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Le 8ème Rugiss' Hand
28 février 2013

8ème de finale de Coupe de France: Pesic; « J’aime les derbies »

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Djordje Pesic disputera demain son premier derby alsacien. Le pivot sélestadien raconte ses derbies “à lui”, en Serbie.

Djordje Pesic attend avec impatience son premier derby alsacien. Le pivot serbe ne portait pas encore le maillot de Sélestat quand le voisin mulhousien avait éliminé les Violets en 16es de finale de la Coupe de France, en février 2011 (29-31).

Il n’était pas non plus sur le parquet du Palais des Sports de Mulhouse lors de la dernière confrontation amicale, mais néanmoins musclée, entre les deux clubs, en août 2011.

« On m’a parlé des derbies contre Mulhouse. Ce sera un match très difficile. Mais j’aime beaucoup ce genre de rencontres », sourit d’emblée Djordje Pesic. Cette première ne devrait pas être de nature à impressionner le Sélestadien. Le champion d’Europe juniors (c’était en 2000 avec la Serbie) a en effet vécu des derbies enflammés, du côté de Belgrade.

« Ce n’est pas toujours le meilleur qui gagne »

Le colosse de Backa Palanka – sa ville natale – a d’ailleurs porté le maillot des deux clubs de la capitale serbe, celui du Partizan, mais aussi celui de l’Étoile Rouge. « Au foot, ce serait impossible !, souffle Djordje Pesic. Au hand, ça n’est pas grave. » Avec le Partizan, il n’avait pas pu défier le voisin “rouge”, en raison d’une blessure au genou qui l’avait laissé sur le flanc de longs mois.

Djordje Pesic a donc dû attendre la saison 2010-2011 pour découvrir – avec l’Étoile Rouge – la mythique salle Pionir et son ambiance dantesque. « Tous les joueurs attendent ces deux matches. Tout le monde en parle longtemps à l’avance. La salle est toujours pleine. Elle ne l’est d’ailleurs que pour ces deux rencontres entre le Partizan et l’Étoile Rouge. »

Les chants des 8 000 spectateurs, les drapeaux, les fumigènes et la passion dans les tribunes sont encore gravés dans la mémoire du pivot violet. « Avec l’Étoile Rouge, j’ai disputé deux derbies contre le Partizan pour une défaite d’un but et un match nul. Ce sont toujours des matches très serrés et ce n’est pas toujours le meilleur qui gagne. Un derby, c’est autre chose », résume Djordje Pesic.

« L’ambiance extraordinaire » à la Pionir Arena de Belgrade

Le Serbe n’avait également pas manqué d’assister au derby entre les deux clubs de basket de Belgrade, la balle orange étant une véritable religion dans son pays. « L’ambiance était extraordinaire… », se remémore-t-il.

Le derby alsacien ne provoquera certainement pas la même ferveur. Encore que Djordje Pesic apprécie l’engouement autour du handball à Sélestat. « Il y avait beaucoup d’ambiance pour nos matches au Rhenus », souligne celui qui a goûté à la Ligue des champions avec Skopje et a déjà remporté une Coupe nationale, avec Sintelon, au début des années 2000, en compagnie d’un certain Obrad Ivezic. « Il y avait aussi Saric (le gardien du Barça) ou Andjelkovic (le demi-centre de Toulouse). J’étais jeune, je n’avais joué que les sept ou huit dernières minutes de la finale. Mais c’est un titre important pour moi. »

En attendant de voir l’histoire se répéter, le numéro 6 violet espère poursuivre l’aventure en Coupe de France. « Si on bat Mulhouse, on peut espérer se qualifier pour les demi-finales avec un bon tirage au sort en quart. Nous avons déjà joué une demi-finale de Coupe de la Ligue. Ce serait bien pour le club de rééditer cette performance en Coupe de France. »

La route du dernier carré passe par Mulhouse. « J’aime les derbies », répète Djordje Pesic. Celui de demain devrait assurément répondre à ses attentes…

Source Dna

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28 février 2013

8ème de finale de Coupe de France: Les matchs

 

Coupe

Jeudi 28/02
Chambéry (LNH/D1) – Pays d’Aix (LNH/D1)  

