponse à ça n'a pas vraiment de valeur. Tu devrais la poser aux coaches, à mes coéquipiers ou à nos supporters. Je ne me repose pas sur ce que j'ai pu faire la saison dernière, j'essaie de travailler encore et encore afin d’être performant à chaque sortie.
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Fred: Que retiens-tu le plus depuis ton arrivée dans le nord; ton titre de meilleur buteur de LNH 2011, ton titre en Coupe de France 2011 ou bien ... le carnaval des Géants (lol) ?
BB: La victoire en coupe de France a été un très grand moment d'émotion de joie et de délivrance. Le club attendait ça depuis des années et nous avons réussi à le faire, et ça, à Bercy devant 15 000 personnes! Même aujourd'hui quand je revois des images du match, j'ai le sourire jusqu'aux oreilles. Mon titre de meilleur buteur n'est qu'une anecdote, je le dois beaucoup à mes coéquipiers. Ça reste tout de même une grande fierté.  Beaucoup ne me croiront pas je pense, mais je n'ai pas fait le carnaval depuis mon arrivée ici. Je connais un peu les chants Dunkerquois, ça s'arrête là.
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baptistebuttoavantlematchcontretoulouseFred: Penses-tu que les cinq années à Sélestat ont contribué en partie à ta réussite au plus haut niveau du handball Français ?
BB: Oui énormément, j'ai eu la chance de pouvoir débuter à Sélestat comme beaucoup d'ailleurs. Ça a été un très bon apprentissage du haut niveau et j'ai été très triste de quitter Sélestat! Ceux qui étaient là lorsque j'ai annoncé mon départ peuvent en témoigner!.. Et je remercie encore Germain et Vincent de ne pas s'être opposé à ce départ.
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Fred: Je te sais très attaché au club de Sélestat, regardes-tu un peu son actualité ?
BB: Oui bien sûr! Je suis toujours les résultats du club et j'ai été très heureux de les voir remonter en LNH. 
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Fred: Le club a bien changé et l'équipe aussi... En préparant l'interview, je regardais la feuille de match du dernier Dunkerque- SAHB. C'était en novembre 2008. De cette équipe, il ne reste que deux, enfin trois joueurs. Olivier Jung, Michal Salami (blessé) et l'inusable Christian Omeyer! Tu te rappelles de ce match remporté 32/25 par Dunkerque ? 
BB: Pas vraiment, je n'aime pas trop me souvenir des défaites. 
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zoom_20100927174527_c7542Fred: Ce jour là, tu avais terminé meilleur buteur Sélestadien avec sept réalisations. Tu t'en rappelais ?
BB: Je ne m'en souvenais pas. 
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Fred: Tu leur avais fait des misères*, penses-tu que ta bonne prestation a pu influencer le choix de l'entraîneur de l'époque, Yerime Sylla, à te faire venir dans son équipe?
BB: Peut être oui, mais je pense que Yérime cherchait plus un joueur, un profil de joueur à façonner et faire travailler.

Fred: Pour terminer, venons à parler de cette prochaine rencontre. Vas-tu aborder ce match normalement ou sera t'il un peu particulier pour toi?
BB: C'est un match à domicile pour Dunkerque, que l'on se doit de remporter afin de continuer notre série de victoires et notre retour dans le haut du classement. Pour moi, il sera forcement un peu particulier! C’est toujours assez particulier de jouer contre son ancien club. 
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Fred: Avec une moyenne de sept buts par matchs, tu vas être un des joueurs à surveiller de très près !
BB: Le danger vient de partout à Dunkerque! Cela fait 5-6 matchs que nous sommes au complet et cela se sent dans notre jeu. Nous avons eu un début de championnat très difficile avec un calendrier chargé, nos blessés et des passages à vide (défaites contre Cesson et Créteil à domicile). Nous en avons tiré leçon et nous en sortons tous plus fort aujourd'hui.
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Fred: Et quel joueur Sélestadien crains-tu le plus avant cette rencontre ?
BB: Je ne crains personne. On sait qu'il y a des joueurs dangereux à Sélestat comme l'arrière gauche polonais qui score beaucoup. Yuri aussi, qui connaît bien la maison dunkerquoise, les deux gardiens qui tournent bien aussi et puis votre nouvelle pépite à l'aile gauche qui n'est pas maladroit! (dans l'odre, Pawel Podsiadlo, Yuri Petrenko, L Fulop et O Ivezic, K Berretta)

Fred: Merci Baptiste, un dernier petit mot pour les lecteurs du 8ème Rugiss'hand et les supporters Sélestadiens?
BB: ça a été un grand plaisir de répondre à tes questions Fred. Je sais que les supporters Sélestadiens vont faire le déplacement au Stade de Flandres. Il y aura sûrement une belle ambiance avec j’espère un beau match et une belle victoire dunkerquoise.
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Fred, Et bien bon match et nous te souhaitons de bonnes fêtes à toi et ta famille.
BB: Merci beaucoup bonne fin d'année et bonne fêtes à tous.
      Baptiste

Source le 8ème Rugiss'hand

 * voir l'article du 28/11/08 

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23 novembre 2011

Itw: Kevin Beretta « Je peux aller encore plus loin !

