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Le 8ème Rugiss' Hand
3 novembre 2011

La phrase du jour : « une ambiance digne des plus grandes salles d'Allemagne!»

           S56037_bigans le savoir et cela à quelques heures de la rencontre opposant le SAHB à Montpellier, Robin Foubert, notre ancien violet, que l'on a pas oublié en Centre Alsace, a mis en plein dans le mille lorsqu'il se confiait à Sport17* lorsqu'il relatait l'ambiance extraordinaire des soirs de matches au CSI. Qu'aurait'il utilisé comme superlatif s'il avait assisté à cette rencontre innoubliable au Rhénus!...



Sport 17 : Tu te sens bien ici. Elle ne te manque pas l'Alsace et Sélestat ?
Robin Foubert
:
J’ai eu la chance de connaître le handball en Alsace avec des structures professionnelles et une salle et une ambiance digne des plus grandes salles d'Allemagne. C'est un vrai bonheur.
    Il y a aussi des amis qui manquent.
   Ce qui est sûr, c'est que le climat, lui, ne me manque pas du tout.
   (Éclats de rire) Fini d'allumer la lumière à 15 heures !

La suite de l'interview: ici

Robin, au plaisir de te revoir. A bientôt

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2 novembre 2011

Maxime Duchêne a vécu un rêve éveillé !

impressionne_un_premier_temps_survolte_une_fois_entre_sur_le_parquet_du_rhenus_maxime_duchene_a_vePasser des salles désertes de la Nationale 2 au hall Rhenus plein à craquer face à Montpellier, c’est l’incroyable aventure qui est arrivée dimanche au jeune gardien de Sélestat, Maxime Duchêne.

« Mercredi dernier, j’étais dans mon salon lorsque j’ai eu un appel de Thierry Demangeon pour m’annoncer que je devais m’entraîner avec la une. L’adjoint de Jean-Luc Le Gall m’a dit que j’allais certainement être aligné contre Montpellier. Sur le coup j’étais super content mais, à vrai dire, je ne réalisais pas vraiment ce qui m’arrivait. C’est au fur et à mesure de la semaine que je me suis dit : ‘’Tu vas jouer au Rhenus, à Strasbourg, devant 5500 spectateurs contre la meilleure équipe de France‘’. » Maxime Duchêne, qui a fêté ses 19 ans en mai dernier, n’a pas eu le temps de gamberger, ni de véritablement réaliser ce qui lui arrivait. Lui qui garde habituellement les cages de l’équipe réserve de Sélestat, quatre niveaux plus bas, n’a eu que trois jours pour se mettre en condition pour ce grand jour. Une date qu’il n’oubliera certainement jamais.

« Un truc de fou »Maxime_Duch_ne

     Car c’est le dimanche 30 octobre qu’il a réalisé le rêve de sa vie : disputer un match de Ligue Nationale. Et pas n’importe lequel. Contre l’équipe mythique des deux dernières décennies. Celle qui fait rêver tous les gosses qui aiment le handball. Celle où se trouvent les vedettes des parquets français et quelques-uns des meilleurs internationaux étrangers. « C’est un truc de fou ! Disputer son premier match chez les pros face à Montpellier et devant une foule record de 5500 personnes, c’est simplement énorme. J’ai dû me pincer pour m’apercevoir que je ne rêvais pas… »
     C’est la raison pour laquelle il a profité de tous les instants de cette journée si particulière pour goûter son plaisir. Pour vibrer au rythme des encouragements du public.
     Porteur du numéro un, c’est lui qui est entré le premier sur le terrain au moment de la présentation individuelle des joueurs. On a alors vu Max sortir des vestiaires et rejoindre le rond central en faisant des bons de cabris. « Je suis toujours comme ça. J’étais à fond dedans. Quand on est sorti du terrain après l’échauffement, la salle n’était pas pleine. Mais dix minutes plus tard, elle était bourrée. Sentir autant de monde t’encourager, ça donne une énergie incroyable. J’étais survolté. »

