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Le 8ème Rugiss' Hand
24 décembre 2013

Joyeux Noël à tous !

Le 8ème Rugiss'Hand vous souhaite

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22 décembre 2013

Coupe de France (16ème): Folschviller 32-36 Sélestat

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Que la victoire à retenir.

Cueilli à froid par Folschviller (N2), Sélestat a bafouillé son handball une mi-temps avant de se reprendre et de se qualifier pour les huitièmes de finale.

Les Mosellans de N2 avaient prévenu : ils ne voulaient surtout pas avoir l’air ridicule face à une équipe de l’élite. Ils ne l’ont pas été du tout, faisant même jeu égal en première période.

Du côté alsacien, on parlera de grosse décompression. Les Sélestadiens n’avaient pas complètement la tête à ce qu’ils faisaient hier soir. Ils viennent à peine d’en finir avec la première partie de saison de LNH et étaient plutôt loin des parquets, déjà en vacances pour tout dire.

La première période ne ressemblait ainsi pas à grand-chose hier soir. Du moins à Sélestat. C’était ainsi opération portes ouvertes avec 19 buts encaissés en trente minutes. Les Alsaciens réussissaient tout juste à surnager. Ils ne passaient ainsi jamais devant et même si l’ultime but était inscrit sur le buzzer, l’avantage de “Folsch” à la pause était logique.

Les Sélestadiens se reprenaient après la pause. Ivezic, qui avait pris place dans la cage, dégoûtait ses vis-à-vis et Beauregard enquillait avec cinq buts dans les trente dernières minutes.

Mais le succès de Sélestat était quand même contesté jusqu’à la fin (31-33, 58e ). Beauregard, Huck et François-Marie donnaient alors le coup de grâce : 32-36. « Folschviller a réalisé un bon match, grâce à une bonne entame, relève Beauregard. Nous n’étions pas dedans. Cela s’est vu par notre envie, c’est dommage. En deuxième période, on a un peu relevé la tête. Mais je ne veux rien enlever à la performance de Folschviller qui aujourd’hui a fait vibrer ses supporteurs. »

Sélestat devra avoir plus la tête au handball s’il veut passer le cap des huitièmes de finale. Mais ce sera après des vacances bienvenues !

« Il fallait passer et on l’a fait »

« On peut dire qu’on a mis le temps, concède Jean-Luc Le Gall, l’entraîneur de Sélestat. En coupe, le niveau de jeu n’est souvent pas celui qui est indiqué sur la feuille. C’était un match difficile à négocier pour nous car il arrive à un moment où nous devrions être en vacances. Dans la tête, c’est un peu compliqué et Folschviller a fait un très bon match. Mais il fallait passer et on l’a fait. La manière n’était pas au rendez-vous mais je ne retiens que la qualification. »

Source Dna

21 décembre 2013

Coupe de France (16ème): Folschviller-Sélestat; Le cadeau de Noël idéal pour Folschwiller

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Même si quatre divisions les séparent à l’heure de s’affronter en Coupe de France, Sélestat devra être sur ses gardes ce soir 20 h à Folschwiller, un leader de la Nationale 2 totalement décomplexé.

Sélestat sera dans un rôle inhabituel ce soir à l’occasion de son entrée en lice en Coupe de France, à Folschwiller. Alors que l’équipe alsacienne fait partie des petites écuries de la LNH et part rarement favori de ses rencontres, un autre résultat qu’une victoire en terre lorraine serait une terrible désillusion pour le représentant de l’élite hexagonale.

« C’est le match piège par excellence , reconnaît Thierry Demangeon l’entraîneur adjoint de la « une » du SAHB mais aussi responsable de la réserve qui a croisé la route de Folschwiller il y a quelques saisons. On sera attendu dans une salle probablement blindée, où le public voudra pousser son équipe vers l’exploit. Si on veut que ça se passe bien, il faudra être tout de suite dans le coup pour éviter de donner confiance à cette équipe qui n’est pas pour rien en tête de son groupe de Nationale 2. »

L’an dernier, Sélestat avait parfaitement négocié son entrée en lice à Nancy (27-32) avant de se faire surprendre au tour suivant à Mulhouse. S’ils font sérieusement leur boulot, les Violets, même privés de leur meilleure arme offensive, Podsiadlo, victime d’une déchirure à Cesson (Salami, souffrant hier, est quant à lui incertain), ne devraient pas rencontrer de problèmes majeurs.

