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Le 8ème Rugiss' Hand
15 décembre 2010

Souvenirs, souvenirs...

   

Semaine_sp_ciale

    J-3

   

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        C'est à un baisser de rideau détonnant que les amateurs de handball alsacien sont conviés samedi. Un derby entre le leader sélestadien et son dauphin mulhousien qui, étonnamment, n'a pas beaucoup de précédants.

Image1

           Aussi curieux que cela peut paraître, Mulhousiens et Sélestadiens n'ont pas passé leur temps à se défier depuis l'avènement des uns puis des autres au plus haut niveau.
Souvent adversaires en Coupe - de France ou d'Alsace -, Haut et Bas-Rhinois n'ont que très peu eu à en découdre en championnat.
          « S'il y a souvent eu concurrence, c'est plus entre le SCS d'alors et le RC Strasbourg, se souvient François Berthier, joueur (le Franc-Comtois est arrivé en 1983) puis entraîneur du club sélestadien. Quelle que soit la catégorie d'âge, il n'était pas question de perdre contre le Racing. C'était au demeurant plus une guerre entre dirigeants qu'entre joueurs ou entraîneurs. A cette époque, les Mulhousiens étaient plus dans une problématique de fusion, l'ASCA Wittelsheim n'étant pas encore ce qu'elle allait devenir. »

« Des rencontres épiques »

           Les plus anciens se souviennent avoir affronté l'ASPTT Mulhouse dans les années 70, quand le FCM évoluait en Nationale 1. C'est une vingtaine d'année plus tard que les deux clubs se croisèrent, les Sélestadiens poursuivant leur ascension quand les Mulhousiens entamaient leur déclin. C'était en Division 1 lors de la saison 92/93.
          « Mon premier derby reste un souvenir cuisant, continue l'actuel coach de Saint-Cyr-sur-Loire (9e en LNH). On avait débuté la saison en laminant Bordeaux, on en a pris 10 à Mulhouse le week-end suivant (29-19). Valencic (le gardien yougoslave du MSA) nous avait fait pleurer... »
          Sélestat allait prendre sa revanche dans sa salle au match retour (21-19), mais les deux équipes allaient rejoindre la N1b en fin de saison.
         L'année suivante, celle de la remontée pour le SCS, les "violets" se défaisaient par deux fois des Haut-Rhinois (18-23 puis 33-19 et neuf buts du pivot sélestadien). C'est la dernière fois que les deux formations en décousaient en championnat.
        « Après la disparition du RCS (en 1995), c'est l'ASCA qui est devenu l'adversaire préféré de Sélestat. Mais c'était en Coupe, le SCS évoluant en D1, quand Wittelsheim jouait en D2. Et il y a eu quelques rencontres épiques. Je me souviens d'une finale que nous avions gagnée, mais où Issam Tej avait écopé d'un carton rouge pour s'être frotté d'un peu trop près à Jiri Piroch. Résultat des courses, nous avions dû nous passer de notre pivot pour les deux premiers matches de championnat de la saison suivante. »

« Un grand rayon de soleil »

       Vu de loin, mais suivi de près, la rencontre de ce samedi ne laisse pas "Maya" Berthier indifférent, bien au contraire. « C'est rafraîchissant pour le handball alsacien, un grand rayon de soleil, d'autant que ce n'est pas qu'un simple derby, mais qu'il y a enjeu. Ce match me fait penser aux Racing - Sélestat d'avant, sauf qu'il donne comme une impression de Sélestat -... Sélestat (allusion aux anciens "violets" - Martin, Gallote, Ighirri et Boillaud - évoluant au MHSA). »
      « Ça va être un vrai match avec une vraie ambiance. Le côté émotif risque de beaucoup jouer. Je suis de cœur sélestadien et je vois bien le SAHB l'emporter d'autant que c'est, cette saison, une équipe solide et complète à laquelle il ne manque pas grand chose pour jouer un rôle en... L1. Mais Mulhouse aura son mot à dire. Cette équipe a grandi, elle possède enfin un banc intéressant et est composée de joueurs qui se sont remis en cause avec bonheur. C'est vraiment le genre de rencontre qui ne peut que faire du bien au handball alsacien. »

Bertrand Hoffer en face

         Autre ancien du SCS, Bertrand Hoffer a la particularité d'avoir porté les maillots du FCM (96/97) puis de l'ASCA (97/2000) après avoir défendu les buts sélestadiens durant 10 ans.
         De ses années haut-rhinoises, l'ancien France A' retient une fin de carrière en douceur « qui m'a notamment permis de rencontrer Lossif Idir ». En creusant un peu, on arrive à lui faire raconter une anecdote, de celles qu'on ne relate que plus tard.
« La veille d'une demi-finale de Coupe d'Alsace (c'était en 2000), nous avions dîné, Stéphane Schmidt, Marc Wiltberger (tous deux à Sélestat) et moi. Le lendemain, j'avais été plutôt bon, eux pas et l'ASCA s'était imposée (29-28 après prolongation). Pour se dédouaner, les deux n'ont cessé de m'accuser de les avoir poussés à un peu trop boire. Faux, bien entendu... »

A.V
Source Dna

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15 décembre 2010

L'hebdo des violets N°6 , Spécial derby

Semaine_sp_ciale


    J-3







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Bonjour à tous, un hebdo
particulier cette semaine...
... spécial derby Alsacien opposant nos violets à Mulhouse.
et franchement le thème était tout trouvé...
Ce sera donc un spécial derby...
pour le plaisir de tous les Alsaciens ... mais surtout
...à l'attention des sélestadiens...

A vous
tous, bonne lecture.

12
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Comme le nombre de journées effectuées.
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1
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La place qu'occupe SAHB,
dans ce championnat de pro D2
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3
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la place qu'occupe Mulhouse
avec 1 point de retard.
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3.

jours à attendre 
pour enfin assister au fameux derby
SELESTAT / MULHOUSE


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2200
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chanceux
qui pourront assister

au plus grand derby de l'EST
de cette dernière décennie.
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Des milliers...
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de malheureux qui n'ont pas pu avoir
Le billet pour LE grand Derby
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87%.
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des pronostiqueurs donnant
Sélestat VAINQUEUR
(source Pronol'hand, site de pronostics gratuits français)

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Champion d'automne
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le vainqueur

du match au sommet
de la 13eme journée

Sélestat / Mulhouse

Rendez-vous tous Samedi à 20h00

pour la grande fête du Hand Alsacien.

