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Le 8ème Rugiss' Hand
29 octobre 2012

Coupe de la Ligue, Sélestat peut voir la vie en rose

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Qualifié pour la première fois de son histoire dans le dernier carré de la Coupe de la Ligue, qui se déroulera en décembre à Toulouse, Sélestat peut continuer de rêver durant les six semaines à venir.

Si la Coupe de la Ligue ne faisait pas partie des objectifs du SAHB, elle l’est devenue par la force des choses grâce à deux succès sur Tremblay et Créteil qui l’ont propulsé dans un dernier carré plutôt inattendu. En effet, les deux grosses écuries au départ de la saison, Montpellier et Paris, manqueront à l’appel lors du final four qui se déroulera à Toulouse le week-end des 8 et 9 décembre. Si bien que les Violets, qui ont décroché pour la première fois de leur histoire une qualification pour une demi-finale de cette compétition réservée aux clubs de l’élite, y côtoieront Nantes, Dunkerque et Chambéry. Ces trois adversaires rêvent certainement de tomber sur l’équipe alsacienne lors du tirage au sort puisqu’elle est, sur le papier, celle qui semble la plus abordable.

De son côté, Sélestat a désormais une belle carte à jouer dans une compétition qu’il abordera sans aucune pression. Il y a quinze jours, elle a su tenir tête jusque dans les dernières secondes du match à Dunkerque, ne cédant que de deux buts (25-27) contre la seule équipe désormais invaincue depuis le mois de septembre puisque le PSG est tombé hier, à la surprise générale, face à Nantes.

L’exemple de Jordan François-Marie

Yuriy Petrenko et ses coéquipiers ne disposeront, certes, pas de l’avantage de jouer à domicile, mais ils compenseront ce handicap par un état d’esprit et une combativité qui peuvent leur permettre de croire en leur chance et de créer une surprise afin de se hisser jusqu’en finale. Ce sera le prochain objectif d’une équipe qui, si elle joue désormais sur deux tableaux, sait que la priorité reste toujours le championnat.

Novice à ce stade de l’épreuve, le SAHB peut demander la recette à son arrière droit, Jordan François-Marie, qui a remporté cette coupe en 2009 avec Istres. Cette année-là, du côté de Miami où la Ligue s’était décentralisée, le rêve américain était devenu réalité pour le Petit Poucet qui s’était permis de battre Montpellier en finale. Le meilleur marqueur sélestadien va-t-il pouvoir réaliser une surprise aussi énorme trois ans plus tard ? Rien n’est moins sûr. Mais son expérience peut permettre à tout le groupe de croire en sa bonne étoile.

Maintenant que le train est lancé qui sait où l’aventure peut s’arrêter ? Brutalement, au stade des demi-finales, comme en avril 2008 lorsque Sélestat a raté la dernière marche pour accéder à la finale de la Coupe de France en perdant ses moyens lors d’une première période catastrophique au Palais des sports de Mulhouse contre Paris ? Ou alors dans l’euphorie, comme en juin 1995, lorsque le SCS d’alors, s’était hissé jusqu’en finale de la Coupe de France où il avait tenu tête au grand OM-Vitrolles de l’époque, en faisant match nul à domicile avant de céder de cinq buts chez l’ogre marseillais ?

Toutes les coupes laissent toujours une grande part au rêve. Les Sélestadiens ont désormais six semaines pour continuer de voir la vie en rose avant de tenter leur chance à Toulouse où ils ont, soit dit en passant, toujours bien réussi en championnat en y ramenant des succès contre le club local lors de leurs deux derniers passages. Mais avant ce petit extra qu’ils se sont octroyé au prix de deux prestations abouties contre Tremblay et Créteil, il leur faudra assurer en championnat. Dans deux semaines, ils défieront Montpellier au Rhénus (dimanche 11 novembre à 16 h) avant d’aller à Ivry, de recevoir la lanterne rouge Billère et de se déplacer à Chambéry. S’ils négocient bien ce rude programme, le dessert du final four toulousain n’en sera que plus savoureux.

