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Le 8ème Rugiss' Hand
9 février 2012

Présentation 15ème journée: Sélestat - Chambéry

Sans pression, pas d’ivresse ? Selestat Chambery

C’est une lourde tâche qui attend les Sélestadiens, ce soir 20 h 45, avec la venue du dauphin de la LNH, Chambéry. Dans un Rhénus de Strasbourg tout acquis à sa cause, et qui sera plein à craquer, le SAHB ne peut craindre qu’une chose : ne pas profiter d’une soirée où il n’a finalement pas grand-chose à perdre.

         La pression, voilà un terme qu’on ne connaît pas du côté de Sélestat. À l’équilibre après 14 journées de championnat (sept victoires pour autant de défaites), les Alsaciens livrent un début de saison convaincant, certains diront même surprenant, même si l’ailier droit Arnaud Freppel préfère parler de « boulot bien fait, et la satisfaction d’avoir gagné les matches qu’il fallait ».

Arnaud Freppel (à g.) et Frédéric Beauregard (à dr.) se verraient bien jouer un mauvais tour à Chambéry devant les 5500 personnes attendues ce soir au Rhénus. Photo Denis Werwer

En dominant des équipes aujourd’hui classées derrière lui, le SAHB a en effet assuré l’essentiel pour émarger à une sixième position qui le place dans une situation plutôt confortable au moment d’affronter Chambéry : « On n’est pas à plaindre, confesse l’arrière gauche Frédéric Beauregard. Et ce soir, on n’aura pas le couteau sous la gorge, mais juste l’obligation de bien jouer pour nous et notre public. » Et signer pourquoi pas une performance qui retentirait comme un petit exploit dans un Rhénus qui promet d’être plein comme un œuf, comme ce fut déjà le cas le 30 octobre dernier lors de la venue de Montpellier (défaite 27-33). « On est heureux de retrouver cette salle, cette ambiance, ce public alsacien qui est l’un des meilleurs de France », en salive déjà ‘’Bobo‘’.

« Notre seul risque, c’est de prendre une volée »

Sportivement, il y aura aussi un coup à jouer. Car Chambéry reste sur un échec traumatisant, avec un cuisant revers à Dunkerque 30-18. « En prendre 30, passe encore, mais voir ‘’Chambé‘’ ne marquer que 18 buts, ça interpelle, souligne Freppel. Alors est-ce le bon moment de les jouer ? Je ne sais pas… À mon avis, il n’y a jamais un bon moment. Car des joueurs d’exception peuvent se réveiller à n’importe quel moment. » C’est un peu l’histoire du verre à moitié vide ou moitié plein : « Un animal blessé est très dangereux car on ne connaît jamais sa réaction, poursuit Beauregard. Il peut très bien se relever de suite, comme se laisser faire… ce qui m’étonnerait quand même de Chambéry. »

Passés tout près de l’exploit au match aller (Chambéry l’avait emporté 31-29), les Sélestadiens savent qu’une grosse performance passe par un match plein, du coup d’envoi au coup de sifflet final : « Il faudra les faire douter dès le début de match, les contrer tactiquement, profiter de notre capital confiance au beau fixe pour faire la différence, tenir une heure contre ce rouleau compresseur et surtout prendre du plaisir », estime Freppel.

Ces ingrédients suffiront-ils à renverser une montagne qui voit les prétendants à la 2 e place qualificative pour la Ligue des champions (Saint-Raphaël et Dunkerque) fondre sur elle ? Pas sûr, mais Frédéric Beauregard et les siens sont prêts au combat : « Chambéry n’a plus de joker et viendra au Rhénus avec les crocs pour nous faire mal, prévient l’arrière du SAHB. Nous devrons nous appuyer sur notre collectif et notre défense pour les contenir. On évolue sans pression, le premier relégable est à sept points. Le seul risque qu’on a, c’est de prendre une volée. Mais ça, on ne veut même pas y penser. »

"La télé ? Il faudra être beau": Lire l'article

Source L'Alsace par Marc Calogero

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9 février 2012

Selestat Chambe

9 février 2012

Le Direct Sélestat - Chambery avec Top Music !