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15 décembre 2010

Deux gardiens serbes dans l’agitation du derby alsacien

Derby



     J-3
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       Et si la clé du derby alsacien de Pro D2 était entre les mains des deux gardiens serbes ? Obrad Ivezic (Sélestat) et Slavisa Stojinovic (Mulhouse) vont tenter de faire pencher la balance dans leur camp ce samedi (20 h).

Avant leur face à face de samedi, le Mulhousien Slavisa Stojinovic (à gauche) et le Sélestadien Obrad Ivezic se sont rencontrés pour la première fois hier à Sélestat. Photo Dominique Gutekunst

         Ils sont nés tous les deux en Serbie à 70 kilomètres l’un de l’autre. Slavisa Stojinovic à Sabac en 1979 et Obrad Ivezic à Novi Sad, deux ans plus tard. Devenus des gardiens de but de grande classe, ils se sont succédé dans les cages de l’équipe nationale junior. Sans jamais pouvoir se rencontrer. C’est finalement en Alsace où ils se sont posés cette saison que leurs routes vont réellement se croiser ce samedi (20 h) à l’occasion de la première manche du derby alsacien de la Pro D2 entre Sélestat et Mulhouse. Quatre jours avant d’en découdre, nous les avons réunis hier à Sélestat où Stojinovic le gardien du MHSA et Ivezic, celui de Sélestat, se sont prêtés au jeu de l’interview.

L'Alsace : Vous venez du même pays, vous êtes tous les deux gardiens de but et vous ne vous êtes jamais rencontré ?
Obrad Ivezic :
Quand j’étais plus jeune, je suis allé voir des matches de Slavisa quand il jouait à Metaloplastica Sabac.
Slavisa Stojinovic : Moi j’ai connu Obrad parce qu’il était en équipe de Serbie juniors où il m’a succédé.

Et c’est en Alsace que vous vous retrouvez ?
Obrad :
J’étais en fin de contrat au Steaua Bucarest. Mon agent Andrej Golic (ex-international français) et Nikola Malesevic (ex-Sélestat) m’ont vanté les mérites de Sélestat. Un club bien structuré avec une riche tradition de hand. J’étais à la recherche d’un club sûr. Je ne me suis pas trompé.
Slavisa : J’ai l’avantage d’avoir pu disposer des conseils de mon frère Neboja qui a joué à Montpellier et Chambéry. Il m’a parlé du championnat français. Je savais donc où j’allais mettre les pieds en signant à Mulhouse.

Après avoir connu la Ligue des champions ou le championnat espagnol, n’aviez-vous pas peur de régresser en D2 française ?
Slavisa :
Je n’aurais jamais imaginé que le championnat de D2 soit aussi relevé. Il y a vraiment beaucoup de bons joueurs dans toutes les équipes et ça m’a surpris. Le niveau est bien meilleur que ce que j’imaginais.
Obrad : Personnellement J’ai toujours dit que toutes les équipes qui composent ce championnat sont très bonnes et qu’il fallait se méfier de tout le monde. On est leader et on a failli être battu à Angers, le dernier. Chaque match est serré.

Quatre mois plus tard, vos deux équipes jouent les premiers rôles ?
Slavisa :
On prend les matches l’un après l’autre. On n’a jamais pensé à la montée. Pour l’instant ca marche bien pour Mulhouse. On s’amuse. Cela fonctionne et on va essayer de continuer. Mais si notre groupe est troisième c’est qu’il a aussi certaines qualités. Ce n’est pas du hasard. Ne connaissant pas le championnat de D2, j’ai juste vu une équipe plus forte que nous, c’est Créteil. Sélestat on verra samedi.

Vous sentez-vous concernés par le derby ?
Slavisa :
J’ai bien saisi la rivalité entre ces deux clubs et comme chaque derby c’est un truc spécial. C’est pareil en Serbie ou au Montenegro. Ce sera un bon spectacle.
Obrad : Ce match est une bonne chose pour la région Alsace puisque deux de ses clubs rivalisent pour les premières places. Quel que soit le vainqueur, c’est l’Alsace qui va en tirer profit. Mais j’aborde tous les matches comme un derby et je comprends l’émulation qui règne pour ce match particulier pour les spectateurs.

Vous auriez un conseil à donner à l’autre ?
Slavisa :
On se dira bonne chance, bon match et que le meilleur gagne. Obrad a déjà montré ses qualités en Ligue des champions avec Bucarest. Ici il a conservé ce haut niveau. Et si Sélestat est premier c’est aussi grâce à son gardien. Je suis certain qu’il va faire une bonne carrière en France.
Obrad : Je n’étais pas là l’année dernière, mais je sais que Mulhouse a changé beaucoup de joueurs. Sa réussite actuelle provient à 85 % de son gardien.

Un pronostic ?
Obrad :
Mulhouse a mal débuté avant d’enchaîner neuf succès de suite. Cela en fait le favori. Entretemps nous avons perdu à Créteil et fait match nul à Angers. À la maison on va tout donner pour gagner. Comme tous les derbys, ce sera difficile et serré. Ça se jouera à un ou deux buts d’écart.
Slavisa : Sélestat est l’un des favoris pour la montée parce qu’il dispose des bons joueurs. Samedi, Mulhouse devra faire un match énorme et espérer que Sélestat ne soit pas à son maximum pour les surprendre.

Christian Weibel
Source L'Alsace

14 décembre 2010

« Et il nous restera quoi après notre carrière ? Les potes »

    Derby

   

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..   J-4
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.Mul_1
 

     Ils ont débuté leur carrière professionnelle à Sélestat, ils se retrouvent aujourd’hui sous le maillot du Mulhouse Handball Sud Alsace. À cinq jours du grand derby de la Pro D2 (samedi 20 h à Sélestat) entre le leader et le 3 e, Victor Boillaud, Mehdi Ighirri et Sébastien Gallotte ont accepté d’évoquer avec franchise, mais aussi avec une bonne dose d’humour, ces retrouvailles au goût forcément particulier.