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28 octobre 2012

Résultat 1/4 de finale: Sélestat - Créteil : 34 - 19; Sélestat est en demi-finale

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À la table des grands

C’est une grande première dans l’histoire du Sélestat Alsace Handball.  En écrasant Créteil, hier en quart de finale (34-19), les Violets se sont qualifiés  pour le Final Four de la Coupe de la Ligue, qui se disputera en décembre à Toulouse.

« Pourquoi pas rêver ? », soufflait dans un large sourire Jean-Luc Le Gall, quelques secondes après le coup de sifflet final. C’est peu dire que l’entraîneur sélestadien a savouré la qualification de son équipe pour le Final Four de la Coupe de la Ligue, au terme d’un match presque parfait face à Créteil.

« On voulait montrer que Sélestat fait partie du paysage de la LNH »

Une qualification qui permet aux Violets de s’inviter à la table des grands : Chambéry, vainqueur de Toulouse hier, en attendant les résultats des deux derniers quarts de finale aujourd’hui, Dunkerque-Montpellier et PSG-Nantes.

Ce n’est pas minorer la performance des coéquipiers de Yuriy Petrenko de dire qu’ils avaient été gâtés par le tirage au sort. Encore fallait-il se débarrasser d’une équipe de Créteil en net regain de forme, mais orpheline hier de son capitaine et cerveau Fabrice Guilbert, dont l’absence s’est cruellement fait ressentir dans les rangs franciliens. Les Sélestadiens ont franchi l’obstacle avec maestria, livrant un match sérieux de bout en bout.

« L’adversaire a raté son match, mais nous avons fait le nôtre de A à Z. Nous n’avons pas eu de creux, appréciait Jean-Luc Le Gall. J’espère que l’on rééditera ce genre de performance en championnat. »

Dans le sillage d’un duo de gardiens une nouvelle fois brillant (12 arrêts chacun pour Fulop et Ivezic), le Sélestat Alsace Handball a fait la course en tête d’un bout à l’autre de la rencontre. Au quart d’heure de jeu, Créteil était déjà nettement distancé (8-3, 16 e’), dépassé par la vista des tireurs alsaciens (sept joueurs à 100 % de réussite).

Le coach violet pouvait pianoter sur son banc, sans que l’allant de son équipe n’en soit perturbé. Beretta, dans un angle complètement fermé, trompait Tabarand pour maintenir l’écart (10-6, 20 e’). Aman ne gâchait pas les offrandes de ses coéquipiers et Sélestat prenait le large dans les dernières minutes de la première période (15-8 à la pause).

L’idéal scénario se poursuivait en seconde période. Le 5-0 initié par Jung repoussait Créteil très loin (20-9, 39 e’). Rien ne semblait pouvoir empêcher les Cristoliens de sombrer, d’autant que Podsiadlo et consorts ne fléchissaient pas (24-12, 44 e’). Si Jerkovic se signalait enfin dans le but francilien, Créteil n’y croyait plus vraiment, en dépit d’un léger rapproché (26-17, 51 e’).

Invité surprise

Ce n’était pas vraiment une alerte, mais les Violets réagissaient très vite pour finir la rencontre en trombe (8-2 dans les huit dernières minutes, 34-19 au final).

Le Sélestat Alsace Handball est ce matin qualifié pour les demi-finales de la Coupe de la Ligue. Il en sera l’invité surprise, même s’il a largement mérité sa place.

Et si le Final Four n’est pas idéalement placé dans le calendrier, juste avant deux rencontres importantes pour le maintien en D1 contre Aix-en-Provence et Toulouse, c’est tout un club qui ne boude pas son plaisir. « Cela ne tombe pas très bien, mais on ira à Toulouse  (théâtre du Final Four, ndlr) avec le maximum d’ambitions, assurait hier le coach violet. Il n’y aura que des clients et cela peut-être l’occasion pour nous de franchir un nouveau palier. »

Voir le SAHB remporter la Coupe de la Ligue serait une énorme sensation. Mais là n’est pas le plus important. Le club violet ne cesse de consolider sa place dans l’élite du handball français. « On voulait montrer que Sélestat fait partie du paysage de la LNH », indiquait Jean-Luc Le Gall. Qui en doutait ?

