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Le 8ème Rugiss' Hand
15 novembre 2011

Retour en photos Fenix Toulouse - SAHB

        Bonjour à tous, ne boudons pas notre plaisir après la magnifique victoire de Sélestat lors du week-end dernier. Jérome Fernandez avait raison de se mefier de notre belle équipe. ..

        Pour prolonger ce petit plaisir, je vous propose aujourdh'ui un petit retour en photos sur le match ayant opposé nos violets au Fénix de Toulouse.

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Source Fenix Toulouse HB

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14 novembre 2011

Résumé de la 8ème journée: La plus grosse sensation, c’est Sélestat...

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jcsjerome_MG_5903La plus grosse sensation,c’est Sélestat qui est allé la vivre à Toulouse. Les Alsaciens pourtant diminués (4 cadres blessés) se sont imposés d’un but, dans le jardin des Fénix qui en cas de succès, avaient la possibilité de grimper sur le podium. Mais les Alsaciens sont loin d’avoir volé leur victoire. «Dans le dernier quart d’heure pourtant, confesse Jean-Luc Le Gall, ils ont eu une balle de +3 qu’ils ont cafouillée. A ce moment-là, notre défense et Ivezic, mon 2ème gardien ont été déterminants. Ça nous a remis en selle et on est repassé devant à cinq minutes de la fin. » L’entraîneur sélestadien ne s’enflamme pas pour autant même si sur l’ensemble de la rencontre, tout a plutôt bien fonctionné avec comme d’habitude, un Paxel Podsialo (notre photo) très incisif (7/11). « Mais nous n’aurons pas le temps de nous appesantir sur cette victoire, confie Jean Luc Le Gall. Nous recevons Nîmes et nous aurons la pression du résultat, surtout si on veut momentanément se mettre à l’abri. » Pour Toulouse, qui cette semaine (samedi) se déplace à Nantes (tiens, un concurrent direct aux accessits !), il s’agira de ravaler son orgueil et avancer. La claque enregistrée face à Sélestat devrait servir de leçon. Dans le cas contraire, ce serait grave.
 
Source Handzone
 
Le classement après 8 journées.
 
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13 novembre 2011

Après Toulouse: Sélestat a marqué les esprits mais aussi des points !

     jcsjerome_MG_6181En volant dans les plumes du Fenix Toulouse, Sélestat a confirmé qu’il avait un rôle à jouer en D1  et que son maintien  n’a rien d’utopique.

       Après être passé deux fois à côté d’une performance retentissante en s’inclinant par deux buts d’écart seulement chez des grosses cylindrées comme Chambéry et Nantes, Sélestat n’a pas laissé passer sa chance une troisième fois. Et c’est Toulouse, un autre ténor (ou supposé tel) qui en a fait les frais, vendredi soir. Au lieu de se retrouver sur le podium de la D1, Jérôme Fernandez et ses coéquipiers du « Fenix » ont été plumés par une équipe alsacienne sûre de sa force. Un collectif mis en confiance par ses prestations précédentes et qui a fort bien joué le coup en tordant le cou au volatile toulousain.

     « Jusque-là, nous avions réussi de belles sorties contre des adversaires censés nous être supérieurs. Ces compliments nous faisaient plaisir, mais ne nous faisaient pas avancer. Il était devenu nécessaire de concrétiser cela. C’est ce qu’on a réussi à faire à Toulouse », se réjouit Frédéric Beauregard. Car avant cette huitième journée de championnat, l’arrière gauche du SAHB avait encore en travers de la gorge ce point, voire ces points, que le groupe avait laissé échapper à Nantes au début du mois d’octobre.  « L’an dernier, Dijon est descendu pour un point manquant, j’espère qu’on ne le regrettera pas en fin de saison. Car on n’a pas de droit à l’erreur », rappelait le Martiniquais.