      Et pour ceux qui ne pourront pas être au Rhénus et n'ayant pas canal plus, il y a TOP MUSIC, radio partenaire du SAHB

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8 février 2012

Sélestat peut fermer une parenthèse de huit ans

la-soiree-du-20-mars-2004-est-la-derniere-qui-a-vu-les-selestadiens-(willmann-nestor-freppel-robi     Battre Chambéry reste toujours un exploit dans le cadre du championnat de France. Jeudi à Strasbourg, avec l’appui de 5500 spectateurs, le SAHB s’attaquera à ce défi qu’il n’a relevé que deux fois depuis 2002 - la dernière en 2004. 

Si le championnat de France de handball est particulièrement dense, la hiérarchie a pourtant rarement varié à sa tête. À l’exception du couronnement d’Ivry en 2007, Montpellier accumule les titres depuis dix ans, avec Chambéry dans son sillage. Si bien que battre ces deux clubs mythiques est devenu un exploit pour tous les autres.

Sélestat court toujours après un premier succès sur l’armada héraultaise. En revanche, la forteresse savoyarde a déjà cédé à plusieurs reprises. Six fois en tout sur 29 confrontations en D1 que Chambéry a rejoint en 1994. Le promu d’alors, composé de jeunes issus du centre de formation dirigé par l’Alsacien Rudy Bertsch, a été une proie assez facile à croquer. Mais au lendemain du passage en D2 (1996-97) de Sélestat et l’arrivée de Philippe Gardent à la tête du SO Chambéry, le rapport de force s’est inversé. Autour des frères Gille, Chambéry est devenu une institution. Une machine à gagner que Sélestat est pourtant parvenu à enrayer à quatre reprises. Mais depuis un match nul en novembre 2004, Chambéry reste sur une série de neuf victoires d’affilée.

Une très longue parenthèse que l’équipe de cette saison semble en mesure de fermer si elle conserve les vertus qui l’ont hissée jusqu’à la sixième place du championnat. D’autant qu’elle sera poussée à l’exploit par près de 5500 spectateurs prêts à s’enflammer pour faire de cette soirée de gala, au Rhenus de Strasbourg, une date aussi inoubliable que les quatre autres qu’ont vécues leurs glorieux prédécesseurs.

Quatre soirées inoubliables

La plus récente remonte au 20 mars 2004. Ce soir-là, Volker Michel qui était prêté par Chambéry, a joué un drôle de tour à son employeur en étant le bras armé (9 buts sur 13 tirs) d’une équipe sélestadienne dont le seul rescapé dans l’équipe actuelle est Arnaud Freppel. Le SCS comptait dix buts d’avance (20 e), menait 15-8 à la pause, avant de se faire dépasser 21-22 (54 e). Mais les cinq dernières minutes ont fait chavirer le Cosec grâce à un 4-0 final (25-22).

La victoire la plus ahurissante date du 6 mars 2002. Lanterne rouge avec deux victoires en 16 matches et privé de sept titulaires, Sélestat s’était offert le scalp du champion de France en titre (25-23). Un pur exploit qui reste gravé à tout jamais dans la mémoire de Vincent Stangret, l’un des héros de ce moment de folie. « La moitié des joueurs venaient de la réserve, en N2. Réaliser cette performance avec une bande de potes a donné encore plus de saveur à cette victoire. » L’un des héros de la soirée a été Fabien Eiché, auteur de 24 arrêts, alors que Seufyann Sayad, futur Chambérien, finissait avec 9 buts pour 11 tirs.