Vendredi 01/03
Dunkerque (LNH/D1) – Tremblay (LNH/D1)    
Mulhouse HSA (ProD2) – Sélestat (LNH/D1)   
Nîmes (LNH/D1) – Montpellier (LNH/D1)                 
Cesson (LNH/D1) – Massy (ProD2)                           

Samedi 02 mars
Créteil (LNH/D1) – Dijon (ProD2)                    
Nantes (LNH/D1) – Toulouse (LNH/D1)        

Dimanche 03 mars
Billère (LNH/D1) – Paris SG (LNH/D1)           

26 février 2013

8ème de Finale Coupe de France à Mulhouse: Grégory Martin, un diamant poli à Sélestat

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Atout offensif numéro 1 du Mulhouse Handball Sud Alsace depuis trois ans, Grégory Martin éprouve toujours un sentiment particulier au moment d’affronter son club formateur, Sélestat. Ce sera encore le cas vendredi, lors du 8 e de finale de la Coupe de France à Mulhouse.

      Le soleil et les plages de sa Martinique natale lui manquent. Sa famille aussi, forcément. Quand il a fait le choix en 2003, à tout juste 18 ans, de quitter Fort-de-France, Grégory Martin était déjà une force de la nature, mais pas encore un homme. Il allait rapidement le devenir.   

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C’est à Sélestat que le colosse, aujourd’hui Mulhousien, a terminé son éducation. Sportive évidemment, humaine aussi : « Même si j’y ai laissé mes parents, mon frère et ma sœur, quitter la Martinique n’a pas été vraiment difficile. Pas mal de gars sont partis avant moi en métropole et ont réussi. » Cédric Sorhaindo, pivot de l’équipe de France, Teddy Poulin (Tremblay), Patrice Annonay (PSG) ou encore Frédéric Beauregard, son grand amiqui porte aujourd’hui les couleurs du SAHB, lui viennent d’emblée à l’esprit.

    C’est à l’issue d’une rencontre interpoles qu’Alain Quintallet, responsable du centre de formation de Sélestat à l’époque et aujourd’hui préparateur physique des Bleus, lui ouvre les portes du feu SCS. Le sérieux de la structure bas-rhinoise ayant franchi depuis longtemps l’Atlantique, Martin savait qu’il posait les pieds dans un environnement sain : « Sélestat jouait en D1, avait un centre de formation labélisé et une réputation solide. Le suivi des études était sérieux. J’ai saisi cette opportunité, et je ne l’ai jamais regretté. »

« Sans le hand, j’aurais peut-être mal tourné »

     Sa vie, Grégory Martin a fait le choix de la consacrer au handball, quitte à abandonner tout ce qu’il y avait de plus précieux à ses yeux : « Sans le hand, j’aurais peut-être mal tourné. En Martinique, je n’avais pas forcément de bonnes fréquentations. »

    Les braquages, la drogue, les problèmes avec la justice, ses « amis » de l’époque ont emprunté une voie que l’arrière gauche mulhousien aurait très bien pu suivre. Mais qu’il a choisi d’ignorer : « Se coucher tôt le samedi soir pour aller jouer les matches le dimanche matin à cause de la chaleur, tout le monde ne semblait pas disposé à la faire. Moi, oui. J’ai décidé de continuer, d’être sérieux avec ma section sport-études. Je ne pensais pas du tout devenir pro. J’avais juste l’ambition de vivre une expérience en métropole, découvrir la N2 quand en Martinique on joue à un niveau équivalent à l’Excellence régionale. »

« Leur dire qu’ils ont bien fait leur boulot »   

Martin

Sélestat lui a tendu une main, Grégory Martin a tout fait pour lui renvoyer l’ascenseur et a gravi un à un les échelons. Plutôt rapidement même puisqu’il a fait son apparition en D1 dès sa première année lors de la dernière journée contre Montpellier : « Sélestat a été une très, très bonne expérience. Ce club m’a permis de découvrir très vite l’élite, de côtoyer des grands joueurs comme Tej, Megannem, Feliho, Michel, Boultif, de jouer très jeune contre Karabatic ou Narcisse. »