    Ses vœux ont été exaucés dès le lendemain avec cette première victoire ramenée de l’extérieur. Un succès sur le fil, sur le plus faible des écarts (27-28), mais qui, en revanche, ne souffre d’aucune contestation.  « Cette victoire nous l’avons construite pendant soixante minutes. Elle n’a rien d’un hold-up. De la première à la dernière seconde, nous avons évolué sur le même rythme avec un fonds de jeu bien calé qui tenait la route. Sans oublier bien sûr une défense qui est notre marque de fabrique. Tout cela nous a permis de faire la différence face à une grosse cylindrée qui nous a pris de haut. »

Le scénario s’est inversé

      Les Toulousains auraient peut-être dû se rappeler qu’ils étaient la seule équipe à s’être inclinée deux fois de suite en 2008/2009, contre le futur relégué sélestadien qui n’avait remporté que trois victoires durant toute la saison. Trois ans plus tard, de retour parmi l’élite, le SAHB a donc déjà atteint son piètre total de victoires de l’époque au bout de huit journées.

       Cela donne des idées et des certitudes pour la suite. À condition de garder ces valeurs qui permettent à l’équipe d’avancer et de surprendre son monde malgré une conjoncture défavorable puisque son effectif est diminué depuis le début de la saison par une cascade de blessures.  « Il faut garder cette dynamique et continuer sur notre lancée. Ces deux points ramenés de Toulouse vont solidifier encore davantage le groupe. Mais cette victoire ne servira à rien si nous n’enchaînons pas derrière avec une autre, samedi prochain sur Nîmes », prévient « Bobo » très utile dans le money time puisqu’il est l’auteur de deux des cinq derniers buts du SAHB quand un 6-2 alsacien entre la 54 e et la 59 e minute (de 23-22 à 25-28) a fait basculer le match. C’est justement là où le scénario des matches précédents a changé. À Toulouse, les coéquipiers d’un Obrad Ivezic très précieux dans ces instants décisifs ont pris le soin de l’écrire à leur avantage. S’évitant ainsi de nouveaux gros regrets.

« Nous n’avons pas craqué »

     « Même un match nul nous aurait empêchés de faire la fête dans le bus car nos efforts n’auraient pas été récompensés à leur juste valeur, confie le meilleur arrière gauche de la Pro D2 2010/2011.  Nous avions clairement pris l’ascendant et, cette fois, on sentait qu’on avait un coup à jouer. Nous n’étions pas aussi entamés par les impacts physiques qu’à Nantes ou Chambéry. Nous n’avons pas craqué ou commis d’erreurs. Nous avions installé notre jeu et tout le monde était à fond dans ces dernières minutes. »

    Ce résultat doit conforter les Sélestadiens dans leurs certitudes et leur permettre de confirmer ce résultat en profitant d’un calendrier plus favorable jusqu’à la trêve.

Source L'Alsace
Christian Weibel
13 novembre 2011

Après Toulouse: «Pas grand-chose à jeter»

  quentin-eymann-se-fait-petit-a-petit-sa-place-au-sein-du-sahb-photo-dna-michel-frison Il fallait bien qu’un jour cela paye. Remarquables face à Montpellier quinze jours plus tôt au Rhenus tout comme ils l’avaient été à Chambéry (le 2 e), à Nantes (le 5 e) ou face à Saint-Raphaël (le 3 e) – trois défaites de deux buts –, les Sélestadiens se sont imposés vendredi chez le 4 e toulousain (27-28). Une performance qui prouve que le SAHB est dans le vrai.

   Ca ressemblait à tout sauf à une promenade de santé. Même si, en tout début de saison, Jean-Luc Le Gall avait « coché » ce déplacement en Haute-Garonne (lire : prévu un succès là-bas), la tâche des Sélestadiens demeurait éminemment délicate.

     Parce que Toulouse restait sur une série de quatre succès en cinq matches. Parce que, aussi, les Alsaciens devaient encore faire avec une formation amputée de certains de leurs joueurs cadres. Si Fulop et Ivezic étaient de la partie, si Omeyer a accepté (il n’a sans doute pas fallu trop insister !) de sortir le temps d’un match de sa retraite, manquaient encore ce vendredi, Ostarcevic et les absents de longue durée que sont Salami et François-Marie.

