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Le 8ème Rugiss' Hand
18 décembre 2010

On y est !...

Semaine_sp_ciale

    Jour J-0

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       Alors que les deux clubs alsaciens n’ont jamais été aussi proches au sommet de la Pro D2,   le face à face de ce soir entre Sélestat et Mulhouse (20 h) promet d’être particulièrement intense et serré dans une salle qui affiche complet. Avec la première place promise à son vainqueur.

            MULHOUSE LE 12/02/10 - HANDBALL MULHOUSE MHSA - SELESTAT SAHB - DAVID SCHNEIDER. photo AFP             

     Le grand soir est enfin arrivé. Celui de la première manche du derby alsacien de la Pro D2. Cette confrontation entre Sélestat et Mulhouse qui, au fil des journées, est passée du stade de match entre voisins à celui de sommet entre deux des meilleures équipes de la Pro D2. Un match dont l’enjeu sera rien de moins que la première place du championnat. Un objectif logique pour Sélestat, leader unique depuis la quatrième journée et qui n’a jamais caché son intention de rejoindre cette D1 qu’il a dû quitter en juin 2009. Mais une hypothèse totalement incongrue en revanche pour une formation mulhousienne reconstruite durant l’intersaison et que personne n’imaginer s’inviter à la table des grands.

       Seulement voila, le sport n’a jamais fait bon ménage avec la logique. Ce serait trop facile. Si bien qu’à une heure du terme de la première moitié de la saison, Mulhouse joue désormais les premiers rôles en lieu et place de clubs comme Nancy ou Saintes qu’on croyait mieux armés. Peut-être l’étaient-ils, mais sur les parquets ils ne l’ont pas confirmé. Alors que le MHSA a pris tout le monde à revers en se transformant en une machine de guerre qui écrabouille la concurrence. Seuls Nancy et Créteil sont parvenus à battre l’équipe haut-rhinoise reprise à l’intersaison par l’Altkirchois, Brahim Ighirri, de retour d’une année réussie à Pontault-Combault.

Sélestat irrésistible   à domicile

     « Le MHSA possède pas mal de talents individuels et l’osmose s’est faite assez rapidement. Désormais, davantage qu’une association de bons joueurs, c’est une équipe complète. Et, les résultats aidant, la confiance s’est installée. Au cours des premiers matches, elle est apparue stressée. Désormais elle semble difficile à déstabiliser. » Ces appréciations viennent de l’entraîneur qui connaît le mieux le MHSA après son propre coach : Jean-Luc Le Gall. Le technicien sélestadien a vu cinq des sept matches de Mulhouse au Palais des Sports et a forcément son idée pour tenter de stopper l’impressionnante série de neuf victoires des Haut-Rhinois.  « On ne manque pas d’arguments pour les battre. On a plusieurs types de défense pour freiner leurs attaques et un groupe au complet, se réjouit l’entraîneur de Sélestat.  On récupère Olivier Jung au bon moment alors que Jordan François-Marie revient au top après avoir été à la peine physiquement. »

       Le SAHB aura aussi l’avantage de jouer à domicile dans une salle où il n’a jamais perdu cette saison alignant cinq victoires sur un écart moyen de plus de huit buts.  « C’est un énorme avantage pour eux, souligne Brahim Ighirri.  Sélestat dispose véritablement d’un public merveilleux. » Et le peuple sélestadien ne va pas manquer de pousser son équipe vers une onzième victoire, synonyme de première place avant la trêve hivernale.

         Mais on peut faire confiance aux quatre Mulhousiens (Boillaud, Ighirri, Martin et Gallotte) qui ont porté le maillot violet de vouloir briller devant leurs anciens supporteurs. Et de tout donner pour continuer de bousculer la hiérarchie en entraînant dans leur sillage leurs coéquipiers.  « Si on peut battre Sélestat, on ne s’en privera pas. Mais c’est vraiment une belle équipe qui a réussi un excellent recrutement tout en conservant son ossature. La circulation de la balle est la même par rapport à la saison dernière et sa ligne arrière est particulièrement efficace », constate Brahim Ighirri, moins assidu que son collège sélestadien au CSI où il n’a observé le SAHB qu’à l’occasion de sa première sortie contre Aix.

