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Le 8ème Rugiss' Hand
3 juin 2011

Après le match aller contre Créteil : « À portée de main »

adien-Valentin-Aman-s-est-montre-efficace-en-attaque-face-a-Creteil-signant-un-remarquable-cinq-sur-cinq-au-tir_-(Photo-archives-DNA-Franck-Delhomme)        Sélestat aurait pu exploser, mercredi à Créteil, en finale aller de la Pro D2. Menés de huit buts à quinze minutes de la fin de la rencontre, les Violets ont su réagir pour revenir sur les talons des Cristoliens (31-28) et ménager le suspense en vue du match retour, vendredi prochain (20 h 30) au CSI.

Certes, Sélestat n’a pas réussi un grand match, mercredi à Créteil, mais a préservé ses chances pour le titre de champion de France de Pro D2 et c’est là le plus important.

Longtemps décrochés (16-10 à la pause, 25-17 à la 44 e), les Sélestadiens ont pu compter sur quelques hommes forts en seconde période pour écoper alors que le navire commençait sérieusement à prendre l’eau. On pense notamment à Vlado Ostarcevic (six buts en deuxième mi-temps) ou Christian Omeyer, auteur de trois des quatre derniers buts alsaciens.

« On se sent capables de les battre »

Sélestat a aussi pu compter sur un Valentin Aman très efficace. Le jeune (19 ans) pivot violet n’est pas le plus maladroit au tir (71 % de réussite cette saison) et l’a encore prouvé mercredi face à Créteil. « J’essaie de revenir à mon meilleur niveau (une entorse du genou l’avait fait rater plusieurs matches ces dernières semaines) . J’ai su montrer que j’étais toujours là. »

Ses deux buts en fin de première mi-temps ont fait énormément de bien à son équipe, muette en attaque pendant plus de dix minutes. « Le coach m’a fait entrer à un moment un peu tendu. J’ai eu deux ballons, je les ai mis au fond, c’est plutôt cool », explique Valentin Aman en toute décontraction.

Le pivot sélestadien voulait aussi prendre « une petite revanche personnelle », lui qui avait raté ses deux tirs lors du match retour en championnat face à Créteil. « Ça me tenait à cœur. Mais on voulait surtout une revanche collectivement car on tient absolument à décrocher le titre. »

Ce titre de champion de France, justement, a failli s’envoler dès le match aller dans le Val-de-Marne. Maladroits au tir, les Sélestadiens ont longtemps fait briller le gardien adverse Dragan Jerkovic. « Le coach nous avait dit que c’est un gardien qui “explose” beaucoup et donc de ne pas tirer en première intention. » Valentin Aman a respecté la consigne à la lettre, faisant mouche lors de ses cinq face-à-face avec le portier croate.

« On a baissé les bras à certains moments du match, notamment quand on était mené de sept buts en première mi-temps. » Comment expliquer alors la réaction alsacienne ?

« Ça a un peu gueulé à la pause, sourit Valentin Aman. L’entraîneur nous a rappelé que l’on pouvait décrocher un titre historique pour le club et que l’on ne devait pas laisser passer cette chance. Cela nous a motivés et on a lâché les chevaux… »

Sans ce sursaut d’orgueil dans le dernier quart d’heure, Valentin Aman et ses coéquipiers auraient sans doute dit adieu au titre de champion. « On a préservé nos chances, assure le pivot violet. Finir à trois buts n’est pas si mal et nous avons la chance de recevoir au retour. Le titre est à portée de main. »

Pour être couronné, le SAHB devra vaincre le signe indien face à un adversaire qu’il n’a jamais réussi à dominer cette saison. « On se sent capables de les battre. Ce quatrième match est pour nous ! »

Simon Giovannini
Source Dna

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