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Le 8ème Rugiss' Hand
11 février 2013

Après Paris: faut vite tourner la page

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Paris était encore plus impressionnant qu’on ne l’imaginait et n’a pas laissé l’ombre d’un espoir aux Sélestadiens qui devront éviter de ruminer leur lourde défaite pour se relancer contre des rivaux davantage à leur mesure.

L’heure n’est plus à échafauder des rêves. Sélestat ne sera pas le premier club de la LNH à s’offrir le scalp du leader parisien. Et à voir le niveau de jeu atteint par l’équipe de Philippe Gardent, on peut se demander s’il existe un club en France capable de battre cette équipe lancée vers le sacre.

Samedi soir, les audacieux Sélestadiens ont fait peine à voir. Ils n’ont même pas tenu l’espace d’un quart d’heure comme à l’aller, voire d’une mi-temps, galvanisés qu’ils étaient par les 5 500 supporteurs acquis à leur cause. En dix minutes, le soufflet était retombé et la victoire de Paris ne faisait déjà plus aucun doute (2-8, 11 e). D’autant plus que les Alsaciens cafouillaient leurs actions au point de gaspiller une bonne douzaine de balles. Et contre un tel adversaire, cela se paye cash. Sous la forme d’un score à la mi-temps (9-24) qui en dit long sur la physionomie des trente premières minutes.

Paris était trop fort

Comme s’ils avaient reçu un coup de marteau sur la tête, Yuriy Petrenko et ses partenaires ont paru groggy. Incapables de réagir à la pression adverse. Écrasés par le contexte mais surtout par un rouleau compresseur qui n’a pas fait dans la dentelle. « Les joueurs avaient envie de très bien faire, souligne Jean-Luc Le Gall. Mais ils ont été complètement inhibés et ne savaient plus quoi faire par moments. En plus, lors des rares fois où nous avons mis Paris en danger, nous avons manqué de réussite ou sommes tombés sur un gardien, Sierra, qui sortait tout. Il s’agit maintenant de relativiser les choses. L’opposition était beaucoup trop forte. Cela permettra à ceux qui nous voyaient plus beaux que nous sommes de constater qu’on est encore loin des meilleures équipes du championnat. J’ai même entendu certains parler de places européennes. Ils ont eu une réponse samedi soir et ont vu quelle est notre vraie place dans cette compétition. »

Mais tout n’est pas à jeter pour l’entraîneur des Violets qui a dû composer avec un effectif privé de son second gardien Laszlo Fulop ainsi que de Xavier Rechal, alors que Frédéric Beauregard n’avait que trois entraînements dans les jambes après son retour d’une blessure de quatre semaines. Le coach a apprécié le comportement de son équipe en fin de match. « Alors que nous avions la tête dans le seau, nous sommes parvenus à retrouver des couleurs dans les vingt dernières minutes. On a alors vu une équipe qui replie, lance des contres, marque des buts. On a su retrouver nos valeurs dans ces derniers instants. » Le public a d’ailleurs apprécié ce regain de vivacité même si le match était plié depuis des lustres et que cela n’a permis que d’adoucir une addition qui s’approchait des records en frisant les 20 buts d’écart et la barre des 50 buts.

Un calendrier compliqué

Les Sélestadiens ont bien fait de se remettre sur le bon chemin pour préparer la suite. Le calendrier est loin d’être favorable en proposant quatre déplacements lors des cinq prochaines journées (Cesson dès vendredi prochain, puis Tremblay, Billère et Dunkerque) avec, comme unique réception, celle de Chambéry. Les points vaudront très chers au cours de ces deux prochains mois. C’est pourquoi il ne sert à rien de ruminer sur ce rendez-vous manqué contre Paris, mais de « basculer sur autre chose » comme le recommande Jean-Luc Le Gall. L’affrontement entre les deux huitièmes de la LNH offrira deux points précieux à son vainqueur. Ce genre de rencontre est bien plus importante (sur le plan comptable) pour Sélestat qu’une soirée de gala face aux Galactiques de Paris. Aux Violets de rebondir du côté de Rennes.

Source journal L'Alsace par Christian Weibel
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