Marc Calogero pour L'Alsace: Pour commencer, dites-nous brièvement ce qui vous a poussés un jour à quitter Sélestat ?
Sébastien Gallotte : Ce n’est pas que je n’ai pas eu le choix, mais en gros ils m’ont fait comprendre qu’il fallait que je parte. C’est comme ça, c’est la vie de professionnel. C’est un mal pour un bien et je n’en veux à personne. Et ensuite Mulhouse m’a contacté. Je suis simplement content d’être là aujourd’hui et de jouer avec mes potes.
Mehdi Ighirri : Perso, il me restait un an de contrat mais Sélestat avait recruté un nouveau demi-centre (Baran) et j’avais l’occasion de partir soit à Mulhouse soit à Pontault. Finalement c’était Pontault… puis Mulhouse !
Victor Boillaud : Ben moi, j’ai connu la descente avec Sélestat et je pouvais continuer l’aventure en D1 avec Créteil et tenter de franchir un cap. Bilan : j’ai terminé avec une deuxième descente de suite.

MC: Que représente Sélestat à vos yeux ?
Seb G : C’est le club de nos débuts en D1, il nous a lancés dans le grand bain on va dire.
Mehdi I : Quand je suis arrivé de Rixheim, j’étais prévu pour la N2. Au bout de huit mois, on m’a fait goûter à la D1. J’y ai découvert des potes qui sont devenus des amis proches. Et je les retrouve maintenant à Mulhouse.
Victor B : C’est le club qui nous a donné notre chance alors qu’on était jeunes et qui nous a offert notre premier contrat pro. Et on est très reconnaissant sur ce point là.
Mehdi (il coupe) : Après, pour des raisons financières et autres, Sélestat n’a jamais été un grand club de D1 même si on a fait 6 es deux fois… (coupé).
Victor : Attends, c’était quand même une place importante du handball. Et on a toujours été bien traités.

MC : Quels souvenirs gardez-vous de votre passage à Sélestat ?

Les trois en chœur : Les potes !
Seb : Niveau handball, c’est la découverte de la D1. On était jeunes et on a joué Montpellier, on n’avait même pas 20 piges.
Mehdi : On a vécu une aventure humaine extraordinaire. On était sept de Strasbourg, on prenait le minibus pour aller à Sélestat. Le soir, on rentrait et on se retrouvait chez moi, chez Seb ou chez Victor et on mangeait tous ensemble. C’est ça qui avait déjà fait la force de Sélestat à l’époque…
Seb :(il coupe) : Et c’est ça qui fait la force de Mulhouse aujourd’hui.
Mehdi : moi j’en garde aussi le souvenir de mon premier match en D1. Je l’ai bien réussi, je fais 6/10 contre Ivry à 18 ans je ne pouvais pas espérer mieux.
Victor : Moi, mon premier match c’était à Créteil en plus (la tête dans les mains, les deux autres rigolent) .
Seb : Le hand ca va durer jusqu’à 30-35 ans. Et il restera quoi après notre carrière ? Ben les potes on les gardera pour la vie.
Victor : On s’était déjà tous retrouvé ici il y a trois ans en demi-finale de Coupe de France…
Seb : (il coupe) : Et on savait déjà qu’on allait tous se retrouver ici (rires).

Justement, comment vous êtes-vous tous retrouvés ici au MHSA et comment vous y sentez-vous ?
Seb : On s’est tous suivi en fait.
Mehdi : J’avais envie de rentrer à Mulhouse et me rapprocher de la famille. Mon père a eu l’idée de contacter des joueurs qui ont déjà joué ensemble…
Seb :(il coupe) : Victor et moi, on n’a pas de famille, on n’a pas de copine d’ici, on n’a rien nous !
Mehdi : C’est toujours un plaisir de rejouer avec ses potes.
Seb : A Mulhouse, il n’y a pas de « T’es jeune, tu te tais ». Ici tout le monde parle avec tout le monde, Il n’y a pas de clan. De David Schneider à Florent Piningre, tout le monde peut parler.
Victor : On a commencé jeunes à Sélestat, on avait tout à prouver. On nous a promis monts et merveilles. Maintenant, on a plus de recul par rapport au handball. On joue vraiment pour se faire plaisir. On a aussi pris du recul par rapport à tout ça… On a vieilli.

Quelles sont les différences entre les deux clubs ?
Seb : À Sélestat c’est très pro, à 100 %. Ils ont connu la D1, ils ont les structures.
Victor : Mais ne dis pas ça ! Sinon on va croire que, nous, on n’est pas des pros. Ils ont des ambitions affichées, des moyens, mais on est aussi très professionnels à Mulhouse.
Seb : Bien sûr. Mais entre nous, on ne ressent pas cette ambiance professionnelle, on est une bande de potes qui joue ensemble dans une structure pro. C’est une nuance importante. On n’a pas l’impression d’aller au boulot, on se retrouve entre amis quoi. Et c’est ça notre force.
Mehdi : À Pontault, ça m’est déjà arrivé de me dire : « J’ai pas envie d’y aller ». Ici non, jamais.
Seb :On se fait plaisir ensemble. Alors qu’ailleurs, c’était plus du pro-pro.
Victor : Ce que j’ai retrouvé à Mulhouse, c’est que j’attends le match toute la semaine. À Créteil, ça ne me convenait pas. C’était mon boulot, point.

