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Le 8ème Rugiss' Hand
20 février 2012

Vu côté Créteil: Du baume au coeur...

        3881339-5834446

       Après sa victoire face à Sélestat, l'US Créteil Handball remonte à la neuvième place du classement. De quoi mettre du baume au coeur des cristoliens avant la réception d'Ivry en Coupe de France dimanche prochain.

Deuxième match à domicile en 2012, deuxième victoire. D'autant plus que l'US Créteil Handball gagne face à des concurrents directs pour le maintien.
Aujourd'hui, c'était Sélestat qui se posait sur la route des Béliers. L'équipe de Jean-Luc Legall effectue un beau parcours cette saison. Et c'est avec l'esprit conquérant que les alsaciens sont arrivés au Palais des Sports.

En lever de rideau, la réserve cristolienne qui évolue en Nationale 2, avait ouvert la voie en s'imposant 36-30 face à Vernouillet.

Une petite haie d'honneur avec les joueurs du Minihand et le match de D1 pouvait commencer. Et le début de match est à mettre à l'avantage des hommes de Benjamin Pavoni - en tribune une ultime fois avant de retrouver le banc dimanche prochain. Les cristoliens prennent le match par le bon bout et arrive à la mi-temps à 18-15.

La mi-temps. Ah la mi-temps. Il peut s'en dire des choses. Et Jean-Luc Legall a su trouver les mots justes pour bouger ses joueurs puisque c'est Sélestat qui repart du bon pied. Si bien qu'ils vont jusqu'à prendre l'avantage 22-21 en milieu de deuxième période. Oui mais voilà, Créteil ne veut pas lâcher sa victoire qu'elle tenait à la pause. Arnaud Tabarand se réveille dans les cages et offre au public de quoi crier sa joie. Tout comme les buts d'Hugo Descat, d'Ivan Stankovic ou encore de Jérémy Toto. Et que dire de la défense solide d'un Adrien Ballet que l'on a plaisir à revoir comme ça. Toute l'équipe tient la baraque et s'offre même le luxe de ne pas avoir de frayeur dans le money-time. A deux minutes de la fin, la victoire est scellée. Créteil l'emporte 28-26 et remonte à la neuvième place du classement.

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Retrouvez les réactions d'après-match des deux coaches du jour Christophe Esparre pour Créteil et Jean-Luc Legall pour Sélestat.

Christophe Esparre, entraîneur adjoint de l'US Créteil Handball

La plupart des rencontres de LNH sont très serrées. A Nantes, cela a été très serré jusqu'à la fin, d'où l'importance de savoir gérer ces fins de matches. En tant que spectateur, il y a de la pression.
Nous avons vu des comportements très intéressants. Cela fait deux matches qu'Arnaud Tabarand est très présent et a un très bon état d'esprit. Cela est bien pour l'avenir. Et Jérémy Toto, un jeune de même pas 19 ans qui nous fait une belle performance d'autant que c'est un joueur complet qui nous fait attaque et défense. Pour l'avenir du club, c'est très bien. Adrien Ballet fait aussi partie de la génération 1992. Il est très présent en défense, ce qui fait du bien à Ivan Stankovic. Son avenir passera par un gros travail en attaque mais en général c'est un peu plus facile quand on est bon défenseur.
Nous allons profiter de cette coupure de championnat pour se reposer un peu. Lundi, il n'y aura pas d'entraînement. Nous reprendrons donc dès mardi. Nous nous remettrons au travail pour Ivry dimanche. Un match très motivant de 1/8èmes de finale de Coupe de France, une compétition dans laquelle l'équipe pourrait effectuer un petit parcours intéressant. Nous avons hâte.

Jean-Luc Legall, entraîneur de Sélestat Alsace

Nous nous doutions que cela se jouerait à peu parce que ces deux dernières années, les confrontations entre nos deux équipes ont été très serrées. Nous gagnons de deux buts chez nous à l'aller et perdons de deux ici aujourd'hui. Cela se joue à pas grand chose. Nous avons eu notre chance dans ce match mais nous n'avons pas su la saisir. A 22-21, nous avons une contre-attaque, une relance que l'on remet à l'adversaire. Ce sont des moments importants.
Nous avions les ballons pour revenir. En première mi-temps, nous ne sommes pas là mais en deuxième, nous avons eu l'occasion de faire mieux. Maintenant, il faut relativiser parce que lorsque nous sommes à -5 à la pause, nous pouvons prendre l'eau.
Pour moi, cela ne se joue pas sur grand chose. Maintenant, il n'y a pas péril en la demeure mais en même temps, nous sommes très vigilants parce que ce championnat est compliqué. Il faut réussir à gagner un match rapidement.