       De l’eau a coulé sous les ponts depuis ses premiers pas dans le Bas-Rhin. Après six années sous les couleurs du SC Sélestat (trois comme stagiaire, trois comme pro), puis une à Angers, le puissant arrière gauche a posé ses valises à Mulhouse. Depuis, les moindres retrouvailles avec son club formateur sont toujours un moment à part : « Par rapport à mon vécu, à mon expérience, c’est particulier pour moi de jouer contre le SAHB. J’ai laissé beaucoup d’amis là-bas. Ce match, et c’est valable pour Mehdi (Ighirri) ou Victor (Boillaud) qui ont fréquenté le centre comme moi, on veut le gagner pour montrer au SAHB qu’on a progressé et qu’on n’est pas plus mal lotis à Mulhouse. Leur dire aussi qu’ils ont bien fait leur boulot avec nous. »

      Le soleil et les plages de sa Martinique lui manquent toujours autant. Sa famille aussi. Mais à bientôt 28 ans, Grégory Martin a trouvé son équilibre en Alsace. Il y a fondé sa famille (son fils Lény a quatre ans) et s’est construit sa vie d’homme. « Sélestat m’a offert ma première opportunité et m’a permis de faire du hand mon métier. Mais chacun a fait son bout de chemin depuis. »

      Dans ses veines, c’est aujourd’hui un sang rouge qui coule. Rouge comme les couleurs du MHSA. Mais un rouge sans doute mêlé d’une petite pointe de violet..

Source L'Alsace par Marc Calogero

26 février 2013

Les Stats de la 16ème journée: deux violets sur le podium !

C'est sans surprise que nous retrouvons deux violets sur le podium de la 16ème journée.

Véritables plaies pour la défense Tremblaysienne, Djordje et Pawel ont marqués à eux seul pratiquement les deux tiers des buts Sélestadiens.

Journée 16

25 février 2013

Après Tremblay: Stéphane Imbratta " Nous savions à quoi nous attendre et nous devons féliciter Sélestat "

 

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Stéphane Imbratta après la défaite face à Sélestat

Malgré la défaite et un désappointement visible, Stéphane IMBRATTA, le coach tremblaysien, a bien voulu livrer son analyse aux partenaires et invités de l’espace convivialité.

D.B. – A la fin du match, la déception était palpable dans les tribunes et on imagine facilement qu’elle est profonde au sein de l’équipe et du staff ?

S.I. –  Nous sommes effectivement très déçus ! Cette défaite brise notre bel élan des dernières semaines et nous empêche de rester en compagnie de Nantes et St-Raphaël pour la conquête d’une place européenne. Nous savions à quoi nous attendre et nous devons féliciter Sélestat qui a très bien joué son jeu. Nous sommes tombés dans leur faux rythme. Nous avons aussi parfois manqué d’humilité, surtout en menant de trois buts par deux fois, spécialement à dix minutes de la fin, et en ne sachant pas « tuer » le match. C’est très dommage ! Notre public a encore été au rendez-vous pour nous pousser, mais cette fois cela n’a pas suffi. Bien sûr nous pouvons souligner les blessures qui nous ont handicapés car notre capitaine, « Ibou » SALL victime d’une petite déchirure au mollet, nous a manqué. Arnaud BINGO s’est aussi luxé un doigt en première période, même s’il a pu rejouer en fin de match. Mais encore une fois, avec notre super public, nous devions l’emporter pour maintenir notre rang et préserver notre forteresse du palais des sports. C’est une grosse déception !!! Nous irons vendredi à Dunkerque en Coupe de France et nous tenterons de faire un coup chez l’une des meilleures équipes du moment. Ensuite notre déplacement à Aix sera loin d’être facile. Nous aurons plaisir à retrouver notre salle, et on l’espère toutes nos forces, le vendredi 15 mars pour la venue de Créteil. Et nous saurons une fois encore compter sur nos supporters…

Interview par Dominique BOUZIANNE

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25 février 2013

Résumé de la 16ème journée: Paris tient le cap, les autres... aussi !

 

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Des sept équipes de tête de la D.1 qui recevaient les sept autres, seul Tremblay perd des plumes et n'a pas su repousser les assauts de Sélestat qui du coup fait la bonne affaire de cette 16ème journée. 16ème succès pour Paris... 16ème défaite pour Billère. 16 serait-il un chiffre à la mode en ce moment ?

