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Le 8ème Rugiss' Hand
20 novembre 2010

Les extrêmes se rencontrent

          Sélestat sera le favori logique ce soir (20h30) à Angers d’une rencontre entre   le premier et le dernier de la Pro D2. Mais   dans ce championnat où la hiérarchie est souvent bousculée,   cet affrontement entre les deux extrêmes s’annonce plus serré qu’on ne l’imagine.

        Michal Salami et ses partenaires ne devront pas avoir le bras qui tremble ce soir en Maine-et-Loire. Photo Denis Werwer

Michal Salami et ses partenaires ne devront pas avoir le bras qui tremble ce soir en Maine-et-Loire.   Photo Denis Werwer       

        Si Angers est l’une des équipes de D2 les plus éloignées de Sélestat d’un point de vue géographique, elle l’est aussi au vu du classement puisqu’elle occupe le dernier rang alors que le SAHB pointe en tête de cette division.

Un gouffre les sépare

        C’est même un véritable gouffre qui sépare le candidat à la remontée en D1 au repêché de dernière minute. Huit victoires pour le SAHB en neuf journées contre un succès et un nul comme maigres trophées pour la lanterne rouge. La meilleure attaque du championnat (30,7 buts par match en moyenne pour Sélestat) contre l’avant-dernière défense (29,5 buts par match pour Angers). L’équipe la plus adroite (SAHB) contre la plus gaspilleuse (Angers).

         Toutes ces statistiques largement en leur faveur suffiront-elles pour que les Alsaciens s’imposent ce soir au gymnase Jean Bouin ? Si c’était le cas, ce ne serait même pas la peine d’écrire un article et vous n’auriez pas besoin de le lire. Mais comme nous parlons de sport, une discipline qui n’a rien d’une science exacte, tout cela ne sera que littérature au moment du coup d’envoi. Car comme d’habitude, le petit voudra faire tomber le grand, genre David contre Goliath.

        Villeurbanne, qui ne précède Angers que d’un rang, a peut-être donné des idées aux hommes de Denis Tristant en mettant les Violets en difficultés pendant plus de cinquante minutes, samedi dernier.

          Cela dit, le déroulement de ce match va peut-être mettre les sens des Sélestadiens davantage en alerte. Car ce serait dommage de trébucher dans un endroit plutôt hospitalier dans la mesure où les Angevins ont déjà perdu trois de leurs cinq premiers matches chez eux.  « On peut s’attendre à tout sauf à un match facile, estime d’ailleurs l’entraîneur du leader, Jean-Luc Le Gall.  Cette sortie chez le dernier de la classe s’apparente à nos précédents déplacements à Semur ou à Besançon où il a fallu se battre pour arriver à nos fins. Angers est obligé de réagir pour préserver ses chances de maintien et ne va pas attendre que l’on soit passé pour se rebeller. »

         Le coach sélestadien a pu s’en rendre compte de visu lors du déplacement d’Angers à Mulhouse, où les Haut-Rhinois ne s’en sont tirés que dans la dernière minute.  « Cette équipe est difficile à manœuvrer car elle possède des éléments d’expérience, poursuit l’entraîneur du SAHB.  Elle a simplement encore un peu de mal à concrétiser ses bonnes dispositions. Mais ses individualités sont capables de nous poser des problèmes. Je ne crois pas que l’on va s’imposer avec un énorme écart. Il faut gagner tout simplement. »

Creuser l’écart  avec la concurrence

          Car l’heure n’est pas encore venue de lever le pied. Quatre matches attendent les Sélestadiens avant la trêve hivernale qu’ils espèrent tous passer en continuant de garder la tête du championnat.

         Le bilan à l’extérieur parle d’ailleurs aussi en faveur des Bas-Rhinois qui ont remporté quatre déplacements sur cinq depuis le coup d’envoi, preuve de leur solidité loin de leur salle fétiche. Seule une première mi-temps ratée à Créteil a coûté l’unique défaite de la saison au SAHB.

         Ce serait dommage pour un prétendant à la montée de gaspiller des points chez une équipe du bas de tableau. Mais, bien au contraire, continuer de creuser l’écart pour finir d’asphyxier et de démoraliser la concurrence.