Source Dna

27 octobre 2012

1/4 de finale CdL: Sélestat - Créteil; La vie en rose ?

     Sélestat peut ajouter un glorieux chapitre à son histoire, ce soir face à Créteil. Les coéquipiers  de Jordan François-Marie veulent se qualifier pour les demi-finales de la Coupe de la Ligue  et apporter une touche de violet dans la ville rose, lors du Final Four à Toulouse début décembre.

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Il est seul Sélestadien à avoir remporté la Coupe de la Ligue. C’était en 2009 et Jordan François-Marie, même pas 20 ans à l’époque, avait contribué à la victoire surprise d’Istres aux dépens de Montpellier (quatre buts en finale). « C’est forcément un bon souvenir. Mais j’étais arrivé en cours de saison  (prêté par… Montpellier, ndlr) et je n’avais pas participé à la qualification pour le Final Four. Le meilleur reste la montée en D1 avec Sélestat », souffle l’arrière droit.

« On a eu de la chance lors du tirage au sort. À nous d’en profiter »

Au-delà du titre, Jordan François-Marie se souvient surtout de sa découverte des États-Unis  (le Final Four s’était déroulé à Miami, ndlr). « C’est une ville qui fait rêver. Je suis fan de NBA et j’avais pu voir un match entre Miami et La Nouvelle-Orléans. C’était énorme ! »

Toulouse, théâtre du Final Four de cette édition 2012, ne manque pas de charme, mais fait sans doute moins travailler l’imaginaire de Jordan François-Marie et de ses coéquipiers. « Ça reste un Final Four, souligne le Sélestadien. Et il y aura plus de monde dans la salle  (sourire). » La finale 2009 s’était en effet jouée devant à peine 1 000 spectateurs dans la somptueuse American Airlines de Miami. Un flop intégral.

L’ambiance promet d’être beaucoup moins confidentielle dans le Palais des Sports toulousain, les 8 et 9 décembre. Et le Sélestat Alsace Handball n’entend pas laisser passer l’occasion de s’inviter au Final Four de la Coupe de la Ligue pour la première fois de son histoire. « Ce serait super pour le club », lance “Jojo”, artisan majeur de la qualification contre Tremblay lors du tour précédent (5 buts).

L’arrière droit brûle également d’envie de s’inviter dans le dernier carré et de retrouver les meilleures équipes de l’Hexagone. « Une défaite contre Créteil en Coupe de la Ligue serait moins importante qu’en championnat, explique-t-il avec la franchise qu’on lui connaît. Mais on veut se qualifier pour les demi-finales de cette compétition où on ne nous attendait pas vraiment. Cela prouverait qu’il faut compter avec Sélestat en LNH. »

Créteil, en net regain de forme après un début de saison compliqué (victoire contre Toulouse et match nul face à Chambéry lors des deux dernières journées), voudra forcément contrarier les desseins violets. « Il y a encore un match à gagner ! », rappelle Jordan François-Marie, en affichant toutefois sa confiance.

« On a eu de la chance lors du tirage au sort. C’était le meilleur possible. À nous d’en profiter. Nous avons battu Créteil à l’extérieur en cha mpionnat  (25-28 le 3 octobre, ndlr). À domicile, on doit gagner. »

C’est une évidence, Sélestat a été gâté, en recevant d’abord,... la suite

Source Dna

26 octobre 2012

Résumé de la 7ème journée : Paris lâche Dunkerque qui piétine à Montpellier

 

 
 

 

 

 

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Le PSG commence à faire le vide autour de lui 