Source US Créteil

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19 février 2012

Résultat Creteil 28 - 25 Sélestat

Creteil Selestat

19 février 2012

Présentatation 16ème journée: Creteil- Sélestat

Le live ici

Vladimir Ostarcevic de retour

Cet après-midi à Créteil, Sélestat bénéficiera du retour de son demi-centre Vlado Ostarcevic quatre mois jour pour jour après sa dernière apparition à Chambéry. Mais en contrepartie, le SAHB devra faire sans son pivot, Djordje Pesic, touché à son tour.

Depuis le début de la saison, Sélestat doit jongler avec les coups du sort. Le 19 octobre dernier, Vlado Ostarcevic s’est rajouté à la liste des blessés longue durée où figuraient déjà Jordan François-Marie et Michal Salami. C’était au soir de la sixième journée et personne n’imaginait que son absence allait s’éterniser. Le demi-centre croate pensait d’ailleurs en avoir fini avec ses soucis aux adducteurs en reprenant l’entraînement en novembre. Mais il rechutait dès la première séance au point de devoir ronger son frein pendant quatre mois.

« J’étais tellement impatient de rejouer que j’ai repris trop vite. J’aurais dû attendre encore un peu, estime le revenant.  Cette blessure était compliquée et a mis beaucoup de temps à se soigner. C’est d’ailleurs la première fois que je suis absent aussi longtemps alors que ça fait 15 ans que je joue au handball. Et il faut que ça arrive la première année où je joue en D1 en France. C’est dommage. Mais le plus dur, dans ces moments-là, aura été de voir les coéquipiers jouer sans pouvoir leur donner un coup de main. »

Douze ans de disette à effacer

Cet après-midi à Créteil, dans une salle qu’il connaît bien pour y avoir joué deux fois la saison dernière en Pro D2, Vlado va donc pouvoir à nouveau s’exprimer, apporter sa plus-value à ses partenaires qui se sont finalement très bien débrouillés sans lui. Quand il les avait laissés au soir d’une honorable défaite à Chambéry (31-29), les Sélestadiens n’avaient que deux victoires au compteur pour quatre défaites. Quatre mois plus tard, le bilan est de sept victoires pour huit défaites.  « Jusqu’à présent le parcours de Sélestat est parfait pour une première saison en D1, juge celui qui a rejoint Sélestat en D2 pour évoluer dans la grande Ligue.  Si nous gagnons à Créteil, nous aurons fait un grand pas vers le maintien et cela nous permettra de garder nos distances avec les équipes derrière nous. »

Mais pour trouver trace d’une victoire alsacienne à Créteil, il faut remonter loin. Au fameux combat du 3 mai 1999 qui avait permis à Sélestat de se maintenir in extremis sur un score (13-14) qui avait fait couler beaucoup d’encre. Le SAHB s’est aussi imposé dans le palais des sports du Val-de-Marne cet été mais c’était en match amical. En revanche, la victoire a souri aux Alsaciens lors du match aller en championnat (26-24). D’où l’idée de mettre fin à plus de douze années de disette. Mais la tâche s’annonce compliquée. Parce que l’autre promu a repris la phase retour tambour en mettant fin à une série de cinq défaites contre Nîmes (27-26) et en se montrant à la hauteur à Nantes (29-27). Deux matches qui ont impressionné Jean-Luc Le Gall, qui garde toujours un œil attentif sur son ancien club.  « Pour obtenir un résultat à Créteil il faudra sortir un grand match », prévient le technicien sélestadien. D’autant qu’il devra se passer des services de Djordje Pesic puisque le pivot du SAHB a été victime d’une entorse à la cheville en début de semaine à l’entraînement. Une absence de poids qu’il faudra compenser au mieux. Ce sont Valentin Aman et Olivier Jung qui hériteront du poste.  « L’une des forces de notre équipe cette saison a été de faire oublier nos blessés et il faudra continuer ainsi », espère l’entraîneur.

C’est également l’avis du rentrant. Du bord de la touche, Ostarcevic a constaté que la solidarité n’est pas un vain mot cette saison à Sélestat.  « La qualité de notre équipe, ce qui en fait sa force, c’est que le jeu ne repose pas uniquement sur l’une ou l’autre individualité. On a un bon collectif qui permet à chacun de s’exprimer. » Après quatre mois d’absence et seulement une semaine d’entraînement avec le groupe, Vlado va essayer de s’y fondre pour réussir, pourquoi pas, un retour en grande pompe.