Beretta         Propulsé titulaire au poste d’ailier gauche après la blessure de Michal Salami en début de saison (rupture des ligaments croisés), Kevin Beretta a accepté pour HandNews de revenir sur le début de saison de Sélestat ainsi que sur son parcours. Gros plan sur un jeune joueur ambitieux et plein de sang-froid.

Kevin, peux-tu nous raconter comment tu as vécu le début de saison de Sélestat ? 

A l’origine, je partais comme doublure de Michal (Salami) sur l’aile gauche. Il s’est blessé dès la seconde journée, du coup j’ai été lancé dans le grand bain un peu à l’aveuglette. Les premiers matchs étaient difficiles mais le groupe a cru en moi et je crois que petit à petit je leur rends la confiance qu’ils m’ont accordée.

Salami a mis 8 buts lors de votre victoire en ouverture du championnat face à Créteil, tu en mets 7 face à Ivry, seconde victoire de la saison quatre journée après Créteil : comment expliques-tu cela ?

J’ai mis un peu de temps à rentrer dans les matchs.. Face à Tremblay, Nantes ou St-Raphaël j’ai ressenti un peu de pression. Progressivement la confiance est venue, je me suis un peu plus lâché et j’ai fait de gros matchs. Je pense que je peux aller encore plus loin.

Tes matchs à Chambéry (4 buts) ou contre Montpellier (5 buts) par exemple ?

Depuis le début de saison on arrive à tenir tête aux meilleures équipes (-2 face à Saint-Raphaël, Nantes, -3 face à Chambéry et -6 face à Montpellier), le match de Montpellier était vraiment particulier pour moi. Jouer au Rhénus devant 5500 personnes c’est quelque chose d’énorme. J’ai pu jouer devant mes amis, ma famille, et le fait qu’on réalise un match plein est vraiment valorisant. J’ai prouvé à tout ceux qui n’ont pas cru en moi que j’étais bel et bien là.

Tu sembles être quelqu’un de revanchard ?  

J’ai arrêté le Handball pendant un an. J’étais lassé de ne vivre que pour le hand après avoir fait le Pôle Espoir et l’équipe de France Jeune. J’ai pris du temps pour réfléchir et au fur et à mesure, les entrainements, les matchs ont commencé à me manquer. Je voulais voir si j’étais capable de retrouver le haut niveau…je suis sur la bonne voie !

Pour conclure, tu n’as jamais fais autant d’interview que ces dernières semaines : comment tu te sens face aux journalistes ?

Je prends ça au second degré, je suis un peu obligé d’y passer, c’est le contexte ! Mais je fais ça avec plaisir à chaque fois

Source Handnews

21 novembre 2011

Jean-Luc Le Gall : « une belle réaction d’orgueil »

Vainqueur de Nîmes à domicile samedi (35-26), Sélestat a enchaîné un deuxième succès consécutif important. Jean-Luc Le Gall, le coach alsacien, revient sur cette victoire et sur la bonne passe actuelle de son équipe.

Jean-Luc, comment avez-vous trouvé votre équipe samedi ?
     On a fait une première mi-temps pourrie. On n’était vraiment pas là mentalement. Heureusement, on a réalisé une bonne seconde période avec beaucoup de réussite au tir, à l’image de Pawel Podsialo (12 buts) et Frédéric Beauregard (8 buts). Derrière, dans les cages, Obrad Ivezic a également été énorme avec une dizaine d’arrêts. Cela nous a permis de faire la différence en début de seconde période et, finalement, de nous imposer.

On vous sent malgré tout mitigé. On se trompe ?
Je suis content de cette large victoire, mais elle n’efface pas le contenu du match, et notamment cette première période ratée. C’est ce que je retiens en priorité. Ces absences peuvent nous coûter cher car, après, on est obligé de s’épuiser pour revenir au score. Contre Nîmes, on a réussi à s’en sortir. L’équipe a eu une belle réaction d’orgueil en mettant plus d’agressivité. C’est le gros côté positif de ce match, mais cela ne sera peut-être pas le cas à chaque fois.