Les gardiens   en première ligne

         Pour le coach mulhousien, l’issue du match dépendra de la prestation des gardiens.  « Les deux équipes sont très proches l’une de l’autre mais celle qui aura les gardiens les plus efficaces devrait gagner ce derby. » Le duel à distance entre les portiers serbes Slavisa Stojinovic et Obrad Ivezic, déjà très proches au classement des arrêts (144 pour le Sélestadien et 143 pour le Mulhousien) sera peut-être déterminant. Tout comme la capacité de chaque équipe à bien gérer le contexte forcément particulier de cette soirée.  « Mulhouse sera un adversaire compliqué à jouer et il y aura beaucoup de tension. L’équipe qui saura maîtriser le mieux ses émotions ne devrait pas être loin de gagner le match. » Si elle évolue au niveau qui était le sien, samedi dernier à Pontault, l’équipe de Jean-Luc Le Gall ne devrait pas vaciller de son piédestal. À moins que ces incroyables Mulhousiens ne jettent un nouveau pavé dans la mare. Il ne serait alors pas loin d’être une bombe.

Christian Weibel
Source L'Alsace

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Le grand soir

     On pouvait difficilement espérer plus beau baisser de rideau. Ce soir, Sélestat et Mulhouse, respectivement leader et 2e de la Pro D2, s'affronteront pour ce qui sera le dernier match de l'année. Et ça promet !   

        Parti de Sélestat il y a 18 mois, Victor Boillaud retrouvera son ancien club pour la première fois en match officiel ce soir. (Photo DNA - Sébastien Bozon)

         Voilà, on y est. Depuis que les Sélestadiens ont pris les choses en main en Pro D2 - depuis le début de saison donc -, mais aussi depuis que les Mulhousiens se sont décidés à jouer les premiers rôles - un peu plus tard -, tout le petit monde du handball alsacien ne parle que de ça.
          De ce derby alsaco-alsacien digne de ceux d'antan que se livraient le Racing, le FCM et Altkirch, de ce match au sommet qui peut permettre aux uns d'enfoncer un peu plus le clou, aux autres de continuer à surprendre.

« Rien d'assuré, rien d'hypothéqué »

      Tous, les entraîneurs des deux clubs en premier, s'accordent à dire que cette rencontre n'en est pas une tout à fait comme les autres. Mais qu'elle ne sera décisive en rien alors qu'il restera treize journées à disputer avant le décompte final.
« Nous avons préparé ce match comme tous les autres, pour le gagner, confie ainsi Jean-Luc Le Gall, le coach sélestadien. Mais c'est vrai que cette confrontation a quelque chose de particulier parce que c'est un derby, qu'elle oppose le leader à son dauphin et que la salle sera pleine à craquer. Particulier, mais pas crucial. Si on gagne, ce que j'espère, on n'aura rien assuré. Si on perd, on n'aura rien hypothéqué. »
Brahim Ighirri, son alter ego mulhousien, va dans le même sens en s'attachant à dépassionner les débats. « Nous sommes heureux d'en être là à la moitié du championnat, d'autant que rien n'était évident en début de saison (sept départs pour huit arrivées). Nous visions avant tout le maintien et j'espérais une 6e place à mi-parcours. On a fait beaucoup mieux et c'est une bonne surprise, mais on ne va pas se mettre la pression pour autant. »
      Les deux équipes viseront néanmoins un succès juste avant la trêve. « Pour valider le travail accompli depuis le début de saison » (Jean-Luc Le Gall), pour « emmagasiner de la confiance » (Brahim Ighirri).

La maîtrise d'un côté, les gardiens de l'autre

      Au bout du compte, tout pourrait se jouer sur des détails entre deux équipes en pleine bourre, entre un SAHB qui n'a connu qu'une fois la défaite en douze matches et un MHSA restant sur neuf succès de rang.
    « Je vois bien un match à rebondissements, termine l'entraîneur bas-rhinois, certainement pas une rencontre à sens unique. Entre des nerfs mis à rude épreuve et des émotions exacerbées, je pense que c'est l'équipe qui maîtrisera le mieux ses sentiments qui sortira vainqueur. »
      Lui aussi persuadé que ce derby sera des plus disputés, l'entraîneur haut-rhinois estime que ce sont les gardiens de but (Izevic et Girardin d'un côté, Stojinovic et Lehmann de l'autre) qui détiennent les clés de cette rencontre. Que ce sont eux qui pourraient faire la différence.
     Alors maîtrise ou gardiens ? Maîtrise et gardiens ? Réponse ce soir sur les coups de 21 h 30...