En revanche, si les Sélestadiens prennent ce dernier match de l’année à la légère, ils risquent de s’embarquer dans une belle galère. Car Folschviller s’est piqué au jeu de la Coupe en montant en régime au fil des tours alors que l’objectif principal de sa saison reste le championnat et la perspective d’un retour en N1, deux ans après l’avoir quittée. « Dans les premiers tours, on a gardé du jus en Coupe contre des clubs de N3, raconte le capitaine de l’ASF, Benoit Thiebaut, passé deux ans au Pôle espoir de Strasbourg. Contre Nancy (Pro D2), c’était un derby. On n’a rien voulu lâcher pour finalement gagner aux tirs au but. Ensuite, contre Semur, on était motivé par la possibilité d’affronter une D1. Et on est encore passé grâce aux tirs au but. Là, c’est Sélestat. On est comblé. C’est notre cadeau de Noël. Une grosse équipe qu’on suit parce que c’est la seule du grand Est en LNH. On va essayer de prendre du plaisir et de faire un match sérieux. » Sélestat est prévenu.

Source Journal L'Alsace

19 décembre 2013

Résultat Cesson-Rennes 29-26 Sélestat; Sélestat bute encore sur sa bête noire...

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Comme ces deux dernières années, les Sélestadiens n’ont pas réussi à vaincre Cesson-Rennes, hier soir, en Bretagne (29-26). Il faudra donc continuer à regarder vers le bas du tableau de la LNH.

Sélestat avait l’occasion de revenir sur son adversaire du soir et de boucler sa phase aller dans les mêmes eaux que ces deux dernières années (12 pts en 2011, 13 pts en 2012). Mais il n’en a rien été, hier soir, en Bretagne. Face à leur bête noire, Cesson-Rennes, qu’ils n’avaient jamais battue en quatre confrontations, les Violets ont vécu à nouveau le même scénario avec un troisième revers en Bretagne. SLs équipes de tête s’échappent et il va falloir se concentrer sur le bas du tableau. Même si avec 10 points, les Bas-Rhinois ont de quoi voir venir.

Tout avait pourtant bien commencé. Beauregard et Salami permettaient d’entrée aux Alsaciens de faire le break (0-2, 2e ). Un avantage qu’ils allaient pouvoir tenir durant quatre minutes (3-5, 6e ), avant de voir les vagues cessonnaises déferler. Un Yann Genty de plus en plus imposant dans les buts, une défense plus agressive et des remontées de balle assassines permettaient aux locaux, à leur tour, de prendre l’air (9-6, 12e ).

Fulop passe au travers

Un break que les joueurs de David Christmann allaient accentuer, comptant jusqu’à quatre buts d’avance grâce à deux nouvelles contre-attaques de Celica et Doré après des arrêts de Genty (13-9, 18e ). Un portier local (12 arrêts à la mi-temps) qui faisait la différence au contraire de Fulop dans les buts alsaciens. Jean-Luc Le Gall faisait donc entrer Ivezic comme dernier rempart.

Effet presque immédiat : Sélestat grappillait petit à petit son retard. La montée en puissance de François-Marie et Beretta, à l’aile, n’y était pas étrangère (13-11, 20e ). Beauregard haussait également le rythme et les visiteurs venaient finir le premier acte sur les talons des Cessonnais (16-15, 30e ).

Au retour des vestiaires, les Alsaciens démarraient une nouvelle fois parfaitement et passaient même devant après un penalty de Salami (16-17, 34e ). Joie de courte durée. Le capitaine breton Sylvain Hochet et l’international français Igor Anic, par trois fois chacun, renvoyaient Sélestat dans les cordes (26-21, 49e ). Beauregard et Salami essayaient bien de relancer la machine mais les Cessonnais avaient mis les barbelés devant leur cage. Chaque attaque visiteuse était désormais contestée. Et comme Yann Genty faisait toujours le show après l’avoir fait au « Hand Star Game », les Cessonnais n’avaient plus rien à craindre (29-24, 56e ). Les Alsaciens essayaient bien de revenir jusqu’au bout mais sans succès (29-26).