 Source L'Alsace par Christian Weibel
17 février 2012

Vu côté Créteil: Le talent n'attend pas ...

        C’est incontestablement la grande révélation de la saison. À tout juste 19 ans, Hugo Descat réalise des débuts fracassants en D1. Le jeune ailier gauche de Créteil, prochain adversaire de Sélestat, a tout d’un futur (très) grand.

      En quinze petits matches de D1, Hugo Descat est déjà devenu la terreur des gardiens de l’Hexagone, faisant éclater au grand jour tout le talent que l’on pouvait lui prêter. À tel point que le jeune ailier gauche de Créteil (19 ans) incarne pour beaucoup l’avenir du handball français. « Cela ne fait que six mois que je joue en D1, tempère le Cristolien, comme pour dissiper toutes les attentes que ses prestations suscitent. Je dois encore confirmer. »

     Utilisé avec parcimonie par Dragan Zovko la saison dernière en Pro D2 (26 buts en 16 matches), Hugo Descat a profité de l’arrivée sur le banc de Benjamin Pavoni pour voir son temps de jeu grimper en flèche. Au départ numéro 2 à l’aile gauche derrière Frédéric Bakekolo, l’international junior a rapidement bouleversé la hiérarchie.

    « Avant que le championnat ne commence, j’espérais juste apporter à l’équipe. J’ai eu davantage de temps de jeu au fur et à mesure des matches et j’ai pris confiance. » Si bien qu’il est aujourd’hui l’atout offensif numéro 1 de l’US Créteil, en même temps qu’un joueur déjà reconnu en LNH.

    Élu meilleur joueur du mois de novembre (il avait ainsi inscrit 12 buts face à Nantes lors de la 7 e journée), Hugo Descat fait preuve d’une maturité étonnante pour un joueur de son âge. Et c’est sans trembler qu’il est devenu le tireur de penalty attitré de son équipe (32 buts dans cet exercice depuis le début de la saison). « Je les tire depuis que je suis tout petit. J’aime beaucoup le jeu avec le gardien. »

« J’avais confiance en mes qualités »

      S’il savoure sa réussite actuelle, le Cristolien la considère comme la conséquence logique de tous les efforts consentis pour se hisser au sommet. « Je travaille beaucoup à l’entraînement. Et j’avais confiance en mes qualités, souffle-t-il sans prétention. On me fait confiance. La meilleure chose que je peux faire en retour, c’est de m’en montrer digne. »

     Même si tout le monde la présume brillante, le jeune ailier gauche n’en est bien sûr qu’aux prémices de sa carrière. Celui qui vient tout juste de signer son premier contrat pro sait qu’il doit encore « beaucoup progresser ». « De nombreux joueurs ont réalisé ce que je viens de faire, sans pour autant confirmer. »

      Confirmer, le mot revient sans cesse dans la bouche d’Hugo Descat. Malgré son jeune âge, le fan de Lars Christiansen (l’ailier gauche danois) sait pertinemment que la gloire peut être éphémère. « Je garde les pieds sur terre. De toute façon, ma famille et mes amis sont là pour m’y aider. »

     Si lui brille sur son aile gauche, Créteil ne connaît pas la même réussite (10 e). Le collectif val-de-marnais espérait mieux pour son retour en D1. « C’est sûr que nous sommes un peu déçus. C’est parfois frustrant, parce que l’on a souvent perdu de très peu. On va essayer d’éviter le pire. »

    Créteil sait pouvoir compter sur son ailier pour garder la maîtrise de son destin. Une nouvelle fois impressionnant contre Nantes le week-end dernier (8 buts à 100% de réussite), Hugo Descat ne semble pas décidé à retomber de son nuage.

     Tout le monde ou presque lui promet déjà un avenir en équipe de France. Le Francilien préfère ne pas prêter une trop grande attention au concert de louanges dont il est l’objet. « Je ne veux être “parasité” par tout ça… » Le pur produit de la formation cristolienne n’entend pas se laisser griser. Il n’en nourrit pas moins des rêves propres à n’importe quel jeune talent. « J’espère qu’il va m’arriver de belles choses. Mais je me concentre surtout sur mon jeu, je ne m’attarde pas trop à rêver. »

    S’il continue de briller aussi intensément, Hugo Descat sera à n’en pas douter l’une des prochaines étoiles du handball français.