Christian Weibel
Source L'Alsace

ANGERS - SÉLESTAT ce soir à 20h30
à la salle Jean Bouin d’Angers (Maine-et-Loire).
Arbitres : MM. Loïc et Vincent Rieu.

Angers :
Dans les buts: 1. Komnenovic et 16. Courtois
Les joueurs . 2. Eudaric, 3. Leleu, 4. Hadjali, 5. Fritsch, 7. Richard, 8. Pelé, 10. Bouchkara, 14. De-la-Breteche, 17. Motta, 18. Ziada, 20. Lemaire (cap.), 21. Hurtaud.
L'entraîneur : Denis Tristant.

Sélestat :
Dans les buts
12. Ivezic et 33. Girardin.
Les joueurs: 2. Rechal, 5. Aman, 6. Huljina, 8. Omeyer, 9. Beauregard (cap.), 10. Foubert, 11. Freppel, 15. Pintor, 17. Salami, 19. Eymann, 20. François-Marie, 27. Ostarcevic.
Entraîneur : Jean-Luc Le Gall.

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19 novembre 2010

Présentation de la 10eme journée de pro D2

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               Avec Mulhouse-Vernon, l'occasion est donnée au trio de tête de prendre quelques distances avec les poursuivants. Ce sera le principal enjeu d'une  10ème journée qui ne devrait pas arranger les affaires des mal classés.

ANGERvsSAHB

Les deux autres prédécesseurs du SMV, le leader Sélestat et son dauphin Créteil, ne devraient pas avoir trop de difficultés à conserver leur leadership. Meffi ! Me direz vous à la lecture de ces phrases presque catégoriques, me rappelant à l'éternel devoir de réserve indissociable de la D2. Et vous aurez sans doute raison mais je pourrais ajouter, presque prétentieusement, qu'un rédacteur (votre serviteur) qui a fait un sans faute en pronostic sur la 9ème journée a toutes les chances d'être dans le vrai en appréciant la relative faiblesse des adversaires des deux actuels futurs pensionnaires de LNH... Plus sérieusement, tous ces chimériques effets ou tentatives d'effets littéraires tendent à démontrer qu' Angers et Nanterre ne devraient pas peser bien lourd face aux deux poids... lourds de ce championnat. Certes Angers a sorti un bon match à Aix en Provence. Mais il a suffi d'un brin de révolte des provençaux pour annihiler tous les efforts fournis pendant 45 minutes (18-22, 43ème). Certes Sélestat n'a pas été transcendant face à Villeurbanne, se contentant de maîtriser la fin de match. Mais franchement, on ne voit pas comment la presque plus mauvaise défense de D2 va pouvoir résister à la meilleure attaque. Non on ne voit pas, à moins d'un miracle façon D2...

Source Handzone

Les chiffres d'avant match:

Classement :
Sélestat
:   1er       25 pts (8V- 0N- 1D)
Angers   
: 14eme   12pts   (2V- 1N- 6D)

Attaque
:
Sélestat
:   1er       276 buts (moy 30.7)
Angers   :
  6eme   244 buts  (moy 27.1)

Défense
:
Sélestat
:  4eme   229 buts (moy 25.4)
Angers   : 13eme  266
buts (moy 29.5)

Dernière rencontre officielle: D2 le 20/02/10  Sélestat 34 - Angers 29


18 novembre 2010

Vu côté Angers: « Avons-nous le choix ? »

         Repêché de dernière minute après la rétrogradation d'Aurillac, Angers peine depuis le début de saison. Derniers de la classe, les Mainoligériens n'en baissent pas pour autant les bras.