Le PSG handball va-t-il faire un sans faute jusqu'à la fin du championnat ? La question est légitime tant la maîtrise des parisiens face à leurs adversaires de D1 parait sans faille. Ce mercredi contre Sélestat, Luc Abalo qui se ressent toujours de son choc avec le chambérien Nocar n'a pas été utilisé, Mikkel Hansen a été ménagé. Le rendement de l'équipe n'en a pas été trop affecté même si les Alsaciens ont entretenu l'illusion durant les neuf premières minutes. Samuel Honrubia (notre photo - meilleur buteur de la rencontre avec 9 réalisations) a été dans la lignée de sa prestation à Chambéry, Antonio Garcia prouve qu'il est autre chose qu'une doublure et que son bagage est... européen. Car c'est bien cela qu'il manque à cette équipe parisienne cette saison, des adversaires plus conformes à son standing. Le PSG joue juste, appuie là où ça fait mal et personne ne voit l'équipe de Philippe Gardent se retrouver un jour en difficulté. Ce dimanche, elle sera mise à l'épreuve de Nantes en quart de la Coupe de la Ligue. Coup d'arrêt ou 9ème succès officiel d'affilée ? 
 
Classement après 7 journées: Sélestat 10ème avec 5pts
 
Source Handzone

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25 octobre 2012

Résultat 7eme journée: Paris 42-27 Sélestat; Le tarif parisien

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Il n’y a pas eu de miracle, hier soir à Paris. Comme Cesson, Montpellier et Toulouse avant lui, le Sélestat Alsace Handball, en dépit de son opiniâtreté, a été balayé par le rouleau compresseur parisien (42-27).

« C’est une équipe de Ligue des champions… », soufflait Valentin Aman, quelques secondes après le coup de sifflet final. Ce n’est plus un secret pour personne, Sélestat et Paris ne jouent pas dans la même cour. Le temps où les Alsaciens venaient s’imposer dans la capitale (pas plus tard que la saison dernière) est désormais révolu.

Le PSG n’a même pas eu besoin de ses deux stars, Hansen et Abalo, laissés sur le banc par Philippe Gardent, pour venir à bout de Violets accrocheurs, mais trop brouillons (23 balles perdues) pour espérer faire mieux que Cesson, Montpellier et Toulouse, également balayés dans la capitale.

« On s’est battu, mais cette équipe nous est supérieure »

On retiendra, pour la petite histoire, que les Violets auront mené dix minutes au score (0-3 à la 4 e puis 2-4 à la 7 e). Mais le 5-0 initié par Gunnarsson allait rapidement remettre le PSG en selle (7-4, 12 e).

Le jeu léché des coéquipiers de Bojinovic (seulement quatre balles perdues en première période) prenait souvent de court la défense sélestadienne (10-5, 14 e).

Mais l’entrée de Posdsiadlo faisait du bien à une équipe de Sélestat volontaire (10-7, 17 e). Les joueurs de Jean-Luc Le Gall s’accrochaient pour atteindre la pause avec “seulement” cinq longueurs de retard (20-15).

La seconde période allait, logiquement, s’avérer plus difficile pour les Violets.

La moindre erreur était sanctionnée par un PSG parti pour survoler le championnat (25-17, 38 e).

Salami et Podsiadlo s’employaient à limiter les dégâts (27-20, 42 e), mais le rouleau compresseur parisien allait se mettre en route. Cinq minutes plus tard, Sélestat était loin, très loin (33-20, 47 e).

La fin de match n’avait d’autre intérêt pour les coéquipiers de Yuriy Petrenko que de colmater les brèches pour empêcher l’écart d’enfler démesurément. Ce qu’ils parvenaient à faire, tant bien que mal (42-27 au final).

« C’est dur de prendre 42 buts, soupirait Valentin Aman, le pivot sélestadien. On s’est battu, mais cette équipe nous est supérieure. Le PSG a des joueurs de niveau international, vise des titres. Mais on aurait quand même aimé finir moins loin au score. On a perdu beaucoup de ballons et Paris a su concrétiser derrière. »

Sélestat a résisté avec ses moyens, bien inférieurs à ceux du PSG. Telle est la réalité de ce championnat.

Le rayon de soleil pour les Violets est venu des défaites de Billère et d’Aix-en-Provence, ce qui permet aux joueurs de Jean-Luc Le Gall de garder leurs distances avec le duo de relégables (quatre et cinq points).

