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Le 8ème Rugiss' Hand
8 mars 2012

Des nouvelles de : “Mika” rêve d’arrêts !

Huit mois après une grave blessure aux ischio-jambiers, Mickaël Robin a retrouvé la compétition avec Montpellier. La fin d’un long tunnel pour le gardien alsacien.

Après huit mois d’absence, Mickaël Robin a repris sa place dans le but de Montpellier.  Photo maxppp 

Son ascension s’était jusque-là déroulée sans heurts. Lancé en D1 à 17 ans avec Sélestat, Mickaël Robin a vite montré qu’il avait l’étoffe d’un grand. Son talent l’avait ainsi conduit à Chambéry (en 2008), pour connaître les sommets de la D1 et s’enivrer du doux parfum de la Ligue des champions.

« Je m’accroche au fait qu’il reste deux mois et demi de compétition »

Puis ce fut Montpellier (en 2010) et une première saison réussie, couronnée par ses deux premiers titres (champion de France et vainqueur de la Coupe de la Ligue). Une trajectoire parfaite jusqu’à ce maudit 24 mai 2011 et cet accident de scooter.

Touché aux ischio-jambiers, le Strasbourgeois a dû se résoudre à l’opération et une longue indisponibilité. Une souffrance pour un joueur jamais blessé ou presque auparavant. « On se pose forcément des questions : “Si je n’arrive pas à revenir, qu’est-ce que je vais faire de ma vie ?” Mais cela m’a seulement traversé l’esprit, pas plus », assure Mickaël Robin.

Le bon déroulement de sa convalescence l’a rapidement rassuré sur sa capacité à redevenir le joueur qu’il était. « Un mois après mon opération, je pouvais faire du vélo, deux mois après je reprenais la course. »

Le plus dur à vivre aura finalement été l’éloignement contraint et forcé de ses coéquipiers. « J’étais un peu en marge du groupe. C’est normal, j’avais mes propres programmes d’entraînement et de rééducation. » Ou de devoir suivre les matches depuis les tribunes. « C’est insupportable ! Même si tu veux toujours soutenir tes copains, je n’avais parfois pas envie d’y aller… »

La délivrance s’est esquissée en décembre, quand “Mika” a retouché ses premiers ballons. Elle est devenue réalité en janvier, quand il a pu reprendre l’entraînement normalement.

« Cela a été un soulagement, souffle l’ancien Sélestadien, car mon corps m’a rassuré. Le poste de gardien demande de la souplesse et de l’explosivité, et je me demandais au début si mon ischio allait tenir. Aujourd’hui, je n’ai plus aucune douleur, plus aucune appréhension. »

Trois gardiens pour deux places

Un soulagement donc, mais aussi et surtout « un commencement ». Le Slovaque Richard Stochl et le Slovène Primoz Prost, recruté cet été pour pallier son indisponibilité, brillent dans le but héraultais et il ne sera pas facile pour lui de les en déloger.

Depuis son retour à la compétition le 5 février, Mickaël Robin n’a pas beaucoup été sollicité par l’entraîneur héraultais Patrice Canayer (deux entrées en jeu en Ligue des champions contre Copenhague et Belgrade, 19 arrêts contre Belfort en 8 es de finale de la Coupe de France, mais aucun match en LNH).

« C’est difficile de revenir dans une équipe constituée et au moment où la saison se joue (*). Le choix de Patrice de ne pas forcément me faire jouer peut se comprendre. »

“Mika” s’attendait cependant à mieux. S’il a regoûté à la Ligue des champions, le Montpelliérain espérait retrouver le but héraultais à temps plein. « Cela n’a pas été le cas. À tort ou à raison, j’y croyais. » D’autant qu’il assure avoir retrouvé son niveau. « Les sensations sont bonnes, je suis à l’aise sur le terrain. Je n’ai pas progressé puisque j’ai été arrêté, mais je n’ai rien perdu. Je suis le même qu’avant ma blessure. »

S’il savait que sa saison 2011-2012 serait obligatoirement tronquée, Mickaël Robin n’a pas envie qu’elle soit « blanche ». « Nous sommes déjà en mars. Je ne sais pas s’il sera possible de bouleverser la hiérarchie. Je m’accroche au fait qu’il reste deux mois et demi de compétition. Chaque début de semaine, je travaille pour faire partie des deux gardiens le week-end. J’espère qu’il y aura des opportunités, notamment contre Sélestat (le 21 avril) ! »

À bientôt 27 ans, Mickaël Robin regarde de nouveau vers l’avenir. « Je suis conscient de faire partie des plans du club car j’ai encore deux ans de contrat (il formera un duo 100% alsacien puisque Thierry Omeyer sera de retour à Montpellier en 2013). J’ai envie de tout casser la saison prochaine. »

(*) Quasiment assuré d’être champion de France, Montpellier est encore engagé en Ligue des champions et en Coupe de France.

Source Dna

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