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Le 8ème Rugiss' Hand
15 octobre 2014

J5: Nimes 25-33 Sélestat, Très belle victoire face aux crocodiles...

Nimes

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15 octobre 2014

J6: Nimes - Sélestat : pour sourire enfin ...

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Pour avoir grillé plusieurs jokers, le dernier en date contre Chambéry la semaine passée, Sélestat se trouve déjà dans l’obligation de rattraper les points perdus. Et c’est sur le parquet de Nîmes, pas le plus hospitalier de la LNH, que les Violets entendent commencer.

« On doit gagner à Nîmes, on n’a pas le choix », lançait Thierry Fleurival, le défenseur sélestadien, après la (frustrante) défaite la semaine dernière contre Chambéry.

Mais sans jouer aux oiseaux de mauvais augure, ce n’est pas… gagné. La dernière victoire des Violets dans le Gard remonte au 14 décembre 1996 (20-21, les deux clubs évoluaient alors en D2). Depuis, les Alsaciens ont failli récidiver, comme la saison passée (31-30), mais sont revenus battus de leurs dix derniers voyages au Parnasse.

« Je ne pensais obtenir du temps de jeu aussi rapidement »

En 1996, Rudy Seri avait deux ans et n’avait bien sûr pas encore touché un ballon de hand. Alors le passé de son club ne le tourmente pas à l’heure de défier la “Green Team”. « Il ne faut pas s’attarder là-dessus, chaque saison est différente, souffle ainsi le Violet. On ne pense pas à cette série. »

Rudy Seri entend cependant y voir un nécessaire avertissement. « Cela nous prouve qu’il faudra être concentrés et déterminés pour obtenir un résultat à Nîmes. Car nous avons besoin de points et nous sommes dans l’optique d’en ramener impérativement. »

Le jeune Sélestadien (20 ans donc) le sait, ce match est « presque décisif » pour la suite. Parce que le calendrier n’est pas aisé avec Dunkerque et Saint-Raphaël à venir. Et parce qu’à force de ne pas gagner, Sélestat va laisser filer au classement ses concurrents, Aix-en-Provence, Créteil, Tremblay ou… Nîmes.

La défaite contre Chambéry, si elle a bien sûr engendré une forte déception, eu égard au scénario de la rencontre (Sélestat menait encore 29-26 à la 53e ), a néanmoins “rassuré” les joueurs de Jean-Luc Le Gall sur leur potentiel.

« On est vite passé à autre chose »

« On est vite passé à autre chose, estime Rudy Seri. Et sur ce match, on a retrouvé un esprit combatif, chacun individuellement, mais également collectivement. Sur le plan défensif, il y a eu de bonnes séquences. On doit continuer sur cette lancée, mais aussi ne pas s’en satisfaire. Il va falloir garder la même intensité, au minimum. Et même en faire plus. »

Le Sélestadien disputera ce soir son 7e match en D1, le 5e depuis le début de cette saison 2014-2015. On savait, depuis son arrivée au club durant l’été 2012, qu’il ne manquait pas de talent. Après l’avoir montré en Nationale 1 avec la réserve, Rudy Seri semble bien parti pour le faire durablement en D1.

« Je suis content d’intégrer le groupe pro, c’était mon objectif. » Content, mais aussi un peu surpris. « Je ne pensais pas obtenir du temps de jeu si rapidement après ma blessure (il a été opéré des ligaments croisés en début d’année, ndlr). »

Le duo d’entraîneurs, Jean-Luc Le Gall et Thierry Demangeon, n’hésite pas à le mettre sur le terrain, à utiliser sa taille et son envergure en défense.

Et en attaque, c’est à l’aile gauche que Rudy Seri gambade (9 sur 15 au tir). « Les coaches ont confiance en moi et en mes qualités. Ailier gauche, ce n’est pas mon poste, mais je ne me pose pas de questions. »

« Apporter à l’équipe, l’aider à se maintenir »

S’il a joué, avec enthousiasme, avec la réserve le week-end dernier face à Cernay/Wattwiller (il peut “doubler” en tant que pensionnaire du centre de formation), ce qui lui a permis d’avoir du temps de jeu comme arrière gauche, « mon poste de prédilection », c’est bien en D1 qu’on le verra cette saison.