Le bonjour d’Issam TejMax_Duch_ne_et_I_Tej

      À la 13 e minute, alors que son équipe mène 6-4, le titulaire Obrad Ivezic lui cède sa place dans la cage pour s’opposer à un penalty de Kavticnik. Maxime Duchêne surgit alors du banc pour entrer sur le terrain. L’ancien de Kiel arme une frappe qui s’en vient mourir sur l’angle du poteau. Une clameur immense monte des travées du Rhenus tandis que l’intrépide gamin savoure sa joie en regagnant le banc et en agitant les bras pour demander encore plus de bruit à la foule. « J’étais sur la trajectoire mais je n’ai pas touché le ballon », précise l’intéressé puisque le doute subsistait sur sa première action de jeu. « Je n’ai pas été surpris d’entrer en jeu, c’était prévu. Obrad Ivezic m’avait dit qu’il me laisserait rentrer pour le premier penalty. C’est quelqu’un qui me pousse sans cesse pour que je progresse. Il me recadre quand ça ne va pas et m’applaudit d’autres fois. On s’est connu l’été précédent quand j’ai participé à la préparation de l’équipe une alors en D2. »
     Maxime a l’avantage d’être connu de tous les joueurs du club et même de quelques-uns de ses adversaires puisqu’il est le fils de Jimmy, l’intendant qui suit l’équipe une depuis de nombreuses saisons. Certains l’ont vu grandir comme Issam Tej qui était son entraîneur dans l’équipe des moins de 12 ans de Sélestat. Le pivot montpelliérain l’a d’ailleurs félicité après le match, quelques minutes après lui avoir montré le chemin qu’il reste à parcourir en lui marquant le 33 e but visiteur.

Source L'Alsace

1 novembre 2011

Le résumé de la 7ème journée

selestat_montpellierToulouse et Montpellier qui s'imposent respectivement à Tremblay et à Sélestat, Créteil qui concède le nul face à Nantes, il est désormais acquis que jouer à domicile n’est plus un gage de sécurité.

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SAHB 201027/33MONTPELLIER

 

Sélestat fait ses gammes
 
 
Sélestat est loin d'avoir été ridicule en accueillant Montpellier. Quelques jours plus tôt, Olivier Jung, le jeune capitaine du SAHB redoutait que les Héraultais appliquent le tarif minimum de 10 buts. Que nenni ! Les Alsaciens pourtant handicapés par l'absence de nombreux joueurs blessés ont opposé une belle résistance à des Montpelliérains privés eux, de Nikola Karabatic et Michael Guigou, et qui ont du sortir l'artillerie lourde pour pouvoir s'imposer. Après avoir été menée chacune à plusieurs reprises et n'avoir jamais pris une avance de plus de deux buts, les deux formations étaient encore dos à dos (19-19) après 39 minutes. En un rien de temps, profitant de quelques fautes de main et d'un coup de mou d'un adversaire qui s'était jusque-là beaucoup dépensé, Montpellier s'est mis à dérouler et passer grâce notamment à William Accambray (7/12 ce dimanche), un 9 à 2 assassin dont Sélestat ne va jamais se remettre .Image4 Les Alsaciens vont essayer de réagir par l'intermédiaire de Pawel Podsiadlo (en photo - 7 réalisations également ce dimanche) mais le mal était fait (score final: 27-33). Ils ont fait douter le champion de France assez longtemps dans la partie pour considérer que leur après-midi de fête organisée dans un Rhénus de Strasbourg plein comme un oeuf, était néanmoins réussie. Il faudra pourtant penser à marquer des points, peut-être en allant faire un "coup" à Toulouse, dans une dizaine de jours. Après avoir perdu de deux buts à Chambéry et de six face à Montpellier, cela peut donner des idées et de l'envie.
 