Cesson-Rennes - Sélestat 29-26.
Mi-temps : 16-15.
Arbitres : MM. Buy et Dyclos.
1 500 spectateurs.

Cesson-Rennes:
Aux buts: Genty (21 arr. dt 0/3 p.), et Le Goff
Marqueurs : B. Briffe (5/9), Derbier (3/4), Suty (3/4 dt 1/1 p.), Anic (5/7), Celica (2/5), Hochet (cap 6/8), R. Briffe (2/5), Le Boulaire, Lanfranchi (1/1), Batinovic, Doré (2/4), Guillo. Entr. : D. Christmann. Exclusions : Hochet (9e , 59e ), Doré (19e ), R. Briffe (41e , 54e ), Suty (51e ).

Sélestat.
Aux buts: Ivezic (10 arr.) et Fulop (3 arr. dt 0/1 p.)
Marqueurs : Jung (3/4), Petrenko (2/2 cap), Pesic (1/1), Beretta (4/4), Podsiadlo (1/5), Beauregard (5/11), Freppel (0/2), Pintor, Salami (3/6 dt 3/3 p.), Rechal (2/3), François-Marie (4/9), Eymann (1/2). Entr. : J-L. Le Gall.

Source journal L'Alsace

18 décembre 2013

13ème journée: Cesson-Sélestat; et si on changeait de chanson à Cesson ?

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Pour leur dernière sortie de l’année en championnat, les Sélestadiens vont tenter de remporter une troisième victoire d’affilée contre une équipe qu’ils n’ont jamais battue.

Ils se font appeler les irréductibles. Et ce surnom leur va comme un gant puisque les Bretons sont plutôt du genre dur à cuire. S’ils ne font pas partie de ceux qui font l’actualité - à l’exception de l’affaire des paris où leur club s’est retrouvé mêlé contre son gré à cette sombre histoire -, ils sont connus dans le milieu pour être difficiles à battre. Depuis le début de la saison, Cesson n’a d’ailleurs connu que cinq défaites avant le dernier match du cycle aller, ce soir contre Sélestat.

L’affaire ne s’annonce donc pas facile pour les Alsaciens. D’autant que l’air de la Bretagne ne leur a jamais vraiment réussi puisqu’ils n’ont jamais gagné contre cet adversaire. « Ça fait deux ans qu’on les affronte et qu’on n’a pas réussi à les battre. Juste deux matches nuls à domicile et des défaites là-bas. C’est une très bonne équipe au jeu assez physique. On sait ce qui nous attend. Mais ce n’est pas une fatalité. On va tout faire pour gagner cette fois. D’ailleurs, on doit gagner », précise le solide pivot du SAHB, Djordje Pesic qui s’apprête à mettre tout son poids et sa rage de vaincre dans cette ultime sortie en championnat de l’année. Après un passage un peu moins faste que ce qu’il avait l’habitude de montrer au public de Sélestat, le pivot serbe connaît un retour de forme qui coïncide avec la belle période actuelle de son club. Un succès à Ivry au lendemain d’un faux pas à domicile contre Aix, confirmé dimanche dernier par une victoire de prestige sur Chambéry.

Et voilà le SAHB remit sur rails. Avec une série de deux victoires qui ne demande qu’à être prolongée. Mais enfiler trois victoires à la suite en LNH n’est pas trop dans les habitudes de Sélestat. Il faut remonter à l’automne 2004, soit neuf ans en arrière, pour trouver trace d’une telle succession de résultats positifs (en fait quatre succès de rang de la 2e à la 5e journée). « Gagner deux fois de suite, il n’y a rien de mieux pour la confiance , estime Pesic. Nous sommes dans une bonne période, nous jouons bien et, depuis deux matches, notre défense est vraiment compacte. Ce sera encore une fois la clé pour essayer de ramener un bon résultat de Cesson. »

Pour cela, aucune demi-mesure n’est tolérée chez une équipe qui a déjà fait tomber Ivry, Tremblay et Saint-Raphaël dans sa salle et qui s’est offert des succès à l’extérieur à Nîmes et, surtout, à Montpellier. Le jeu en vaut la chandelle car une victoire placerait les Sélestadiens dans une situation similaire aux deux dernières saisons. En 2011, le promu avait bouclé la première partie de son retour au sein de l’élite par une victoire à Paris qui lui avait permis de finir au 8e rang avec 12 points. L’an dernier, son dernier déplacement avant la trêve s’était aussi soldé par un succès à Toulouse pour un total de 13 points et une 7e place en compagnie de Cesson.

