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Le 8ème Rugiss' Hand
29 août 2014

Julien Meyer et Yannis Lenne, chercheurs d'or

L’équipe de France est devenue, dimanche, championne d’Europe des moins de 18 ans, avec deux Sélestadiens dans ses rangs. La relève est là, tant mieux pour les Violets, tant mieux pour les Bleus.

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Ils ne sont pas encore tout à fait redescendus de leur petit nuage. « On commence à se rendre compte de ce que l’on a réalisé avec tous ces gens qui viennent nous féliciter », sourit Julien Meyer.

L’avenir de Sélestat

Lui et son compère Yanis Lenne, Violets depuis toujours, ont grandement participé au sacre de l’équipe de France à l’Euro des moins de 18 ans. Une première, tout simplement, dans cette catégorie d’âge.

On savait que le talent ne manquait pas dans ce groupe. Et c’est avec l’objectif de ramener une médaille qu’il s’était envolé pour la Pologne. « On est parti avec de grandes ambitions », explique Julien Meyer. « Au fond de nous, on voulait la médaille d’or », complète Yanis Lenne. Mais entre vouloir et pouvoir, il y avait un grand pas qu’ils ont décidé de franchir.

L’aventure aurait pourtant pu s’arrêter prématurément, après cette lourde défaite face à la Hongrie lors du 2e match du tour préliminaire (34-26).

« Cette claque a finalement été bénéfique, souffle Julien Meyer. Après cette rencontre, Daniel Costantini (l’ancien sélectionneur de l’équipe de France A, ndlr) nous a envoyé un message. Il nous disait qu’on pouvait le faire. »

Les Bleuets ont bien fait de le croire. Ils n’ont cessé de monter en puissance au fil de l’Euro, jusqu’à l’apothéose en finale contre la… Hongrie (33-30).

« On avait un groupe très homogène, quand les autres nations s’appuyaient sur deux ou trois gros joueurs. On ne sentait pas la différence quand on faisait des changements », analyse Yanis Lenne. « Le collectif a fait la différence », estime son coéquipier à Sélestat.

Les deux Alsaciens ont su se montrer décisifs. Yanis Lenne avait pourtant commencé la compétition dans les tribunes. « Je n’ai pas joué les deux premiers matches, c’était difficile à vivre. »

Décisifs à tour de rôle

Il est ensuite passé de numéro 3 à à l’aile droite à numéro 1. Et c’est lui qui, d’un lob génial, a arraché à la dernière seconde l’égalisation synonyme de qualification pour les demi-finales, face à l’Allemagne (30-30), lors de la dernière rencontre du tour principal.

« Il y avait presque plus d’émotion après ce match qu’après la finale, sans doute à cause du scénario. On était mené de cinq buts à cinq minutes de la fin… »

Julien Meyer, lui, faisait dès le début partie des cadres. Et il a assumé son statut (74 arrêts en sept matches), notamment en demi-finale contre l’Espagne avec une parade décisive dans la dernière minute. « On a apporté notre petite pierre à l’édifice. »

Cette génération de joueurs est déjà qualifiée d’exceptionnelle. Nul doute que l’on en retrouvera certains en D1, au minimum. Sélestat, conscient du talent de ses deux joueurs, déjà brillants en N1 avec la réserve la saison passée, espère qu’ils feront très vite ses beaux jours en D1.

Yanis Lenne et Julien Meyer, eux, veulent surfer sur cet Euro merveilleux pour se rapprocher de leurs rêves. « Je veux être handballeur professionnel depuis toujours. Cette médaille d’or me booste encore plus pour y arriver », lance le premier.

« Il va falloir continuer à travailler et ne pas se croire arrivé parce que l’on est champions d’Europe, sait le second. Mais quand tu vis des moments aussi forts, tu n’as envie que d’une seule chose : les revivre. »

Et si ce titre de champion d’Europe n’était pas le dernier… ?

Source Dna par Simon Giovannini

 

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29 août 2014

Julien et Yannis, un duo doré au cœur violet

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Yanis Lenne et Julien Meyer viennent d’être sacrés champion d’Europe avec l’équipe de France des moins de 19 ans. Ces deux jeunes hommes, qui évoluent avec la réserve du SAHB, ont découvert ensemble le handball à Sélestat il y a dix ans. Très attachés au club, ils espèrent désormais intégrer à moyen terme l’équipe première.

Ils sont rentrés de Pologne mardi midi et depuis, enchaînent les sollicitations : après les rendez-vous avec la presse ces deux derniers jours, c’est une réception à la mairie qui attend demain Yanis Lenne et Julien Meyer avant une mise à l’honneur de leur club un peu plus tard.