« Le groupe est plus fort que ses individualités »

    Pas un week-end à la plage donc. Mais ce n’est visiblement pas la difficulté qui rebute ce SAHB-là, ça se saurait.
    « Si on fait abstraction d’un  money-time raté dont je prends l’entière responsabilité, ce match est sans doute un des plus accomplis de la saison, analyse l’entraîneur sélestadien. C’est vrai qu’on peut toujours mieux faire, mais il n’y a pas grand-chose à jeter sur ce coup-là. »
    Que ce soit au niveau des pertes de balles (sept seulement) ou de la gestion des moments importants, le SAHB a impressionné vendredi soir.
    « On n’a pas baissé notre niveau de jeu par rapport à nos dernières sorties et on n’a pas été plus que ça dépendants de nos gardiens. Ils ont très bien fait leur travail, mais on n’a pas eu besoin de 25 arrêts pour nous en sortir. »
    Finalement, c’est le comportement du groupe dans son ensemble que veut retenir le coach bas-rhinois.
    « Eymann  (pris en stricte au bout de vingt minutes) nous fait une excellente première période, Pintor a été remarquable en défense, Podsiadlo devient de plus en plus précieux, Pesic de plus en plus présent. Mais c’est vraiment l’équipe qui a mérité ce succès. Une des leçons de ce début de saison est que le groupe est plus fort que ses individualités. »
    On sait depuis la reprise l’état d’esprit animant cette équipe où même les moins utilisés jouent le jeu au mieux.
    Vendredi encore, le SAHB s’est sorti de situations délicates grâce aux vertus qu’on lui connaît. « À 7-11  (22 e), les Toulousains changent de système défensif et de gardien  (Pardin entre en lieu et place de Karaboué). Et on ne trouve plus de solutions pendant cinq minutes  (11-11). Plus tard, les Toulousains se procurent deux balles de “+3”  (à 22-20, 46 e). Les deux fois on aurait pu flancher. Les deux fois, les joueurs ont su se remettre dans le sens de la marche. »
    Malheureux devant Saint-Raphaël, à Nantes et à Chambéry, le SAHB a ainsi trouvé la récompense de son travail et de ses efforts face à une autre équipe du Top 5. Bon pour le moral, bon au niveau comptable.
    « Mais on n’a que jusqu’à lundi pour rester sur notre nuage, termine Jean-Luc Le Gall. Parce qu’il va vite falloir se projeter sur la venue de Nîmes samedi prochain. Un match à gagner impérativement. Pour l’instant, on est dans les clous, on respecte le plan de route que nous nous étions fixé en début de saison. Il faut que nous y restions. »
    Parce que, si l’entraîneur alsacien avait coché le déplacement à Toulouse sur son calendrier, il a également coché le match du week-end prochain, face à une équipe de Nîmes plutôt à l’aise loin de ses bases (un succès à domicile, deux à l’extérieur)…

Source Dna

12 novembre 2011

Vu côté Toulouse: Le Fénix s'est immolé

Défaite-surprise de Toulouse qui pouvait pourtant monter sur le podium.

 

201111121632_zoomBattus à trois reprises lors de leurs trois premiers déplacements, les Sélestadiens se sont imposés à Toulouse hier soir (28-27).

      Le promu n'a pas volé son succès et ce n'est pas loin d'être le plus inquiétant pour une équipe toulousaine qui en cas de victoire pouvait monter sur le podium de la D1. Une carotte visiblement trop grosse pour un tout petit Fénix. « On s'est peut-être vu un peu trop beau après notre série (4 victoires sur les 5 derniers matches, ndlr) et si nous avons pris ce match de haut c'est une belle leçon pour l'avenir », reconnaissait ainsi Jérôme Fernandez à l'issue de cette quatrième défaite de la saison. Léthargiques en défense, pas vraiment aidés par leurs gardiens et sans rythme en attaque, cela faisait beaucoup trop face à une équipe sans génie mais courageuse. « J'avais prévenu les joueurs et je sentais que ce match pouvait se transformer en traquenard », estimait pour sa part Joël da Silva, l'entraîneur. « Je n'ai pas reconnu mon équipe » ajouta-t-il.