« J’espère apporter à l’équipe, avance Rudy Seri, l’aider au moins à se maintenir. » Son chemin, comme celui de son équipe, passe par Nîmes ce soir. Avec, pour lui comme pour Sélestat, l’obligation de continuer à grandir.

Source Dna

Les valides, comptez-vous !

Sélestat n’est pas épargné par les blessures, avec toujours l’arrière gauche Igor Vujic (mollet) et l’ailier droit Florent Joli (genou) sur le flanc. Deux absences auxquelles s’ajoute celle de l’ailier gauche Kevin Beretta (malade), remplacé par le jeune Guillaume Huck.

Mais que dire, alors, de Nîmes ? Pas moins de cinq joueurs du groupe pro manquent à l’appel : les demi-centres Abdelkader Rahim et Paul Mourioux, l’arrière gauche Juan José Fernandez, le pivot Benjamin Gallego et l’ailier droit Olivier Marroux.

Quentin Dupuy (épaule), jeune arrière gauche du centre de formation, après trois apparitions consécutives avec les pros, a lui aussi rejoint l’infirmerie gardoise. Jérôme Chauvet a donc dû puiser dans la réserve, appelant l’arrière Ayhan Alexandre et le pivot Jorel Nouguier, pour former un groupe de quatorze.

Mais l’Usam peut compter sur un Pawel Podsiadlo en grande forme, l’ancien Violet étant le 4e meilleur buteur du championnat (32 réalisations en cinq matches).

Source Dna

10 octobre 2014

J5: Apres Sélestat 29-31 Chambéry: Des raisons d’espérer ...

 

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Certes, Sélestat n’avance pas sur le plan comptable. Mais en dépit de leur défaite contre Chambéry (29-31), les Violets ont retrouvé des raisons d’espérer. La roue finira par tourner, forcément.

« Après une défaite , on voit très souvent le côté négatif. Mais on peut aussi parfois en faire ressortir du positif », souffle Thierry Fleurival.

Commençons par ce qui fâche, comme cette désagréable sensation de gâchis. Pour rappel, les Sélestadiens, après un quart d’heure presque parfait en seconde période, menaient de cinq buts à la 48e (27-22), puis encore de trois à la 53e (29-26). « Même à froid, c’est très difficile à avaler », expliquait, hier, le défenseur, conscient, comme tous ses coéquipiers, d’avoir laissé filer deux points contre “Chambé”.

En repensant à ces dix dernières minutes, Thierry Fleurival ne pouvait qu’exprimer des regrets. « On avait le match en main, on avait fait le boulot. Mais on leur donne la victoire et il y a de quoi s’en vouloir. »

La lucidité, la fraîcheur physique ont malheureusement fait défaut aux Violets au moment le plus crucial de la rencontre (l’absence sur la base arrière d’Igor Vujic, qui sera encore absent plusieurs semaines en raison d’une déchirure au mollet, également).

« En faisant bloc comme on l’a fait, on prendra des points »

Le ballon, au moment de conclure, serait-il devenu brûlant pour les joueurs de Jean-Luc Le Gall ? « Quand tu mènes de cinq buts, le ballon ne brûle pas, réfute “Mister T”. On aurait pu mieux gérer. »

« Ce succès va nous libérer des crispations qui naissent des défaites », lançait, soulagé, Mario Cavalli, l’entraîneur chambérien, après la rencontre. Les Sélestadiens auraient pu, auraient dû prononcer ces mêmes mots. Il va encore falloir patienter. Combien de temps ? Thierry Fleurival veut croire que la roue finira par tourner, et même assez rapidement. Car le nouveau patron de la défense alsacienne décèle, et c’est indéniable, du mieux.