A.V
source DNA
               

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17 décembre 2010

Pour les quatre Haut-Rhinois du SAHB, Arnaud

Pour les quatre Haut-Rhinois du SAHB, Arnaud Freppel, Christian Omeyer, Olivier Jung et Quentin Eymann (de g. à d.) ce derby est avant tout l’occasion de consolider leur première place. Photo Christian Weibel

Pour les quatre Haut-Rhinois du SAHB, Arnaud Freppel, Christian Omeyer, Olivier Jung et Quentin Eymann (de g. à d.) ce derby est avant tout l’occasion de consolider leur première place. Photo Christian Weibel

Ils ont beau être nés à Mulhouse (Omeyer et Freppel) ou originaires du Haut-Rhin (Jung et Eymann), ces quatre Sélestadiens n’ont qu’une envie : remporter le derby contre Mulhouse (samedi à 20h) pour conserver la première place de la Pro D2.

Si Mulhouse possède quatre anciens de Sélestat pour mater le SAHB, le club du centre Alsace compte dans ses rangs quatre Haut-Rhinois qui ne feront pas de sentiments pour stopper la belle série du MHSA, ce samedi au CSI à l’occasion d’un derby comme l’Alsace du handball n’en a plus connu depuis un bon moment.

« Sélestat, c’était la référence en Alsace »

« Jouer contre la ville dont on est originaire, ça apporte un peu de piment en plus dont on n’est pas insensible, témoigne Arnaud Freppel, natif de Mulhouse mais Sélestadien depuis plus d’une dizaine d’années. Depuis l’époque des Sélestat – Racing, on n’avait plus connu deux équipes alsaciennes dans les premières places du championnat que, disputer ce genre de match, procure beaucoup de plaisir. On sent l’émulation et l’adrénaline monter. »

Leurs amis et leurs proches leur parlent de cette échéance depuis si longtemps que ces quatre-là, disputeront forcément un match particulier. « Ce contexte de derby excite les gens un peu plus que nous, même si on n’est pas indifférent », concède Freppel.

« La rivalité entre le Haut-Rhin et le Bas-Rhin ne date pas d’hier. Ça fait maintenant 16 ans que je suis à Sélestat et le fait que je vienne du Sud de la région ne change rien au contexte, estime Christian Omeyer. J’ai envie de gagner ce match parce que je défends les couleurs de Sélestat. »

Si Arnaud Freppel a joué à l’ASCA et Olivier Jung pour Altkirch, c’est à Sélestat qu’ils se sont épanouis pour une raison très simple : accéder au plus haut niveau français. « On aurait tous pu jouer à Mulhouse. Mais pour notre génération comme pour la suivante, Sélestat était la référence en Alsace. Quand on a eu l’opportunité de rejoindre son centre de formation, on l’a saisi, » estime Freppel. « D’autant que Sélestat possède l’un des meilleurs centres de formation de France, » précise Jung. S’il fallait une preuve supplémentaire de la qualité de la formation sélestadienne, il suffit de jeter un coup d’œil sur l’effectif mulhousien où brillent cette saison quatre anciens de Sélestat.

« Mulhouse est un prétendant à la D1 »

À tel point que le MHSA n’est qu’à un point derrière le SAHB. Qui l’aurait cru en début de saison ? « Que Mulhouse soit 2 e est une surprise pour tout le monde et pour eux en premier » présume Freppel. « On ne s’y attendait pas en début de saison mais là c’est devenu évident, affirme Omeyer. Avec Créteil et nous, Mulhouse a le plus de chance d’accéder à la D1. Ils ne disent peut-être pas haut et fort que leur objectif c’est la montée, mais une équipe qui a gagné dix matches sur douze dont neuf de suite, pour moi c’est une équipe qui est prétendante à la montée. C’est pourquoi ce sera un match difficile contre un autre favori pour la montée. L’équipe qui gagnera c’est celle qui gérera le mieux la pression. Ce sera une composante importante de ce match. »