     Cela ne le rassurera certainement pas, mais nous non plus. La première alerte sous la forme d'un 4-0 encaissé en première mi-temps aurait pourtant du interpeller (6-10, 20'). Revenus à égalité à la pause (13-13) puis comptant même deux unités d'avance pour la première fois du match cinq minutes après celle-ci, les Toulousains vont alors commettre leur deuxième péché d'orgueil. « Ces balles de +3 que nous avons gâchées sont le tournant du match », confirmera Fernandez. Jamais décrochés les Alsaciens vont en profiter pour d'abord revenir (22-22, 52') puis pour enfoncer le clou sous la forme d'un 3-0 qui déplume définitivement le Fénix.

« Grosse frustration »

      « C'est vraiment une grosse frustration car nous n'avions pas prévu ça dans notre tableau de marche », souffla Pierrick Chelle, pourtant le seul à surnager hier soir (6/8) avec Fernandez (6/10). Un coup d'arrêt qu'il va falloir digérer malgré un menu copieux qui va envoyer les Toulousains successivement défier Nantes et Chambéry à l'extérieur. « On a raté une belle occasion mais pour que cet accroc ne laisse pas de trace il faudra faire un exploit quelque part  », envisage Chelle.

Ce matin, le podium est encore un mirage…

Toulouse 27 - Sélestat 28
Mi-temps : 13-13.
Spectateurs : 1.200 environ.
Arbitres : MM. Buy et Pichon.

Toulouse :
Gardiens: Karaboué (36min. 11 arrêts dt 0/2 pen.),  Pardin (24min. 5 arrêts dt 0/1 pen.).
Buteurs.- Chelle (6/8), Célestin , Puig-Asbert (0/1), Fernandez (6/10 dt 1/1 pen.), Andjelkovic (cap.1/3), Van Cauwenberghe , Ayed (2/4 dt 1/2), Calvel (2/4),  Cham (2/2), Porte,  Roby (3/5) , Kabengélé (5/6).
Entr : J. da Silva.

Sélestat :
Gardiens: Ivezic (30min. 5 arrêts dt 1/1), Fulop (30min. 5 arrêts dt 0/2).
Buteurs.- Jung (cap.1/1), Petrenko (4/7), Pesic (4/5), Beretta (3/6), Podsialdo  (7/12 dt 3/3), Beauregard (3/8), Freppel (2/3), Aman,  Pinto, Eymann (4/10),  Omeyer.
Entr : J.-L. Le Gall.

Source La Dépèche.

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12 novembre 2011

Résultat 8eme journée: Toulouse 27-28 Sélestat

Pas d'armistice pour Sélestat

obrad-ivezic-s-est-montre-decisif-en-seconde-periode-dans-les-buts-selestadiens-archives-denis-werwSélestat a réalisé un véritable exploit en allant s’imposer hier soir dans l’antre   de Toulouse (28-27).   Avec la manière en sus

Appelés à monter - ne serait-ce que provisoirement - sur le podium en cas de victoire assortie d’un écart substantiel, compte tenu de l’écrasement, la veille, de Saint-Raphaël, leur concurrent direct, par Montpellier, les Toulousains n’ont pu convenablement accomplir la mission qui leur incombait.

Et quand bien même des grondements pour le moins réprobateurs ont fait écho à plusieurs décisions du duo arbitral, tout le mérite en revient à cette formidable équipe alsacienne qui n’a en aucun cas usurpé son succès.

Un succès construit en deux périodes bien distinctes. Une mi-temps pour que s’insinue le doute dans les esprits adverses, une deuxième pour reprendre progressivement l’ascendant alors que Toulouse était en mesure d’inverser la tendance.

En effet, les Haut-Garonnais, un moment menés de quatre longueurs (10-6, puis 11-7 suite à un missile de Beauregard, 22 e), avaient rétabli l’équilibre en grande partie grâce aux arrêts de Wesley Pardin. Les protégés de Jean-Luc Legall donnent alors l’impression de ne pas disposer des solutions tactiques adéquates pour prendre les intervalles laissés libres par une défense à géométrie variable.

Solidarité admirable

Mais pour gérer les temps faibles, il y a aussi le mental en acier trempé propre aux compétiteurs dans l’âme. A l’image de ce penalty du pourtant redoutable spécialiste Ayed bloqué par Obrad Ivezic dès la reprise. La configuration aux allures de ballottage tantôt favorable à l’un, tantôt à l’autre des protagonistes se poursuit, qui tient en haleine le public du Palais des Sports : 16-16 (38 e), 17-17 (39 e), 22-22 (51 e).