Les Alsaciens doivent maintenant rapidement tourner la page de cette défaite, relevant finalement de la plus élémentaire des logiques.

Car le match le plus important de la semaine, c’est samedi au CSI face à Créteil, où le Sélestat Alsace Handball a l’opportunité de s’inviter pour la première fois de son histoire au Final Four de la Coupe de la Ligue.

Source Dna

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24 octobre 2012

Présentation de la 7ème journée: Paris - Sélestat ; Intouchables ?

 

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Il n’aura fallu que six journées au Paris Saint-Germain pour s’installer seul au sommet de la LNH. Que peut espérer Sélestat, ce soir, face au plus que probable futur champion de France ?

Cela ne fait déjà presque plus aucun doute, après seulement six journées. Le PSG sera champion de France au soir du 6 juin 2013. Comment pourrait-il d’ailleurs en être autrement avec une telle constellation de stars ? « Je ne vois pas qui peut les arrêter », souffle Jean-Luc Le Gall.

L’entraîneur du Sélestat Alsace Handball n’est pas vraiment surpris de voir les Parisiens aussi haut, aussi vite. « Il y a tout ce qu’il faut pour faire une “Dream Team”. » L’arrivée des Qataris à Paris a propulsé le PSG à des hauteurs jusque-là seulement fantasmées par le monde du handball hexagonal. Et les résultats sur le terrain n’ont pas traîné…

Montpellier ? Balayé, certes dans un contexte particulier pour le club héraultais. Chambéry ? Écarté avec autorité la semaine passée. Si bien que l’intérêt pour le titre de champion a déjà du plomb dans l’aile.

« C’est un peu comme un premier amour : tout est nouveau et tout beau, image le coach violet. Il y a une fraîcheur énorme dans ce groupe. Je pense que Paris est capable de réaliser une saison parfaite et de remporter les vingt-six matches de championnat, mais également les deux Coupes. Cette équipe n’a rien gagné ensemble, ses joueurs ont faim de victoires. »

Seul le manque d’automatismes – dix nouveaux joueurs sont arrivés cet été – aurait pu freiner le PSG en ce début de saison. Mais le club parisien a franchi cet écueil sans frémir. Il faut dire que le talent facilite grandement les choses. Avec Hansen, Abalo, Dinart, Kopljar ou Honrubia, Paris compte dans ses rangs quelques-uns des meilleurs joueurs du monde. Et le jeu proposé par les coéquipiers de Bojinovic laisse parfois rêveur. La patte Philippe Gardent, incontestablement.

Des stars au service de l’équipe

L’ancien “Barjot” a su trouver l’alchimie, comme cela a été le cas lors de ses seize saisons à la tête de Chambéry, aussi réputé pour son jeu chatoyant. La patte Gardent, c’est aussi l’état d’esprit affiché par les étoiles de la capitale. « C’est une équipe de stars, mais qui ne se prennent pas pour des stars. Tous les joueurs sont au service de l’équipe. Je trouve ça très fort », lance Jean-Luc Le Gall.

Affronter cette équipe représente aujourd’hui un superbe défi autant qu’un incroyable casse-tête. Difficile, en effet, de déceler la moindre faille dans ce PSG. « Ils sont forts quand ils défendent en 0-6, ils le sont également avec Abalo devant, énumère l’entraîneur sélestadien. Les joueurs respectent le projet de jeu, participent tous au repli défensif… » Avec un artiste tel que Mikkel Hansen, pour ne citer que lui, c’est sans surprise que Paris présente la meilleure attaque de LNH, quand la défense se montre tout aussi solide autour du “spécialiste” en la matière, Didier Dinart.