 

 

 

 

 

TREMBLAY28/29SELESTAT

       Au même moment et contre toute attente, Sélestat est allé empocher les deux points de la victoire à Tremblay. Les Franciliens qui semblaient pouvoir s'imposer (26-23 à la 50ème) ont oublié de terminer le boulot, laissant les dix dernières minutes en totale jachère. Et dans ce contexte, les Alsaciens en ont profité ! Tant pis pour les hommes de Stéphane Imbratta qui auraient pu continuer à croire en leur bonne étoile dans cette 2ème partie de championnat. Quand le pivot adverse, Djordje Pesic convertit sept de ses huit tirs, la défense centrale tremblaysienne a quelques questions à se poser. Avant d'accueillir Mulhouse en Coupe de France et surtout Chambéry en championnat, Sélestat s'offre une marge de sécurité (+ 7 pts) sur Créteil, le 1er relégable.

Les autres matchs:
Nantes s’est rassuré en s’imposant face à Toulouse encore plus amoindri (31-26).
Saint-Raphaël a bien failli connaître une nouvelle déconvenue ce vendredi, face à Ivry(27-24)
Dunkerque n'a pas loupé son entrée dans le traditionnel carnaval face à Cesson.(28-24)
Aix n’était pas loin du casse du siècle à Chambéry (32-30)
A Montpellier, cette saison, personne n’a été épargné, Billère non plus (38-28)
A Créteil, ce n’est pas parce qu’on accueille Paris, que certains pros ne sont pas priés d’aller s’installer en tribune (28-35)

Source Handzone

 

25 février 2013

Le SAHB est allé chercher un succès marquant

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Le SAHB est allé chercher un succès marquant samedi à Tremblay qui ne laisse habituellement que peu de latitude à ses visiteurs. En renouant avec la victoire, le SAHB chasse ainsi les doutes et peut envisager la suite avec sérénité.

Après Chambéry et Paris, Sélestat est désormais la troisième équipe à repartir de Tremblay avec la totalité de la mise. Cette hypothèse n’était pourtant pas la plus répandue avant le coup d’envoi puisque les locaux surfaient sur une formidable dynamique de 7 succès lors des 10 dernières journées qui les avait propulsés à la 6 e place du championnat. Mais ces diables de Violets ont mis leurs bonnes résolutions en application et déjoué tous les pronostics en s’imposant (28-29) au terme d’un intense combat. En emportant les deux points là où des clubs comme Dunkerque, Saint-Raphaël et Cesson y ont laissé des plumes et leurs illusions, les Sélestadiens frappent un grand coup et confortent leur position.

« Ce résultat est aussi le fruit d’une excellente semaine de travail, précise Djordje Pesic, le pivot du SAHB. Chaque jour, nous n’arrêtions pas de nous dire que nous allions gagner là-bas. Et nous avons réussi dans notre entreprise. En réussissant un match presque parfait que ce soit en attaque, en défense, dans le repli, partout. Ces deux points sont deux grands points qui ne doivent rien à personne, à part à notre détermination. »

Encore davantage réfractaire à la défaite que ses coéquipiers, l’imposant pivot serbe n’avait pas envie de prolonger la série de défaites malgré la difficulté de la tâche qui les attendait en Seine-Saint-Denis. Frustré par la déroute face à Paris, persuadé qu’il y avait mieux à faire à Cesson, le colosse de Backa Palanka n’a pas lésiné sur les efforts pour inverser la tendance. Ses 7 buts dont 2 penaltys en dix tirs en disent long sur sa détermination. « Le calendrier du cycle retour était difficile avec Paris et Chambéry à la maison et quatre déplacements. Il fallait faire avec et cela nous a souri à Tremblay. Je ne suis pas surpris. Nous avions déjà gagné deux fois chez nous en octobre. Maintenant on mène 3-0 contre Tremblay. Cette année, je trouve que nous jouons beaucoup mieux à l’extérieur. Je ne sais pas pourquoi, mais c’est bien. »

La courte mais précieuse victoire arrachée samedi dans la banlieue parisienne est la troisième loin de leur base pour les Alsaciens après celles à Créteil et à Toulouse, et le nul ramené de Chambéry. Sept points qui permettent à Sélestat d’évoluer avec un peu moins de pression par rapport aux équipes du fond du classement, l’écart avec Créteil, le premier relégable, étant désormais de sept points. C’est déjà mieux que l’année dernière. Et ce n’est pas fini. Car le prochain déplacement, le 15 mars, a pour destination Billère où les Violets feraient bien d’imiter tous ceux qui sont passés cette saison dans le Béarn en empochant deux points supplémentaires. Ce succès à Tremblay leur évite surtout de gamberger et leur permet de renouer avec la victoire qui les fuyait en championnat depuis leur précédent succès à Toulouse avant Noël.