L’autre côté positif, c’est votre position au classement après cette victoire (8e), non ?
Oui, on remonte un peu au classement, même si tout cela reste relatif car le championnat est très disputé. Ce qui est bien, c’est d’enchaîner avec un deuxième succès et de confirmer celui remporté à Toulouse la semaine dernière. On va dire que c’est une bonne série de deux victoires, notre meilleure jusque-là, et peut-être ne fera-t-on pas mieux cette saison comme série (rires)… Mais, plus sérieusement, on espère évidemment continuer dès la semaine prochaine contre Cesson.
31 octobre 2011

Après Montpellier ITW : Beretta prolonge le rêve

derniere-action-et-dernier-but-de-beretta-a-la-51-e-minute-perclus-de-crampes-le-jeune-selestadien       L’ailier de 21 ans n’a pas raté son rendez-vous avec le public du Rhénus. Hier, il est allé jusqu’au bout de ses forces pour accrocher Montpellier le plus longtemps possible.

Et Primoz Prost ne lui en veut même pas… À la 51 e minute de jeu, Kevin Beretta vient d’ inscrire son cinquième but au portier montpelliérain avant de s’écrouler devant lui, perclus de crampes. L’imposant gardien s’empare des sticks qui servent de gambettes à l’Alsacien et tente de faire passer la douleur.  « Ça m’a pris aux deux jambes sur l’impulsion de mon tir, raconte le jeune Bas-Rhinois.  Je n’en pouvais plus ! Je sortais d’une gastro-entérite, et je n’ai pu m’entraîner que deux fois cette semaine. C’est sûr, ça n’a pas aidé… »

Ce dont il se réjouissait le plus, au sortir de ce match pas comme les autres ?  « Nous avons été à la hauteur de nos espérances. Nous avons tout donné pour faire jeu égal avec Montpellier et offrir un beau spectacle à nos supporters. Et je retiendrai surtout l’état d’esprit de notre équipe. On a fait preuve de cohésion, on s’est serré les coudes durant toute la partie. C’était génial ».

Ses yeux s’ouvrent un peu plus grand lorsqu’on lui rappelle qu’en face, c’était le grand Montpellier. Et qu’il y a quelques semaines, il n’était encore qu’une modeste doublure de Michal Salami, avant que le joueur polonais ne se blesse gravement.  « Honnêtement, je ne réalise pas… Montpellier, c’est tellement énorme ! Karabatic et Guigou, même s’ils n’ont pas joué ce soir, ce sont des idoles pour moi ! Mais aujourd’hui (hier) , même si on les a respectés, il fallait y aller au culot et au courage ».

Lui y est allé de tout son cœur. Et si Sélestat n’est mené que d’un petit but à la pause après avoir mené une bonne partie de la première mi-temps, c’est aussi à l’impétuosité de son petit ailier qu’il le doit. Pourtant, au bout de vingt minutes, il est déjà sur la tangente :  « J’ai demandé à sortir parce que j’étais cuit », reconnaît le Hoenheimois d’origine, encouragé par tous ses coéquipiers durant cette première mi-temps de feu.

« J’essaye de tout faire pour mériter la confiance de mes coéquipiers. Je sais que j’ai encore beaucoup à apprendre à ce niveau, explique le Bas-Rhinois.  Et contre Montpellier, forcément, tu apprends… J’ai été impressionné par leur sérénité. On les accrochait, mais eux ne paniquaient pas. C’est comme si rien ne pouvait les atteindre, alors qu’on était tout près ! »

Habituellement avare d’éloges individuels, son entraîneur Jean-Luc le Gall était  « évidemment satisfait de sa prestation. Mais Kevin est intelligent. Il sait qu’il mange son pain blanc en ce moment. Personne ne le connaît, aucune vidéo de ses tirs ne circule. Mais ça va changer et c’est là qu’il devra répondre présent ». Peut-on compter sur Beretta en toutes circonstances ? Ça reste à voir. Mais dans les grandes occasions, on sait : c’est oui.

Source L'Alsace
Jean Deutsch
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Beretta s’en souviendra

2753351-3896275Match après match, Kevin Beretta confirme qu’il est bien à sa place en D1. Face à Montpellier, l’ailier gauche violet a encore brillé.

Il y a encore deux ans, Kevin Beretta laissait parler son (grand) talent sur les parquets de N3 avec Schiltigheim. Hier, il l’a fait éclater devant les 5 500 spectateurs du Rhenus, face à la meilleure équipe française.