Un premier succès, ce soir dans les faubourgs de Rennes, lui permettrait de partager une nouvelle fois la 7e ou la 8e place avec son adversaire de ce soir. À condition d’y changer la chanson.

SÉLESTAT - CESSON-RENNES ce soir à 20 h 45 
Palais des sports de la Valette de Cesson-Sévigné.
Arbitres : MM : Anicet et Ferrandier. 13e journée de la LNH.

Cesson-Rennes:
Aux buts: 12. Genty et 16. Le Goff
Les joueurs:  2. B. Briffe, 3. Derbier, 5. Suty, 9. Anic, 10. Celica, 11. Hochet ( cap. ), 13. R. Briffe, 15. Le Boulaire, 23. Lanfranchi, 33. Batinovic, 35. Dore, 56. Guillo.
Entraîneur: Christmann.

Sélestat:
Aux buts: 12. Ivezic et 69. Fulop
Les joueurs: 3. Jung, 5. Petrenko ( cap. ), 6. Pesic, 7. Beretta, 8. Podsiadlo, 9. Beauregard, 11. Freppel, 15. Pintor, 17. Salami, 19. Rechal, 20. François-Marie, 68. Eymann.
Entraîneur: Le Gall

Source journal L'Alsace.

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17 décembre 2013

Après Sélestat – Chambéry (28-26); Question d'envie...

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C’est grâce à une défense de fer que Sélestat s’est imposé pour la première fois au Rhenus. Les Violets voudront appliquer la même recette, demain à Cesson.

Le dicton, dans le sport de haut niveau, particulièrement au handball, est bien connu : sans défense, point de salut. Depuis deux matches, celui de Sélestat passe par une solidité défensive remarquable.

Nyokas et N’Guessan étouffés, Detrez mis sous l’éteignoir

En encaissant “seulement” 26 buts contre Ivry et Chambéry, les Violets avaient considérablement augmenté leurs chances de s’imposer. « On a montré beaucoup d’envie défensivement lors de ces deux rencontres et ça change tout », apprécie Guynel Pintor.

Même ceux qui ne sont pas habituellement conviés à neutraliser les offensives adverses, comme Yuriy Petrenko ou Jordan François-Marie, se sont mis au diapason de leurs coéquipiers quand les changements défensifs ne pouvaient être effectués.

« On ne prend que vingt-six buts alors qu’il y avait de sacrés tireurs en face. On les a fait déjouer, hormis Bicanic, qui a porté Chambéry à bout de bras, mais ça n’a pas suffi. Je retiens avant tout que l’on a été costauds en défense », soulignait ainsi après la rencontre Jordan François-Marie, l’arrière droit sélestadien.

Si Timothey N’Guessan et Kévynn Nyokas ont tant raté (2 sur 12 au tir pour les deux arrières chambériens), c’est surtout parce que la défense alsacienne ne leur a pas laissé beaucoup de libertés.

« Ce sont des joueurs vraiment difficiles à tenir, explique Guynel Pintor. Mais on a très bien joué le coup. Il y avait toujours quelqu’un pour les toucher dès qu’ils rentraient dans les neuf mètres. On fermait bien, tout le monde s’entraidait, c’était parfait. Mais si on avait mis les contre-attaques sur les ballons récupérés, ça aurait été encore mieux… »

Le patron de la défense violette avait également un autre danger à écarter, celui incarné par Grégoire Detrez, « un joueur important de Chambéry. » Une mission largement accomplie puisque le pivot savoyard n’a été servi que deux fois par ses coéquipiers.