Un autre gardien s’est mis en évidence le 26 février 2000 : Thierry Omeyer. Pour sa dernière saison sous le maillot de son club formateur, il avait donné un sacré coup de main à son futur employeur montpelliérain en détournant 21 tirs. Ce succès (25-22) augurait d’un superbe cycle retour qui permettait à Sélestat d’obtenir son meilleur résultat en D1, une cinquième place. Il y a, enfin, cette large victoire (29-20) du 5 avril 1998. Une date doublement historique puisqu’elle correspond aussi au dernier match de François Berthier au Cosec de Sélestat.

Demain, le SAHB peut écrire une nouvelle page de cette saga. L’obstacle est impressionnant, la tâche difficile. Mais la voie a déjà été tracée.

C’est le nombre de victoires accumulées par Sélestat contre Chambéry en championnat de France depuis l’accession des Savoyards en D1 en 1994. Les Alsaciens ont remporté les deux premières confrontations. Puis les succès sont devenus plus rares (4) entre 1998 et 2004. Sur un total de 29 matches, le bilan est de 6 victoires, 2 nuls et 21 défaites.

 Source L'Alsace par Christian Weibel

8 février 2012

Avant Chambery : Pour relever la tête

xavier-barachet-et-chambery-seront-revanchards-apres-leur-deroute-contre-dunkerque-photo-archives       Giflé à Dunkerque la semaine dernière (30-18), Chambéry a définitivement laissé Montpellier s’échapper en tête du classement. C’est une équipe blessée qui se déplace en Alsace et tout Sélestat se méfie de la réaction savoyarde.

       Les craintes de Philippe Gardent étaient justifiées. « À la reprise, on part toujours un peu à l’aveuglette », lançait ainsi le coach savoyard la veille de reprendre le championnat par un périlleux déplacement à Dunkerque. Privé de ses internationaux durant le mois de janvier (Xavier Barachet, Grégoire Detrez, Damir Bicanic et Karel Nocar), Chambéry avait déjà envoyé des signaux négatifs en s’inclinant lors de ses deux matches amicaux face à Saint-Raphaël et aux Espagnols de Granollers.

Une deuxième place plus que jamais menacée

Dans le Nord, jeudi dernier, les coéquipiers de Laurent Busselier ont touché le fond, balayés en seconde période par la furia dunkerquoise et un Vincent Gérard démoniaque (23 arrêts). Les cadres savoyards – Barachet, Bicanic, Roiné et Detrez – ont flanché et Chambéry a concédé sa troisième défaite en championnat (après deux revers face à Tremblay et Montpellier lors des 9 e et 13 e journées).

« Dans notre équipe, quand Xavier, Damir, Bertrand et Grégoire n’y sont pas, ça commence à faire beaucoup… », ne pouvait que constater Philippe Gardent. Visiblement, la trêve n’a pas eu d’effets bénéfiques et les internationaux n’ont pas encore digéré leur championnat d’Europe en Serbie. « Les gars ont de la bouteille et de retour d’une compétition internationale, ils devraient savoir se remettre dedans. »

Certes, Montpellier comptait déjà quatre points d’avance sur les Savoyards avant leur naufrage dans le Nord. Mais Chambéry a perdu ses dernières illusions de mettre fin à l’hégémonie des coéquipiers de Nikola Karabatic. Pire, la deuxième place, qualificative pour la Ligue des champions, à laquelle “Chambé” est abonné depuis 2008 est aujourd’hui menacée. Cédric Paty et ses coéquipiers n’ont désormais plus que deux points d’avance sur Saint-Raphaël et trois sur Dunkerque.

Déjà proche d’arracher le match nul à l’aller (31-29), Sélestat peut donc nourrir quelques espoirs à l’heure de recevoir une armada savoyarde à la confiance forcément entamée. Après la victoire contre Toulouse samedi, Jean-Luc Le Gall, l’entraîneur violet, anticipait un sursaut chambérien. « Ce sera autrement plus compliqué, d’abord parce que Chambéry a du talent, mais aussi parce que cette équipe doit réagir. »

Habitué du Rhenus pour en fouler le parquet tous les étés lors de l’EuroTournoi, Chambéry est condamné au rebond face à une équipe sélestadienne en pleine confiance. Ne serait-ce que pour préparer au mieux le choc de dimanche face à Barcelone en Ligue des champions. Également sur la mauvaise pente dans la prestigieuse épreuve européenne (trois défaites consécutives), les joueurs de Philippe Gardent n’ont pas encore assuré leur qualification pour les 8 es de finale.

