Sélestat lâche bêtement un point
Toujours devant, et même de neuf buts à la pause, Sélestat a concédé bêtement le nul 25-25 hier soir à Angers en Pro D2.
L’entraîneur sélestadien Jean-Luc Le Gall
peut se poser beaucoup de questions
sur le relâchement de ses joueurs
hier en deuxième période à Angers. Archives Denis Werwer
Net vainqueur l’an passé, Sélestat débarquait hier en Anjou avec le costume de leader sur les épaules et l’obligation de s’imposer face à la lanterne rouge du championnat de Pro D2. Les chiffres parlaient nettement en faveur des Alsaciens, battus une seule fois, alors que les Angevins n’avaient encore signé qu’une seule victoire.
Sur des contres
La première période n’allait pas démentir les statistiques. Costaud derrière, bien soutenu par Ivezic, Sélestat posa d’emblée sa patte sur la partie. Les Angevins manquaient une nouvelle fois leur entame (1-7, 11 e) et les Sélestadiens, qui n’avaient pas besoin de ça, en profitaient largement. Ostarcevic servait bien Beauregard mais surtout Sélestat marquait sur des contres.
Angers prenait l’eau de toutes parts. Et quand les ballons franchissaient enfin le mur alsacien, Ivezic était à la parade. Le leader regagnait les vestiaires sans avoir aucunement été inquiété par un bien pâle dernier du championnat (6-15).
La seconde période était d’une toute autre facture. L’inverse de la première ! C’est Sélestat, sans doute certain d’avoir match gagné, qui jouait en marchant et c’est Angers-Noyant qui lâchait les chevaux. En moins d’un quart d’heure les Angevins étaient revenus dans la partie (17-19, 44 e).
La partie s’équilibrait alors. Dans les cages, le jeune Courtois répondait au géant Ivezic. Bouchkara lâchait son bras et les Alsaciens peinaient sur la défense plus haute et plus étagée des Noyangevins. Jean-Luc Le Gall, le coach sélestadien, était obligé de poser son temps mort pour recadrer ses troupes.
Mais rien n’y fit. À l’image d’Ostarcevic, Sélestat était sorti de son match. Le premier de la classe gâcha même l’occasion de l’emporter quand même en jouant à l’envers sa dernière possession de balle et c’est De la Bretèche, qui offrait aux Angevins le match nul sur un penalty tiré au-delà du temps réglementaire.
« Une bonne claque »
« J’aurais préféré être à égalité à la pause car c’est une situation
très difficile à gérer. Personne ne sait faire ça en France hormis
Montpellier et Chambéry. Clairement, on perd un point. C’est une bonne
claque. Des fois ça fait avancer », confia le coach alsacien.
Source L'Alsace
MESSAGE DE RUGISS'' HAND aux supporters Sélestadiens
Mais c'est là que, nous supporters, nous rentrons en jeu: en soutenant encore plus fort nos joueurs du SAHB... en étant présent aux moments plus délicats !
Allez les Violets; la force est entre vos mains, nos mains.