Mais l’ailier gauche violet ne cherche pas vraiment à regarder dans le rétroviseur. « Je savoure ce qu’il m’arrive, c’est tout. Je profite de chaque seconde, sourit Kevin Beretta. Si on m’avait dit il y a deux ans que je jouerais en D1, face à des équipes comme Chambéry ou Montpellier, je ne l’aurais certainement pas cru ! »

Depuis la blessure de Michal Salami (ligaments croisés), il a même été bombardé titulaire à l’aile gauche, avec une réussite certaine (24 buts depuis le début de la saison).

Du haut de ses 21 ans et de ses six matches de D1, Kevin Beretta aurait pourtant pu se montrer impressionné en entrant sur le parquet du Rhenus hier. Il n’en a rien été. « J’étais surtout curieux de voir comment allait être l’ambiance. »

Une ambiance à laquelle il contribuait il y a encore quelques mois. « Cela fait plusieurs années que je viens au Rhenus pour l’EuroTournoi. Mais là, cela faisait bizarre d’être sur le terrain. La veille du match, à l’entraînement, je me suis senti tout petit… »

Et pourtant, une fois la rencontre démarrée, Kevin Beretta s’est montré grand. « Jouer devant autant de monde, c’est magique. Ça donne des ailes. C’est le genre de matches que l’on veut jouer tous les week-ends ! » Face à Primoz Prost, le gardien montpelliérain, l’ailier gauche violet n’a presque rien raté (un seul échec sur six tentatives).

« Je ne pensais pas que l’on pourrait les titiller aussi longtemps »

« Réussir son premier tir aide toujours », explique-t-il. Trois autres buts suivront en première mi-temps, dont un magnifique lob. « Je suis entré sur le terrain avec l’envie de me faire plaisir et aussi de faire plaisir aux spectateurs. »

Bien sûr, Sélestat n’est pas parvenu à créer l’exploit. « C’est tout de même très difficile face à Montpellier, soupire le numéro 7 violet. Mais on ne peut pas avoir de regrets. On savait que les chances de prendre des points sur ce match étaient infimes. » Restera la satisfaction, légitime, d’avoir réellement bousculé le champion de France en titre. « Je ne pensais pas que l’on pourrait les titiller aussi longtemps. Mais à un moment, on a lâché physiquement, comme toutes les équipes qui affrontent Montpellier. »

Kevin Beretta, lui, est allé au bout de lui-même. Pris de crampes, il a dû rejoindre le banc à la 51 e, non sans avoir marqué son cinquième but. « J’ai senti venir les crampes sur l’impulsion. J’ai réussi à tirer, mais après, je ne pouvais plus revenir sur le terrain. »

Il faut dire que le Sélestadien n’avait pas abordé la rencontre dans les meilleures conditions. Touché au genou face à Chambéry lors du match précédent, il n’avait pu reprendre l’entraînement que la veille du choc face à Montpellier. « J’ai fait abstraction. »

Et ce n’est pas cette sortie prématurée qui risque de lui gâcher son plaisir. « C’est un souvenir qui restera gravé. »

S’il continue de se montrer aussi performant, nul doute que Kevin Beretta sera amené à revivre pareils moments.

Source Dna
28 octobre 2011

Issam Tej : Le cœur ici, là-bas

       Le Sélestat-Alsace accueille Montpellier, ce dimanche (16h) au Rhenus sport. Un match particulier pour Issam Tej, un des piliers de la formation championne de France, qui s’est découvert à Sélestat.
 Issam Tej, ou quand talent et amitié vont de pair…. Photo DNA – michel frison

Ce ne fut pas un coup d’essai, mais un coup de maître, oui.

       Pas un coup d’essai dans la mesure où François Berthier, dénicheur de talent et entraîneur du SCS d’alors, avait, un an plus tôt, attiré à Sélestat un Heykel M’Gannem inconnu au bataillon, sauf peut-être à celui d’Afrique. On sait la marque que le garçon a, ensuite, déposé. En Alsace, à… Montpellier, aujourd’hui à Saint-Raphaël.
       C’était en 2002. Un an plus tard, le « Maya » en question embauchait (débauchait, c’est selon) un dénommé Issam Tej ne figurant, à l’époque, sur aucune tablette. On avait, alors, beau consulter tous les sites de recherche, les quelques traitant du handball notamment, rien, nada. Ou si peu.