« Ne pas tomber dans la déprime »

Mais l’entraîneur savoyard veut croire que cette mauvaise passe n’est que passagère. « Ce qui est sûr, c’est qu’on ne va pas quitter l’état d’esprit qui est le nôtre depuis des années, c’est-à-dire ne pas tomber dans la déprime quand on perd un match, de la même façon qu’on ne doit pas être euphorique en cas de victoire. Les rencontres s’enchaînent trop vite pour cela. On va se secouer parce que l’on a grillé un nouveau joker. »

Les Sélestadiens comptent bien leur en soutirer un autre, demain soir au Rhenus.

Source Dna

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6 février 2012

Après Toulouse: Le duo serbe, Ivezic et Pesic, était dans un autre monde

 

     obrad-ivezic-qui-a-ecoeure-ses-adversaires-et-subjugue-les-spectateurs-samedi-portait-en-realite-un La septième victoire de Sélestat, samedi contre Toulouse (31-28), doit beaucoup aux 25 arrêts du gardien Obrad Ivezic ainsi qu’au sans-faute de son compatriote Djordje Pesic au tir (cinq buts). Une prestation que les deux joueurs ont dédiée à deux de leurs proches, décédés dans la semaine.

      Si leur présence dans les rangs du SAHB n’est pas passée inaperçue, leurs pensées étaient à des centaines de kilomètres de là. Car même si Obrad Ivezic a enflammé le CSI de Sélestat une heure durant, si Djordje Pesic a donné raison à ses dirigeants de l’avoir resigné pour deux ans en transformant toutes ses balles en buts, les deux Serbes de Sélestat étaient ailleurs. Touchés chacun par un deuil, ils ont fait le travail comme des pros. Sortant leurs plus beaux atours pour signer une superbe victoire, permettre à leur club de continuer à surfer sur l’euphorisante vague du succès, et finalement dédier cette soirée si particulière à ceux qui les ont quittés. Un oncle pour Djordje Pesic, un ami d’enfance, un frère pour Obrad Ivezic.

     « J’ai perdu mon meilleur ami que je fréquentais depuis l’école. C’est pour lui et l’oncle de Djordje que nous avons gagné ce soir, précise celui dont le prénom a été scandé par le public du CSI tout au long de la soirée.  Il m’est impossible de m’attarder sur ma performance de ce soir. De toute façon à Sélestat, un jour c’est un joueur qui se distingue, le lendemain c’est un autre. Peu importe qui. C’est le collectif qui prime. »

Impossible aller-retour

     Obrad et Djordje n’ont donc pas pu goûter comme ils l’auraient voulu à la joie qui régnait autour d’eux. Leur préoccupation première consistait à trouver un moyen de regagner le plus vite possible leur pays et leur ville de Backa Palanka. Par les airs, il n’y avait plus de places avant mardi, alors que la solution de la route était difficile en raison des conditions climatiques.

      « Quand Obrad m’a appris la nouvelle avant le match, je n’ai pas hésité un moment pour autoriser les deux joueurs à un aller-retour, témoigne Jean-Luc Le Gall.  Hélas ils ont dû renoncer et ne pourront pas assister aux obsèques. »

       C’est la raison pour laquelle une solennelle minute de silence a été respectée avant le coup d’envoi ainsi que pour la maman de Jérôme Fernandez, le capitaine de l’équipe de France qui évoluait en face. Mais dès que le jeu a débuté, le challenge sportif a repris le dessus. Obrad et Djordje auraient naturellement pu passer au travers. Mais c’est l’inverse qui s’est produit. Le gardien s’est immédiatement mis sur l’orbite d’une énorme partie qu’il terminera avec 25 tirs détournés. De quoi donner confiance à ses coéquipiers. À l’autre extrémité du terrain, le massif pivot a fatigué une défense toulousaine qui n’a pas pu le freiner, ni s’opposer à ses cinq occasions qui ont toutes terminé leur course au fond des filets.