Du positif, justement, il n’y en avait pas vraiment après le revers contre Cesson/Rennes et « notre prestation tellement triste ». Alors on s’est parlé avant “Chambé”, « on s’est dit les choses, on a aussi fait une semaine d’entraînement de “malade” ». Ces discussions ont eu du bon. « On a vu une équipe sur le terrain. »

Bien sûr, le Sélestat Alsace Handball n’est pas encore complètement guéri. La défense ne s’est ainsi montrée performante que par séquences, l’attaque dépend encore beaucoup trop des éclairs de Snorri Steinn Gudjonsson, le demi-centre islandais.

« Mais même avec ces dix dernières minutes qui nous plombent, c’était mieux, en attaque comme en défense. En termes d’état d’esprit, de cohésion, c’était mieux aussi, avance Thierry Fleurival, lui aussi plus à l’aise contre Chambéry. En faisant bloc comme on l’a fait, en jouant comme ça, on prendra des points. »

« OK, on s’est parlé, mais maintenant il faut avancer »

Le Guyanais (32 ans) a suffisamment d’expérience pour savoir que le redressement amorcé mercredi doit être rapidement suivi d’effets. « On a déjà brûlé deux jokers, mais il faut vite gommer la déception. Ce sera difficile, mais on doit absolument gagner à Nîmes et réaliser un exploit contre Dunkerque. Nous n’avons pas le choix. »

La réaction sélestadienne n’a pas été récompensée sur le plan comptable, et c’est dommage. Thierry Fleurival exhorte ses coéquipiers à faire perdurer cet esprit de révolte, à continuer à faire place aux actes.

« OK, c’est une nouvelle équipe, mais cet argument ne tient plus désormais, cela fait trois mois que nous sommes ensemble. OK, on a perdu contre Chambéry, mais c’était mieux. OK, on s’est parlé, mais maintenant il faut avancer. » Sélestat n’a effectivement pas le choix.

Source Dna par Simon Giovannini

8 octobre 2014

5ème journée en LNH: A Sélestat, le temps est couvert ...

A Sélestat, le temps est couvert. Fortement remaniée à l'intersaison, l'équipe alsacienne n'a pas encore trouvé une véritable cohésion. La réception de Chambéry ce mercredi s'avère capitale. Ce 5ème chapitre en D1M sera aussi placé sous le signe des derbys. Celui de l'ouest entre Cesson et Nantes, celui du bassin parisien entre Paris et Tremblay, celui du Languedoc entre Montpellier et Toulouse.   

Beauregard      Ce n’est que la 5ème journée en Division 1 masculine, la situation n’est pas alarmante mais elle pourrait le devenir. Sélestat a du retard à l’allumage et malgré un recrutement jugé consistant à l’intersaison, l’équipe alsacienne a complètement raté ses débuts. Quatre rencontres de championnat, une en coupe de la Ligue et à peine un succès contre Istres, la lanterne rouge. Une seule arrivée l’an passé, sept recrues cette fois mais le ciment a du mal à prendre. Souci d’acclimatation des nouveaux venus ? Apparemment pas puisque le demi-centre Snorri Gudjonsson est le meilleur buteur de la LNH avec 33 réalisations et Richard Kappelin en est le gardien n°1 avec 60 arrêts. Alors d’où vient le problème ? De l’attaque ? Il y a pire parmi l’élite et même si Florent Joli est absent (l’ailier s’est blessé lors d’un entraînement il y a quinze jours et souffre du genou gauche) et fait cruellement défaut sur le côté droit, ses coéquipiers ne sont pas restés les bras croisés. Carence en défense ? Certainement. 137 buts encaissés lors des quatre premières journées, l’addition commence à être salée. Après le match de Cesson et le 1er revers à domicile, les joueurs se sont réunis. Il faudra attendre ce mercredi et la réception de Chambéry pour voir si les bonnes résolutions sont suivies d’effets. Dans ce contexte morose, Frédéric Beauregard, un des tauliers du SAHB (il entame sa 6ème saison au club) tente de garder la foi et surtout aiguillonner ses partenaires.

Es tu étonné de rencontrer autant de difficultés ? 
Oui, je m’attendais à ce que ce soit difficile... mais pas à ce point. Après le stage en Slovénie (début août), on a enchaîné des matches où l’esprit qui nous animait n’était pas le même. 