Parlez-nous de ce match.
(Ils soufflent tous les trois)
Seb : On est vraiment obligés ? (rires)
Victor : Moi, je l’attends vraiment ce match de Sélestat et je vais me faire plaisir, sans aucune pression.
Seb : Quelle pression on a ? On ne joue pas la montée, nous.
Mehdi : Si on peut gagner là-bas, t’inquiètes pas on gagnera. On sait que ça va être blindé de monde, qu’il n’y aura pratiquement que des supporters de Sélestat. Eux, ils ont la montée comme objectif. Et si on gagne chez eux, ils seront mal car ils ne seront pas dans les deux premiers à la mi-saison. Nous, au pire, on reste 3 e.
Seb : Et même si on perd, et alors ? On n’aura pas loupé notre saison, loin de là. On est largement dans nos objectifs. Les gens seront peut-être déçus par rapport à cette « rivalité » Haut-Rhin — Bas-Rhin mais, sportivement, on sera dans les clous.
Victor : Ce sera une belle soirée pour le hand alsacien. Nous, on va faire quoi ? Jouer devant du monde, des gens qu’on a connus ou qu’on ne connaît pas et on va voir qui c’est le meilleur.

Sentez-vous une rivalité entre les deux clubs ?
Victor : Je ne sais pas si c’est comme à l’époque où il pouvait y avoir des rivalités malsaines, des bagarres. Mais l’enjeu est là, c’est évident.
Seb : Ça sera tendu c’est clair. Et bien sûr qu’on veut gagner et être bons.
Mehdi : Avec Pontault, c’était mon petit derby. Je voulais gagner. Et forcément, on va y penser. C’est notre ancien club, donc on aura quand même un peu de pression. On a envie de faire bonne impression. Les deux équipes sont en pleine confiance, mais ça va se jouer au handball.
Seb : Nous, on a plus à gagner qu’à perdre. Eux, l’inverse.
Mehdi : On aura plus de pression lors du cycle retour que sur ce match-là.
Victor : On veut surtout prendre du plaisir. Un match comme ça, dans cette situation-là, on va peut être en faire un seul dans notre carrière. Si on perd, ça ne va pas bouleverser notre vie.

Une victoire aurait-elle plus de saveur qu’une autre ?
Seb : Non, ça a plus de saveur pour les gens autour. Bien sûr qu’il y aurait un petit plus, mais ça reste 3 points.
Mehdi : Le seul objectif qu’on s’était fixé était de ne rien perdre à domicile. Bon, on a perdu contre Créteil, mais depuis on n’a plus rien perdu…
Victor : ( il coupe) : Ouais, mais il y avait de bons joueurs à Créteil (il éclate de rire).
Seb : (il coupe) : C’est vrai, il y avait Boillaud… Suite à ce match, le MHSA l’a recruté. Avant, on n’en voulait pas (rires).
Victor :Mais moi, je n’ai jamais perdu au Palais des sports au moins…
Seb : Et Mehdi n’a jamais perdu à Sélestat. Bon moi, j’ai déjà perdu à Sélestat… Souvent même, hein Victor ? On est carrément tombés en D2 il y a deux ans.

Quel serait le scénario idéal samedi soir ?
Mehdi : Match nul 26-26 avec une égalisation en fin de match de Seb, soit en contre-attaque soit sur penalty. Rien d’autre.
Seb : Moi je dis passe décisive de Mehdi et je jette la balle à Victor en kung-fu et il marque…
Victor (il coupe) :… de la tête, non de l’épaule.
Seb : On s’en fout du scénario, tant qu’on gagne !

Une victoire à Sélestat changerait-elle vos objectifs ?
Mehdi : Non. Mais il faut savoir qu’en général, quand tu as trois défaites à la mi-saison, tu as beaucoup de chances de monter. Là, on est encore trois à se tenir en un point mais il y a bien une équipe qui va lâcher.
Seb : Il ne faut pas que ce soit nous…
Mehdi : Si c’est nous, ça veut dire qu’on sera des charlots.
Seb : La D2 c'est compliqué, il faut tenir le plus longtemps possible.

Cela risque de beaucoup chambrer cette semaine.
Mehdi : Moi je vais brancher Freppel, je l’aime bien, il vient de Mulhouse.
Seb : C’est pour rigoler, ce n’est pas méchant.
Mehdi : On a vécu de belles années avec beaucoup de joueurs, on se connaît presque tous alors, forcément, on va un peu s’allumer.
Seb : Ça sera des trucs de potes, pour rigoler : « Attention à tes jambes, je vais te défoncer ». Mais ça sera dans l’esprit.
Mehdi : Jusqu’au match, parce que pendant 60 minutes, il n’y aura pas d’amis.

Que redoutez-vous le plus dans ce derby ?
Mehdi : Nous ! On n’a pas peur de Sélestat. Notre ennemi, c’est nous. Si on perd, c’est nous.
Seb : On est capables de prendre 10 buts comme de leur en mettre 10.

Ce genre de match convient le plus à qui ?
Seb : On s’en fout, le plus important, c’est l’équipe !
Mehdi : Ici, on n’a pas de star…
Seb : (il coupe) :… Si, Boillaud ! C’est la star des meufs (il éclate de rire).
Mehdi : Peu importe qui fait un bon match, le plus important c’est de se faire plaisir. Et si on peut gagner, on le fera. J’ai envie de dire que tout le monde va briller.
Seb : Si tu regardes tous nos matches, tu as toujours 3-4 joueurs bien et un qui explose. Et c’est à chaque fois un autre. Sauf Mehdi : t’as brillé quand toi déjà ?

Propos recueillis par Marc Calogero

Source L'Alsace

14 décembre 2010

ITW, boillaud, igghiry galotte

     Ils ont débuté leur carrière professionnelle à Sélestat, ils se retrouvent aujourd’hui sous le maillot du Mulhouse Handball Sud Alsace. À cinq jours du grand derby de la Pro D2 (samedi 20 h à Sélestat) entre le leader et le 3 e, Victor Boillaud, Mehdi Ighirri et Sébastien Gallotte ont accepté d’évoquer avec franchise, mais aussi avec une bonne dose d’humour, ces retrouvailles au goût forcément particulier.