« C’est bon pour la confiance et pour le moral, estime encore Djordje Pesic. Cette victoire va nous conforter dans nos certitudes et nous donner des forces pour la suite. » Avec ses coéquipiers, il pourra relever le défi chambérien dans deux semaines en championnat et préparer le 8 es de finale de la Coupe de France de vendredi à Mulhouse sans état d’âmes. « Ça sera mon premier derby alsacien. On m’en a parlé et je sais que ce sont toujours des matches difficiles. » L’aborder après avoir fait le plein....

Le classement ici

Source L'Alsace.

24 février 2013

Résultat de la 16ème journée: Tremlay 28 - 29 Sélestat; ça c'est Sélestat

Pawel Podsialdlo

Il fallait du cœur pour s’imposer à Tremblay, forteresse quasi-imprenable. Les Sélestadiens en avaient à revendre hier (28-29). Grâce à ce troisième succès de la saison à l’extérieur, le premier relégable, Créteil, est repoussé à sept points. Quelle belle soirée !

Et si Sélestat était la bête noire de Tremblay ? Après les deux victoires en octobre, en Coupe de la Ligue puis en championnat (déjà sur des scores étriqués, 22-21 et 28-26), les Violets ont récidivé hier (28-29).

Un petit exploit tant il est rare et difficile de s’imposer en Seine-Saint-Denis (seuls Chambéry et Paris l’ont réussi depuis le début de la saison).

« On a retrouvé le Sélestat qui nous fait rêver », souriait un Jean-Luc Le Gall euphorique après la rencontre. Le coach sélestadien a savouré la performance de son équipe, exemplaire de courage et de détermination. « Nous n’avons rien lâché du début à la fin. » Et l’opiniâtreté des coéquipiers de Yuriy Petrenko a été superbement récompensée.

« Les gardiens ont réalisé des arrêts décisifs »

L’entame de match était violette. Beretta ne tremblait pas sur penalty (0-2, 3e ) et Beauregard prolongeait l’allant violet (1-3, 4e ). Quelques échecs au tir plus tard dans les rangs alsaciens et la tendance était inversée (4-3, 9e ). Le début d’un chassé-croisé qui allait durer tout au long de la rencontre (4-5 à la 11e après la contre-attaque de Jung).

Tremblay se faisait la belle une première fois (7-5, 14e ). Muets en attaque pendant six minutes, les Sélestadiens retrouvaient de l’efficacité avec l’entrée de Podsiadlo, auteur de deux buts consécutifs (8-7, 18e ). Beauregard égalisait à la 19e (8-8), mais les coéquipiers de Damien Waeghe s’échappaient à nouveau (11-8, 23e ).

Le temps-mort de Jean-Luc Le Gall faisait rapidement effet et Beretta remettait les compteurs à zéro d’une superbe roucoulette (11-11 à la 26e , 12-12 à la pause).

Tremblay prenait les commandes en début de seconde période (14-13, 32e ), mais à force d’insister, Sélestat finissait par passer devant grâce à Podsiadlo (15-16, 37e ). Le chassé-croisé reprenait de plus belle (17-17 à la 41e , 20-20 à la 45e puis 22-22 à la 48e ), avant que les Franciliens ne se détachent (25-22, 51e ). Mais les Violets n’allaient pas craquer.

Au contraire, ils ne tremblaient pas et inversaient la tendance dans les dix dernières minutes. Entré au relais d’un Ivezic performant en première mi-temps, Fulop détournait la contre-attaque de Bingo (26-26, 55e ). Pesic et Podsiadlo portaient Sélestat en tête et François-Marie, alors que les arbitres avaient le bras levé, envoyait un missile en lucarne (28-29, 60e ). Les Violets pouvaient laisser éclater leur joie.

Le premier relégable repoussé à sept points

« Nous avons montré du cœur, souffle Jean-Luc Le Gall. Les rotations ont été efficaces. Les gardiens ont réalisé des arrêts décisifs. »

Poussifs depuis le début de l’année 2013 (deux défaites en championnat contre Paris et Cesson), les coéquipiers de Frédéric Beauregard ont stoppé net la spirale de défaites qui pouvait se profiler. C’est le signe d’un progrès par rapport à la saison dernière, quand les Violets avaient concédé cinq défaites de rang au début de la phase retour.