De modeste promu à unique sixième

Les deux copains seront même réunis dans une action symbolique : une longue passe d’Ivezic en direction des six mètres que Pesic a pu cueillir d’une main pour aussitôt l’expédier au fond.

Et comme autour d’eux, tout le monde était au diapason, le match a tourné en faveur de Sélestat qui totalise désormais autant de victoires que de défaites (7) et reste sur cinq victoires au cours des sept derniers matches. Le SAHB ne pouvait rêver d’un meilleur parcours avant d’affronter Chambéry, jeudi prochain au Rhenus de Strasbourg devant 5500 spectateurs et les caméras de Canal +. Car cette affiche n’opposera pas un modeste promu à une écurie de Ligue des champions, mais plutôt le sixième du championnat de France contre le deuxième.

Un défi que les Sélestadiens vont pouvoir prendre à bras-le-corps, d’autant qu’ils possèdent désormais sept points d’avance sur le premier relégable.

Source L'Alsace par Christian Weibel
5 février 2012

Résultat Sélestat - Toulouse : 31 - 28

A Sélestat, le compteur grimpe à 14

meilleur-buteur-alsacien-avec-podsiadlo-quentin-eymann-a-ete-l-un-des-grands-artisans-de-cette-prec       Au cours de l’une des soirées les plus glaciales de l’année, le SAHB a soufflé le show pour se mettre encore un peu plus au chaud en terrassant (31-28) le Fenix Toulouse hier soir. Le promu est désormais seul à la 6 e place de la LNH.

La trêve n’a pas coupé l’élan de Sélestat. Les sept semaines d’arrêt n’ont eu aucun effet sur l’efficacité de l’équipe alsacienne qui a commencé l’année comme elle avait bouclé la précédente par une victoire. Ce qui donne désormais sept succès au bilan au bout de 14 journées. Un parfait équilibre qui place l’équipe de Jean-Luc Le Gall seule à la 6 e place de la LNH. Ces deux points supplémentaires rapprochent encore un peu plus le SAHB de son objectif : 10 succès pour assurer son maintien.

Trois mois après le match aller sur les bords de la Garonne, Sélestat a encore coupé les ailes d’un Fenix qui ambitionne un rang parmi les 4-5 premiers du championnat de France. L’oiseau mythique n’a pas pu renaître de ses cendres. Du moins pas contre Sélestat qui a habilement mené les débats pendant la plus grande partie du match.

Ivezic touché par la grâce

Après une émouvante minute de silence à la mémoire de la maman de Jérôme Fernandez décédée à son retour de l’Euro, Sélestat attaque la rencontre bille en tête. La soirée ne pouvait pas mieux commencer pour les Violets qui mènent rapidement 3-0 grâce à un premier but de Beauregard et deux consécutifs de Pesic très actif aux six mètres. Mais la réplique de Toulouse va rapidement refroidir l’ambiance puisque les visiteurs passent un 6-1 en à peine cinq minutes qui leur donne deux buts d’avance (4-6) à la 10 e minute. Preuve qu’il faudra aller au combat pour ouvrir le cycle retour victorieusement.

C’est ce que feront les Alsaciens. Sans s’affoler, ils reprennent leur marche en avant. En s’appuyant sur une défense 6-0 très compacte et agressive et bénéficiant des arrêts d’Obrad Ivezic particulièrement inspiré, ils se replacent en tête grâce à un 5-0 (10-6) ponctué par deux buts de Quentin Eymann. Toulouse n’arrivait pas à endiguer les vagues sélestadiennes malgré un changement de gardien et de dispositif défensif. Et en attaque, Jérôme Fernandez (3/7 durant la première demi-heure) et ses partenaires avaient bien du mal à perforer la cage puisqu’ils ne marqueront que quatre buts dans les vingt dernières minutes du premier acte conclu sur une avance de cinq buts pour les locaux (15-10).