« Sélestat est mon point de chute, là où j’aimerais terminer ma carrière »

       Pas un coup d’essai donc. Mais un coup de maître, un autre. Parce que, après un attaquant hors norme, la formation bas-rhinoise allait se doter d’un autre joueur unique. Vague défenseur, et uniquement défenseur, de l’équipe de Tunisie d’alors, le Tej en question allait, en effet, vite prouver qu’internet et ses internautes, que les connaisseurs (?), ne détenaient pas toutes les vérités. Mais que lui avait l’étoffe d’un futur grand.
       Tout cela se passa un soir de match au Tournoi de la Mirabelle organisé à Metz. C’est là que l’actuel pivot de Montpellier, devenu au fil de ses saisons françaises un des tous meilleurs (le meilleur ?) spécialiste à son poste, se décida à quitter son Espérance Tunis de toujours pour tenter l’aventure. sélestadienne. Pour commencer et pour trois ans. Trois parce que le garçon, remarqué par beaucoup puis contacté par la formation héraultaise, se fit un devoir de rajouter, de lui-même, une année à son contrat. Juste parce qu’il sentait le devoir au club qui l’avait lancé.
       Il a beau passer pour ce qu’il n’est pas, Issam Tej est un homme de cœur. Et c’est parce qu’il est comme ça qu’il a gardé tant de points de chute en Alsace. Qu’il éprouve tant de plaisir à y revenir, parce que handballeur, parce que fidèle en amitié aussi et surtout.

L’hommage à Germain

        « C’est là qu’on m’a donné l’occasion de me faire connaître, là que je me suis fait mes premiers amis français (Omar, Arthur, Estelle, Jacques, Alain). Alors, bien sûr, je me sens redevable de ce club. Sélestat est mon point de chute, là où j’aimerais terminer ma carrière si ma vie de sportif me le permet. Et si on veut toujours de moi là-haut… »
         Forcément, la rencontre opposant le SAHB à Montpellier ce dimanche ne laisse pas un des plus illustres N.6 sélestadien de marbre.
         « Affronter Sélestat a toujours une saveur particulière. Disputer ce match à Strasbourg c’est bien, mais j’avoue que j’aurais préféré qu’il se déroule au CSI. Parce que je n’y ai jamais joué et que c’aurait été l’occasion de rendre hommage à Germain Spatz dont la disparition m’a énormément peiné. C’est aussi grâce à lui si je mène la vie qui est la mienne aujourd’hui. »
        36993132_pPour l’ancien international tunisien («j’ai mis, pour des raisons qui me sont personnelles, une parenthèse à ma carrière internationale »), évoluer au Rhenus ne sera, de plus, pas forcément un avantage pour Montpellier.
        « On y a plus joué que les Sélestadiens, c’est vrai, mais alors les spectateurs étaient tous derrière nous. Je sais pour l’avoir vécu, l’ambiance qui régnait au Cosec. Ils étaient 1 000 à cette époque, alors 5 500 ! »
        Pour qui a joué (et gagné) à Kiehl ou Copenhague («une défaite qui doit nous servir à avancer »), voilà qui ne devrait cependant pas poser d’énormes problèmes, d’autant qu’ils seront nombreux à avoir les yeux de Chimène pour le pivot montpelliérain.
       « Je me réjouis, vraiment. De jouer ce match, de respirer à nouveau l’air alsacien, de revoir mes amis sélestadiens. Ca fait un bon moment que nous nous sommes donné rendez-vous… »
      Sous contrat avec Montpellier jusqu’en 2015, plus si affinités, Issam Tej opérera en territoire conquis dimanche. Pas sûr, pourtant, que le guerrier qu’il est n’éprouve pas un petit pincement au cœur au moment du coup d’envoi. Sûr qu’il en éprouvera un…

Source Dna

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14 octobre 2011

Itw: Freppel, retour gagnant

          Arnaud_Freppel

          Le Sélestat-Alsace handball accueille Ivry samedi (20h30). Face à une équipe huit fois championne de France (la dernière fois en 2007), le club du Centre-Alsace comptera, entre autres, sur Arnaud Freppel pour signer son deuxième succès de la saison.

     C’est le plus ancien des Sélestadiens, lui qui a débuté sa carrière en violet il y a quinze ans. Après avoir aidé à écrire l’histoire du SCS d’alors durant onze saisons, Arnaud Freppel s’est décidé, voilà quatre ans, à aller voir ailleurs si l’air y était plus doux.
     « Le moment était venu de voir autre chose, de rencontrer d’autres gens, de participer à d’autres aventures, confie l’ailier droit. Partir a permis de m’enrichir, de mieux me connaître. »
     Deux saisons à Saintes, une autre à Cesson, soit trois ans pour grandir. Et un retour dans son Alsace à lui en début de championnat dernier. « Il fallait sans doute partir pour revenir. J’ai vécu de belles choses loin d’ici, on m’a proposé d’en découvrir d’autres en rejoignant un club, mon club, qui nourrissait de nouvelles ambitions. Le projet m’a intéressé. Autant je ne regrette pas d’être parti, autant je suis heureux d’être revenu.