Source Handzone



1 novembre 2011

Sélestat au Rhenus sport, une réussite à tous les niveaux

      le-rhenus-sport-a-fait-le-plein-dimanche-pour-un-apres-midi-de-bonheur-photos-dna-michel-frisLe pari était osé. Remplir le Rhenus sport à une autre occasion que l’EuroTournoi, la référence en la matière, n’était pas évident. Le Sélestat-Alsace HB l’a fait, au bonheur de tous les handballeurs

Fatigués, mais heureux. Heureux surtout. Vincent Momper, le président du Sélestat-Alsace handball et tous les siens, tous ceux qui, durant des semaines, ont œuvré pour que le rendez-vous qu’ils avaient donné aux handballeurs ne vire pas au triste lapin avaient les traits tirés hier matin. Mais ils ne cachaient pas leur satisfaction, un immense plaisir aux senteurs de soulagement.

« Nous ne savions pas vraiment où nous mettions les pieds, souffle le président sélestadien. C’était un pari osé et je suis content que nous l’ayons tenté. J’avoue, dimanche au moment du coup d’envoi, j’en ai eu les larmes aux yeux. »

Parce qu’ils y ont cru, parce que d’autres ont voulu y croire

L’inquiétude a vite fait place au contentement, voire au bien-être. A l’euphorie ?

« On va dire au plaisir, continue Vincent Momper. Proposer un match du SAHB à Strasbourg était une action à double détente, sportive et économique. Nous avons, me semble-t-il, gagné sur les deux tableaux et c’est vrai que cela nous procure du plaisir, un énorme plaisir. »

Sur le plan sportif, le porte-drapeau du handball alsacien a tout gagné. Le comportement de sa formation, l’état d’esprit et l’envie affichés par ses joueurs («Notre marque de fabrique, celle que nous voulons préserver à tout prix ») le fait que ces irréprochables “violets” aient si bien et si longtemps résisté à l’ogre montpelliérain, tout cela a fini de conquérir 5 500 amoureux du hand qui n’en avaient finalement pas vraiment besoin.

« Vraiment, nous pouvons être fiers de l’image du club et de la ville de Sélestat que nos joueurs ont véhiculé. L’opération séduction a fonctionné à fond grâce à ce groupe attachant et à son formidable état d’esprit. »

Réussite également sur le plan “économique”, parce que le sportif passe par là aussi.

« Nous voulons grandir, enchaîne l’ancien ailier gaucher du SCS. Et pour se faire, il nous faut élargir notre champ d’action. En venant jouer à Strasbourg, nous voulions montrer à ceux, susceptibles d’être intéressés, que nous étions à même de créer l’événement au-delà du Centre-Alsace, que nous pouvions exposer notre belle vitrine hors des murs sélestadiens. J’espère que cet après-midi ne restera pas sans lendemain, que cette opération aura des suites. Visiblement, ceux que nous voulions toucher ont été séduits. Par le spectacle, par l’ambiance, par notre capacité à mener à terme de tels projets. »

La victoire est entre nos mainsLe pari était osé, les Sélestadiens l’ont réussi. Parce qu’ils l’ont vraiment voulu. Parce qu’ils y ont cru, parce que, aussi, d’autres ont voulu y croire.

« Tout cela n’a été possible que parce qu’il y a eu volonté commune, termine Vincent Momper. Nous sommes redevables à nos bénévoles, toujours présents. Redevables, aussi, à la CUS qui nous a accueillis à bras ouverts et sans l’aide de laquelle rien ne se serait fait. Redevable, encore, aux élus sélestadiens qui, conscients de cette nécessité de nous ouvrir aux autres, nous ont accompagnés dans notre démarche. »

Comme dans tout coup de foudre, la question pour l’un comme pour l’autre, est de savoir quand aura lieu le prochain rendez-vous. Pour ce qui est du SAHB et de Strasbourg, se sera début février 2012, à l’occasion de la venue de Chambéry.

Vraiment, on a hâte d’y être…

Source Dna

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