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Denis Tristant : Nous aborderons ce match avec beaucoup d'envie, sans plus de complexes que ça... (Photo MaxPPP)

   

« Le syndrome Jean-Bouin... »

      L'entraîneur angevin a fait avec les moyens du bord, ceux, limités, lui étant alloués. Et, effectivement, la remise à niveau a pris du temps.
      Dernière de la classe, la formation noyantaise a cependant signé quelques résultats intéressant, le dernier, samedi, à Aix (défaite 28-26). Les autres à Billère ou à Mulhouse (26-25 par deux fois).
      « On a montré des choses intéressantes, mais si la manière y est, les résultats ne suivent pas et c'est un peu frustrant, continue l'ancien Barjot, 141 sélection au compteur. Le tout à l'extérieur parce que, visiblement, nous souffrons d'un syndrome Jean-Bouin... »
      Et c'est vrai que les Angevins n'ont pas vraiment brillé entre leurs murs si ce n'est face à Semur (31-24) ou devant Villeurbanne (30-30), décrochant face à ces deux-là leurs seuls points positifs. « C'est un peu compliqué, continue Denis Tristant, mais on ne baisse pas les bras pour autant... »

« Sélestat, c'est costaud »

      L'ancien cristolien, médaillé de bronze aux Jeux de Barcelone, sait forcément la difficulté de la tâche attendant sa formation ce samedi soir. Il n'en reste pas moins persuadé qu'il y a un coup à jouer. Parce qu'il y a toujours un coup à jouer.
       « Sélestat, c'est costaud. Les chiffres parlent pour les Alsaciens, pas leaders pour rien. Mais avons-nous vraiment le choix ? Nous nous avons besoin de points et pas le luxe de choisir les formations face auxquelles nous en prendront. Nous aborderons ce match avec beaucoup d'envie, sans plus de complexes que ça. Jouer une équipe du haut de tableau doit toujours être un plaisir, c'est le message que j'essaye de faire passer depuis le début de la semaine. Profitons de ce moment-là et saisissons la moindre chance qui s'offrira à nous. »
       Pour Denis Tristant, il s'agira d'abord de bien défendre sachant que l'équipe angevine ne brille pas vraiment dans ce domaine (13e défense de la D2). « Mais ça va de mieux en mieux à ce niveau. Si nous parvenons à rester dans la roue des Sélestadiens le plus longtemps possible et à bien gérer nos temps faibles, peut-être auront nous notre mot à dire... »

A.V. source DNA

      La surprise, bonne en fin de compte, n'a finalement pas été suivie d'effets. Repêché après qu'Aurillac a subi les foudres de la Commission nationale de contrôle et de gestion, Angers-Noyant handball a été pris au dépourvu. La plupart des siens ayant quitté le navire, il a fallu reconstruire. Dans l'urgence.
     « Nous n'avons effectivement pas profité de l'euphorie de la réintégration, confie Denis Tristant. Nos recrues sont arrivées tardivement et l'intégration s'est faite la saison entamée, non pas durant la période de préparation. »
17 novembre 2010

Résumé de la 9eme Journée de Pro D2.

Pas si simple pour les cadors

      sahb_vha_02_carl

         

        Annoncé facile, le week end du quatuor de tête s'est montré plutôt compliqué. Evidemment pour Vernon qui, dans le match au sommet l'opposant à Créteil, a vu sa série victorieuse s'interrompre. Dans le bas du classement, seul Besançon a réussi a éviter la défaite.

       En recevant Pontault Combault, Mulhouse ne s'attendait pas à une partie de plaisir. Pas au mieux depuis le début de saison, les pontellois ont sans doute perdu ce match dès les premières minutes,

SAHB_2010    29/23   63_small

Sélestat Alsace HB / Villeurbanne HA

          Pour Sélestat, la venue de Villeurbanne prévoyait un match plutôt tranquille. Entre des alsaciens impériaux et des rhodaniens n'affichant qu'un nul (pour 3 défaites) à l'extérieur, il ne devait pas y avoir photo. Mais l'esprit D2 étant plus fort que la logique sportive, le SAHB a plus que souffert pour venir à bout du VHA (Kratovic 7 buts). Et sans une superbe prestation de Girardin (15 arrêts) remplaçant Ivezic transparent et le réveil des cadres après le repos, Sélestat aurait pu connaître sa première vraie désillusion. Au final, tout est bien qui finit bien pour Sélestat et mal pour Villeurbanne, les hommes de Perreux ayant logiquement manqué de ressources dans le dernier quart d'heure.