Si cette performance majuscule ne garantit en aucune façon un succès contre Chambéry, parce qu’il serait utopique de croire que Sélestat puisse reproduire chaque week-end ce genre de prestation, il serait également malvenu de bouder son plaisir après cette troisième victoire de la saison à l’extérieur. Le premier relégable, Créteil, pointe ce matin à sept points. Et c’est tout un club qui a retrouvé le sourire.

Source Dernieres nouvelles d'Alsace

23 février 2013

Présentation de la 16ème journée: Tremblay - Sélestat

Le deuxième déplacement consécutif du SAHB ce soir à Tremblay qui accumule les bons résultats s’annonce au moins aussi compliqué qu’à Cesson pour une équipe en quête de réaction après deux revers de suite.

Le chiffre treize portera-t-il chance à Sélestat, ce soir à Tremblay ? Les superstitieux ont certainement leur point de vue à ce sujet. Toujours est-il que c’est avec un joueur de moins par rapport aux quatorze autorisés sur la feuille de match que le SAHB a pris la direction de la région parisienne hier après-midi. Privé de Michal Salami, victime d’une entorse en début de semaine et qui s’est rajouté à la liste des éclopés avec Xavier Rechal, le coach Jean-Luc Le Gall a fait remonter Valentin Aman en équipe « une » et laissé le jeune Régis Matzinger à la disposition de la réserve.

Ils seront donc treize à tenter de relever le défi ce soir dans l’antre d’une des rares équipes à avoir fait le plein depuis la reprise. Un collectif tremblaysien qui, sans l’air d’y toucher, partageait au soir de la précédente journée, la 6 e place de la LNH en compagnie de Nantes et de Saint-Raphaël. Après un début de saison laborieux, la nouvelle équipe de l’ancien sélestadien, Vlado Ostarcevic, a accumulé les bons résultats. Depuis sa courte défaite à Sélestat (28-26) en octobre, elle a enchaîné sept succès en dix matches. Elle s’est échinée à faire le plein à domicile avec 5 succès en 6 réceptions. Celle de Paris étant à deux doigts de virer à l’exploit, le leader invaincu y enregistrant son plus court succès de la saison (26-27).

« Ça a toujours été compliqué à Tremblay. Ils sont particulièrement agressifs à domicile, costauds et difficiles à manœuvrer, acquiesce Arnaud Freppel.  Si on veut avoir notre mot à dire, il faudra être à 200 % à tous les niveaux. Mais j’estime qu’on a une carte à jouer. C’est un match à l’extérieur, ce qui est déjà en soi un handicap car ce n’est jamais évident en LNH. Mais il faut y croire. Nos supporteurs seront là-bas pour nous soutenir. On ne doit pas les décevoir. »

Rien à voir avec le match aller

Les tambours et les cris d’encouragements des ultras violets suffiront-ils à transcender leurs joueurs ? Ils n’y sont pas parvenus, il y a quinze jours contre Paris.

La réponse et les solutions résident plutôt dans l’attitude des joueurs. Dans leur manière d’aborder cette confrontation, de savoir enrayer les assauts des partenaires de Damien Waeghe, de les faire sortir de leur plan de jeu pour pouvoir les surprendre. On se rappelle de deux confrontations furieusement disputées en octobre quand les deux équipes se sont affrontées en Coupe de la Ligue puis en championnat à trois jours d’intervalle.  « On a vécu deux matches intenses et particulièrement serrés qui ont fini par nous sourire dans les dernières minutes, se souvient l’ailier droit de Sélestat.  Tremblay ne disposait pas de tous ses joueurs. Cette fois ça s’annonce encore aussi dur. Si on pouvait y prendre un voire les deux points, ce serait fort.  Pas un exploit à proprement parler mais une belle performance. »

Comme leur public, les joueurs sélestadiens commencent à trouver le temps long depuis leur dernier succès et ont forcément envie de changer l’ordinaire après deux défaites de rang.  « On a envie de renouer avec la victoire au plus vite, confesse Arnaud Freppel.  A Cesson, on a retrouvé une partie de notre jeu qui nous avait réussis avant la trêve. Il faut continuer dans ce sens. Il y avait moyen de faire mieux la semaine dernière en Bretagne. Pourquoi pas réussir un coup à Tremblay. » Rien n’est impossible mais il faudra jouer serré.