Voir le SAHB et le MHSA monter d’un étage au terme de cette saison ne relèverait donc pas du fantasme ? « Si je devais formuler un souhait, ce serait que les deux montent, lance Arnaud Freppel. T’imagines un derby en D1 ? Ce serait encore plus fort. Mulhouse a un passé en D1 et possède des structures pour jouer à ce niveau. Ce serait bien car le handball dans le Haut-Rhin est dynamique. Mais si Mulhouse monte, il faut que ce soit avec nous et pas à notre détriment. »

Mais avant cela, les deux équipes ont un match à jouer. Un derby dont l’enjeu, davantage que le simple aspect régional, concerne surtout la première place du championnat. « On veut valider tout le travail qu’on a fourni depuis le début, prévient l’ancien de Cesson. C’est le dernier match avant les vacances. On veut partir tranquilles en étant premiers. Après on se verra tous pour boire un verre ensemble. Et on va en rigoler de ce match. »

Christian Weibel
Source L'Alsace

17 décembre 2010

Si tu es Sélestadiens : affiche ta couleur....

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17 décembre 2010

Présentation de la 13eme journée de pro D2

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    Jour J-1

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     Dernier match aller et avant un long moment de calme (reprise le 5 février), la 13ème journée s'annonce tumultueuse. Entre choc des Alsace pour l'attribution provisoire de la 1ère place, opposition façon grand écart entre second et lanterne rouge ou duels serrés et décisifs entre outsiders, il va y avoir de quoi se régaler avant de goûter à un repos bien mérité...

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SAHB/ Mulhouse HSA

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  Hasard du calendrier, la dernière journée aller (mais aussi retour) offre une affiche formidable, un derby alsacien qui va décider du leadership. A mon Nord, Sélestat, leader incontesté de ce championnat, 1 seule défaite, meilleure attaque, n°2 du top défenses, et un jeu fait de rigueur et d'inventivité. A mon sud, Mulhouse, 9 victoires (sur 10) consécutives, une ligne d'arrières interchangeable et performante et un enthousiasme débordant inversement égal aux déceptions du passé. Et un point commun, deux super gardiens serbes, le sélestadien Ivezic et le mulhousien Stojinovic, respectivement 6ème et 7ème au nombre d'arrêts (144 et 143). Autant dire que ce match s'annonce aussi beau que serré et si le SAHB aura l'avantage du terrain (le centre sportif affichant complet depuis belle lurette), le MHSA vient avec des atouts non négligeables pour a minima déranger la sérénité sélestadienne. A l'énoncé des qualités de ce match, on regrettera forcément qu'il faille un vainqueur... Enfin, pas tout le monde. Quoiqu'il arrive, Créteil sera le bénéficiaire de cette joute entre alsaciens.

Source Handzone

16 décembre 2010

Si tu es Sélestadiens : affiche ta couleur....

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16 décembre 2010

Vite Lu : Une grande fête, un maillot geant et ....

A GUICHET FERME

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   J-2

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COMPLET. - On dit souvent que l'Alsace est une terre de handball, elle vient de le prouver à l'occasion de ce derby au sommet. Le (fidèle) public sélestadien a ainsi répondu présent, les 2 200 places du CSI n'ayant eu aucun mal à trouver preneur (la rencontre de jouera à guichets fermés).

     << Il n'y a plus de places depuis bientôtun mois, rappelle Pascal Muller, le responsable de communication du SAHB. On aurait pu vendre entre 4000 et 5000 billets... Même quand le club etait en D1, nous n'avons jamais eu autantant de demandes.>> 

ALSACE 20: Pour ceux qui n'auront pas la chance de voir le match au CSI, Alsace 20 consacrera une émission spéciale dimanche, avec les meilleurs moments de la rencontre (à 17 h 30, 20 h 30 et 22 h 30).