 

Marc Calogero pour L'Alsace: Pour commencer, dites-nous brièvement ce qui vous a poussés un jour à quitter Sélestat ?
Sébastien Gallotte
: Ce n’est pas que je n’ai pas eu le choix, mais en gros ils m’ont fait comprendre qu’il fallait que je parte. C’est comme ça, c’est la vie de professionnel. C’est un mal pour un bien et je n’en veux à personne. Et ensuite Mulhouse m’a contacté. Je suis simplement content d’être là aujourd’hui et de jouer avec mes potes.
Mehdi Ighirri : Perso, il me restait un an de contrat mais Sélestat avait recruté un nouveau demi-centre (Baran) et j’avais l’occasion de partir soit à Mulhouse soit à Pontault. Finalement c’était Pontault… puis Mulhouse !
Victor Boillaud : Ben moi, j’ai connu la descente avec Sélestat et je pouvais continuer l’aventure en D1 avec Créteil et tenter de franchir un cap. Bilan : j’ai terminé avec une deuxième descente de suite.

MC: Que représente Sélestat à vos yeux ?
Seb G
: C’est le club de nos débuts en D1, il nous a lancés dans le grand bain on va dire.
Mehdi I : Quand je suis arrivé de Rixheim, j’étais prévu pour la N2. Au bout de huit mois, on m’a fait goûter à la D1. J’y ai découvert des potes qui sont devenus des amis proches. Et je les retrouve maintenant à Mulhouse.
Victor B : C’est le club qui nous a donné notre chance alors qu’on était jeunes et qui nous a offert notre premier contrat pro. Et on est très reconnaissant sur ce point là.
Mehdi (il coupe) : Après, pour des raisons financières et autres, Sélestat n’a jamais été un grand club de D1 même si on a fait 6 es deux fois… (coupé).
Victor : Attends, c’était quand même une place importante du handball. Et on a toujours été bien traités.

 

MC : Quels souvenirs gardez-vous de votre passage à Sélestat ?

Les trois en chœur : Les potes !
Seb : Niveau handball, c’est la découverte de la D1. On était jeunes et on a joué Montpellier, on n’avait même pas 20 piges.
Mehdi : On a vécu une aventure humaine extraordinaire. On était sept de Strasbourg, on prenait le minibus pour aller à Sélestat. Le soir, on rentrait et on se retrouvait chez moi, chez Seb ou chez Victor et on mangeait tous ensemble. C’est ça qui avait déjà fait la force de Sélestat à l’époque…
Seb :(il coupe) : Et c’est ça qui fait la force de Mulhouse aujourd’hui.
Mehdi : moi j’en garde aussi le souvenir de mon premier match en D1. Je l’ai bien réussi, je fais 6/10 contre Ivry à 18 ans je ne pouvais pas espérer mieux.
Victor : Moi, mon premier match c’était à Créteil en plus (la tête dans les mains, les deux autres rigolent) .
Seb : Le hand ca va durer jusqu’à 30-35 ans. Et il restera quoi après notre carrière ? Ben les potes on les gardera pour la vie.
Victor : On s’était déjà tous retrouvé ici il y a trois ans en demi-finale de Coupe de France…
Seb : (il coupe) : Et on savait déjà qu’on allait tous se retrouver ici (rires).

Justement, comment vous êtes-vous tous retrouvés ici au MHSA et comment vous y sentez-vous ?

Seb : On s’est tous suivi en fait.

MI : J’avais envie de rentrer à Mulhouse et me rapprocher de la famille. Mon père a eu l’idée de contacter des joueurs qui ont déjà joué ensemble…

Seb :(il coupe) : Victor et moi, on n’a pas de famille, on n’a pas de copine d’ici, on n’a rien nous !

MI : C’est toujours un plaisir de rejouer avec ses potes.

Seb : A Mulhouse, il n’y a pas de « T’es jeune, tu te tais ». Ici tout le monde parle avec tout le monde, Il n’y a pas de clan. De David Schneider à Florent Piningre, tout le monde peut parler.

VB : On a commencé jeunes à Sélestat, on avait tout à prouver. On nous a promis monts et merveilles. Maintenant, on a plus de recul par rapport au handball. On joue vraiment pour se faire plaisir. On a aussi pris du recul par rapport à tout ça… On a vieilli.

Quelles sont les différences entre les deux clubs ?

Seb : À Sélestat c’est très pro, à 100 %. Ils ont connu la D1, ils ont les structures.

VB : Mais ne dis pas ça ! Sinon on va croire que, nous, on n’est pas des pros. Ils ont des ambitions affichées, des moyens, mais on est aussi très professionnels à Mulhouse.

Seb : Bien sûr. Mais entre nous, on ne ressent pas cette ambiance professionnelle, on est une bande de potes qui joue ensemble dans une structure pro. C’est une nuance importante. On n’a pas l’impression d’aller au boulot, on se retrouve entre amis quoi. Et c’est ça notre force.

MI : À Pontault, ça m’est déjà arrivé de me dire : « J’ai pas envie d’y aller ». Ici non, jamais.

Seb :On se fait plaisir ensemble. Alors qu’ailleurs, c’était plus du pro-pro.

VB : Ce que j’ai retrouvé à Mulhouse, c’est que j’attends le match toute la semaine. À Créteil, ça ne me convenait pas. C’était mon boulot, point.

 

Parlez-nous de ce match.

(Ils soufflent tous les trois)

Seb : On est vraiment obligés ? (rires)

VB : Moi, je l’attends vraiment ce match de Sélestat et je vais me faire plaisir, sans aucune pression.

Seb : Quelle pression on a ? On ne joue pas la montée, nous.

MI : Si on peut gagner là-bas, t’inquiètes pas on gagnera. On sait que ça va être blindé de monde, qu’il n’y aura pratiquement que des supporters de Sélestat. Eux, ils ont la montée comme objectif. Et si on gagne chez eux, ils seront mal car ils ne seront pas dans les deux premiers à la mi-saison. Nous, au pire, on reste 3 e.

Seb : Et même si on perd, et alors ? On n’aura pas loupé notre saison, loin de là. On est largement dans nos objectifs. Les gens seront peut-être déçus par rapport à cette « rivalité » Haut-Rhin — Bas-Rhin mais, sportivement, on sera dans les clous.