« On se parle beaucoup, parfois en créole »

« On l’a super bien tenu. Avec “Bobo” (Frédéric Beauregard, ndlr) , on ne l’a pas lâché. On était toujours à deux sur lui », souffle Guynel Pintor. Seul Damir Bicanic, l’arrière gauche croate de “Chambé”, a trouvé des solutions pour échapper à la vigilance alsacienne (10 sur 15 au tir). « Mais c’est un super joueur… »

En tout cas, l’axe central 100% martiniquais (Pintor et Beauregard) de Sélestat a livré une nouvelle prestation haut de gamme contre Chambéry. « On se parle beaucoup, parfois en créole, c’est la clé en défense », sourit Guynel Pintor.

Le géant sélestadien a (comme tout le monde) savouré cette première levée au Rhenus. « Le match nul contre Montpellier, c’était déjà extraordinaire. Là, ça reste quand même Chambéry. C’est une victoire dont on se souviendra. »

C’est en se montrant intraitable défensivement que Sélestat gagne actuellement et les Violets n’ont qu’un souhait : « Que ça continue ! Si on aborde le match contre Cesson (demain) avec la même envie, on peut faire un truc là-bas. Ce serait bien d’arriver à la trêve avec une troisième victoire consécutive. »

En Bretagne, pour faire déjouer les artificiers cessonnais (Doré, les frères Briffe, Anic ou Batinovic), la consigne sera la même : sans défense, point de salut…

Sourcer Dna par Simon Giovannini

Pl Equipe Pts MJ Vic Def Nul But + But -
1 Dunkerque 21 12 10 1 1 313 284  
2 Paris 19 12 9 2 1 380 348  
3 Montpellier 17 12 8 3 1 400 333    
4 Toulouse 15 12 7 4 1 339 330    
5 Nantes 14 12 7 5 0 335 311    
6 St Raphael 14 12 7 5 0 348 351    
7 Cesson 12 12 5 5 2 329 339    
8 Aix en Provence 11 12 5 6 1 305 328    
9 Sélestat 10 12 5 7 0 333 356  
10 Nîmes 9 12 4 7 1 327 337    
11 Chambéry 9 12 4 7 1 363 365    
12 Dijon 6 12 3 9 0 283 312    
13 Tremblay 6 12 2 8 2 306 344
14 Ivry 5 12 2 9 1 292 315  
16 décembre 2013

Sélestat 28-26 Chambery; Ils l'ont Fait

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Un bond au classement, une première victoire au Rhenus, un premier succès contre Chambéry depuis très longtemps : Sélestat a tout simplement connu, n’ayons pas peur des mots, un jour parfait hier.

On se souvient toujours d’une première fois. Ce succès, le premier de Sélestat au Rhenus, fera assurément date dans l’histoire du club violet.

Après quatre défaites, dont certaines bien trop lourdes, pour un seul match nul (mais quel match nul !) à Strasbourg, les Sélestadiens ont enfin levé les bras en vainqueurs dans la capitale alsacienne.

« Ce premier succès au Rhenus était très attendu »

« Nous étions encore un peu traumatisés par nos deux dernières sorties au Rhenus (29-45 contre le PSG, 24-41 face à Montpellier, ndlr) , rappelait hier Jean-Luc Le Gall. On n’avait pas montré notre vrai visage. Il fallait se mettre une pression positive, se dire que l’on était capable de gagner ici. »

Yuriy Petrenko et ses coéquipiers ont su tourner le dos au passé pour faire frémir un Rhenus une nouvelle fois bien rempli. Ils ont dominé un Chambéry certes diminué (Basic, Panic et Bertrand Gille blessés), mais « pas un demi-Chambéry » dixit l’entraîneur violet.

Pour battre une grande équipe – et “Chambé” en reste une –, il faut réaliser un grand match. Les Sélestadiens ont réalisé ce grand match, portés par leur défense et leur envie de vaincre le signe indien.

« Ce premier succès au Rhenus était très attendu, soufflait ainsi Jean-Luc Le Gall. Les joueurs l’ont fait, bravo à eux. C’est une magnifique victoire. »

Les premiers instants du match avaient très rapidement montré que Sélestat voulait son exploit. La défense alsacienne avait rapidement fait comprendre aux tireurs chambériens qu’ils allaient passer un après-midi des plus difficiles.

Et après un premier quart d’heure parfaitement équilibré (7-7 à la 15e ), les coéquipiers de Pawel Podsiadlo creusaient un premier écart (10-7, 19e )... presque aussitôt anéanti par un Bicanic au bras ravageur (10-11 à la 24e après les quatre buts consécutifs de l’arrière gauche croate).