Comment cela ?
Pendant ce stage, on a fait des matches amicaux. J’avais été agréablement surpris par la réaction des gars. Dès que quelqu’un allait au shoot, le repli était immédiat, au moindre arrêt de gardien, au moindre but, chacun se sentait concerné et levait le poing, il y avait une certaine détermination, une envie, qu’on n’a pas retrouvées par la suite.

Seize pertes de balle contre Cesson. C’est de la fébrilité ?
Je dirais plutôt un manque de concentration. En Slovénie, c’était tout le contraire. On ne se connaissait pas, il n’y avait pas de fond de jeu donc on faisait plus attention en mettant plus d’application. Du jour au lendemain, cette rigueur a disparu.

Les comportements doivent changer....
Oui, même aux entraînements. On ne peut pas les aborder en étant relax et penser que les jours de match, ça ira tout seul et qu’on parviendra à s’en sortir. Il faut se donner à 100%. Si on doit arriver une demi-heure avant les séances pour s’échauffer et être performant, chacun doit se prendre en main.  Aujourd’hui, on fait trop de bêtises et il y a vraiment un malaise.

Ce malaise, l’avez-vous identifié ? 
Non. Je suis impatient d’être au match contre Chambéry pour voir les réactions. D’autant qu’on va récupérer certainement Igor (Vujic), cela fera une rotation supplémentaire et surtout un tireur de loin.

Chambéry, c’est le début d’une série compliquée
On a besoin de prendre des points quelque part ! Chambéry est dans le même cas. Ensuite, on va à Nîmes et on reçoit Dunkerque donc il va falloir se réveiller. Terminées les belles paroles, il faut des actes et surtout des bons résultats ! On doit arrêter de se mentir et dire que la saison est longue et qu’on aura le temps de se rattraper.

L’équipe de Sélestat peut-elle viser autre chose que le maintien ?
On sait qu’on a une bonne équipe mais compte tenu des résultats du moment, notre championnat se joue contre des adversaires de notre niveau et si on n’arrive pas à gagner contre eux, ça sera très dur. Le maintien c’est le principal objectif même si je pense qu’on peut viser plus haut. Le jour où chacun exprimera son potentiel, ça ira beaucoup mieux.



Saint Raphaël, le PSG, Nantes et Montpellier sur leur lancée ?


Avec cinq succès d'affilée (coupe de la Ligue incluse), St Raphaël espère poursuivre sur sa dynamique en se déplaçant à Créteil. Les Cristoliens qui viennent de rater...

La suite ici...

 

SELESTAT ALSACE HANDBALL - CHAMBERY SAVOIE HB

Pronostic : Sélestat

Date et Heure :
Le 08/10/2014 A 20:00:00
Lieu :
Centre Sportif Intercommunal 'Eugène Griesmar'
Quai Albrecht  -  SELESTAT
Lien Google Maps vers la salle

8 octobre 2014

J05: Sélestat - Chambéry; Une révolte ou la galère ...

Il est encore temps pour les Violets de redresser la barre, ce soir contre Chambéry, après trois (trop) lourdes défaites qui ont complètement plombé leur début de championnat. Mais une défaite obligerait, déjà, Sélestat à vivre une saison galère.

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Kevin Beretta n’est pas du genre à se voiler la face : « Il y a quand même un peu le feu ».

Certes, nous n’en sommes qu’à la 5e journée, mais le début de championnat de Sélestat interpelle. Hormis le succès contre Istres, la lanterne rouge, les Alsaciens se sont inclinés à trois reprises, et à chaque fois dans les grandes largeurs.