Toute la ville célèbre ses jeunes champions d’Europe de handball (Yanis a 18 ans, Julien 17), qui le lui rendent bien en répondant favorablement à toutes les demandes, même s’ils admettent avoir « un peu de mal à atterrir ». Mais Yanis et Julien sont attachés à Sélestat, leur ville, et au SAHB, leur club, qu’ils ont rejoint il y a dix ans. « Avant, on faisait tous les deux de l’équitation à Ebersheim, c’est là qu’on s’est rencontré », racontent les deux amis. Yanis a très vite arrêté - « ça ne me plaisait pas » et s’est orienté vers l’athlétisme puis le handball. Julien a continué à monter sur un cheval pendant huit ans avant de choisir le handball - « je n’arrivais plus à concilier les deux ». C’est au club de Sélestat, le SCS à l’époque, qu’ils ont commencé à sympathiser. Depuis, ils ne sont plus quittés. Nés avec six mois d’écart, ils ont évolué ensemble dans toutes les catégories de jeunes, ont rejoint ensemble le pôle espoirs à Strasbourg et jouent encore ensemble avec la réserve du SAHB, en Nationale 1. Ils ont également tous deux été sélectionnés pour jouer avec les équipes de France jeunes.

Sur une largeur de terrain à quatre contre quatre pour gagner des sucettes

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De leur toute première année au SCS, Julien et Yanis se souviennent des tournois du dimanche, à jouer sur une largeur de terrain à quatre contre quatre « pour gagner des sucettes ». Ce souvenir les fait encore rire dix ans plus tard. Leur tout premier entraîneur, Annie Silbert, responsable de l’école de hand, se souvient de « deux garçons super gentils, très corrects, compétiteurs, mais avec un esprit sportif irréprochable. Yanis, issu d’une famille de sportifs (ses parents jouaient tous deux en équipe 1 à Sélestat, son père au handball, sa mère au basket) avait déjà la niaque, Julien était moins expansif. »

Si leur trajectoire est parallèle, leurs caractères n’ont rien de commun. Yanis se lève avec le hand, mange avec le hand et se couche avec le hand. « Il m’a déjà envoyé un SMS pour savoir s’il pouvait participer au tournoi qu’on part faire à Kehl ce week-end », sourit Thierry Demangeon. L’entraîneur de la réserve, également entraîneur adjoint de l’équipe fanion, a découvert Yanis et Julien l’année suivant leur arrivée au club. « Ils étaient déjà au-dessus du lot avec un ou deux autres gamins », se souvient le coach. A leur arrivée chez les moins de 12 ans, ils deviennent d’ailleurs champions d’Alsace « avec des gamins qui avaient un an de plus qu’eux », précise un autre ancien entraîneur, Phillipe Klein.

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Julien a quant à lui longtemps évolué comme joueur de champ. Ce n’est qu’il y a cinq ans qu’il s’est durablement installé dans les cages. « J’en avais marre de courir », sourit l’intéressé. « Il a hésité un été, se souvient son entraîneur de l’époque Guillaume Bobet. Ça explique qu’il ait eu une progression plus lente que Yanis, qui avait été repéré très tôt. Puis Julien s’est mis à vraiment bosser dur. Mais il ne vit pas que pour le hand, au contraire de Yanis, qui me disait que s’il était attentif pendant les cours d’allemand, c’était pour pouvoir aller jouer plus tard dans le championnat allemand, le meilleur à l’époque. »

Une année cruciale

Aujourd’hui, leur caractère n’a pas tellement changé, même si Yanis ne rêve plus d’Allemagne, mais du maillot violet de l’équipe première du SAHB. « Le niveau est très bon et ici, on se sent chez nous. C’est un club convivial, où tout le monde se connaît. » Ce maillot de l’équipe fanion, Julien l’a déjà revêtu à trois reprises la saison dernière. Et s’il garde lui aussi en tête l’idée d’évoluer dans le monde professionnel, il n’exclut pas une carrière d’ingénieur dans l’aéronautique, un domaine qui le passionne.

Quel que soit leur avenir, les deux amis entament une année cruciale. Non seulement avec le SAHB, où ils devront confirmer tous les espoirs placés en eux s’ils veulent caresser l’idée d’apparaître avec le groupe pro, mais aussi dans leur cursus scolaire. Mardi, Yanis et Julien effectueront eux aussi leur rentrée, avec le baccalauréat scientifique en ligne de mire au mois de juin prochain. Sans oublier les championnats du monde avec l’équipe de France des moins de 19 ans. Afin qu’une fois encore, la réussite de la formation sélestadienne rayonne à l’international.

Source Dna par Simon Giovannini

 

 

28 août 2014

Sélestat 26-23 Pontault-Combautl, Un succes laborieux

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Sélestat disputait hier son 8e match de préparation. Les Violets, trop souvent en échec au tir, ont dû s’employer pour dominer Pontault-Combault (D2). Menés d’une longueur à la pause (8-9), puis de quatre buts à la 40e (13-17), les joueurs de Jean-Luc Le Gall ont inversé la vapeur à la faveur d’une bonne séquence défensive (aucun but encaissé entre la 43e et la 53e ), qui leur a permis de prendre les devants au score (19-18, 50e ) pour ne plus jamais les lâcher (26-23 au final).