Déjà surdimensionné pour la LNH (plus de 9 millions d’euros de budget), le PSG est encore amené à grandir lors des saisons à venir. De quoi régner sans partage sur la France et l’Europe ? « Cette saison, Paris est intouchable, mais c’est positif pour le championnat, estime Jean-Luc Le Gall. Cela va booster les autres. Dunkerque va continuer de se rapprocher, Montpellier va se reconstruire… »

Et le match de ce soir dans tout cela ? « On s’organise pour le gagner », indique sobrement Jean-Luc Le Gall, conscient néanmoins, et ce n’est absolument pas une quelconque forme de défaitisme, que les chances de Sélestat sont faibles (le SAHB s’était imposé la saison dernière à Paris, 24-31, lors de la 13 e journée). En handball comme ailleurs, les millions mettent souvent à mal la glorieuse incertitude du sport.

Source Dna

23 octobre 2012

Les stats d'avant match : Paris - Sélestat

       

Sélestat Paris

           A l'occasion du déplacement de nos violets à Paris , voici les stats d'avant-match. Des stats surprenantes, qui restent favorables à Sélestat depuis quelques années...
      
       
C'est la 16ème rencontre à l'exterieur de Sélestat à Paris depuis la saison 1993/1994.

        Paris s'est imposé 10 fois
       
 
Il y a eu 4
matchs nuls
        Sélestat a remporté 2 victoires 

        Il aura fallu attendre 10 saisons pour voir Paris perdre son premier point contre Sélestat, c'était un 29/11/03 (26-26)
        Il aura fallu attendre 4 saisons supplémentaires pour voir Paris s'incliner contre Sélestat, c'était un 17/03/07 (24-26)


        La dernière victoire de Sélestat remonte à la saison dernière lors de la 13ème journée (24-31)
        La dernière victoire de Paris dans sa salle remonte à la saison 2008/09 lors de la 15ème journée (32-21).

        Le plus gros écart de buts en faveur de Sélestat: +7 lors de la saison dernière à la 13ème journée: (24-31). 
        Le plus gros écart de buts en défaveur de Sélestat: -15 lors de la saison 1997/98 à la 6ème journée: (37-22). 

         Sélestat reste sur 1 nul et 1 victoire.
           La dernière défaite
de Sélestat à Paris remonte au 18/02/2009 lors de la saison 2008/09.

         Sélestat est donc invaincu à Coubertin en compétition officielle depuis 1343 jours.  

    et demain, que vont raconter les stats après le match: Paris - Sélestat

Sources stats à partir de la saison 93/94

22 octobre 2012

Résumé de la 6ème journée: Montpellier en reconquête, Dunkerque dauphin de Paris

        Voilà deux ans qu'ils n'avaient pas été à pareille fête. Dunkerque est 2ème au classement de la D.1 ! Mais à Sélestat l'équipe de Patrick Cazal a eu très chaud et les spectateurs ont eu droit à un intense suspense. En Alsace, on aime les matches d’hommes, quand aucune des deux équipes ne lâche rien. A deux minutes du terme, rien n’était joué puisque Dunkerque n’avait qu’un but d’avance et tout pouvait basculer. Il faudra un dernier but de Kornel Nagy (notre photo - meilleur buteur de son équipe tout comme Guillaume Joli avec sept réalisations chacun dont un 5/5 aux pénaltys pour l’ailier français) et une parade de l’incontournable Vincent Gérard pour anéantir les espoirs de Sélestat qui s’incline de deux longueurs (25-27). De part et d’autre, les gardiens de but ont eu leur mot à dire, Laszlo Fulop n’ayant rien à envier à son vis-à-vis nordiste (19 arrêts). Grâce à ce succès, l'équipe de Dunkerque s’installe comme elle l'espérait dans le fauteuil de dauphin à seulement un point du leader parisien. Mais voilà, ce qui se profile à l’horizon est déterminant pour les Nordistes avec deux matches face à Montpellier (jeudi dans l’Hérault en championnat et dimanche à domicile en ¼ de finale de la coupe de la Ligue), ensuite il y aura une mini trêve internationale puis une sacrée reprise, avec  la réception de Paris et le déplacement à Chambéry.
 