Des frayeurs puis le bonheur

Mais Chambéry ne se départissait pas de sa fragilité actuelle (trois défaites de rang en championnat), faisait preuve de son inconstance désormais habituelle et voyait des Violets, gaspilleurs (pas moins de cinq contre-attaques ratées en première période) mais déchaînés, le déborder (15-11 à la 28e , 15-12 à la pause).

Sélestat insistait en début de seconde période, Salami ne ratait rien sur penalty et le Rhenus faisait de plus en plus de bruit (20-15 à la 39e puis 23-17 à la 43e ). Il fallait presque se pincer quand le tableau d’affichage indiquait 25-19 (46e ).

Et puis Dumoulin a détourné le 5e penalty de Salami, celui qui aurait pu sceller (plus tôt) la victoire sélestadienne. Bicanic se montrait toujours efficace, Guillaume Gille lui emboîtait le pas et le public se prenait à trembler (25-23, 53e ).

Mais les temps faibles violets n’ont heureusement jamais duré très longtemps hier et Beauregard relançait la machine (26-23, 54e ). L’arrière gauche martiniquais mettait fin au suspense à la 59e (28-25), alors que “Chambé” s’était rapproché tout près un peu plus tôt (26-25, 57e ). « On a fait vibrer tout le monde », souriait Jean-Luc Le Gall à propos de cette fin de match haletante.

Sélestat devant... “Chambé” au classement

Ce matin, Chambéry, vainqueur du Trophée des champions en début de saison, est 11e de LNH (vous ne rêvez pas…), dépassé par cette pétillante équipe de Sélestat (9e ). Mercredi, c’est à Cesson que les Violets voudront finir en beauté la phase aller.

Mais hier, Jean-Luc Le Gall n’avait pas encore envie, pas tout de suite, de se projeter sur ce déplacement dans sa Bretagne natale.

« Cette victoire contre Chambéry, c’est celle des joueurs. Qu’ils la savourent. » Et tout le monde avec eux…

Source Dna par Simon Giovannini

16 décembre 2013

Vu par nos adversaires: Chambéry s’enlise après une nouvelle défaite à Sélestat

        

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Chambéry a touché le fond en concédant une quatrième défaite consécutive sur le parquet de Sélestat (28-26), dimanche en clôture de la 12e journée du Championnat de France messieurs de handball.

       Après cette nouvelle déroute, Chambéry recule d’un cran et prend la onzième place du classement. Un comble pour l’un des clubs phares de Division 1, quatrième du précédent exercice et vainqueur du Trophée des champions en début de saison.
La formation savoyarde n’arrive pas à se remettre des blessures de deux éléments essentiels de son dispositif, le pivot des Bleus Bertrand Gille et le demi-centre bosnien Edin Basic.
      Sélestat, neuvième après ce succès, n’était pas favori. Mais l’équipe alsacienne a affiché beaucoup de sérieux lors de ce match délocalisé au Rhénus de Strasbourg.
      Le SAHB a pu compter sur ses Polonais Pawel Podsiadlo (6 buts) et Michel Salami (8 buts). Il a pris un avantage notable en fin de première mi-temps en réalisant un 5-0 conclu par le pivot Olivier Jung (15-11) avant que son homologue savoyard Grégoire Détrez n’arrête l’hémorragie (15-12).
Ce différentiel, les Chambériens n’ont jamais été capables de le combler totalement.
     En deuxième période, l’écart montait même jusque +6 en faveur des locaux (23-17) sur une réalisation de Podsiadlo. Le coach savoyard Mario Cavalli demandait alors un temps mort qui avait le mérite de réveiller ses joueurs. Le vétéran (37 ans) Guillaume Gille inscrivait quatre buts pour remettre son équipe à -1 (26-25).
Mais le SAHB remettait un coup de collier par l’intermédiaire de Yuriy Petrenko (27-25), puis de Frédéric Beauregard (28-25) pour couper l’élan des Chambériens.

Source le Dauphiné.

5 décembre 2013

20 ans: Ces déjantés qui ont placé Sélestat sur une carte

       Si Sélestat célèbre cette année sa 20e saison parmi l’élite du hand français, c’est grâce à une quinzaine de talentueux gais lurons qui ont propulsé le club au sommet.