En effet, Toulouse manque le coche alors que Pierrick Chelle trouve des angles impossibles pour tromper la vigilance du préposé au dernier rempart. Deux buts inscrits en l’espace de quelques instants par Yurij Petrenko plongent Toulouse dans un profond désarroi : 26-24 (56 e) pour Sélestat. Des promus qui font preuve d’une solidarité admirable pour endiguer les ultimes assauts de rivaux transcendés par les appels du speaker. Olivier Jung s’empare du ballon de la toute dernière chance dans les mains de Cham. Malgré un but de Kabengelé, il ne restait plus assez de temps pour espérer un match nul miraculeux.

Ils ont dit

Obrad Ivezic : « C’est la victoire du cœur et de la patience. Nous avons fait un grand match face à une excellente équipe de Toulouse qui était favorite ».

Djordje Pesic : « Cela s’est joué à peu de choses. Nous avons proposé une bonne défense tout au long de la rencontre. «

Jean-Claude Legall : « Jamais l’écart en faveur de Toulouse n’ a été supérieur à 2 buts. Pardin a livré une prestation qui nous a mis un moment en échec. C’est l’équipe qui a su marquer et défendre dans les moments clés qui l’a emporté ».

 Source L'Alsace        
11 novembre 2011

Presentation de la 8ème journé : toulouse -Sélestat

le-15-octobre-dernier-christian-omeyer-(a-gauche)-assistait-au-match-contre-ivry-aux-cotes-de-son-f    Ce soir à Toulouse, Christian Omeyer retrouve le terrain pour donner un coup de main à Sélestat, toujours handicapé par les blessures et en quête de points.

Il suffisait d’y penser. Le joker médical que le SAHB recherchait désespérément était dans ses murs. Sous la casquette du directeur sportif, se cachait en effet un ancien joueur qui pouvait encore rendre des services. Surtout dans la période délicate que traverse actuellement le club, qui doit faire face à une cascade de blessés.

Juste un coup de main

Dix jours après avoir été l’un des grands ordonnateurs de la belle fête du hand alsacien au Rhenus, Christian Omeyer va donc repasser de l’autre côté de la barrière et enfiler le maillot du club qu’il pensait avoir définitivement remisé cinq mois plus tôt.  « Je m’étais fait à ma nouvelle fonction et je ne ressentais aucun manque, précise d’entrée l’intéressé.  Si je rejoue, c’est uniquement pour donner un coup de main au club, car aucune autre solution n’était envisageable. Les quelques pistes que nous avons sondées n’ont rien donné. Il n’y a personne sur le marché. D’ailleurs les quatre ou cinq clubs en France qui cherchent à se renforcer n’ont rien trouvé non plus. »

De plus, le règlement de la Ligue prévoit qu’un club a deux mois pour trouver son joker médical. Et comme ce délai aurait été dépassé d’ici quelques jours puisque la blessure de Jordan François-Marie date de la reprise du championnat, le SAHB n’aurait plus été en mesure d’engager un joker dans les prochaines semaines.

Christian Omeyer est donc monté dans le bus des joueurs hier matin à 7 h, pour prendre la direction de Toulouse où il est l’un des rares avec le capitaine Olivier Jung et le coach, Jean-Luc Le Gall, à avoir vécu la dernière victoire à l’extérieur de Sélestat en D1. C’était le 19 septembre 2009. Les Alsaciens ouvraient leur saison par un succès aussi inattendu que prometteur (32-35). Avant de devoir déchanter, en alignant une série de douze revers d’affilée qui précipitaient le club en D2.  « Je signerais tout de suite pour rééditer cette performance ce soir, mais pas pour redescendre en fin de saison. »

Après une première partie de cycle aller encourageante, Sélestat doit désormais engranger des points pour ne pas se laisser distancer par la meute. Christian Omeyer et ses nouveaux partenaires de jeu vont donc encore une fois essayer de ramener l’un ou l’autre de ces points qu’ils avaient touché du bout des doigts à Nantes et à Chambéry, où ils ne se sont inclinés que de deux buts dans les ultimes minutes.