Source journal Dna.

17 février 2012

La phrase du jour: Sélestat mérite sa place actuelle


dsc_61032     Gueric Kervadec, actuel directeur technique de l' US Creteil analyse la prochaine rencontre Creteil - Sélestat sur USC TV.

 

Source US Creteil

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15 février 2012

Vite lu: La salle du CSI devient la salle « Germain Spatz »

               C'est fait ! On l'espérait tellement !
    
               germain-spatz-aura-donne-beaucoup-au-handball-alsacien
       Lors de la réunion de la communauté de communes de Sélestat lundi soir, il a été proposé de nommer la salle du CSI « Germain Spatz ».  Marcel Bauer, président de la CCS, a rappelé l’implication importante de ce passionné pour le sport à Sélestat et pour le handball. La proposition a fait l’unanimité (source Dna)
 
             Désormais, les supporters violets n'iront plus au CSi mais à la salle Germain SPATZ. Juste récompense à la mémoire d'un grand président qui a consacré sa vie au Sélestat Alsace Handball.
 
13 février 2012

Joyeux anniversaire Olivier

                          Le 8eme Rugiss' Hand souhaite un  Jung Olivier

qui fête ses 24 ans.

13 février 2012

Résumé de la 15ème journée: c’est en bas que ça se passe !

   freppel_carl

      Dunkerque prend ses aises en ce début février et retrouve la place qui était la sienne durant toute la saison dernière. A l'issue de la 15ème journée de D1 masculine, les Nordistes se hissent à la 3ème place du classement. Derrière Chambéry et l'intouchable Montpellier. C'est dans les profondeurs du classement que la lute est plus serrée. Jusqu'à Toulouse, le 9ème, personne n'est à l'abri.

SELESTAT27 / 32CHAMBERY

        Troisième équipe à accompagner Cesson et Tremblay, Sélestat a mesuré jeudi, tout le chemin qu’il restait à parcourir avant d’atteindre l’excellence. Le match contre Chambéry n’a pas validé le succès prometteur enregistré face à Toulouse, cinq jours plus tôt. Les camarades d’Arnaud Freppel (en photo) n’ont en fait tenu qu’un tout petit peu plus d’une mi-temps, avant que la machine savoyarde se remette à bien fonctionner et grâce à un Bertrand Roiné complètement retrouvé (6 buts sur l’ensemble dont cinq en dix minutes), prenne le large au tableau d’affichage. Les Sélestadiens se sont inclinés mais les 5500 spectateurs qui avaient pris place dans les travées du Rhénus strasbourgeois sont repartis avec le sourire, satisfaits du niveau de la rencontre. « Ces matches-là vont nous faire grandir, reconnaissait Jean Luc Le Gall au coup de sifflet final. C’est quand même la 2ème fois avec certes l’aide de Montpellier et Chambéry que Sélestat attire plus de 5500 spectateurs dans une salle. Et rien que pour ça, on a tous envie que le SAHB reste encore longtemps en 1ère division.

Ici, la suite du résumé des autres matchs.

Source Handzone

10 février 2012

Résultat 15ème journée: Sélestat 27-32 Chambery

 face-aux-assauts-du-tcheque-karel-nocar-et-de-chamberiens-desireux-d-effacer-leur-deconvenue-a-dunkeLa marche etait trop haute      

        La hiérarchie a été respectée hier soir au Rhenus de Strasbourg où le SAHB n’a tenu qu’une période avant de subir la loi de Chambéry (27-32), bien décidé à mettre fin à une série inhabituelle de deux défaites pour le vice-champion de France.

       L’envie n’a pas suffi. Sélestat a bien tenté de prolonger son état de grâce mais, malgré une bonne première mi-temps, le SAHB a dû se résoudre à laisser filer son prestigieux adversaire vers le succès au cours d’une deuxième période où il a subi la foudre d’une équipe revancharde. Celle d’un vice-champion de France qui tenait à préserver sa deuxième place désormais menacée par Dunkerque et Saint-Raphaël après deux défaites consécutives.

      Le bilan inverse d’une équipe alsacienne qui restait sur deux succès de rang. Et qui tentait de décrocher un troisième de rang, série positive que le club du centre Alsace n’avait plus réussie depuis sept ans lors de la saison 2004-2005. Les hommes de Jean-Luc Le Gall devront remettre ça à plus tard car, hier soir, Chambéry lui a mis des bâtons dans les roues.