L’écart continue de grandir au début de la seconde période (22-15, 41 e) grâce, entre autres, aux coups de patte de Quentin Eymann (6/8 avant de fléchir en fin de match) ou de Podsiadlo. Mais Toulouse n’avait pas encore rendu les armes. Il a suffi d’une ou deux imperfections pour que les visiteurs reviennent à quatre longueurs (24-20) alors qu’il restait douze minutes à jouer. Aman au pivot, Petrenko en interception et Beauregard de loin redonnaient alors de l’air à leur équipe, tout comme Ivezic qui finissait avec 25 arrêts à son compteur (27-21, 53 e). À 30-25 et moins de deux minutes à joueur, le CSI plein comme un œuf pouvait faire la fête à son équipe.

Source L'Alsace par Christian Weibel
4 février 2012

Presentation de la 14ème journée: Sélestat - Toulouse

     Ça demande confirmation

      la-joie-et-la-bonne-ambiance-regnent-au-sahb-de-djordje-pesic-felicite-par-arnaud-freppel-et-pawelAprès avoir réussi une excellente première partie de championnat, le SAHB ne bénéficiera plus de l’effet de surprise lors du cycle retour qui débute ce soir contre Toulouse. C’est toute la difficulté qui attend désormais l’équipe alsacienne.

Le plus dur n’est-il pas à venir ? Le parcours de Sélestat a été si bien négocié jusque-là qu’on peut s’attendre à voir surgir un piège sur sa route. Le leitmotiv est donc à la méfiance chez le sixième du championnat qui ne veut pas commettre l’erreur de se prendre pour un autre. Car ses victoires l’ont placé dans une sphère où le voisinage est bien plus huppé. À commencer par Toulouse, premier hôte ce soir de la seconde partie de la saison. Un Fenix, loin d’être en conformité avec ses ambitions du début de saison. Un adversaire qui fait partie des deux victimes que le promu alsacien a inscrites à son tableau de chasse à l’extérieur. Un ambitieux qui n’a pas ajouté Jérôme Fernandez à sa liste d’internationaux français avec le gardien Daouda Karaboué (absent ce soir en raison d’une douleur aux adducteurs) pour faire de la figuration.

« Pour récidiver, il faudra être encore meilleur qu’à l’aller, estime d’ailleurs Jean-Luc Le Gall.  Car je ne crois pas que notre succès là-bas soit un avantage. Car cette équipe ne se fera pas surprendre deux fois. » L’entraîneur sélestadien met en garde. Ce n’est pas parce que son équipe l’a emporté sur les bords de la Garonne qu’elle récidivera trois mois plus tard sur les rives de l’Ill. D’autant que l’on avance un peu dans l’inconnue comme à chaque reprise. Reste l’avantage de jouer à domicile où le SAHB a remporté 4 de ses 6 succès. À cinq jours d’une alléchante affiche au Rhenus contre Chambéry qui réunira plus de 5000 spectateurs, le CSI devrait aussi être quasiment plein ce soir. Car Sélestat a désormais un pouvoir de séduction de plus en plus large d’autant que depuis le début de la saison, Olivier Jung et ses coéquipiers régalent leurs supporteurs.

« Constamment se remettre en question »