26/23

Un succès certes laborieux, mais bienvenu, après deux défaites de rang contre Dunkerque et les Suisses de Winterthur. Olivier Jung, de retour au jeu après une blessure à l’épaule, voulait retenir le positif. « On n’a pas baissé les bras, on a su se remobiliser malgré les échecs. On voulait mettre plus d’intensité que lors de nos deux derniers matches, on y est parvenu sur la fin » souffle le pivot, néanmoins bien conscient qu’il faudra en faire beaucoup plus, samedi à Algrange, pour espérer prendre le meilleur sur Tremblay (D1).

Source Dna par Simon Giavannini

 

27 août 2014

Match de prépa: Sélestat - Pontault combault

 

Valentin aman

      Après deux revers la semaine passée (face à Dunkerque et Winterthur), et même si le résultat reste “secondaire” en préparation, Sélestat voudra renouer avec la victoire, ce soir contre Pontault-Combault. « À domicile, face à une équipe de D2, on ne peut pas mettre de côté le résultat », indique ainsi Jean-Luc Le Gall.

vs
Sélestat – Pontault
(D2 France, 12è saison 2013/14)  
au CSI
17h

 

       « L’objectif de la “prépa” reste de mettre en place le projet de jeu », rappelle tout de même le coach violet. Et les Sélestadiens n’en dévieront pas face aux Franciliens. Si Olivier Jung et Rudy Seri seront de retour ce soir, Cristian Radu Ghita, Kevin Beretta et Djordje Pesic (le pivot devrait revenir au jeu samedi contre Tremblay) feront défaut.

« Ce serait bien sûr plus simple si tout le monde était là, mais on fait avec. Et les entraînements sont tout de même de qualité », assure Jean-Luc Le Gall, pas inquiet après les deux dernières sorties de son équipe. « C’est assez classique d’avoir des moments délicats durant la “prépa”. Mais nous ne sommes pas en retard. »

Source Dna par Simon Giovannini

26 août 2014

Présentation officielle des violets à sport 2000

La présentation officielle
de la nouvelle équipe du SAHB saison 2014/2015

aura lieu
mercredi 03 septembre à 17h30
au magasin SPORT 2000 en ZI Nord à Sélestat.

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Au programme :

Présentation individuelle de chaque joueur composant l'effectif professionnel

Présentation des nouveaux maillots domicile et extérieur

Conférence de presse en public

Séance de dédicaces

 

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25 août 2014

Un point sur la préparation vu par Florent Joly

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Sélestat a sans doute réalisé le plus mauvais match de sa préparation, samedi contre les Suisses de Winterthur (défaite 33-26). Pas encore de quoi s’alarmer, loin de là, pour son nouvel ailier droit Florent Joli.

Une préparation est rarement linéaire. Les cinq premières sorties des Sélestadiens avaient plutôt enthousiasmé, les deux dernières, à défaut d’inquiéter, sont venues rappeler qu’aucune équipe ne s’est faite en un jour.

« On n’a pas réalisé une excellente semaine », souffle ainsi Florent Joli. Les Violets, battus par Dunkerque mercredi (29-28) et Winterthur samedi (33-26), ont affiché « un niveau de jeu assez poussif » aux dires de l’ailier droit.

Faut-il pour autant s’alarmer ? Pas vraiment. « Il y a toujours un creux dans une préparation, souligne le néo-Violet. La fatigue et le manque de rotations (Beretta, Ghita, Jung et Seri étaient absents, ndlr) ont sans doute un peu influé. Et on sait que l’on peut mieux jouer que ça. » Faut-il s’en contenter ? Là non plus, pas vraiment. « Nous devons nous remettre au travail et repartir de l’avant », avance Florent Joli.

Avec sept nouveaux joueurs, le jeu sélestadien a nécessairement besoin de se roder. « Il y a presque une recrue par poste. Et cela demande du temps pour trouver nos marques, même si chacun a déjà réussi à créer des affinités. » Sur le terrain comme en dehors.

« Dans une autre vie... »

À l’instar des autres recrues, Florent Joli s’est fondu dans son nouvel environnement. « Il n’y a aucun problème dans la vie du groupe. C’est toujours plus agréable de travailler dans une bonne ambiance. »

Après deux saisons loin de la LNH, l’ailier droit (24 ans) semble bien parti pour confirmer les promesses entrevues avec Montpellier au début de sa jeune carrière. « Je n’appréhendais pas vraiment, confie-t-il. Je sais que je peux avoir le niveau de la D1. La question était plutôt combien de temps allait-il me falloir pour me remettre dans le bain. » Ses premiers matches amicaux ont plutôt rassuré sur ce point.

Florent Joli a saisi l’opportunité sélestadienne avec humilité. « Je savais que je ne devais pas me dire que j’avais déjà joué en D1 et en Ligue des champions. Ça, c’était dans une autre vie », sourit-il.

Sélestat et son ailier droit ont encore du chemin à parcourir, mais l’envie ne manque pas. « Pour moi comme pour l’équipe, c’est le 10 septembre, pour la première journée de championnat à Créteil, qu’il faudra être prêt. »

Florent Joli, s’il se veut lucide, se montre aussi résolument optimiste. « À titre personnel et collectif, il n’y a pas de raison que ça n’aille pas. » On ne demande pas mieux.

Source Dna par Simon Giovannini

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