VB : Ce sera une belle soirée pour le hand alsacien. Nous, on va faire quoi ? Jouer devant du monde, des gens qu’on a connus ou qu’on ne connaît pas et on va voir qui c’est le meilleur.

Sentez-vous une rivalité entre les deux clubs ?

VB : Je ne sais pas si c’est comme à l’époque où il pouvait y avoir des rivalités malsaines, des bagarres. Mais l’enjeu est là, c’est évident.

Seb : Ça sera tendu c’est clair. Et bien sûr qu’on veut gagner et être bons.

MI : Avec Pontault, c’était mon petit derby. Je voulais gagner. Et forcément, on va y penser. C’est notre ancien club, donc on aura quand même un peu de pression. On a envie de faire bonne impression. Les deux équipes sont en pleine confiance, mais ça va se jouer au handball.

Seb : Nous, on a plus à gagner qu’à perdre. Eux, l’inverse.

MI : On aura plus de pression lors du cycle retour que sur ce match-là.

VB : On veut surtout prendre du plaisir. Un match comme ça, dans cette situation-là, on va peut être en faire un seul dans notre carrière. Si on perd, ça ne va pas bouleverser notre vie.

Une victoire aurait-elle plus de saveur qu’une autre ?

Seb : Non, ça a plus de saveur pour les gens autour. Bien sûr qu’il y aurait un petit plus, mais ça reste 3 points.

MI : Le seul objectif qu’on s’était fixé était de ne rien perdre à domicile. Bon, on a perdu contre Créteil, mais depuis on n’a plus rien perdu…

VB ( il coupe) : Ouais, mais il y avait de bons joueurs à Créteil (il éclate de rire).

Seb : (il coupe) : C’est vrai, il y avait Boillaud… Suite à ce match, le MHSA l’a recruté. Avant, on n’en voulait pas (rires).

VB : Mais moi, je n’ai jamais perdu au Palais des sports au moins…

Seb : Et Mehdi n’a jamais perdu à Sélestat. Bon moi, j’ai déjà perdu à Sélestat… Souvent même, hein Victor ? On est carrément tombés en D2 il y a deux ans.

Quel serait le scénario idéal samedi soir ?

MI : Match nul 26-26 avec une égalisation en fin de match de Seb, soit en contre-attaque soit sur penalty. Rien d’autre.

Seb : Moi je dis passe décisive de Mehdi et je jette la balle à Victor en kung-fu et il marque…

VB (il coupe) :… de la tête, non de l’épaule.

Seb : On s’en fout du scénario, tant qu’on gagne !

Une victoire à Sélestat changerait-elle vos objectifs ?

MI : Non. Mais il faut savoir qu’en général, quand tu as trois défaites à la mi-saison, tu as beaucoup de chances de monter. Là, on est encore trois à se tenir en un point mais il y a bien une équipe qui va lâcher.

Seb : Il ne faut pas que ce soit nous…

MI : Si c’est nous, ça veut dire qu’on sera des charlots.

Seb : La D2 c'est compliqué, il faut tenir le plus longtemps possible.

Cela risque de beaucoup chambrer cette semaine.

MI : Moi je vais brancher Freppel, je l’aime bien, il vient de Mulhouse.

Seb : C’est pour rigoler, ce n’est pas méchant.

MI : On a vécu de belles années avec beaucoup de joueurs, on se connaît presque tous alors, forcément, on va un peu s’allumer.

Seb : Ça sera des trucs de potes, pour rigoler : « Attention à tes jambes, je vais te défoncer ». Mais ça sera dans l’esprit.

MI : Jusqu’au match, parce que pendant 60 minutes, il n’y aura pas d’amis.

 

Que redoutez-vous le plus dans ce derby ?

MI : Nous ! On n’a pas peur de Sélestat. Notre ennemi, c’est nous. Si on perd, c’est nous.

Seb : On est capables de prendre 10 buts comme de leur en mettre 10.

Ce genre de match convient le plus à qui ?
Seb : On s’en fout, le plus important, c’est l’équipe !

MI : Ici, on n’a pas de star…

Seb : (il coupe) :… Si, Boillaud ! C’est la star des meufs (il éclate de rire).

MI : Peu importe qui fait un bon match, le plus important c’est de se faire plaisir. Et si on peut gagner, on le fera. J’ai envie de dire que tout le monde va briller.

Seb : Si tu regardes tous nos matches, tu as toujours 3-4 joueurs bien et un qui explose. Et c’est à chaque fois un autre. Sauf Mehdi : t’as brillé quand toi déjà ?

Propos recueillis par Marc Calogero

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13 décembre 2010

Résumé de la 12ème journée de Pro D2:

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      Le fossé se creuse !






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        Si rien n'est fait dans ce championnat complètement fou et que le chemin est encore long pour connaître le dénouement final, il faut reconnaître que le trio de tête à pris une belle longueur d’avance sur ses poursuivants. 