À tel point que les dirigeants n’ont pas attendu la fin de la saison pour garder dans leur club quelques-uns de ceux qui ont contribué à cette réussite. Djordje Pesic et Pawel Podsiadlo ont rajouté deux ans à leur contrat qui courait sur cette saison, alors que Kevin Beretta s’est engagé pour trois ans supplémentaires. Ces trois prolongations sont un gage de stabilité pour le club et la preuve que les recrus s’y épanouissent.  « Depuis quelques années désormais, nous essayons de travailler en amont, sans attendre la fin du championnat, souligne à ce propos le directeur sportif du SAHB, Christian Omeyer.  Beaucoup de clubs viennent d’annoncer des prolongations car la trêve est propice à cela. Pesic et Podsiadlo ont montré qu’on pouvait compter sur eux. Nous ne les avions signés que pour un an à l’intersaison car on ne connaissait pas exactement leur capacité d’adaptation au championnat de France. Et comme ils se plaisent à Sélestat, il n’y avait aucune raison d’attendre avant de prolonger leurs contrats. Et pour Kevin Beretta ses prestations parlent pour lui. On procède par petites touches pour construire l’équipe de demain même si rien n’est assuré. »

Celui qui a remis le maillot à partir du match aller à Toulouse pour pallier aux blessures ne s’assiéra plus sur le banc ce soir. Son intérim en tant que joueur n’a plus cours à moins que d’autres coups durs ne saignent l’effectif. Mais il ne sera pas loin de ses ex-coéquipiers. Pour les encourager, leur insuffler sa rage pour se surpasser et, surtout, les prévenir de toute euphorie.  « Il ne faut surtout pas qu’on imagine que c’est arrivé parce qu’on a fait un bon cycle aller. Au contraire. Il s’agira de confirmer. Ce qui n’est jamais facile. Ne surtout pas s’endormir. Car pour continuer d’avancer, il faut une remise en question perpétuelle. On n’est à l’abri de rien. Surtout pas d’une déconvenue. »

Cette prudence n’est nullement un manque d’ambition mais davantage un rappel à l’ordre. Question d’éviter de se voir trop beau et de passer à côté de l’essentiel : assurer le maintien et, pourquoi pas, le plus vite possible.

SÉLESTAT – TOULOUSE ce soir à 20 h 30
Centre Sportif Intercommunal de Sélestat.
Arbitres : MM. Olivier Buy et Stevann Pichon.

Sélestat :
Au buts 12. Ivezic et 69. Fulop
Les joueurs 3. Jung (cap.), 5. Petrenko, 6. Pesic, 7. Beretta, 8. Podsiadlo, 9. Beauregard, 11. Freppel, 13. Aman, 15. Pintor, 18. Rechal, 19. Eymann.
Entr. : Le Gall.

Toulouse :
Au buts 12. Arriubergé et 16. Pardin 
Les joueurs  4. Kabengele, 5. Chelle, 7. Celestin, 9. Puig Asbert, 11. Fernandez, 15. Andjelkovic, 19. Van Cauwenberghe, 21. Ayed, 25. Calvel, 27. Cham, 28. Porte, 87. Roby.
Entr. : Joël Da Silva.

Source L'Alsace par Christian Weibel
4 février 2012

Vu côté Toulouse: c'est opération rachat

      201202042024_zoomLes Toulousains ont en travers de la gorge leur défaite du match aller face à Sélestat. Ils espèrent inverser la tendance ce soir et amorcer ainsi au mieux une phase retour cruciale.

       C'était un choix validé dès le lendemain du match aller et la défaite surprise de Toulouse à domicile face à Sélestat (24-25). « Nous avions vécu cette défaite comme un véritable coup d'arrêt qui survenait après un déplacement victorieux à Tremblay », se souvient Joël Da Silva. Les Toulousains avaient donc décidé de se rendre en Alsace en bus, et non pas en avion via Strabourg. Un long trajet aller et retour beaucoup moins confortable, sorte de voyage rédempteur - agrémenté hier par un incident technique qui devrait avoir pour effet de resserrer les troupes.

Examens pour Karaboué

       « C'est bien, nous allons passer du temps ensemble, échanger, discuter », se félicite le coach du Fenix Toulouse alors que le championnat reprend ses droits ce soir, après la trêve internationale au cours de laquelle, entre les internationaux retenus par leurs sélections et les blessés aux soins, « l'équipe s'était un peu éparpillée ».