    Ils ont tracé la voie pour les générations futures. Mais mieux vaut ne pas suivre entièrement leur exemple. Car si ces allumés ont vécu une aventure hors du commun et suscité des vocations, leur mode de vie est désormais à des années-lumière des exigences de celle d’un sportif de haut niveau de notre époque. « Aujourd’hui, avec l’évolution de notre sport, c’est différent , constate Vincent Momper, qui a endossé le costume de président après avoir œuvré sur le parquet une vingtaine d’années plus tôt. Mais croyez-moi, ils savent encore bringuer et monter sur la table. J’en ai vu certains qui y arrivent très bien. Simplement, c’est plus compliqué pour eux. Ils sont pros et ne peuvent plus faire les cons comme on le faisait. »

On vivait, on vibrait et on faisait vibrer

Ça rigole moins, malgré tout. Car qui dit salaire dit exigence de résultats. Avec toutes les contraintes que cela comprend. Des feuilles de paie, les précurseurs du hand de haut niveau à Sélestat n’en ont jamais vu, eux. Du moins pas pour jouer à la balle. Il y avait bien de temps en temps des enveloppes avec quelques billets, mais ils étaient dépensés le soir même dans des tournées générales. « Ce sont ces moments vécus en dehors des matches qui ont soudé l’équipe , estime le n°1 actuel du Sélestat Alsace HB. Notre moteur, c’était de partager de belles émotions ensemble. On vivait, on vibrait et on faisait vibrer. » Une vingtaine d’années plus tard, c’est encore ce que ce spécialiste de la communication tente de faire. « Notre slogan au club, c’est ‘‘Provocateur d’émotions’’. C’est vraiment ce qu’on cherche. Que les gens aient les poils hérissés en venant à une soirée de hand, que les animations leur plaisent, que l’entrée des joueurs sur le terrain les bluffe, que l’ambiance les transporte. »

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Le président, ses associés et son armée de bénévoles disposent pour cela d’un magnifique outil malheureusement à la jauge insuffisante pour les grandes affiches : le CSI (centre sportif intercommunal) qui a poussé juste à côté de l’historique Cosec. « Sans la nouvelle salle, je n’aurais pas accepté de prendre le club en main quand Germain Spatz m’a proposé de lui succéder. Je savais qu’il y avait un beau projet pour faire quelque chose de sympa à Sélestat. Et puis, je n’y suis pas allé seul. Je me suis bien entouré. »

Des profils recherchés par les entreprises

Il est pourtant l’unique ancien des années 80-90 à s’investir, ses ex-coéquipiers étant occupés par ailleurs. « Je ne désespère pas de voir certains nous rejoindre, mais ils sont pris par leur vie professionnelle. Ils sont cadres, dirigeants ou chefs d’entreprise. C’est une belle réussite. C’est là qu’on voit que notre expérience sportive a été utile. Apprendre à gérer une équipe et se battre pour atteindre des objectifs, ce sont des valeurs recherchées par le monde de l’entreprise. »

Car ces 15 copains n’étaient pas seulement ces fêtards dont les frasques masquaient l’énorme travail effectué en amont. Ils s’entraînaient une fois par jour, puis deux fois, pour vivre leur passion. « La meilleure façon de prendre du plaisir ensemble, c’était de mouiller le maillot. On s’arrachait pour atteindre des objectifs élevés. On était un groupe hyper soudé. »

La saison commençait souvent par un stage de préparation à Louvain-la-Neuve en Belgique « où il y avait 50000 bières qu’on prenait plaisir à goûter ». Entre Noël et Nouvel an, c’était plutôt la Réunion ou le Sénégal. « Pour la cohésion du groupe, ces moments étaient extraordinaires. D’ailleurs, après ces stages, on gagnait tout. »

Et le club y a conquis ses lettres de noblesse. Car depuis son arrivée dans l’élite, il n’a connu que deux relégations. En 1996 puis en 2009. « On fait partie des clubs historiques du hand français dans la mesure où, ces 24 dernières années, Sélestat en a passé 20 en D1 et le reste en D2, qui est aussi du haut niveau » , dit fièrement Vincent Momper. L’impulsion a été donnée par cette bande de gentils déjantés qui a fait que le rêve devienne réalité et qu’il perdure si longtemps.