Source Handzone

Journ_e_9

17 novembre 2010

L'hebdo des violets N°5

Bonjour à tous, l'hebdo tout frais...
A consommer sans modération
A vous tous, bonne lecture.

9
.
Comme le nombre de journées éffectuée.
.

1
.

La place qu'occupe SAHB,
dans ce championnat de pro D2.
.

6
.

journées que Sélestat
occupe seul la tête du championnat.
.

276.

buts marqués par nos Violets.
le SA-HB possède la meilleure attaque
avec une moyenne de 31 buts par matchs.
.

5
.

la place qu'occupe Fred Beauregard
au classement des meilleurs buteurs
avec près de six buts par matches.

.

2eme
.

meilleur gardien de la 9eme journée,
j'ai nommé Nicolas Girardin.
On appelle ça de la récidive!
Bravo

.

1er.
.

au classement du meilleur gardien, en terme de pourcentage
d'arrêt tir du même
Nicolas Girardin.

.

824
.

le nombre de kilomètres que devront faire nos violets
dès jeudi, pour se rendre chez le dernier: Angers

.
4
.
le nombre de jours avant le prochain match
contre Angers.

A bientôt.

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16 novembre 2010

Retour en photos sur le match contre Villeurbanne

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15 novembre 2010

Quand Nicolas Girardin sort de l’ombre...

          Le numéro deux dans la hiérarchie des gardiens sélestadiens, Nicolas Girardin, a confirmé samedi à l’occasion d’une prestation aboutie face à Villeurbanne, qu’il était davantage qu’un remplaçant et qu’on pouvait compter sur lui.

Les deux gardiens de Sélestat, Obrad Ivezic et Nicolas Girardin, fonctionnent véritablement bras dessus, bras dessous. Photo Denis Werwer

 

       Tapi dans l’ombre de gardiens prestigieux tels Francis Franck, Mickael Robin, Radek Motlik et désormais Obrad Ivezic, Nicolas Girardin aurait pu être découragé d’être toujours en réserve. De ne devoir sa place sur le parquet qu’en cas de défaillance de son alter ego. Vous ne trouverez pourtant aucune trace de frustration chez ce joueur, mais bien davantage une joie de vivre communicative. Et une envie de mordre à pleines dents dans les rares minutes qu’on lui accorde durant une saison.

      Il avait déjà royalement saisi sa chance à Créteil où il est entré en fin de première mi-temps pour détourner plus de la moitié des tirs adverses (17 dont 2/3 penaltys). Mais sa performance qui avait permis au SAHB de remonter cinq buts d’écart avait été atténuée par la première défaite alsacienne de la saison.

     Samedi soir, le scénario était presque identique puisque Girardin a pris le relais d’un Ivezic transparent dès le premier quart d’heure. Cette fois encore, le natif de Creutzwald a parfaitement colmaté les brèches pour permettre à ses coéquipiers de revenir sur une équipe de Villeurbanne qui s’amusaient à faire perdre son jeu au leader de la Pro D2. Ses 17 arrêts en 46 minutes ont permis de relancer une équipe qui avait curieusement égaré son jeu en cours de route.

      « J’aime bien le rôle qu’on m’a attribué, confesse le gardien du SAHB. La hiérarchie est parfaitement établie avec un numéro 1 qui est Obrad Ivezic et moi le numéro 2. On me demande de pallier toute défaillance du titulaire. Quand je rentre en jeu, j’essaie d’apporter ma contribution au groupe. Et la moindre minute qu’on me donne, je la savoure comme il se doit. »

« Le gardien qui ne joue pas supporte l’autre »

      Cette joie d’avoir un rôle à jouer se traduit donc par des performances très supérieures à la moyenne. Le moins que l’on puisse dire c’est que le citoyen d’Ebersheim en profite pour marquer les esprits. Au point de figurer au premier rang du classement des gardiens au pourcentage d’arrêts dans les tirs de champ (49,2 %) selon le site spécialisé « handzone » où il est l’un des rares joueurs dont la photo d’identité ne figure pas dans les pages. Un oubli qui devrait bientôt être réparé s’il continue de la sorte.