       Là, tout le monde est sur le pont hormis Daouda Karaboué qui se plaint d'une douleur aux adducteurs depuis son retour de Serbie et qui doit donc passer une IRM. « Mais Pardin et Arriubergé m'ont donné pleinement satisfaction lors de notre dernier match amical face à Tremblay », poursuit Joël Da Silva qui va profiter de cette reprise à Sélestat pour, espère-t-il, retrouver un Danijel Andjelkovic au meilleur de sa forme après une première moitié de saison perturbée par une blessure à l'épaule. « Je pense que ce ne sera plus le même. Il rayonne à l'entraînement et sur la dernière sortie, il a bien défendu, organisé, marqué six buts », précise Da Silva qui attend aussi confirmation de Rémi Calvel, « de mieux en mieux », alors que Salva Puig-Asbert, pas au mieux avant la trêve « a très bien soigné son épaule. Il semble plus sûr au tir. Nous avons eu également une discussion avant la trêve, il a entendu mon message et je le trouve beaucoup plus déterminé. » Enfin, Jérôme Fernandez est également du voyage malgré le deuil qui l'a frappé (les obsèques de sa maman ont eu lieu mardi). « Il a tenu à être là, présent sur le terrain, avec le groupe », confirme Da Silva, persuadé que Toulouse attaque une série de cinq matches (Sélestat, Tremblay, Nantes, Paris, Saint-Raphaël) « à l'issue de laquelle nous saurons quelle sera notre place à la fin car c'est là, en février-mars, où tu prends les points en championnat ».

Le décor est planté. Les objectifs fixés. Reste à dérouler le scénario.

Source La Dépèche.fr

3 février 2012

Vu côté Toulouse: La rentrée du FENIX à Sélestat, sans Doudou Karaboué !

         Selestat-FENIX 

              Après une longue trêve hivernale en raison de l’Euro et de la Coupe d’Afrique des Nations, le Championnat de D1 reprend ses droits cette semaine. Pour leur premier match officiel en 2012, les joueurs du FENIX Toulouse Handball se rendent à Sélestat (samedi 4 février, 20h30).

          Avec 12h de voyage en bus, ils effectuent leur plus long déplacement de la saison. Mais pour Joël Da Silva cela ne pose pas de problème car « la semaine et le déplacement ont été organisés en conséquence. De plus, cela permet aux joueurs de passer du temps ensemble, de recréer des affinités et des liens interrompus pendant la trêve et cela nous aidera demain si nous sommes en difficulté ».

          Privés de plusieurs internationaux pendant le mois de janvier, Joël Da Silva et ses joueurs n’ont eu que peu de temps pour travailler collectivement. « C’est la problématique des clubs qui ont la chance d’avoir des internationaux. Nous n’avons pas pu travailler avec tous les joueurs, mais nous avons fait un travail plus spécifique et individualisé avec les autres. J’ai pu aussi donner du temps de jeu à certains ». Malgré tout, l’entraîneur se dit satisfait des quelques séances collectives réalisées depuis le retour des internationaux.

        Les joueurs du FENIX sont pressés de reprendre la compétition, mais il faudra se méfier d’une bonne équipe de Sélestat à égalité de points au classement (12 points), qui avait battu les Toulousains au Palais des Sports. « Nous avons l’intention de faire un bon match et de récolter les deux points de la victoire, mais Sélestat a fait un bon début de Championnat et est en confiance. Nous allons jouer dans une salle compliquée, il va falloir travailler dur, mais nous avons des armes à faire valoir. A nous d’essayer de tirer notre épingle du jeu »

       L’effectif sera quasiment au complet demain soir, Joël Da Silva devant se passer des services de Daouda Karaboué. « C’est le seul absent, une douleur s’est réveillée à l’adducteur et nous préférons ne pas prendre de risques. Il doit passer des examens ce vendredi. Wesley et Fabien ont donné des garanties, c’est l’avantage d’avoir trois gardiens, on peut laisser Daouda se soigner pour pouvoir compter rapidement sur lui je l’espère ».

Source Fenix Toulouse HB

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