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Le 8ème Rugiss' Hand
10 février 2014

Résultat 14ème journée: Dunkerque 30-22 Sélestat; Un air de carnaval...

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Sélestat, en manque de solutions et sans doute de rythme, s’est nettement incliné hier à Dunkerque (30-22), le co-leader du championnat. Pour ne rien arranger, les Violets ont perdu Laszlo Fulop, a priori victime d’une entorse du genou.

Samedi s’est ouvert le fameux carnaval de Dunkerque, par le traditionnel bal du chat noir. Fallait-il y voir un signe ? Toujours est-il que les Violets se sont inclinés hier dans le Nord. Comme d’habitude, serait-on tenté de dire, eux qui n’ont jamais gagné sur le parquet de l’USDK.

Ce n’est certes pas face aux coéquipiers de Baptiste Butto, décidés à reprendre la tête du championnat (partagée avec Paris), que Sélestat partait avec le plus de chances de glaner des points. Mais pour la reprise du championnat, les Alsaciens entendaient, au minimum, pousser Dunkerque dans ses retranchements, comme cela s’est souvent produit par le passé.

C’est malheureusement le scénario inverse qui s’est déroulé. « On prend huit buts, ça aurait pu être plus… », soufflait avec un brin de dépit Jordan François-Marie. L’arrière droit n’a besoin de personne pour savoir que son équipe a déjoué hier.

« On n’était pas dedans dès le début du match »

« On n’a pas trouvé de solutions collectives en attaque (un seul ballon est ainsi arrivé à Jung et Pesic, les pivots, ndlr) , regrettait-il. On a enchaîné beaucoup d’actions individuelles. Mais contre une équipe comme Dunkerque, on ne peut pas tenir une heure en jouant de la sorte. »

Les Alsaciens ont en effet trop souvent buté sur la défense dunkerquoise, celle-là même qui avait limité l’armada offensive du PSG à 21 petits buts au Stade de Flandres, faisant en outre, comme si cela ne suffisait pas, briller Vincent Gérard (22 arrêts).

Le début de match avait donné le (mauvais) ton. Baptiste Butto faisait déjà très mal à ses anciens coéquipiers et ses trois buts permettaient à Dunkerque, privé d’Emonet, Nagy et Guillard, de se détacher. Trop tôt, bien trop tôt (5-1, 6e ). Le temps-mort demandé par Jean-Luc Le Gall n’enrayait pas la dynamique nordiste (7-2, 11e ).

Si François-Marie initiait un 3-0 (8-5e , 15e ), le carnaval dunkerquois reprenait de plus belle. La défense alsacienne souffrait face aux joueurs de Patrick Cazal, trouvant des solutions, tantôt de loin, tantôt au pivot (11-6, 18e ). La première période voyait les Violets rentrer aux vestiaires avec cinq buts de retard. Pas vraiment cher payé.

« On n’était pas dedans dès le début. C’était un match sans », résumait Jordan François-Marie. Il fallait alors se lancer dans une folle cavalcade pour essayer de combler l’avance nordiste. L’entame de seconde période faisait naître un (mince) espoir (17-13, 40e ). Mais le ballon pour revenir à trois longueurs s’échappait des mains alsaciennes…

C’en était fini, là aussi bien trop tôt, des chances sélestadiennes. Dunkerque déroulait, ouvrait son banc, sans que sa prestation collective n’en pâtisse (20-14 à la 44e puis 24-15 à la 48e ). Il ne restait plus qu’à tenter de terminer sans prendre un trop gros éclat. Le jeune Sébastien Joumel donnait dix longueurs d’avance à l’USDK (30-20, 58e ), les deux derniers buts de François-Marie et Stevan Vujovic se chargeant d’adoucir une note tout de même salée.

« Il va falloir se reprendre, mercredi face au PSG »

Sans réelles indications sur son niveau au sortir de la trêve, sans doute en manque de rythme face à un adversaire ayant replongé dans la compétition plus tôt que lui, Sélestat est logiquement tombé. « Il va falloir se reprendre, mercredi (20h) face au PSG, sinon ce sera encore plus sévère », prévenait Jordan François-Marie.

Face au champion de France en titre, les Violets devront faire sans leur gardien Laszlo Fulop, a priori victime d’une entorse au genou droit et vraisemblablement absent pour plusieurs semaines. Il y a des soirs comme ça où rien ne va…

Source DNA par Simon Giovannini envoyé spécial à Dunkerque

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