      Mais ce n’est pas la principale préoccupation de l’intéressé, par ailleurs l’un des rares joueurs de l’équipe à avoir une occupation professionnelle en dehors du handball puisqu’il travaille comme kiné à mi-temps à l’hôpital de Sélestat. Comme ses coéquipiers, il s’intéresse surtout au résultat d’ensemble de l’équipe. Sans se préoccuper des performances individuelles. « Comme nous n’arrêtons pas de le répéter, nous ne regardons pas ce que nous avons fait, mais nous nous projetons sur le prochain match. Samedi, cela n’a peut-être pas été très brillant, il y a eu des défaillances individuelles mais on trouve chaque fois quelqu’un capable de tirer son épingle du jeu, comme Robin Foubert samedi. »

      Nicolas aurait tout aussi bien pu se citer. Mais il est bien trop modeste pour se mettre en avant. D’autres l’ont fait pour lui, à commencer par son collègue dans les buts. Un Obrad Ivezic radieux de voir son dauphin coiffer la couronne du sauveur. Le Serbe s’est d’ailleurs levé de son banc à plusieurs reprises avant de sauter dans ses bras au coup de sifflet final. « Notre collaboration est vraiment exceptionnelle, confie Girardin. On s’entend super bien. Le gardien qui ne joue pas est le premier supporteur de l’autre. Et puis c’est un vrai fou. Il est aussi dingue que moi. Enfin, c’est un blagueur comme je le suis aussi. Mais on travaille bien. Je progresse à son contact. Il a une bonne expérience avec des matches de coupe d’Europe à son actif. Il m’impressionne surtout par sa gestion du stress. Alors que personnellement, je suis plus nerveux. » Un binôme complémentaire qui fait le bonheur du leader de la Pro D2.

Christian Weibel
Source l'Alsace

14 novembre 2010

Le résultat vu côté Villeurbanne : Le VHA titille le leader

          IMG_3794   Les Rhodaniens ne méritaient pas de s'incliner avec un tel écart. Car si les Alsaciens ont remporté une huitième victoire en neuf journées, ils ont dû puiser dans leurs réserves pour écarter une coriace équipe villeurbannaise. Pendant la plus grande partie du match, l'avant-dernier du classement a regardé le leader dans les yeux. Mieux même, les hommes de Thierry Perreux ont longtemps mené puisque ce n'est qu'à la 39e que les favoris ont réussi à prendre l'avantage pour la première fois depuis la 3e (18-17).

             Le reste du temps, c'est Villeurbanne qui assuré le jeu et le spectacle. N'ayant rien à perdre dans l'affaire, ils ont crânement joué leur chance et on presque failli réussir. « On a réussi une très bonne première mi-temps, confirmait le coach du VHA. Malheureusement, on entame mal la seconde, on s'énerve et malgré cela on revient dans le match. C'est dommage mais il était écrit que Sélestat devait l'emporter. »

         L'écart au coup de sifflet final est en effet trompeur et ne reflète pas vraiment la physionomie de la rencontre.

        Villeurbanne pourra regretter de n'avoir pas su davantage creuser l'écart au cours d'une première mi-temps où ses attaquants et notamment Alfred, le remuant arrière droit auteur de quatre des huit premiers buts visiteurs, affichaient même une réussite exceptionnelle (8/8). Ce qui leur a permis de créer la surprise en comptant plusieurs fois jusqu'à trois buts d'avance (6-9, 17e; 11-15, 27e) et d'être toujours en tête en rentrant aux vestiaires (13-15).

        Mais les Villeurbannais feront les frais du brutal réveil des Alsaciens quand le tableau d'affichage passera de 15-17 (36e) à 21-18 (42e). Même à quatre contre six, Defillon et ses coéquipiers étaient encore dans le coup à dix minutes de la fin (22-21). Mais celles-ci tourneront en faveur des locaux qui pouvaient pousser un gros soupir de soulagement.