«Indispensable, pas suffisant»

      Beaucoup de choses ont changé durant l’escapade occidentale d’Arnaud Freppel. Une nouvelle salle, une nouvelle équipe dirigeante, un groupe de joueurs taillé pour retrouver une place au plus haut niveau. Des ambitions nouvelles aussi, celles de ne plus être qu’un miracle permanent dans le paysage handballistique français, mais de durablement s’installer.

Arnaud Freppel (à droite): «Nous progressons de match en match». (Photo archives DNA - Franck Delhomme)

Arnaud Freppel (à droite): «Nous progressons de match en match». (Photo archives DNA - Franck Delhomme)


      « Revenir était l’occasion d’une remise en question, poursuit le gaucher du SAHB. Il est toujours intéressant de remettre les compteurs à zéro, de se mettre en danger, de devoir prouver quelque chose. Cela permet d’avancer. J’avais besoin d’un nouveau challenge, Sélestat m’a proposé le sien pour arriver à mes fins. Au bout du compte, je suis doublement satisfait. »
      Le début de l’histoire a donné raison à l’ancien de l’ASCA Wittelsheim, le SAHB ayant retrouvé sa place en D1. La suite le passionne. À 31 ans, il déborde d’envie et d’ambitions.
      « Même si nous pouvons être frustrés de n’avoir pris aucun point face à Saint-Raphaël ou Nantes – mais il est rassurant d’avoir des regrets quand on perd face à des équipes d’un tel calibre – notre début de saison est intéressant. Nous proposons du jeu, nous progressons de match en match et le groupe vit parfaitement bien. Mais si tout ça est extrêmement positif, si c’est indispensable, ce n’est pas suffisant. Il nous faut à présent engranger des points. »

Des valeurs à faire valoir

      Avant de se rendre à Chambéry puis de recevoir Montpellier au Rhenus devant plus de 5000 spectateurs – « Ça va être énorme, j’ai vraiment hâte de vivre ça » –, le SAHB serait ainsi bien avisé de se défaire, ce samedi, d’Ivry.
     « Attention, c’est Ivry, une équipe culte de la D1, une référence qui reste sur quelques bons résultats (26-26 à Nantes notamment). Mais je suis confiant. Chez nous, devant un public qui nous pousse à toujours donner plus, on doit le faire. Malgré les absences, on a l’équipe pour, un groupe dont la caractéristique est de ne jamais rien lâcher, des joueurs prêts au combat. Nous sommes peut-être moins bien armés que pas mal d’autres, mais on a des valeurs à faire valoir, de celles qui feront la différence en fin de compte. »
      À ce niveau-là comme à celui du talent, le SAHB sait pouvoir compter sur son ancien, exemple de combativité et d’abnégation. Samedi soir, Arnaud Freppel sera à nouveau un des premiers à donner l’exemple.
      Parce qu’il est revenu à Sélestat pour ça. Parce que, aussi, tout simplement c’est sa façon de voir les choses. La meilleure des façons…

Source Dna

7 octobre 2011

Itw Seufyann Sayad; j'ai pris de la bouteille

 

seufyann_Sayad         L'homme en forme du H (Nantes), Seufyann Sayad (32 ans), reconverti arrière gauche, a retrouvé le club de ses débuts.

Sélestat, c'est toute votre enfance ? 
       Je suis né en effet à l'hôpital Pasteur. On peut me considérer comme étant le fruit des retrouvailles entre mes parents... Je suis resté dans cette ville jusqu'à mes quinze ans jusqu'au moment où j'ai rejoint le sport-études de Strasbourg. Sélestat, c'est exactement entre le Bas et le Haut-Rhin. Les mentalités étaient assez dures. Tu me vois, moi l'étranger... En revanche, quand un Alsacien ouvre son coeur, tu fais partie de la famille. Même s'ils sont de droite alors que j'étais sur la liste de gauche. (Rires). J'avais seulement 19 ans, mais j'étais une référence sportive. L'actuel maire est mon ancien prof de physique-chimie, comme quoi c'est petit. À l'époque, il y avait 18 000 habitants. Aujourd'hui, j'ai plus l'impression que c'est davantage une cité-dortoir ou pour les gens désireux de s'éloigner de Strasbourg.