Pas de révolution

La tâche sera ardue : l’équipe de Jérôme Fernandez a trouvé la bonne carburation en alignant quatre victoires au cours de ses cinq dernières sorties. Ce soir, le SAHB disposera à nouveau de sa paire de gardiens (Fulop-Ivezic). Mais il manque toujours à l’appel Salami, François-Marie, Rechal et Ostarcevic. Et c’est là où le retour de Christian Omeyer dans l’effectif sera intéressant.

« Je ne vais pas révolutionner le jeu, ni rester très longtemps sur le terrain, prévient l’ex-retraité qui a fêté ses 35 ans il y a neuf jours.  En revanche, je peux faire souffler un joueur pendant cinq minutes. Ce sera déjà une bonne chose pour les rotations. Ça peut permettre d’avoir des joueurs plus frais dans les dernières minutes. Cela ne fait pas très longtemps que je me suis arrêté. Et comme je me suis entretenu depuis mon arrêt, je n’ai pas eu trop de mal à reprendre. Mais je ne suis pas encore dans le rythme. Cela viendra progressivement. À vrai dire, je serais ravi de ne pas avoir à entrer en jeu. Cela signifierait que l’équipe se débrouille très bien sans moi. »

L’an dernier Francis Franck était sorti de sa retraite pour faire un retour tonitruant à Villeurbanne. Et si Christian Omeyer lui emboîtait le pas ?

TOULOUSE - SÉLESTAT ce soir à 20 h 30 au Palais des Sports André Brouat à Toulouse.
Arbitres : MM. Olivier Buy et Stevann Pichon.

Toulouse : 1. Karaboué et 16. Pardin dans les buts. 4. Kabengelé, 5. Chelle, 7. Célestin, 9. Puig Asbert, 11. Fernandez, 15. Andjelkovic (cap.), 19. Van Cauwenberghe, 21. Ayed, 25. Calvel, 27. Cham, 28. Porte, 87. Roby. Entr. : Joël Da Silva.

Sélestat : 12. Ivezic et 69. Fulop. 3. Jung (cap.), 5. Petrenko, 6. Pesic, 7. Beretta, 8. Podsiadlo, 9. Beauregard, 10. Matzinger, 11. Freppel, 13. Aman, 15. Pintor, 19. Eymann, 67. Omeyer. Entr. : Jean-Luc Le Gall.

Source  L'Alsace Christian Weibel

10 novembre 2011

Christian Omeyer rempile !

     C’est une habitude à Sélestat, les néo retraités signent pour une pige la saison qui suit... Après Francis Franck la saison dernière pour palier à la blessure d’Obrad Ivezic, c'est au tour du tout nouveau Directeur Sportif Christian Omeyer de reprendre du service sur le parquet.



A l’occasion du déplacement à Toulouse, Christian Omeyer sera sur la feuille de match pour aider si besoin les violets dans leur confrontation face au Fénix Toulouse Handball. En effet, avec une infirmerie qui ne désemplie guère et un joker médical qui se fait attendre, il fallait trouver une solution pour palier à l’absence de certains joueurs cadre.

Depuis quelques semaines, Christian avait repris le chemin de l’entrainement au cas où ! Maintenant on sait pourquoi !!

Source SAHB

10 novembre 2011

Avant le match contre Toulouse: Jérome Frenadez ''Une boucle à boucler''

Le Sélestat Alsace Handball défie Toulouse, demain en Haute-Garonne. Il y retrouvera Jérôme Fernandez, un des monstres sacrés du handball français, le capitaine d’une équipe tricolore à son image.

Jérôme Fernandez, l’âme d’une équipe toulousaine qui rêve de renouer avec son passé.  Photo afp 

      Neuf ans après l’avoir quitté, Jérôme Fernandez a retrouvé, au cours de la saison dernière, le championnat de France. Douze ans après en être parti, il a rejoint Toulouse.
      La boucle n’est pourtant pas bouclée pour ce jeune homme de 34 ans, toujours aussi plein d’envie malgré un palmarès long comme la route 66 (champion olympique, triple champion du monde, double champion d’Europe, double vainqueur de la Ligue des champions entre autres).