Source journal L'Alsace

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2 décembre 2013

Après Ivry 26-28 Sélestat; L'indice de confiance remonte à la hausse...

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C’était le match que Sélestat devait absolument gagner pour ne pas plonger dans un océan de doutes. En allant s’imposer à Ivry samedi (26-28), les Violets, Djordje Pesic en tête, ont regonflé une confiance quelque peu ébranlée par trois revers de rang.

Ils n’avaient besoin de personne pour savoir qu’ils étaient attendus au tournant.

« Ce match à Ivry était très important et notre victoire l’est tout autant », souffle Djordje Pesic. Le pivot sélestadien a apprécié le succès de son équipe, venu mettre fin à une série de trois défaites consécutives.

« Nous étions vraiment très tristes d’avoir perdu une semaine plus tôt contre Aix-en-Provence car nous avions longtemps mené au score », indique le Serbe.

« Il fallait vite regagner »

Comme ses coéquipiers, il n’entendait pas laisser le doute s’installer. Comme ses coéquipiers, il s’est battu comme un lion face à la lanterne rouge. Comme ses coéquipiers, il a été récompensé.

« Il fallait vite regagner, poursuit Djordje Pesic. Pour la confiance et parce qu’il y a très peu d’écart au classement entre les six dernières équipes. »

L’ancien joueur du Partizan Belgrade se satisfait du comportement de son équipe, une nouvelle fois en réussite en Île-de-France. « Nous avons été très forts mentalement. Nous sommes restés très concentrés dans les moments difficiles. Nous sommes toujours restés ensemble, notamment en défense. »

Ce n’est peut-être pas un hasard si Sélestat s’est repris à Ivry. « Nous avons toujours bien joué là-bas », ne manque pas de souligner le pivot violet, en repensant au match nul (synonyme de maintien en D1) obtenu il y a deux ans (29-29) et à la courte défaite concédée la saison passée (26-25).

Djordje Pesic, s’il se réjouit évidemment de ce succès, se tourne déjà vers la suite. Le Serbe ne pense désormais qu’à enchaîner contre Chambéry. « On doit continuer comme ça. »

Si les Savoyards devancent les Alsaciens au classement, leur avance ne tient cependant qu’à un fil, un tout petit point. Et une victoire sélestadienne, le 15 décembre prochain au Rhenus (qui attend toujours un premier succès violet), verrait les joueurs de Jean-Luc Le Gall dépasser un “Chambé” à la dérive en championnat (quatre revers de rang).

« Ce n’est pas la même équipe de Chambéry par rapport à la saison passée. Si on joue avec la même agressivité défensive qu’à Ivry, on peut les battre », avance Djordje Pesic.

Le Sélestadien voudra sans doute peser sur le destin de son équipe, comme cela a été le cas à Ivry. « Toutes les victoires sont collectives. Ce n’est pas un joueur qui gagne les matches », nuance-t-il.

Pesic de retour sur le devant de la scène

Il n’aura pourtant échappé à personne que le pivot violet s’est montré déterminant samedi. Peu utilisé lors des dernières rencontres, inhabituellement en échec au tir, Djordje Pesic attendait un match abouti pour retrouver le chemin de la confiance.

Ivry pourrait être celui-là. Lancé dès le coup d’envoi par son entraîneur, le Serbe, en fin de contrat à l’issue de cette saison (*), a fait preuve d’un engagement sans faille. Il a souvent pris le dessus sur la défense ivryenne, convertissant cinq de ses huit tirs, obtenant une kyrielle de penalties.

Son retour sur le devant de la scène constitue une excellente nouvelle pour son club. Sélestat aura besoin de tout le monde pour conserver sa place en LNH.

(*) Petrenko a une option pour prolonger d’une saison son bail avec Sélestat. Salami, Beauregard, Ivezic, Freppel, Rechal, Jung, Pesic et Podsiadlo sont en fin de contrat. Ce dernier ne devrait certainement plus porter le maillot sélestadien la saison prochaine. L’arrière gauche polonais serait proche de s’engager avec un autre club de LNH.

Source Dna

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