Prochaine journée:
Journée 7: Mercredi 24/10/12: Paris (1er) - SAHB (9ème)
 
Source Handzone
21 octobre 2012

Retour en video Sélestat 25-27 Dunkerque

21 octobre 2012

Résultat Sélestat 25-27 Dunkerque , Fierté et regrets…

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Sélestat est passé tout près de créer un énorme et sublime exploit, hier face à Dunkerque. Malgré leur courage et une combativité de tous les instants, les Violets ont échoué à deux petits buts de l’armada nordiste (25-27). De quoi être fiers, mais aussi de nourrir quelques légitimes regrets.

Ils auraient assurément mérité le point du match nul, ne serait-ce que pour récompenser leur incroyable volonté. Les Sélestadiens sont sortis bredouilles de ce match face à Dunkerque, sur le plan comptable s’entend, et le parfum de la déception devait sans doute flotter sans le vestiaire violet, hier aux alentours de 22h45.

Il s’en est fallu de peu : une balle perdue dans les dernières secondes, un ou deux penalties manqués, l’une ou l’autre imprécision pour faire basculer le destin de cette rencontre en faveur des coéquipiers de Yuriy Petrenko. Et le Sélestat Alsace Handball a seulement effleuré son premier exploit cette saison.

Les joueurs de Jean-Luc Le Gall n’ont pas à rougir. Ils ont réellement fait trembler Dunkerque, un des gros bras de ce championnat, un des seuls peut-être capable de contester quelque peu la suprématie de Paris. Fort du soutien de son public, une nouvelle fois fantastique devant les caméras de Sport+, le SAHB a encore montré qu’il pouvait rivaliser avec n’importe qui.

Sans un gardien en réussite, impossible de faire chuter plus fort que soi. Laszlo Fulop s’est montré à la hauteur de l’événement hier. Le portier hongrois réalisait des prouesses en début de match (sept arrêts en 6’).

Les Violets ont réellement fait trembler Dunkerque, l’un des gros bras de ce championnat

Mais de l’autre côté du terrain, ses coéquipiers patinaient et Sélestat était vite distancé (1-7, 13 e). Dunkerque déroulait et l’issue de la rencontre se dessinait trop rapidement…

C’était sans compter sur l’orgueil violet. L’entrée de Frédéric Beauregard redonnait également du tonus à l’attaque sélestadienne. L’arrière gauche inscrivait trois buts de rang et relançait les siens (4-8, 16 e). Arnaud Freppel et Jordan François-Marie lui emboîtaient le pas et les Alsaciens revenaient tout près (9-10 à la 22 e puis 10-12 à la 25 e).

La deuxième exclusion temporaire d’un Pesic étonnamment maladroit au tir hier allait freiner l’élan alsacien. En supériorité numérique, Dunkerque reprenait le large et Nagy, impeccable durant cette première période (4/4), donnait cinq buts d’avance aux Nordistes à la pause (11-16).

On se répète match après match, mais les Violets ne lâchent jamais. La vague violette lancée par Salami noyait la défense dunkerquoise et le public du CSI reprenait espoir (16-17, 43 e). Si Gérard, le gardien nordiste, faisait encore bien des misères aux tireurs sélestadiens, les joueurs de Jean-Luc Le Gall voyaient leurs efforts récompensés à la 46 e, quand Olivier Jung, seul à 6m, égalisait (19-19).

Bosquet, le capitaine de l’USDK, retrouvait enfin de la réussite de loin et ses quatre buts repoussaient les Violets (22-25 à la 55 e). Mais il était écrit que les coéquipiers d’Arnaud Freppel allaient faire trembler jusqu’au bout leur adversaire. Djordje Pesic et Yuriy Petrenko entretenaient l’espoir (24-25 à la 57 e puis 25-26 à la 58 e) et les Sélestadiens allaient même avoir la balle de l’égalisation dans la dernière minute. Une balle malheureusement vite envolée… et c’est le Hongrois Nagy, à quinze secondes de la fin, qui enterrait les illusions alsaciennes (25-27).

Malgré la défaite et à quelques jours de s’attaquer à une montagne encore plus haute (Paris), Sélestat conserve toujours quatre points d’avance sur Billère et Aix-en-Provence, le duo de relégables.

Source Dna

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