A Sélestat (Centre sportif intercommunal),
Sélestat bat Villeurbanne 29 à 23 (13-15).
Spectateurs : 2000 environ

Source Le Progrès

14 novembre 2010

Sélestat- Villeurbanne 29-27 : On ne retiendra que la victoire

Quentin Eymann a su saisir sa chance sur le flanc droit de l’attaque sélestadienne plutôt timorée hier soir. Photo Denis Werwer

    

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Sélestat Alsace HB / Villeurbanne HA 

         Sélestat a enquillé une huitième victoire en neuf journées qui conforte le SAHB à la première place du classement. C’est le principal enseignement d’une soirée qui s’est mieux terminée qu’elle n’avait commencé pour les Alsaciens, longtemps sous la menace de Villeurbanne.

       Après un match totalement abouti face à Nanterre, trois semaines plus tôt, le SAHB n’a pas montré un aussi séduisant visage hier. La soirée a été difficile pour les nerfs des supporteurs alsaciens qui ont dû attendre longtemps la délivrance. Car ce n’est qu’à la 39 e que ses favoris ont réussi à prendre l’avantage pour la première fois depuis la 3 e minute quand Huljina a marqué le 18 e but des violets (18-17). Mais ce n’est vraiment que dans les toutes dernières minutes du match que le SAHB a réellement été assuré des trois points contre un adversaire qui pointait à la 13 e place du classement au coup d’envoi.

        L’écart au coup de sifflet final est donc trompeur et ne reflète pas vraiment la physionomie de la rencontre. N’empêche qu’à l’arrivée, la troupe à Le Gall remporte l’une des victoires les plus nettes de cette journée, ce qui est finalement rassurant. Car si en jouant aussi mal, le SAHB est tout de même en mesure de gagner largement, c’est que cette équipe est plutôt bien armée pour arriver à ses fins. Mais elle serait bien inspirée de ne pas jouer trop souvent avec le feu au risque de se brûler.

Girardin à la rescousse

       Car la première mi-temps a vraiment été fade pour ne pas dire plus. La défense sélestadienne s’est notamment montrée incapable de stopper les attaquants rhodaniens et notamment Alfred, le remuant arrière droit qui inscrira quatre des huit premiers buts visiteurs. Les Villeurbannais affichaient même une réussite exceptionnelle (8/8) dans ces premières minutes qui leur a permis de créer la surprise en comptant plusieurs fois jusqu’à trois longueurs d’avance (6-9, 17 e, 11-15, 27 e).

        Le premier arrêt d’un gardien sélestadien a été l’œuvre de Girardin au quart d’heure jeu, alors qu’il venait de rentrer en jeu pour se substituer à un Ivezic aux abonnés absents. Mais malgré un mieux entre les poteaux et une belle réussite de Foubert, auteur de cinq des huit premiers buts des locaux, le SAHB n’était pas en mesure de passer devant une surprenante et vaillante équipe villeurbannaise qui rentrait aux vestiaires avec deux buts d’avance (13-15).

        Elle ne tiendra pourtant pas la distance dans le second acte. Car le réveil des Alsaciens sera brutal sous la forme d’un 6-1 en six minutes à peine. Sous la conduite d’Ostarcevic et avec un Girardin bien inspiré (17 arrêts en 46 minutes), le tableau d’affichage passera de 15-17 (36 e) à 21-18 (42 e). On pensait alors que les Sélestadiens avaient fait le plus dur. Mais même à six contre quatre, ils retombaient dans leurs travers et n’arrivaient pas à tuer le match. Pire, ils relançaient leurs adversaires qui revenaient dans le match (22-21) à dix minutes de la fin. Mais, heureusement pour le leader, ces derniers instants allaient tourner en sa faveur. Le SAHB qui pouvait pousser un gros soupir de soulagement.

Christian Weibel
Source L'Alsace

13 novembre 2010

Un Beauregard sur le passé

       

C’est en tant que capitaine du leader de la Pro D2 que Frédéric Beauregard accueille ce soir (20 h) Villeurbanne où il a débuté sa carrière en arrivant en métropole.

