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Le 8ème Rugiss' Hand
5 mars 2012

Après Istres: De la nécessité de se relever

En s’inclinant vendredi à Istres (34-23), les Violets n’ont pas rassuré, loin s’en faut, sur la crise de confiance qu’ils traversent actuellement. Cette 3 e défaite consécutive en championnat place Sélestat devant l’obligation de redresser rapidement la barre, sous peine de dilapider le bénéfice de sa belle première partie de saison.

L’arrière gauche Frédéric Beauregard n’imaginait pas une défaite d’une telle ampleur face à Istres.  Photo archives DNA – Franck Delhomme

     Le retour en bus a été long pour Frédéric Beauregard et ses coéquipiers. Difficile en effet de trouver le sommeil après la déroute en Provence (34-23). Hier, l’arrière gauche violet avait encore du mal à s’expliquer une telle contre-performance.

« On a déjoué dans tous les domaines », soupire un Frédéric Beauregard « en colère ». « C’était vraiment le jour sans. Il y a de la fatigue depuis le début de l’année en raison des longs déplacements, mais ça n’explique pas cette large défaite. On n’a peut-être pas joué avec suffisamment d’intensité, on a peut-être manqué de solidarité, je ne sais pas… Ce que je sais, c’est que ça fait mal. »

La dynamique n’était déjà pas vraiment positive avant ce déplacement à Istres, les Violets restant sur trois défaites consécutives (dont une à Saintes en Coupe de France). Mais les Sélestadiens avaient à cœur, à en croire le Martiniquais, de faire un pas important vers le maintien.

« On a réalisé une très bonne semaine d’entraînement. Tout le monde était confiant, tout le monde voulait faire un gros match. Je ne pouvais imaginer que l’on joue comme cela… », souffle “Bobo”, avouant « un sentiment d’impuissance ».

Largués à la pause (18-9), les Sélestadiens n’ont jamais été en mesure d’espérer s’imposer face à Istres. Le 5-1 encaissé au retour des vestiaires a très vite annihilé leurs maigres espoirs de revenir au score.

« Deux victoires d’avance, ce n’est rien du tout »

« Les Istréens ont fait leur match. Ils ont été très bons et très agressifs sur le plan défensif. » Tout le contraire de Violets étonnamment “passifs” défensivement. « On les regardait tirer à neuf mètres », lâche, dépité, Frédéric Beauregard.

En cas de victoire, le Sélestat Alsace Handball pouvait « prendre le large au classement ». Le scénario s’est finalement révélé totalement contraire en raison des victoires de Paris et de Nîmes. À première vue, la situation des Violets au classement pourrait ne pas paraître alarmante, avec quatre points d’avance sur les Parisiens, premiers relégables.

« On n’a plus que deux victoires d’avance, ce n’est rien du tout », souligne l’arrière gauche. Alors qu’il ne reste plus que neuf journées et au moins deux victoires à décrocher pour assurer le maintien, la fenêtre de tir s’est quelque peu refermée. Et qu’en sera-t-il dans quinze jours après les rencontres face à Dunkerque (4 e) et Saint-Raphaël (3 e) ?

« Si on joue comme on l’a fait à Istres, on ne perdra pas de onze buts, mais on va battre le record de la LNH, ironise-t-il. Ces deux matches seront compliqués. Le mot d’ordre sera de se rassurer, de retrouver l’équipe de la première partie de saison. Sinon, on ne pourra rien obtenir. »

L’état d’urgence n’est pas encore décrété sur le plan comptable. Il doit l’être en revanche sur le plan du jeu. Car ce Sélestat-là, s’il continue de déjouer ainsi, se dirige sans aucun doute vers des jours sombres. « Les gens se posent des questions. C’est normal par rapport à l’image que l’on montre depuis plusieurs matches. On doute un peu, c’est certain, mais on ne doit pas s’apitoyer sur notre sort. On doit passer outre. J’ai confiance dans ce groupe », assure Frédéric Beauregard.

La belle unité affichée lors de la phase aller doit permettre aux joueurs de Jean-Luc Le Gall de tenir bon dans la tempête. « Est-ce que l’on va se relever ?, s’interroge le Sélestadien. Oui. Nous en sommes obligés. Il faut maintenant que tout le monde tienne le coup dans la difficulté. »

Frédéric Beauregard refuse en tout cas de céder à la fatalité. « Je ne pourrais pas comprendre que l’on s’écroule, surtout après notre belle première partie de championnat. On ne peut pas avoir perdu toutes nos qualités. On doit retrouver cette envie de jouer ensemble, se remettre vraiment en question pour repartir de l’avant. »

S’ils parviennent à convertir ces paroles en actes, les Sélestadiens se sortiront de cette mauvaise passe. Sinon…

Source Dna

Lire également l'article de L'Alsace : Une remise en question s’impose

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