Ivezic retarde l’échéance

       Sélestat a fait plus que donner la réplique durant la première demi-heure. Se permettant même de prendre deux longueurs d’avance dès la 12 e minute (8-6). La rencontre avait d’ailleurs débuté sur des chapeaux de roue avec six buts (3-3) alors que le chronomètre n’affichait pas encore trois minutes. Sélestat profite de l’énergie d’un Beauregard sur des charbons ardents dès le coup d’envoi pour être toujours en tête durant les premières minutes. Mais le SAHB encaissait trop rapidement des buts sur des engagements ultra rapides des Savoyards. Des visiteurs qui passent d’ailleurs pour la première fois en tête à la 8 e minute (4-5).

       Mais les Sélestadiens ont des réserves. Et l’envie de briller devant une salle comble. Pesic pèse sur la défense et Eymann ouvre son compteur pour le début d’un 3-0 qui redonne de l’air aux locataires du Rhenus (8-6). La réplique visiteuse est tout aussi cinglante. Un 3-0 qui redonne l’avantage aux coéquipiers de Busselier, qui ne ratera aucun de ses quatre penaltys de la première période (8-9). Le match est serré grâce notamment aux 9 arrêts d’Ivezic.

       Sur le flanc droit de l’attaque de Sélestat, Quentin Eymann fait souffrir le martyr à Dumoulin, le gardien international. Ses quatre buts de la première période permettent de garder le vaisseau sélestadien à flot à la pause (15-16).

Une deuxième mi-temps fatale

       Mais il se mettra à tanguer très rapidement au retour des vestiaires sous les coups de patte des attaquants savoyards (Barachet, Bicanic, Paty ou Detrez). Le pauvre Fulop est bombardé et n’est guère utile dans la défense de sa cage. L’écart monte rapidement à cinq buts (17-22) dès la 38 e minute. Les tirs sélestadiens sont moins précis et chaque balle de contre transformée en but par les jaunes et noirs. Sélestat est bien moins fringant qu’en première période. Les buts défilent et Roiné lâche les chevaux au point de donner neuf buts d’avance aux visiteurs (22-31, 53 e). Le match est joué depuis longtemps. Mais les Sélestadiens, à l’image de Freppel impeccable sur son aile où il a exploité au mieux le peu de ballons qu’on lui a donné, s’évitent une trop grande punition en terminant à cinq longueurs (27-32).

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Source L'Alsace Christian Weibel
10 février 2012

Reactions d'après match:

Jean-Luc Le Gall (entraîneur du SAHB) : « Il n’y a pas de honte à perdre contre ce Chambéry-là. Nous avons pris une bonne claque, mais pas une fessée. J’appréhendais le début de chaque mi-temps. Mais au début de la 2 e, alors que les deux équipes étaient déjà à fond, les Chambériens en ont remis une couche. Nous nous sommes accrochés aux branches, mais les dégâts étaient déjà faits. Ça va nous servir pour la suite. Il n’y a aucun affolement à avoir. »

Arnaud Freppel (ailier droit sélestadien) : « Nous avons fait avec nos armes face à une équipe de Chambéry de bon niveau. Nous avons réussi à la tenir en première mi-temps. C’est de bon augure pour la suite. Nous avons mis beaucoup d’intensité durant la première période et l’avons payé après le repos. L’équipe a fait de bonnes choses jusqu’à maintenant. Là, nous avons vu nos limites physiques. Malgré l’écart en deuxième période, nous avons tout fait pour tenir, parce que nous ne voulions rien lâcher devant notre public et la télé. »

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Olivier Jung (capitaine violet) : « Je suis fatigué, triste et déçu. Nous aurions voulu signer un meilleur match et offrir un meilleur spectacle. Cette rencontre, nous l’avons perdue sur le repli défensif. Ça nous a coûté cher. Eux étaient à fond dès le début et ils ont su garder le rythme jusqu’au bout. »

Philippe Gardent (entraîneur de Chambéry) : « C’est normal que les Sélestadiens nous aient accrochés. C’était un match de première division et Sélestat n’est pas une équipe de baltringues. Nous avons mis l’accent sur l’aspect physique en première mi-temps et en avons récolté les fruits durant la deuxième. Nous avons joué à notre niveau. C’est une belle victoire et on ne peut pas dire que nous ayons tremblé. »

 Source L'Alsace par O.A.
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