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        Des trois équipes de tête, c’est sans doute Créteil qui a eu le plus de mal à se défaire de son adversaire du jour. Villeurbanne, bien que battu, a montré un visage séduisant malgré ‘’un trou noir’’ au retour des vestiaires qui leur a été fatal. Les cristoliens auront résisté en fin de match à un retour en trombe des lyonnais qui échoueront à un malheureux petit but du match nul. Mulhouse, en pleine réussite, n’a pas éprouvé de difficulté à se débarrasser des provençaux. Aix a grillé une cartouche supplémentaire et l’entraineur Jérémy Roussel avoue ne plus trop croire en une possible montée. Quant aux mulhousiens, ils vont pouvoir se préparer dans les meilleures conditions qu’il soit pour ce fameux derby. Seule ombre au tableau pour les moustiques, le cas Victor Boillaud qui doit à nouveau se présenter devant les instances de la fédé pour répondre sur la légitimité de sa licence après la plainte déposé par Créteil. Du trio de tête, il reste le leader, nos violets… Sélestat, qui avait fort à faire à Pontault-Combault a su rapidement s’imposer sur le terrain en véritable patron. Cette victoire leur permet de rester LE leader de ce magnifique championnat. Elle relègue également un outsider pontellois qui s’enfonce dans le ventre mou à dix longueurs de la deuxième place. Dans la course au maintien, parce que c’est bien de cela qu’on parle pour certains clubs, Billère à remporté un match à six points contre Besançon. Les palois s'offrent une bouffée d’oxygène après six matches sans victoire. Ils sortent ainsi de la zone reléguable, un vrai bol d’air pur avant de se déplacer à Nancy... Ces derniers ont atomisés Angers dans leur propre salle. Les Angevins ont vite lâché prise, pire ils ont abandonné le match un quart d'heure avant la fin de la rencontre. Nanterre s'enfonce encore un peu plus avec une lourde défaite à Saintes. C'est la descente aux enfers pour les banlieusards qui passent d'une place de leader lors de la troisième journée à une bien triste 19eme place, synonyme de relégation. Les saintongeais, ont offert cette victoire à leur entraîneur qui fêtait son anniversaire. Un beau petit cadeau qui redonne un peu de moral à une équipe qui souffre actuellement. L'absence de Woum-Woum y est pour beaucoup. Semur a réussi à se défaire de Vernon à domicile. Voilà encore une équipe au tableau de chasse des Semurois. Les Normands, pour n'avoir pas su gérer la fin de rencontre, se retrouvent à présent distancés du peloton de tête. Reste que leur parcours reste exemplaire pour leur retour en D2.

Journée 12
PONTAULT - SAHB  : 23-27
SAINTES - NANTERRE : 27-20
SEMUR -  VERNON : 28-27
BILLERE - BESANCON : 23-22
ANGERS - NANCY : 18-28
MULHOUSE - PAYS D'AIX : 28-24
VILLEURBANNE  - CRETEIL : 29-30

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13 décembre 2010

Semaine Spéciale: Le Derby Sélestat / Mulhouse

 

       A évènement spécial, actualité spéciale. Tout le long de la semaine, retrouvez toute l'actualité qui tournera autour de ce match au sommet SAHB / Mulhouse.

    Ne manquez pas, dès demain et ceci jusqu'à dimanche, tout les articles de presse à commencer par ceux du journal L'Alsace qui met les petits plats dans les grands. Ainsi dès demain, retrouvez l'interview de nos anciens violet des Mehdi Ighirri, Victor Boillaud et Sébastien Gallotte.

13 décembre 2010

Vite lu: Victor Boillaud a rendez vous à la Fédé

La fédé se réunit à nouveau !

Victor Boillaud. Photo d'archives Jean-François Frey
Victor Boillaud. Photo d'archives Jean-François Frey.

     Le dirigeant du MHSA Jean-Paul Billig et l’avocat Éric Merglen seront cet après-midi au siège de la fédération française de handball. Les Mulhousiens sont convoqués suite à la réclamation de l’US Créteil qui conteste la qualification de Victor Boillaud au MHSA. Ce dernier avait quitté Créteil pour décrocher un contrat à durée indéterminée dans une entreprise mulhousienne avant de reprendre une licence de joueur. La fédération elle-même et la Commission nationale de contrôle de gestion avaient, à l’unanimité, validé la licence de Boillaud. Le MHSA est donc plutôt serein à propos de ce dossier.

Source L'Alsace

13 décembre 2010

Sélestat, c’est du costaud !

         Le SAHB a parfaitement négocié son déplacement à Pontault-Combault en y remportant une cinquième victoire à l’extérieur (23-27) avec maîtrise. De bon augure avant le derby de samedi face à Mulhouse.

Frédéric Beauregard a particulièrement apprécié l’esprit qui règne dans le groupe sélestadien et tient à finir l’année en beauté, samedi prochain contre Mulhouse. Archives Denis Werwer

        Comme l’ensemble de ses coéquipiers, Frédéric Beauregard est revenu plein de certitudes de la région parisienne. Alors que le leader s’attendait à une rude bataille chez une équipe qui ne lui a pas réussi l’année dernière, le Sélestadien et ses partenaires ont rapidement posé leur patte sur cette rencontre. « On avait tous à cœur de prendre notre revanche de la saison dernière contre une équipe qui s’était imposée chez nous et qui nous avait contraints au nul au retour, alors que nous avions mené la plupart du temps. »

« Je veux gagner et, si possible, avec la manière »

Les premières minutes ont donné le ton d’une rencontre qui a rapidement tourné en faveur de Sélestat. Les victoires combinées de Créteil et de Mulhouse, la veille, n’avaient pas donné le choix aux Violets, obligés de l’emporter pour conserver la première place de la Pro D2. « On n’est pas monté sur le terrain avec une pression supplémentaire. Car de toute manière, si on veut monter en LNH, on se doit de gagner tous nos matches. Personnellement, je ne me préoccupe pas plus que cela du classement. Je veux gagner et, si possible, avec la manière » explique celui qui a pris le brassard de capitaine pendant la convalescence d’Olivier Jung.

      À Pontault-Combault, les Sélestadiens ont produit une grosse impression dans une salle longtemps habituée aux joutes de la D1. « En première mi-temps, nous avons réussi une très bonne défense qui nous a permis de prendre assez vite nos distances (de 6-9 à 9-16). On sentait vraiment qu’on formait un groupe sur le terrain comme dans les vestiaires. Et quand notre adversaire est revenu en début de deuxième période, on ne s’est pas affolé. » Le SAHB a su maîtriser le match, confirmant qu’il était plus que jamais l’un des grands favoris pour la montée. Reste à finir le boulot ce samedi à l’occasion du dernier match du cycle aller, le fameux derby contre Mulhouse.« On ne me parle que du derby, c’est agaçant »

      « Je veux partir en vacances sans avoir de regret. En rendant une copie parfaite, annonce Beauregard qui s’apprête à défier son pote Grégory Martin. Je vais aborder ce match comme n’importe quel autre match de la saison même si, autour de nous, on sent la pression monter. Ce match-là, tout le monde m’en parlait déjà alors que le championnat n’avait pas encore commencé. C’est limite agaçant. On en oublierait presque tous les autres matches. Je n’ai pas envie de battre Mulhouse parce que c’est un derby mais parce que je n’aime pas perdre. »

