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Le 8ème Rugiss' Hand
23 septembre 2013

Nantes 32-27 Sélestat; Sélestat est passé à côté d’une bonne occasion

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Si dans l’absolu la défaite de Sélestat à Nantes (32-27) peut paraître logique, il y avait peut-être mieux à faire chez l’un des prétendants aux premières places de la LNH diminué par l’absence de ses deux principales armes offensives.

Dans les talk-shows qui fleurissent sur les nombreuses chaînes sportives, les chroniqueurs s’échinent à refaire les matches à coup d’analyses, de palettes, de si et de ça. Vendredi soir après la douche, les Sélestadiens ont aussi ressassé leur production en se disant qu’ils étaient passés à côté d’une bonne occasion en Loire-Atlantique. Frédéric Beauregard, qui n’a jamais sa langue dans la poche, estime même que son équipe aurait dû rafler la mise.

« On a commis trop d’erreurs »

« Ce match, il fallait le gagner, n’hésite pas à lancer celui dont les cinq buts ont rallumé l’espoir d’un renversement de situation en milieu de deuxième période quand son équipe est revenue de 18-12 à 22-20 à l’entrée du dernier quart d’heure. On a plein de raisons d’avoir des regrets car il y avait bien mieux à faire qu’une défaite de cinq buts chez une équipe où manquaient trois de ses meilleurs joueurs (Maqueda, Entrerrios et Sayad). Il aurait simplement suffi d’être à notre niveau, de développer le jeu que l’on sait produire pour se donner une chance de remporter ce match. Mais on a commis bien trop d’erreurs en attaque pour être en mesure d’y arriver. Et ça, c’est vraiment regrettable. »

Dans une salle où les Alsaciens ont toujours subi la loi du HBCN, comme beaucoup d’autres équipes d’ailleurs et notamment le PSG qui y a subi son unique défaite en championnat la saison passée, il aurait fallu gaspiller beaucoup moins de ballons en attaque. Car les 16 pertes de balle sur l’ensemble de la partie ont fini par coûter cher, très cher même, au SAHB. « Nous avons pêché par excès de précipitation , regrette l’arrière gauche de Sélestat. Si on s’était appliqué à faire circuler la balle comme on sait d’ailleurs très bien le faire, on aurait évité de donner des occasions de contres à nos adversaires qui ne se sont d’ailleurs pas privés de les exploiter. »

Si Sélestat veut prétendre à autre chose que de jouer le maintien contre des équipes de la seconde partie du tableau, ses joueurs doivent apprendre à saisir leur chance contre des concurrents plus huppés. A l’image du point qu’ils avaient ramené de Chambéry la saison dernière. Ils auraient eu fière allure s’ils avaient réussi à créer la surprise dans une salle réputée imprenable où la meilleure défense de la Ligue s’amuse à détruire systématiquement le potentiel offensif de ses visiteurs. « C’est bien ce qui m’embête le plus, fulmine le Martiniquais. On n’a peut-être plus beaucoup d’autres occasions de pouvoir faire un coup chez une équipe du top 5. Je suis d’ailleurs persuadé qu’on aurait gagné ce match si l’on avait joué à la maison. Pour passer un cap, il est impératif de gagner en régularité. C’est ce qui compte dans un championnat aussi relevé que celui où on évolue. »

Une surprise contre Dunkerque ?

Si les deux points leur sont donc passés sous le nez, les Sélestadiens veulent aussi retenir du positif de leur voyage en Loire-Atlantique comme le souligne encore Frédéric Beauregard. « On a senti de la rage par moments, l’envie de ne pas être ridicule. Quand on a su recoller au score tant en première qu’en deuxième période, c’est en jouant en équipe. Je ne veux pas dire qu’il n’y a pas de leader chez nous, mais le plus gros, c’est l’équipe. C’est tous ensemble qu’on peut y arriver. »

C’est ce qu’ils vont essayer de faire dès mercredi prochain à l’occasion de la réception de Dunkerque qui étrenne ses galons européens cet après-midi à Kielce (Pologne) pour sa grande première en Ligue des Champions. Sur le papier, le vice-champion de France ressemble aussi à un épouvantail. « On va jouer crânement notre chance. Ce sera peut-être notre Kinder surprise… » Mais pour mériter cette petite douceur, il faudra aller au charbon. Et ne pas rater le coche une deuxième fois.

Source l'Alsace

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