« Se lever comme un seul homme après chaque but »

La dernière sortie à domicile, face à Cesson (24-32), a fait naître quelques inquiétudes. Et l’ailier gauche violet n’a que des mots très durs, mais finalement justes, pour la qualifier. « Cesson est une belle équipe, mais sans lui faire offense, perdre de huit buts, avec une manière aussi pitoyable, ce n’est pas tolérable. »

On l’aura compris, Kevin Beretta et ses coéquipiers sont en quête de rachat. « Nous savons que nous sommes attendus au tournant par beaucoup de monde. Et c’est normal. »

Mais ce n’est pas seulement pour se prouver quelque chose à eux-mêmes ou à leur public que les Sélestadiens ont besoin de s’imposer contre “Chambé”.

« En cas de défaite, on va s’embarquer dans une saison galère », sait pertinemment l’ailier gauche (24 ans).

Alors, après la défaite face aux Bretons, on s’est parlé : les entraîneurs et les dirigeants aux joueurs, les joueurs entre eux. « C’était nécessaire. »

On saura bientôt si ces discussions ont été salutaires. Car ce n’est sans doute pas une question de talent. Ce Sélestat-là est taillé pour rester “sans trembler” en D1.

À condition évidemment d’afficher un tout autre visage que contre Cesson/Rennes, une rencontre au cours de laquelle Frédéric Beauregard et les siens se sont inexorablement éteints. « On a tous baissé un peu la tête quand on s’est retrouvé en difficulté », regrette le Violet.

Il va donc falloir retrouver l’état d’esprit des premiers jours, notamment celui de la campagne de matches amicaux en Slovénie, début août, qui avait fait naître de belles promesses. « Il faudra être solidaires, être soudés, se lever comme un seul homme après chaque but, après chaque bonne défense », martèle l’ailier gauche.

« Nous allons tous devoir élever notre niveau de jeu », poursuit-il. Parce que si “Chambé” ne va pas bien plus fort actuellement, les coéquipiers de Benjamin Gille n’ont, eux aussi, guère de temps devant eux s’ils veulent jouer autre chose que le maintien cette saison.

« Il nous faut une victoire, point barre »

« C’est un peu aussi la crise là-bas, mais ça reste Chambéry, prévient Kevin Beretta, comme pour dire que Sélestat devra réaliser un match référence. La question n’est pas de se rassurer sur notre jeu, il nous faut une victoire, point barre. Peu importe la manière. »

Opéré du tibia au printemps, l’Alsacien n’a jamais été aussi près d’entrevoir le bout du tunnel. « Je manque encore un peu de punch et de jump dans la jambe gauche, mais les sensations sont bonnes. J’avais tablé sur courant octobre pour retrouver mon meilleur niveau. J’y suis presque. »

Le retour au premier plan de Kevin Beretta, auteur d’un presque parfait six sur sept au tir en trois matches, ne sera pas de trop pour aider Sélestat à sortir de l’ornière.

Il est encore temps de redresser la barre. Mais plus tard, ce sera peut-être trop tard…

Les équipes

SÉLESTAT : 1. Kappelin et 69. Fulop au but. 2. Lenne, 3. Jung, 4. Seri, 6. Pesic, 7. Beretta, 9. Beauregard (cap.), 10. Gudjonsson, 13. Ghita, 20. François-Marie (photo) , 22. Fleurival, 23. Vujovic, 27. Clementia. Entraîneurs : Jean-Luc Le Gall, assisté de Thierry Demangeon. Blessés : Florent Joli (ailier droit) et Igor Vujic (arrière gauche).
CHAMBÉRY : 1. Diot et 12. Genty au but. 4. Tritta, 8. Panic, 9. Ben. Gille (cap.), 10. Ber. Gille, 13. Basic, 14. Feutrier, 18. Paty, 19. N’Guessan, 21. Matulic, 23. Paturel, 25. Detrez, 77. Bicanic. Entraîneurs : Mario Cavalli, assisté de Jackson Richardson.

Coup d’envoi : 20h au CSI, salle Germain-Spatz.
Arbitres : MM. Bounouara et Sami.

Source Dna par Simon Giovannini

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2 octobre 2014

J04: Sélestat 24 - 32 Cesson; Triste à pleurer...

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Sélestat, sans énergie et sans guère plus d’idées, s’est logiquement incliné à domicile, hier contre Cesson/Rennes, concurrent direct pour le maintien en D1 (24-32). Si les Violets ne réagissent pas, et vite, la saison risque fort de se transformer en galère.

