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Le 8ème Rugiss' Hand
22 novembre 2013

Avant Sélestat-Aix : Olivier Jung, le plaisir retrouvé

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Olivier Jung (25 ans) est venu tardivement au handball, simplement « pour s’amuser ». Le pivot sélestadien est aujourd’hui un joueur de D1 et l’un des hommes en forme côté violet.

Olivier Jung s’est souvent laissé guider par le plaisir. Son parcours n’a pas manqué de lui donner raison jusqu’à présent. C’est justement parce qu’il n’en prenait plus au basket, le premier sport qu’il a pratiqué, que l’Alsacien a bifurqué vers le handball, à l’âge de 14 ans.

« Je jouais à Altkirch, explique Olivier Jung. J’avais été sélectionné en équipe d’Alsace. Mais j’en avais un peu marre. » Et c’est pour « s’amuser et suivre (s)es potes » qu’il a choisi une autre balle ronde, plus petite celle-là.

« Je ne captais rien au début ! »

Ensuite, tout est vraiment allé très vite pour lui. Douze mois à peine s’écoulent avant de le voir intégrer l’équipe d’Alsace, puis l’équipe de France et enfin le Pôle Espoirs de Strasbourg où Philippe Schlatter l’installe au poste de pivot.

« Je ne captais rien au début quand on me demandait d’attaquer un intervalle ! », sourit le Sélestadien. Olivier Jung écoute, applique et se révèle, en dépit d’aspirations alors très loin d’être tournées vers le haut niveau.

« Je n’avais pas d’ambition au départ. Je voulais juste m’amuser et j’ai toujours essayé de garder cette philosophie », lance le pivot au gabarit atypique (1,84 m, 91 kg), ce qui ne l’empêche pas de se frotter efficacement à plus costaud. « Je suis venu au handball pour me “bagarrer”. Ce que je préfère, c’est la défense. »

Ses qualités se chargent d’attirer l’attention. En 2004, deux ans seulement après avoir touché son premier ballon de hand, c’est le grand saut. Bruno Boesch, responsable du centre de formation de Sélestat à l’époque, lui fait intégrer la pouponnière violette.

« Je ne savais même pas que Sélestat jouait au plus haut niveau, je n’avais encore jamais vu un match de D1 », avoue Olivier Jung, le sourire éternellement accroché aux lèvres.

Son insouciance le mènera jusqu’en D1, découverte lors de la saison 2007-2008, et à l’équipe de France juniors, aux côtés de William Accambray ou Xavier Barachet.

« Je suis toujours là »

Le plaisir, toujours, s’était fait plus rare ces deux dernières saisons en raison d’un temps de jeu très réduit. « J’étais content grâce aux bons résultats de l’équipe, mais personnellement, c’était frustrant. »

Olivier Jung savoure donc pleinement son début de saison réussi. Jean-Luc Le Gall, l’entraîneur, lui fait confiance et son joueur la lui rend bien (25 sur 34 au tir, 4e joueur le plus adroit de LNH derrière Gajic, Honrubia et Tej). « Je fais le “taf”, évoque-t-il humblement. Je n’ai rien lâché et je suis content de voir que ça paie. Je suis aussi en fin de contrat et c’est bien de pouvoir prouver que je suis toujours là. »

Le Sélestadien savoure, mais sans excès, sa bonne passe actuelle. « Je profite et je ne me pose pas trop de questions, car je sais que tout peut changer du jour au lendemain. Ce n’est pas fini. Je ne peux pas me reposer sur ce que j’ai fait. »

Aujourd’hui, le handball est devenu un peu plus qu’un amusement pour Olivier Jung. S’il n’a jamais abandonné son leitmotiv, le Sélestadien sait aussi se montrer « sérieux », surtout à l’approche de cette 10e journée face à Aix-en-Provence. « C’est un match important. »

Comme toujours, Olivier Jung donnera tout, sans calculer, pour « faire gagner l’équipe ».

Source Dna

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