PREMIER DERBY:  2009-2010. - Le premier derby, en championnat s'entend, entre Sélestat et Mulhouse, s'est déroulé la saison dernière. Les Sélestadiens venaient alors de retomber en D2.
        Le 19 septembre 2009 (2e journée), les coéquipiers d'un Michal Salami impérial (11 buts) s'étaient imposés 30-26, au Cosec. David Schneider avait terminé meilleur marqueur côté mulhousien (8 réalisations).
         Lors du match retour, le 12 février 2010 au Palais des Sports de Mulhouse, les deux équipes s'étaient séparées sur un match nul (17-17).

ANIMATIONS. - Sélestat s'est donné les moyens de créer une ambiance à la mesure de l'engouement que suscite le derby alsacien. Un show de lumières détonnant et inhabituel est ainsi prévu pour l'entrée des joueurs sur le parquet.
Une troupe de danse se chargera de l'animation dans les tribunes, en proposant - avant, pendant et après la rencontre - aux spectateurs une chorégraphie simple pour faire danser la salle (avec l'ambition que l'initiative se prolonge tout au long de la saison).

UN MAILLOT GEANT : Enfin, et pour la première fois, un maillot géant (violet, bien évidemment) sera étendu dans les tribunes avant le match.

CRÉTEIL. - Pendant que Sélestadiens et Mulhousiens en découdront, Créteil (2e) recevra Angers, la lanterne rouge. Les Cristoliens pourraient, en compagnie du MHSA, ravir la première place au SAHB, si ce dernier venait à s'incliner samedi. En cas de match nul en Alsace, Créteil rejoindrait, s'il battait Angers, les Bas-Rhinois en tête de la Pro D2. Si les Violets s'imposent, ils resteront seuls leaders.

S.G.

16 décembre 2010

Si tu es Sélestadiens : affiche ta couleur....

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16 décembre 2010

Vu côté Sélestadiens: Gros plan sur le Haut-Rhinois de Sélestat

Semaine_sp_ciale


    J-2





freppel.

        Freppel avec impatience

        Les anciens Sélestadiens sont au nombre de quatre à Mulhouse. Au SAHB, Arnaud Freppel est le seul à avoir évolué en face, lui qui fit ses grands débuts de handballeur à l'ASCA Wittelsheim.

       Arnaud Freppel fait partie des anciens du Sélestat Alsace Handball. Ancien par l'âge, puisque un des deux seuls trentenaires (avec Christian Omeyer) d'un SAHB qui affiche moins de 25 ans de moyenne d'âge. Ancien tout court aussi, le gaucher alsacien disputant, cette année, sa 11e saison sous le maillot violet.
       Il a aussi la particularité d'être le seul Sélestadien à avoir porté les couleurs haut-rhinoises, quand ils sont quatre Mulhousiens (Martin, Boillaud, Gallotte et Ighirri) à avoir évolué à Sélestat.

« Je ne savais pas quand, mais je le savais »

      Formé à Richwiller avant de rejoindre Wittelsheim, l'ailier droit du SAHB est arrivé à 18 ans dans un club qu'il a retrouvé cette saison après une escapade à Saintes d'abord (deux ans), à Cesson ensuite (un an).
De ses débuts à l'ASCA, Arnaud Freppel ne garde que de lointains, mais bons souvenirs. « C'est là que j'ai fait mes débuts en championnat de France. J'avais 17 ans et nous jouions en Nationale 1. Ça a vraiment été un tremplin pour moi puisque l'année suivante je débarquais à Sélestat. »
       Pendant dix ans, "Frips" a occupé le flanc droit d'une formation sélestadienne qu'il quitta « parce que j'avais besoin de voir et de vivre d'autres choses. Pour éviter la routine, il me fallait me remettre en question et Saintes me proposait tout ça. Je garde un excellent souvenir de ces trois ans d'exil.
       « Après, je ne sais pas si un retour à Sélestat était écrit, mais il est sûr que, quelque part, au fond de moi, je savais que je reviendrai. Je ne savais pas quand, mais je le savais... »
      Arnaud Freppel est revenu en ce début de saison, question d'opportunité. « On m'a proposé un challenge intéressant. Beaucoup de choses ont changé en trois ans : 90 % des joueurs, les structures, les personnes, les objectifs. C'est un peu paradoxal, mais j'ai retrouvé un club tout neuf et je n'ai eu aucun problème à m'y refondre... »