            

Le capitaine sélestadien, Frédéric Beauregard, retrouve ce soir Villeurbanne où il a effectué ses classes Photo Denis Werwer
Le capitaine sélestadien, Frédéric Beauregard, retrouve ce soir Villeurbanne où il a effectué ses classes Photo Denis Werwer  
                                 

 

         Même s’il ne connaît plus beaucoup de joueurs désormais, Frédéric Beauregard reconnaît volontiers qu’il dispute toujours un match particulier lorsqu’il affronte Villeurbanne. C’est en effet dans cette grande banlieue lyonnaise qu’il a effectué ses premiers pas dans l’élite nationale au printemps 2003 puisque Villeurbanne évoluait alors en D1. Et cela ne s’oublie pas. Surtout lorsqu’on passe directement du championnat martiniquais à ce qui se fait de mieux en France.

         « J’avais 18 ans et je suis passé de l’UJ Redoute (club de Fort de France où a également joué Grégory Martin) à Villeurbanne et du poste de pivot à celui d’arrière gauche. Au début c’était bien, mais à la fin c’était un peu plus dur… » synthétise l’intéressé. En concurrence avec des clients tels Saurina, Bebeshko ou Praznik, le « gamin » reste plus souvent confiné au banc plutôt que de s’exprimer sur le terrain.  « On ne me faisait pas trop confiance mais j’ai vécu des bons moments, relativise celui qui est désormais le troisième buteur de champ du championnat de D2 (5,8 buts par match).  Cette expérience m’a aussi appris à être pro dans l’attitude et le comportement. »

Contre la Dream Team

        Il a aussi compris que pour gagner sa place il lui fallait prendre du coffre. Ses 90 kilos pour 1,95m de la période villeurbannaise sont aujourd’hui passés à 105, ce qui fait de lui l’un des gabarits les plus impressionnants du championnat.

         Pourtant il n’a jamais eu autant d’appétit que depuis le début de cette saison.

         Les sept victoires en huit matches du SAHB ne l’ont pas rassasié. « Bobo » en redemande et ne fera pas de sentiment ce soir face à son ancien club.  « Cette année je ne me préoccupe pas de l’adversaire. Je monte sur le terrain comme si c’était la Dream Team en face pour éviter toute surprise, explique l’arrière gauche sélestadien.  Pour ne pas devoir galérer, nous devrons les écraser d’entrée de jeu. Si on pouvait rééditer notre sortie face à Nanterre (victoire 40-25) je serai ravi. Gagner avec un écart d’une dizaine de buts nous permettrait de lancer un message à nos futurs hôtes, de les impressionner pour qu’ils appréhendent ce déplacement. »

Christian Weibel

SÉLESTAT — VILLEURBANNE ce soir à 20 h
au Centre Sportif Intercommunal.
Arbitres : MM. Dougarem et Less.

Sélestat:
Gardiens: 12. Ivezic et 33. Girardin.
Joueurs de champ : 2. Rechal, 5. Aman, 6. Huljina, 8. Omeyer, 9. Beauregard (cap.), 10. Foubert, 11. Freppel, 15. Pintor, 17. Salami, 19. Eymann, 20. François-Marie, 27. Ostarcevic.
Entraîneur : Jean-Luc Le Gall.

Villeurbanne :
Gardiens:12. Bengrine et 26. Thévenot
Joueurs de champ : 4. Alves, 5. Charlier, 8. Paillasson, 9. Ouedraogo, 10. Marche, 13. Defillon, 15. Deveze, 18. Morateur, 19. Guitaa, 25. Kratovic, 31. Tschirret, 84. Alfred.
Entraîneur : Thierry Perreux.

Source L'Alsace.
Christian Weibel

Les chiffres d'avant match:

Classement :
Sélestat
:          1er       22 pts (7V- 0N- 1D)
Villeurbanne
: 12eme    13pts (2V- 1N- 5D)

Attaque
:
Sélestat
:           1er       247 buts (moy 30.8)
Villeurbanne : 11eme   201 buts (moy 25.1)

Défense
:
Sélestat
:         4eme     206 buts (moy 25.8)
Villeurbanne  : 12eme   229
buts (moy 28.6)

Dernière rencontre officielle: D2 le 10/4/10 
Sélestat 29 - Villeurbanne 24

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