Suite et fin du voyage américain

          Le repas du mercredi soir s'est déroulé dans une très bonne ambiance... Nous nous sommes couchés assez tard, mais manger à coté de joueurs comme Jackson, Pat' Cazal, ou encore Guéric Kervadec, et j'en oublie, ça n'arrive pas tous les jours ! Surtout à Miami, à deux pas de la plage. Autant en profiter.
Le lendemain matin, une séance de musculation à l'hôtel était au programme. Nous devions tous nous entretenir un minimum afin de ne pas revenir dans nos clubs respectueux en mauvaise forme. L'après midi, nous avons profité d'un peu de temps avant l'entraînement pour aller nous balader dans les commerces de Miami Beach, un quartier commerçant. Les magasins sont nombreux, et les prix sont parfois intéressants selon le cours du dollar américain. L'entraînement du soir s'est déroulé à l'American Airline Arena, la salle mythique des Heats de Miami ou évolue le français Diawara. Pour l'anecdote, nous étions au collège ensemble à Dijon.

La salle est énorme. Comparable à aucune salle française... C'est l'Amérique... Tout est en grand. L'entraînement s'est déroulé comme les autres, sauf que nous avons formé deux collectifs auxquels se grefferont certains joueurs des deux équipes éliminées en demi-finale.

Vendredi, ou Jour J pour les quatre équipes engagées en demi-finale. Vous connaissez maintenant les résultats. Seul petit hic, le remplissage de la salle... Ca n'aura cependant pas empêcher Montpellier et Istres de se qualifier pour la finale du lendemain.

Le soir, la déception des uns faisant le bonheur des autres, nous sommes tranquillement allés boire un verre sur South Beach en compagnie de quelques joueurs de Chambéry. Nous sommes ensuite retournés à l'hôtel pour nous reposer car nous avions entraînement le lendemain matin en compagnie de certains joueurs (pas forcément frais) des deux équipes éliminées.

Samedi. Le grand jour, la finale, qu'on attendait donnée d'avance. Et Istres qui surprend tout le monde. Un beau combat. Des valeurs, sans doute ce qui a manqué à Montpellier diront certains... Puis à 17.00, notre match. Vous avez sans doute du le suivre à la télévision. Alors oui, il y a eu beaucoup de déchets, mais nous avons essayé de faire au mieux avec un contexte difficile. Le plus important était de promouvoir le handball, sans pour autant se blesser bêtement... L'intensité défensive a donc été volontairement rabaissée, tout ça pour qu'il y ait un peu plus de tirs, de spectacle, de jeu rapide... J'espère que ça vous a diverti, mais évidemment, je sais que ça ne vaudra jamais un match engagé, et plein de suspense...

Voilà, je suis maintenant de retour chez moi, à Strasbourg... Le voyage du retour a été long et laborieux. Je suis fatigué à cause du décalage horaire. Mais je garde des souvenirs énormes, des belles rencontres, et une expérience inoubliable.

Et je vous donne rendez vous prochainement au COSEC. Nous ferons tout pour vous donner une victoire. Vous le méritez vraiment. On a besoin de supporters. La salle vide à Miami m'a fait réaliser une fois de plus l'importance que vous avez pour nous, joueurs, tout au long du match.

Victor Boillaud