« Un match à trois points, à gagner, comme les autres »

      Trois mois après, Arnaud Freppel ne regrette rien, au contraire. « On a des ambitions et les dirigeants se décarcassent pour nous donner les moyens de ces ambitions. Et, au bout du compte, les résultats valident tout ça. »
Reste un cycle aller en tout point remarquable (dix succès, un nul et une défaite) à bien terminer. Reste une rencontre pas tout à fait comme les autres à bien négocier.
« C'est vraiment le genre de rencontre que l'on aime jouer. Forcément, ce n'est pas un match comme les autres. Cela fait dix jours que tout le monde en parle à Sélestat. Il y a une saveur, un climat particulier. C'est un derby qui, de plus, oppose deux équipes faisant la course en tête. Mais ça reste aussi un match à trois points, à gagner, comme les autres... »

« Moi, je n'ai jamais vécu de tels moments »

      Face à un MHSA où il retrouvera quatre de ses anciens coéquipiers (plus qu'à Sélestat !), Arnaud Freppel entend prendre du plaisir. « Les anciens, Yo (Lhou Moha), Stef (Schmidt), Eddy (Gateau) ou Didier (Stachnick) parlaient régulièrement et avec passion des derbies face au Racing. Moi, je n'ai jamais vécu de tels moments. J'avoue que ça donne envie... »
Sûr des forces de sa formation, l'ailier droit connaît aussi les atouts d'une équipe mulhousienne qu'il a pu voir jouer à deux reprises cette saison. « Une belle équipe qui surprend et qui doit se surprendre. Ils auront peut-être un peu moins de pression que nous, mais je doute qu'ils ne se sont pas pris au jeu. Il nous faudra ne pas déjouer, mais faire ce qu'on sait faire, ce qu'on fait depuis le début de saison. »
Un pronostic ? « On va gagner, bien sûr. De un, de cinq ou de sept buts, peu importe. Gagner d'abord pour valider tout le travail effectué depuis la reprise. Pour, aussi, passer la trêve dans les meilleures conditions, habités du sentiment du devoir accompli. »

A.V.
Source Dna

16 décembre 2010

Vu côté Mulhouse : Mulhouse n'y pense pas (trop) !

Semaine_sp_ciale

    J-2

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     Schneider

     S'il comptait bien s'inviter dans le haut de tableau, le MHSA réalise une première partie de saison au-dessus de ses espérances. Sans langue de bois, David Schneider, le capitaine mulhousien, assure que son équipe ne pense pas à la montée en D1. Même si connaître l'élite avec « son club de toujours » serait le couronnement de sa brillante carrière.

   David Schneider savoure. Après plusieurs saisons « galères », le MHSA joue enfin dans la cour des grands - « ça fait plaisir de voir Mulhouse tout en haut dans les journaux... ». Et le capitaine mulhousien en est (presque) le premier étonné. « La saison dernière, on assure notre maintien seulement lors de l'avant-dernière journée », rappelle-t-il.
       L'intersaison a alors été l'occasion d'une grande lessive (7 départs, 9 arrivées dont un nouvel entraîneur Brahim Ighirri). « Le club a fait un pari osé. Il n'est pas encore gagné, mais il est gagnant pour le moment. »
       Tout le monde, David Schneider le premier, voyait Mulhouse jouer un rôle cette saison. « Très vite, une ambiance et des affinités se sont créées. On s'est dit que l'on pouvait faire quelque chose, être bien classé. De là dire à qu'on allait se retrouver deuxième et à disputer ce match au sommet... »

« Il n'y a pas vraiment de rivalité entre nous »

