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Le 8ème Rugiss' Hand
30 septembre 2014

Avant Sélestat - Cesson; Mika Robin est devenu Breton ... mais sera toujours Sélestadien....

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L’Alsacien Mickaël Robin va découvrir le CSI, demain avec Cesson. L’occasion pour le gardien de se remémorer ses années violettes. Une autre époque, assurément.

En rejoignant Cesson cet été, Mickaël Robin est devenu Breton, après avoir été Savoyard (Chambéry) puis Héraultais (Montpellier). Mais il sera toujours Alsacien. Et surtout toujours un peu Sélestadien.

« Très content de revenir »

C’est en effet en Violet que tout a commencé. « Je m’en rappelle comme si c’était hier… », souffle “Mika”. En 2002, à 17 ans, le gardien quittait la SP Neuhof pour découvrir la Nationale 2 avec la réserve sélestadienne. Six mois plus tard, il partageait le but en D1 avec le Russe Igor Tchoumak, double champion olympique !

« Mes débuts n’étaient pas vraiment prévus », se rappelle-t-il. La blessure de Fabien Eiché l’a propulsé sur le devant de la scène et Mickaël Robin ne l’a plus jamais quittée. « François Berthier (l’entraîneur à l’époque, ndlr) n’a pas hésité à me lancer. »

Ses (bonnes) performances ont très vite convaincu, mais le pari, avec un gardien aussi jeune, était tout de même osé. « J’en suis très reconnaissant à Sélestat. J’ai vite eu des responsabilités. J’ai quand même conscience que l’on m’a fait confiance rapidement. »

Pendant six saisons, jusqu’à son départ pour Chambéry en 2008, “Mika” a gardé le but de Sélestat en D1. « Ce ne sont que de belles années, que de bons souvenirs », avance-t-il.

Certains, en fouillant dans sa mémoire, remontent à la surface. « Lors de certains de mes premiers matches, je n’avais pas toujours de maillot à ma taille. Il m’est arrivé de jouer avec celui de la SP Neuhof, mon ancien club ! Depuis, le handball s’est beaucoup professionnalisé », sourit-il.

C’était une autre époque, celle où il faisait tous les jours la navette depuis Strasbourg avec les autres étudiants de l’équipe. « C’était un groupe de potes », résume le gardien.

« Quand j’y repense, c’est beau... »

Pendant quelques mois, il connaîtra même le bonheur de jouer avec son grand frère Stéphane (désormais à Plobsheim en N2). « J’étais trop jeune à l’époque pour m’en rendre compte. Je n’en ai pas assez profité. Mais c’était quand même génial. Quand j’y repense, c’est beau… »

Demain, Mickaël Robin va découvrir le CSI. « Je ne connais pas du tout la salle. » Lors de ses précédents retours en Alsace, avec Chambéry ou Montpellier, c’est au Cosec ou au Rhenus, à Strasbourg, qu’il avait défié les Violets.

“Mika” a connu le Sélestat d’avant, celui qui s’appelait encore SCS, et il risque de ne pas totalement “reconnaître” le club qui l’a vu éclore. Parmi les joueurs, seul Olivier Jung figure au rang de ses anciens coéquipiers (Christian Omeyer est depuis devenu directeur sportif). « Beaucoup de choses ont changé. Mais le club évolue dans le bon sens. »

Les temps ont changé, mais lui entend savourer, comme à chaque fois, ce retour dans sa région natale. « Je suis très content de revenir. Je connais encore du monde, notamment parmi les supporters. Et ma famille sera là. »

Mickaël Robin sera toujours un peu Sélestadien. Mais il ne faudra pas pour autant compter sur lui pour faire de cadeaux aux Violets demain. Comment lui en vouloir ?

Source Dna par par Simon Giovannini

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