Qui vous a fait pousser les portes de la salle de hand ?
        Mon instituteur, Philippe Klein. Il était entraîneur de hand et a initié toute la classe. Une semaine, plus tard, tout le monde était licencié, sauf une fille ! J'avais essayé le foot mais ce n'était pas du haut niveau et en plus, je faisais honte à mon grand frère ! On m'avait mis gardien, je ne touchais pas un ballon. Sélestat, c'est vraiment une ville à fond pour le hand. J'ai joué avec Thierry Omeyer, Rock Feliho ma dernière année, Éric Gull, un international argentin. Des joueurs, ils en forment. À l'époque, ils n'avaient pas assez d'argent pour les conserver. J'avais une place, je pesais sur le jeu, et j'y ai décroché l'équipe de France. La dernière année, je jouais d'ailleurs arrière gauche...

Justement, c'est en Alsace que l'on a commencé à vous comparer avec Jackson Richardson ?
       Un Noir avec des locks ! Ça met indirectement la pression. On disait que j'étais meilleur que lui à son âge, mais tout ça, c'est du vent. À la limite, je suis Seufyann. J'ai ma personnalité, mon jeu, point barre !

Partir de Sélestat pour Chambéry a dû être un déchirement ?
       Effectivement. J'ai quitté un club familial pour une formation beaucoup plus professionnel. Niveau gestion humaine, zéro ! Deuxième année pourrie. Comme j'étais blessé, j'étais mis à l'écart. Stoecklin, je n'en parle pas... Je suis quelqu'un de croyant. Si j'ai eu des blessures, c'était que mon corps le voulait. Je n'ai pas à m'en vouloir, me rabaisser. Tranquille la vie ou presque.

Seufyann Sayad est-il quelqu'un difficile à gérer ?
       Je crois qu'avec l'âge j'ai pris de la bouteille, réussi à me gérer. Je déteste simplement les injustices ou les préjugés. Après, si tu me parles correctement, ça se passe bien.

En tout cas, vous êtes l'homme fort du H en ce début de saison ?
       Pendant les vacances, j'ai essayé de faire gaffe. Je me suis fait une petite « prépa ». Je suis en fin de contrat, je vais avoir 32 ans. J'ai autant envie de partir que de rester ici. Il faut que je sois irréprochable pour ne rien regretter. En tout cas, cette fin de contrat est plus facile à gérer que la précédente.

CD: Sept matches en octobre, c'est dangereux ?
      Je trouve ça au contraire super motivant, super cool pour casser le train-train de la saison régulière. Au niveau physique, les entraîneurs vont devoir gérer leur planning. Nous, il va falloir qu'on soit concentrés, qu'on ne se dissipe pas. On est armé pour être sur tous les fronts. Gagner la bataille ? J'ai envie de dire oui.

Propos recueillis par Christophe DELACROIX.
Source Ouest France

 

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Seufyann en bref:
Seuf est né le 1er novembre 1979 à Sélestat.
Il mesure 1,89 m et évolue au poste d'arrière gauche ou demi-centre. Il fut membre de l'équipe de France de handball entre 2000 et 2003.


Carrièresayad_1
          Formé au SC Sélestat handball, il est très vite considéré comme l'un des grands espoirs du handball français et possible successeur de Jackson Richardson.

           En décembre 2000, à l'âge de 21 ans, il est appelé pour la première fois en équipe de France lors du Challenge Marrane. Cependant, il ne participera pas à l'épopée victorieuse des championnats du monde de 2001 où la France devient championne du monde, ne faisant que partie des joueurs de réserve.
         Dans le viseur de nombreuses grandes équipes, il rejoint le club du Chambéry Savoie Handball en 2002. Après une bonne première saison, la suite sera moins glorieuse, le joueur étant miné par les blessures.
         En 2004, il décide de se relancer au Toulouse Union Handball. Encore une fois, il est touché par diverses blessures et peine à confirmer les grands espoirs placés en lui.
        Au début de la saison 2006, à la surprise générale, il quitte la France pour Cangas, un club de deuxième division espagnole. Malheureusement, le sort s'acharne et le Sélestadien se rompt les ligaments du genou en novembre 2006. Sa saison 2006-2007 est une saison blanche.
       Il décide de poursuivre l'aventure espagnole et signe à Almeria, en Liga Asobal, pour la saison 2007-2008. Puis au club de Pontevedra en 2008-2009.
      Depuis 2009, Seufyann rejoue en France au club de Nantes.