      Le MHSA joue aujourd'hui sans pression, son premier objectif - le maintien - ayant déjà été atteint. « Tout ce qui vient maintenant n'est que du bonus », assure David Schneider. Ce bonus pourrait s'appeler LNH, si jamais les Mulhousiens parvenaient à maintenir leur rythme infernal (10 v, 2 d).
       Sans langue de bois, le capitaine mulhousien assure que la montée n'est pas dans les têtes. « C'est ce qui fait notre force. Et même si les dirigeants ne nous freinent pas, on ne sait pas si le club a les moyens de monter en D1. »
       Il ne faut cependant pas titiller bien longtemps l'ancien meilleur buteur de D2 pour évoquer la suite. Régulièrement sollicité pour évoluer plus haut, David Schneider est toujours resté fidèle au Haut-Rhin, à l'ASCA Wittelsheim d'abord, au MHSA ensuite (il y dispute sa 14e saison). « A 34 ans, ma carrière est plus proche de la fin que du début. Ce serait un rêve de connaître la D1 avec mon club de toujours. »
       Le chemin vers l'élite passe par Sélestat samedi. Une étape importante, pas forcément décisive. Et en joueur d'expérience, David Schneider s'emploie à dédramatiser la portée de ce derby. « C'est un match comme les autres, avec certes du piment en plus », sourit-il.
       Le Mulhousien ne peut ignorer le contexte et la présence d'anciens Sélestadiens (Ighirri, Boillaud, Gallotte et Martin) dans les rangs du MHSA. « Mais ce derby me parle surtout car je suis Alsacien et que ce sont les deux plus grands clubs de la région. Il n'y a pas vraiment de rivalité entre nous. »
       David Schneider a souvent affronté Sélestat, le plus souvent en Coupe d'Alsace. « C'était toujours des matches particuliers, engagés. Ils jouaient en D1 et on voulait les battre. Cette année, tout est amplifié par le classement des deux équipes. »
       Et pour le Mulhousien, la pression sera sur les épaules sélestadiennes. « Pour qui ce derby est le plus important ?, s'interroge tout haut le capitaine avec malice. Même si nous n'allons pas leur donner le match, le maintien est acquis, alors que Sélestat joue la montée. »

« On n'a pas envie que tout cela s'arrête... »

      David Schneider ne fait en tout cas pas du derby une question de suprématie régionale. « Quand on regarde les budgets, on ne joue pas dans la même cour qu'eux (avec 1,3 million d'euros, Sélestat a le 3e budget de Pro D2, quand Mulhouse dispose du 10e, avec 700 000 euros, ndlr). »
      Sélestat ou pas, Mulhouse veut poursuivre sur sa lancée (neuf victoires consécutives). David Schneider veillera à ce que son équipe reste mobilisée, quand bien même le maintien est déjà en poche. « Nous sommes des compétiteurs. Lors du dernier match à domicile contre Aix-en-Provence, il y avait 2 400 spectateurs. On n'a pas envie que tout cela s'arrête... »
L'effet de surprise est aujourd'hui passé. « On sait que l'on est attendu désormais. Mais on ne va pas lâcher, ce n'est pas dans notre état d'esprit. » Et certainement pas dans celui de David Schneider.

Simon Giovannini
Source Dna

16 décembre 2010

ITW: Un petit derby entre amis

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        Le derby Sélestat - Mulhouse Handball Sud Alsace, ce samedi à 20 h, aura une saveur toute particulière pour Frédéric Beauregard et Grégory Martin. Car au-delà d’un match au sommet de la Pro D2, ce sera également une confrontation entre deux amis de longue date et quasiment inséparables.

Grégory Martin (à g.) et Frédéric Beauregard (à d.) : une amitié qui dure depuis leur adolescence en Martinique. « Nos salaires passent dans les cafés qu’on boit ensemble. » Photo Dominique Gutekunst
Grégory Martin (à g.) et Frédéric Beauregard (à d.) : une amitié qui dure depuis leur adolescence en Martinique. « Nos salaires passent dans les cafés qu’on boit ensemble. » Photo Dominique Gutekunst

Ils sont tous les deux nés sur l’île de la Martinique, l’un à Schoelcher en 1984, l’autre à trois kilomètres de là, à Fort-de-France, un an plus tard. Sur ce petit caillou d’un peu plus de 1000 km², les routes de Frédéric Beauregard et Grégory Martin ne pouvaient pas ne pas se croiser Et c’est autour d’un ballon de handball qu’est née une amitié qui dure depuis plus de 10 ans : « On devait avoir 15 ans quand on s’est rencontrés », débute le Sélestadien Frédéric Beauregard. « C’était à l’UJ Redoute à Fort-de-France, poursuit Grégory Martin. Il y a aussi eu les sélections en équipe de Martinique. » Bref, pendant une certaine période, les deux jeunes hommes ont passé le plus clair de leur temps ensemble.