      Ils sont un paquet dans le groupe du SAHB à avoir horreur de la défaite. On peut leur faire confiance pour ne pas s’arrêter en si bon chemin. Car la pêche a été fructueuse jusque-là avec 33 points acquis sur 36 possibles. Un vrai parcours de champion qui, cette année, ne suffit pas pour être certain d’être champion d’automne. Car Créteil et Mulhouse restent en embuscade à un point, alors que le trou semble fait sur les 4 es, déjà à six points. Un succès samedi permettrait de creuser un peu plus l’écart sur une équipe mulhousienne dont le parcours est une surprise pour beaucoup de monde. Même pour l’arrière sélestadien : « Avec sa puissance offensive, j’étais persuadé que Mulhouse n’aurait pas de problème pour se maintenir. Je suis sincèrement content pour eux. Il a dû se passer quelque chose qui fait que ça marche si bien. Cette équipe me fait penser à la nôtre l’an dernier. Elle a du talent mais va-t-elle tenir la cadence ? »

Samedi, il ne faudra pas compter sur « Bobo » pour faire des sentiments.

Christian Weibel
Source L'Alsace

12 décembre 2010

Le résultat vu côté de Pontault : Sélestat, c'est le patron

    Pontault Samedi soir, malgré la défaite (27-23), les Pontellois n’avaient pas ce sentiment de frustration qui avait accompagné leurs échecs face à Nanterre ou Vernon. Sélestat était plus fort. Un point c’est tout. La victoire des Alsaciens n’a fait l’objet d’aucune réelle contestation tant la formation alsacienne a maîtrisé son sujet. Solide sur sa base arrière avec des gabarits impressionnants, cette formation a consolidé sa position de leader et montré qui était le patron !

      Pontault a fait avec ses moyens, luttant avec cœur à l’image de ce sursaut de deuxième mi-temps quand les hommes de Milan Manojlovic infligèrent un 5-0 à leurs adversaires. Insuffisant toutefois. Désormais, il faut regarder derrière pour éviter toute mauvaise surprise en fin de saison… Les joueurs sont conscients de la situation et sont bien décidés à revenir vainqueurs de Besançon la semaine prochaine.

       Samedi soir, Boisramé avait mis ses habits de lumières pour pousser son équipe. A l’image des Fanatics et des Seniors 3 venus en Jaune et Bleu, les nombreux supporters n’ont pas ménagé leur peine pour « contrer » le kop de Sélestat, joyeux et chaud comme la braise. Une ambiance de feu donc pour un match au sommet.

      Pendant vingt minutes, le PCHB tenait le coup et restait au contact des Alsaciens (7-9 à la 19e). Mais le travail de sape entamé depuis le début de match et l’impact physique finirent par user les Jaunes et Bleus. En face, Beauregard et François-Marie s’en donnaient à cœur joie. A la mi-temps, on pouvait nourrir quelques inquiétudes quand Pontault rejoignit les vestiaires avec sept buts de retard : 16-9. Mais William Holder eut les bons mots à la pause pour rebooster les siens.

     C’est une équipe transformée, conquérante à l’image d’un Dupoux omniprésent en défense, qui revint sur le parquet. Euphorique, elle recolla au score en cinq minutes grâce à Dourbecker et au redoutable Hejtmanek. Boisramé s’enflammait… Mais toute cette énergie déployée pour faire douter Sélestat finit par se retourner contre les Pontellois. Un effet boomerang… Les Alsaciens, une fois remis de leur mauvais départ, reprirent la main une bonne fois pour toutes. Malgré tout, les locaux ne se découragèrent pas et mirent un point d’honneur à limiter l’écart. Battus 27-23, ils ont lutté avec leurs moyens et su hausser leur niveau de jeu par moments. Avec l’état d’esprit affiché et les progrès accomplis dans certains domaines, le PCHB peut envisager une bonne perf à Besançon…

Les réactions

William Holder, entraîneur : « Quand on court après le score et qu’on lâche beaucoup d’énergie pour revenir aus score, la moindre erreur est fatale. On revient à – 2 (14-16) et on prend un but bête à ce moment-là et ça repart pour Sélestat. On n’a pas lâché malgré les sept buts de retard à la pause. A la mi-temps, j’ai demandé de jouer à fond, de faire des engagements rapides pour recoller de suite, et d’être agressif en défense. C’est ce qu’on a fait mais on manque d’engagement physique. On n’a pas de joueurs percutants comme Sélestat. En attaque, ils étaient supérieurs. Le danger venait de partout. On a maîtrisé leur côté gauche et c’est venu de la droite… Avec leurs gabarits, il fallait qu’on joue en mouvement mais on n’a pas vu les solutions, on a manqué de lucidité. La prise d’information n’a pas été bonne. C’est sûr, on manqué de physique. Mais mon équipe progresse. Il y a plus de cohésion, on joue plus collectif. Je reste confiant pour Besançon. Ca doit passer. »

Hugues Mahieux : « Sélestat a mieux maîtrisé, mais je pense qu’il y avait quelque chose à faire. A la reprise, je pensais que c’était jouable. Mais on a eu des échecs au tir, et ça nous a un peu plombé, fait douter. A Besançon, devant une équipe super accrocheuse qui perd toujours de peu, il y aura un peu d’appréhension. Il faudra faire un match sérieux et absolument gagner pour passer un Noël tranquille. »

Luc Gaude : « Ce soir, on a perdu contre une meilleure équipe que nous. Ma déception vient du fait que nous faisons trop d’erreurs collectives et individuelles qui nous permettraient de rivaliser avec les équipes de haut de tableau. Il nous manque un match de référence cette saison. On n’a pas eu de déclic. On n’a pas encore fait de match plein à 100 %. Il faudrait y a parvenir surtout à l’extérieur. C’est là que se construit une équipe. Il y a un bon état d’esprit, mais on joue trop en réaction en courant après le score. On n’arrive pas à imposer notre jeu. On travaille dans ce sens pour y arriver. Il nous faut ce match référence. »

Source PCHB

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Le 8ème Rugiss' Hand
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