La boutique ''Verlaine Fleurs'' de Sélestat nous a fait le plaisir à l'occasion la fin de la saison d'être notre partenaire d'un soir. Grâce à sa gentillesse,nous avons pu offrir un magnifique bouquet de fleur à l'ensemble des joueurs et du staff. Les joueurs ont particulièrement été touchés par le geste.

Merci à notre partenaire:

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Radek Motlic et sa plus jeune Fan '' Coco'' 10 ans
Dernier match de la saison 2007-2008 contre Créteil

29/28

SELESTAT Alsace HB/US Créteil

     Belote, rebelote, atout et dix de der. Sélestat a bouclé son championnat, samedi, par un succès sur Créteil (29-28), signant son quatrième match consécutif sans défaite. Une jolie fin pour un groupe qui va perdre quelques-uns des siens.

      La soirée a été brève ou très longue, c'est selon. Réduite à son strict minimum pour ceux prenant l'air (Christian Omeyer direction Kiel) ou la route (Tom Huljina pour la Croatie, elle a largement empiété sur la nuit pour d'autres.  Entouré de quelques-uns de ceux auxquels il tient le plus (Céline, Christophe Vichot, venu de Besançon, Bertrand Hoffer ou encore Marc Faveeuw, Bertrand Pabst et Vince Momper), François Berthier a ainsi tenté de noyer son amertume dans les souvenirs communs. Et ceux-ci ont mordu à pleines dents dans un présent forcément difficile pour celui qui s'est, pour la dernière fois samedi, assis sur le banc sélestadien.  Une dernière que tous ont voulu belle et qui le fut. Par la faute d'un public une fois encore énorme, par celle aussi de joueurs irréprochables jusqu'au bout. A l'image de Michal Baran, longtemps incertain pour cause de genou récalcitrant, et qui tint finalement à en être. Pour son coach.

« Une des plus sympas, une des plus combatives »

« En fin de saison dernière, lorsqu'il s'est agi de rebâtir une équipe, Bertrand (Pabst) et moi avions misé sur les valeurs que nous pensions indispensables. L'état d'esprit, la volonté, le courage. Là, à l'heure de partir, je pense que nous avons aligné une des formations les plus abouties qu'a eu Sélestat. Peut-être pas la plus spectaculaire, mais une des plus sympas, une des plus combatives. »  Au bout du bout, puisqu'il y a aussi bilan, Radek Motlik et les siens ont fait mieux qu'il y a un an en championnat (18 points contre 15). Ils ont disputé une demi-finale de Coupe de France et ont bouclé leur saison par quatre rencontres consécutives sans défaite. Dont un nul à Ivry, champion de France en titre, et un succès sur Créteil. Pas rien.  « Il n'y avait plus rien à jouer mathématiquement, mais le groupe a décidé de jouer le jeu jusqu'au bout. Certains, nos employeurs, parleront de professionnalisme. Moi je pense qu'il y a plus que cela. On a, cette année, retrouvé, à quelque chose près, la marque de fabrique des équipes de Sélestat d'antan, celle qui veut qu'on ne baisse jamais les bras, qu'on ne laisse jamais rien tomber. Malgré tout ce qu'on a pu dire, malgré tout ce qui a pu se passer, le groupe a bien vécu cette saison. Il s'est passé quelque chose de bien en son sein. »

« Pas mal regretteront de ne plus supporter cette équipe »

A la traîne au classement des meilleures défenses, mais cinquième attaque du championnat (« on ne cesse de parler de spectacle, on en a donné »), les Sélestadiens ont aussi, sans doute un peu pour cela, reconqui leur public.  « On a retrouvé des valeurs sur le terrain, on en a aussi retrouvé dans les tribunes, termine François Berthier. Pour le club des supporteurs et pour tous les autres, je suis content que l'histoire se termine bien. Je pense avec un brin de fierté que pas mal de ceux-là regretteront de ne plus supporter cette équipe dans son intégralité... »