Comment gagner un match en égarant autant de ballons (seize hier contre Cesson) ? Comment espérer s’imposer en perdant autant de duels ? La réponse est simple : c’est impossible. Face aux Bretons, les Violets ont fait l’étalage de tout ce qu’il ne faut pas faire. Ils l’ont, fort logiquement, payé très cher.

Frédéric Beauregard, le capitaine, avait le masque des mauvais jours. Et ne pouvait que s’interroger sur les maux dont souffre actuellement son équipe. « Je pense que Cesson était prenable. Je ne vois pas ce qu’ils ont de plus que nous… »

Peut-être pas grand-chose, peut-être même rien. Mais les Bretons ont défendu plus fort, ont commis (beaucoup) moins d’erreurs. « On doit aller de l’avant ensemble. Il va falloir se réunir entre les joueurs pour se dire les choses », soufflait encore Frédéric Beauregard, conscient de l’urgence qui commence à poindre à l’horizon. « Nous sommes maintenant obligés de faire des exploits. »

« On a lâché progressivement mais sûrement »

Ce match, c’est l’histoire d’une équipe qui s’est éteinte au fur et à mesure que les secondes s’égrenaient au tableau d’affichage. « Nous avons été présents une vingtaine de minutes, analysait le coach Jean-Luc Le Gall. Après, on a lâché progressivement mais sûrement. »

Le bon départ breton (0-2, 3e ) était vite ainsi annihilé par Pesic et Gudjonsson (2-2, 4e ). Concernés en défense, devant un Kappelin déjà solide dans le but, Sélestat s’échappait à la faveur d’un 4-0 initié et conclu par Beauregard (6-3, 12e ). Gudjonsson, sur penalty, en rajoutait une couche (7-3, 14e ), mais les Violets avaient déjà atteint leur sommet dans cette rencontre. Trop tôt, bien trop tôt…

Bien qu’en infériorité numérique, Cesson se rapprochait (8-7, 19e ), avant d’inverser la tendance (8-9, 21e ). Les Alsaciens allaient encore exister un peu, le temps de reprendre, furtivement, les devants (10-9 à la 22e puis 11-10 à la 24e ). La suite ? Un cavalier seul breton.

Le temps presse, déjà

Les coéquipiers de l’ancien Sélestadien Mickaël Robin, qui n’a pas raté son retour en Alsace, viraient en tête à la pause (12-14). Après quatre minutes équilibrées (seulement…) en début de seconde période (15-17, 34e ), Cesson prenait le large, en dépit du premier but de Yanis Lenne (18 ans) en D1, profitant de la litanie de maladresses alsaciennes (16-23, 45e ). Le mal était fait, l’espoir de succès envolé.

« On n’a plus trouvé de solutions, en attaque comme en défense », déplorait Jean-Luc Le Gall. Le doublé de Gudjonsson (18-23, 46e ) ne laissait même pas entrevoir le début du commencement d’une révolte. Trois minutes plus tard, Sélestat était encore plus loin (19-27, 49e ). Au coup de sifflet final, l’écart était le même (24-32), et évidemment bien trop lourd face à un adversaire pour le maintien.

L’entraîneur violet va devoir très vite se découvrir des talents d’alchimiste. « Il y a ce qu’il faut dans cette équipe pour faire beaucoup mieux. » C’est indéniable, même s’il faut sans doute se résoudre à ne viser que le maintien, rien d’autre.