TREMBLAY – SÉLESTAT ce soir à 20h 
Palais des Sports de Tremblay-en-France (93).
Arbitres : MM. Bader et Weber. 14 e journée de la LNH.

Tremblay :
Dans les buts: 12. Malina et 16. Pocuca.
Les joueurs: 2. Ugolin, 4. Drouhin, 9. Salou, 10. Crepain, 11. Sall (cap.), 13. Prat, 14. Guillard, 17. Waeghe, 21. Peyrabout, 23. Bingo, 27. Ostarcevic, 84. Tuzolana.
Entraîneur: Imbratta.

Sélestat :
Dans les buts: 12. Ivezic et 69. Fulop .
Les joueurs:  3. Jung, 5. Petrenko (cap.), 6. Pesic, 7. Beretta, 8. Podsiadlo, 9. Beauregard, 11. Freppel, 13. Aman, 15. Pintor, 20. François-Marie, 68. Eymann.
Entraîneur: Le Gall.

22 février 2013

Avant Tremblay - Selestat: Arnaud Freppel; jamais deux sans trois !

Avant la rencontre de ce samedi 23 février 2013 entre Tremblay et Sélestat, ce sont deux gauchers, ailiers droits de métier et donc adversaires d’un soir, qui se sont livrés de bonne grâce  dans notre gazette du match.

Rencontres avec Arnaud FREPPEL

 

Arnaud Freppel

La première question concerne ton surnom de « FREEP’S » D’où te vient ce  pseudonyme et que signifie-t-il ?

FREEP’S est un vieux surnom que mon coach en moins de seize ans m’a donné car nous étions trois ARNAUD dans l'équipe. C’était donc un peu compliqué pour lui quand il voulait en appeler un ! Il a donc donné un surnom à chacun. Voilà, depuis c’est resté…

A plus de 34 ans maintenant, et hormis un court passage de deux saisons à SAINTES (à l’époque en D2), tu n’as connu que deux clubs de D1, CESSON et donc SELESTAT. Est-ce vraiment un choix de carrière ou le fruit du hasard pour le mulhousien que tu es ?

Ça fait maintenant pas mal d’années que j’évolue à SELESTAT. Etant mulhousien, c’est tout naturellement que je me suis tourné, à l’âge de dix-sept ans, vers ce club phare en Alsace. C’est donc avec beaucoup d’honneur et de fierté que j’ai pu progresser et évoluer au plus haut niveau sous le maillot de SELSTAT.

À un moment donné j’ai voulu voir autre chose. Je suis donc parti en D2 à SAINTES puis à CESSON en D1, et ce furent deux très bonnes expériences.

Ce samedi soir ce sera la troisième confrontation de la saison entre  SELESTAT et TREMBLAY. Alors, après les succès acquis au match aller et en coupe de la Ligue, penses-tu vraiment appliquer le dicton « jamais deux sans trois » ?  Comment sens-tu ce match dans l’antre des franciliens ?

Dicton ou pas, on fera tout pour ramener des points en Alsace. Notre maintien n'étant pas acquis, on se doit de chercher les points partout où l’on se déplace. On ne sélectionne pas de match. La semaine dernière ça n’a pas payé à CESSON, mais on fera tout ce soir pour que ça paye ici. Après on sait que ce sera difficile. Au match aller, il y avait des blessés à TREMBLAY, ou des joueurs qui revenaient de blessure. Ce ne sont plus les mêmes conditions. Les résultats de TREMBLAY le prouvent depuis quatre ou cinq matchs, jouer ici est très compliqué. Maintenant nous, nous venons pour prendre des points. Les deux matchs chez nous avaient été très serrés mais nous avaient souris, alors on sait qu’on devra être à 200% pour faire quelque chose ici !!!

Enfin, comme tous nos invités, peux-tu nous dire quelles sont tes passions en dehors du hand et vers quoi tendent tes loisirs ?

En dehors du handball, ma priorité est de passer du temps avec ma famille et mes amis. Après, j'aime beaucoup le sport en général, mais aussi la musique. J’adore également aller au cinéma dès que j’en ai l’occasion ...

Source Site du Tremblay HB

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