« Tout ce qui fait la vraie vie, l’amour, la famille »

      « Mon retour en France, je l’avais programmé dès après le Mondial en Croatie (2009), lâche le capitaine tricolore. Je venais de perdre mon papa et de ne pas avoir été présent, de ne pas l’avoir accompagné dans ses derniers instants, m’a énormément pesé. Dans la foulée, ma maman a appris qu’elle était atteinte d’un cancer.
      « Ces coups durs m’ont fait prendre conscience de plein de choses, de celles auxquelles on ne pense pas forcément quand on fait du sport de haut niveau. Je me suis rendu compte qu’il y avait le sport, justement, mais aussi tout ce qui fait la vraie vie. L’amour, la famille… »
       Passé dans quelques-uns des plus grands clubs (Montpellier, Barcelone, Ciudad Real et Kiel), le recordman des buts en équipe de France (pas loin de 1 300 !) a ainsi rejoint Toulouse pour se rapprocher des siens. Parce que, aussi, le projet de son premier club lui a plu. Parce que, enfin, l’envie est toujours et bien là.
      « Je n’ai vraiment pas l’impression d’avoir mon âge, continue Jérôme Fernandez. Je prends du plaisir à m’entraîner, à jouer, et je continuerai tant que j’en prendrai. Et tant que mon corps le voudra bien… »
       Visiblement, son corps le veut, le Fenix toulousain (nouvelle appellation du club garonnais) en profitant pleinement depuis le début de saison.
        « Nous avons eu un début de championnat délicat, mais tout se met petit à petit en place. Nous avons une équipe qui ressemble à quelque chose où expérience et jeunesse vont de pair. Nous prenons petit à petit confiance, nous jouons de mieux en mieux. Il reste énormément de travail pour arriver où nous le voulons, mais c’est finalement ça qui me plaît. »
         Actuellement 4 e au classement, la formation toulousaine peut rêver à quelques beaux lendemains. « Si nous battons Sélestat et que Saint-Raphaël s’incline face à Montpellier, nous monterons sur le podium. Qui aurait osé parier là-dessus il y a quelques semaines ? »

Quid du match de ce vendredi face au SAHB?
       « Nous avons tout intérêt à nous méfier. Les Alsaciens ont signé quelques gros résultats, même s’ils ont joué de malchance depuis l’entame du championnat. Ils déplorent des blessés et, pourtant, quand on voit ce qu’ils ont fait contre Montpellier, on se rend compte qu’ils ne manquent pas de ressources. »

Reste à se défaire du SAHB…

       « Vraiment, Sélestat mériterait de figurer dans le groupe des “six points” (celui du milieu de tableau, ndlr). Sur ce que j’ai vu, ils ne devraient pas connaître trop de problèmes pour décrocher leur maintien. »
      Un peu “violet” parce qu’il est, en équipe de France, le compagnon de chambre de Thierry Omeyer depuis plusieurs années, Jérôme Fernandez est surtout Toulousain jusqu’au bout des ongles.
       « On doit gagner ce match, parce qu’on veut confirmer nos derniers résultats (quatre succès en cinq matches), parce que Toulouse doit retrouver la place qui a été la sienne. »
        Parce que, aussi, le garçon, sous contrat jusqu’en 2015, s’est promis de… boucler la boucle. « Et elle ne le sera que quand j’aurai gagné un titre avec Toulouse, un second titre après le tout premier de ma carrière (la Coupe de France en 98)… »

Source Dna.

5 novembre 2011

Les supporters Blue Fox: Puis ils scandèrent ''Sélestat, Sélestat !!!

      A un moment où le championnat fait un petit break le temps d'un week-end, je vous propose un petit retour photos sous forme de clin d'oeil amical au club de supporters des blues Fox du Montpellier Hb. Ils n' auront pas hésité à traverser la France pour assister à la rencontre les opposants à Sélestat au Rhénus de Strasbourg. Les blues Fox auront été des acteurs actifs à cette grande fête. D'un fair Play exemplaire, ils iront jusqu'à scander haut et fort ''Sélestat, Sélestat...''. Bravo et merci pour votre passage.

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