Clubs successifs
Sélestat : formé au club
Chambéry : 2002-2004
Toulouse : 2004-2006
Cangas (Espagne) : 2006-2007
Almeria (Espagne) : 2007-2008
Pontevedra (Espagne) : 2008-2009
Nantes (LNH) : Depuis 2009
Palmarès
France International A : 17 sélections - 17 buts
1998 : 4e des Championnats du Monde Espoirs avec l'équipe de France



5 septembre 2011

ITW: Petrenko « On ne s’en sortira qu’ensemble »

       Après avoir aidé Paris à se maintenir en D1, Yuri Petrenko aura la même mission à Sélestat.

 

 

Après Dunkerque et Paris, Yuri Petrenko
espère faire briller le jeu de Sélestat
et pérenniser le club en LNH.
Photo Jean-François Frey

La saison a été difficile avec Paris l’an dernier. Pourquoi vous embarquer dans le même type d’aventure avec Sélestat ?

« Ça ne m’effraie pas plus que cela, car je n’ai pas peur des difficultés. Quand j’ai eu une proposition de Sélestat, je n’ai pas réfléchi longtemps même si Paris voulait me conserver. Les choses n’avançaient pas vite. Le coach m’a vanté l’ambiance qu’il régnait au SAHB et le président Momper m’a expliqué comment fonctionnait le club et son envie de disputer une Coupe d’Europe. J’ai dit banco. »

Après un mois de préparation comment jugez-vous votre nouvelle équipe ?

« On a une équipe capable d’obtenir le maintien. Il y a là de bons joueurs avec des qualités individuelles qu’il s’agit de faire jouer ensemble. Après chaque match de préparation, je sens qu’on a progressé dans ce domaine. Notre collectif commence à prendre forme et c’est primordial car c’est lui qui nous fera gagner. C’est la différence entre la D1 et la D2 où tu peux t’imposer physiquement. »

Quels sont les atouts du SAHB ?

« L’équipe est toujours positive. On a une philosophie de gagnant. C’est intéressant. Là où ça risque d’être difficile c’est au niveau psychologique. Il ne faudra pas craquer par rapport à l’année dernière où l’équipe a accumulé beaucoup de victoires. C’est la raison pour laquelle je lance un appel aux spectateurs en leur demandant d’être patients et de ne pas s’attendre à une saison similaire. J’espère qu’on va gagner le plus de matches possibles à la maison, mais il ne faut pas s’attendre à des miracles ».

        Le champion du monde 95, Denis Lathoud, qui vient de descendre de D1 avec Dijon, est bien placé pour juger Sélestat que son équipe a croisé deux fois en préparation. « Sélestat est une équipe homogène et complète avec des postes doublés. Le recrutement a été judicieux. Le deuxième gardien Fulop a l’expérience de la D1, comme Petrenko qui est un demi-centre très propre. L’arrière Podsiadlo est pesant et possède un bon jeu de un contre un. Avec Beauregard, le côté gauche est bien armé. Après il faudra savoir gagner les matches à la maison. C’est une donnée primordiale. Mais Sélestat a les armes pour pouvoir rivaliser avec les équipes de la deuxième partie de tableau ».

Source Journal L'Alsace

23 juin 2011

ITW Micro Violet: Robin Foubert: Les pompiers, j'écoute...

       Après Nico il y a trois semaine, Tom il y a une semaine, voici un dernier volet sur nos joueurs violets qui s'en vont vers d'autres horizons.

       Robin Foubert en partance pour US Saintes,  nous dit à sa manière ''au revoir'' non sans glisser une petite note humour et un clin d'oeil sur un métier qu'il connaît bien.

       Robin, nous te souhaitons tout le meilleur à toi et à ta petite famille.
       Bonne continuation.

 
       Par ce clin d'oeil, le 8eme Rugiss'hand se permet
de rendre hommage aux pompiers qui sacrifient
leur vie pour celle des autres. 

  

 

16 juin 2011

ITW Micro Violet: Tom Huljina dit '' Au revoir '' aux supporters Sélestadiens

      Et oui tout à une fin. Tom nous quitte mais pas sans dire au revoir à ses fidèles supporters, à tous ses amis...

      Fidèle à lui même, Tom ouvre son coeur... Un vrai moment d'émotion et d'humilité...

      Tom, Tu vas nous manquer énormement. A bientôt, on l'éspère...

 
Nous te souhaitons à toi et ta famille tout le meilleur pour l'avenir.

Merci à notre envoyée spéciale Marjo.
Merci également à Sylvain pour la vidéo.

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