Martin : « Toujours une bonne raison de rentrer à la Martinique »

        C’était tout juste avant les années 2000 et depuis ils ne sont plus jamais perdus de vue. Ou presque. En 2001, « Bobo » quittait son île natale, après avoir été repéré comme beaucoup de ses concitoyens martiniquais lors des tournois intercomités et interpoles, pour rejoindre la Métropole et Villeurbanne. Un an avant Greg qui posait, lui, ses valises au centre de formation de Sélestat : « Là, on s’est un peu égarés, souffle le Mulhousien. On n’avait pas les moyens financiers pour se voir. » Beauregard lui emboîte le pas : « Greg était à Strasbourg, moi à Lyon, c’était compliqué. En plus, il n’y avait pas le téléphone illimité comme aujourd’hui… », « Ni internet », enchaîne Martin. Les retrouvailles se faisaient donc lors des vacances scolaires, synonymes de retour aux sources pour tous ces « expatriés » : « De toute manière, il y a toujours une bonne raison de rentrer à la Martinique, sourit Greg. Les vacances, une fête, un match de sandball. Tout est bon pour retourner à la maison. »

        Aujourd’hui, leurs maisons sont ici, en Alsace. Et le hasard a fait que, à plus de 7000 km de leurs racines, Beauregard et Martin sont séparés par… un trajet de 40 minutes en voiture : « On se voit quasiment une fois par semaine », poursuit Bobo. « En ce moment, je dors même régulièrement chez lui, note Martin. Ou, si je suis dans le coin, je m’arrête, je prends un café, on parle un peu de hand, de tout et de rien. Et je repars. Bobo fait de même quand il vient sur Mulhouse. On se voit, hop un café, et voilà. » « Ça ne s’arrête jamais en fait, s’amuse Frédéric Beauregard. Nos salaires passent dans les cafés qu’on boit ensemble. Mais malgré ça, on trouve encore le moyen de s’appeler presque chaque jour. »

Beauregard : « S’il le faut, il sait que je lui arrangerai le visage »

       De « vrais amis » donc. Beauregard était présent au baptême du fils de Martin, ce dernier fait les quelques kilomètres pour aller voir jouer son « pote » de Sélestat. Mais samedi, le pote deviendra « un adversaire. On porte chacun un maillot différent. Le respect que j’ai pour lui, il n’existera plus… pendant une heure », note le Mulhousien. « On est tous les deux arrière gauche donc je ne défendrai pas sur lui normalement, enchaîne Bobo. Mais s’il le faut, il sait que je lui arrangerai le visage histoire de laisser mon empreinte. Et il en fera de même. » Les railleries vont bon train : « Entre potes, on se chambre beaucoup plus », note le Sélestadien. « C’est clair, on ne veut pas se faire passer parce qu’on ne veut pas entendre de remarques le lendemain : ‘’Tu te rappelles quand je t’ai mis le vent ? Tu veux une écharpe ? ‘’», renchérit Martin.

       Entre un Sélestat, leader de la Pro D2 et logique favori chez lui, et un MHSA, 3 e et révélation de la saison, le derby s’annonce très indécis et forcément particulier. Quoique… : « Moi, je n’ai pas trop cette notion derby, note Bobo. C’est Mulhouse, OK, mais si on doit perdre deux fois contre eux et monter à la fin, ça me va très bien. » Le son de cloche n’est pas le même pour Martin : « À Mulhouse, le contexte est différent. On ne se voyait pas aussi haut à l’heure du derby. Il y a quelque chose à gagner samedi, mais la saison ne se joue pas là. S’ils veulent la victoire, ils devront la chercher. Il y a deux prétendants à la montée : c’est Créteil et Mulh… » « Lapsus révélateur, sourit Bobo, tu voulais dire Sélestat, non ? Vous aussi, vous pensez à la montée, vous le cachez c’est tout. En tout cas, samedi, je ne connaîtrai plus personne. » « M ais à la fin du match en troisième mi-temps, il n’y aura qu’une équipe » , conclut Martin. Leur derby a déjà commencé.

Marc Calogero
Source L'Alsace

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