Mais le temps presse, déjà. « Le championnat avance et on compte quatre points de retard sur Cesson, un concurrent direct. C’est énorme après quatre journées », soupirait Jean-Luc Le Gall. Il va donc falloir réagir, vite. Sinon…

Source Dna

Résultat de la 4ème journée :

Equipe Receveuse Equipe Visiteuse Score Date  
Nantes Montpellier   Ce soir  
Chambéry Istres 22 - 22    
Nîmes Paris 30 - 35    
Dunkerque Créteil 27 - 26    
St Raphael Toulouse   Ce soir  
Sélestat Cesson 24 - 32    
Tremblay Aix en Provence 27 - 27    

Classement après 4 journées :

Pl Equipe Pts MJ Vic Def Nul But + But -    
1 Paris 6 4 3 1 0 132 108    
2 Cesson 6 4 3 1 0 98 104    
- Montpellier 6 3 3 0 0 98 72    
- Nantes 6 3 3 0 0 81 72    
5 Toulouse 4 3 2 1 0 83 73    
6 Dunkerque 4 4 2 2 0 100 106    
- St Raphael 4 3 2 1 0 91 89    
8 Tremblay 3 4 1 2 1 101 106    
- Aix en Provence 3 4 1 2 1 112 119    
- Chambéry 3 4 1 2 1 95 101    
11 Créteil 2 4 1 3 0 118 115    
12 Sélestat 2 4 1 3 0 114 137    
- Nîmes 2 4 1 3 0 105 111    
14 Istres 1 4 0 3 1 104 119    
1 octobre 2014

J04, Sélestat - Cesson; La muraille Suedoise ...

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Meilleur gardien de D1 après trois journées (50 arrêts, dont 25 à Montpellier la semaine passée), Richard Kappelin entend surfer sur son superbe début de saison pour aider Sélestat à se défaire de Cesson.

Richard Kappelin n’aura pas mis très longtemps pour faire parler de lui. Certes, le démarrage, à l’image de l’équipe, n’avait pas franchement été reluisant (9 arrêts lors de la déroute à Créteil). Mais depuis, le gardien suédois a montré toute l’étendue de son talent.

« Ce début de saison me donne de la confiance »

Seize arrêts lors du succès contre Istres à domicile, histoire de séduire d’emblée le public violet, puis 25 (!) la semaine dernière face à Montpellier. Et après trois journées, le Sélestadien trône majestueusement tout en haut du classement des gardiens de D1.

« C’est difficile de faire autant d’arrêts à chaque match, souffle Richard Kappelin, avant de rappeler une évidence. Je suis bien sûr content de cette prestation, mais nous avons perdu de dix buts contre Montpellier (34-24). Le plus important reste toujours de gagner. »

Si son gardien scandinave affiche donc les meilleures statistiques de D1, avec 50 parades, la défense violette est la plus perméable du championnat.

« Nous ne sommes pas encore assez agressifs défensivement, nous laissons trop tirer nos adversaires, estime Richard Kappelin, sans oublier de rappeler une circonstance atténuante. Frédéric (Beauregard) et Igor (Vujic) , deux joueurs importants en défense, n’étaient pas là lors des deux dernières rencontres. »

On pouvait finalement s’attendre à voir le Suédois briller aussi rapidement. Certes, Richard Kappelin découvre un nouveau championnat et doit encore parfaire sa connaissance des tireurs de l’Hexagone.

Mais du haut de ses 31 ans (il les a fêtés hier), l’ancien champion du monde juniors 2003 en a vu d’autres. « J’ai joué dans plusieurs championnats, où j’ai engrangé de l’expérience », indique-t-il.

Le Sélestadien a aussi tâté de la Coupe d’Europe (notamment la Ligue des champions avec Aalborg la saison passée) et brillé en Espagne (avec Cuenca et Aragon) à une époque où la Liga Asobal était encore un championnat compétitif. « Ce début de saison me donne de la confiance. Mais on doit encore tous beaucoup travailler. »

Pour l’heure, Richard Kappelin tient le haut de l’affiche (on n’oublie pas l’autre gardien Laszlo Fulop, qui ne manquera d’être lui aussi décisif à l’avenir, comme il l’a souvent été ces trois dernières saisons). Et ce n’est surtout pas pour lui déplaire. « J’aime cette situation, quand j’ai un rôle important et que je peux aider au maximum l’équipe. »

Il ne poursuivra pas d’autre objectif contre Cesson. « Comme face à Istres, il faudra mettre beaucoup d’intensité. Si c’est le cas, on aura une grande chance de gagner. »

Chauffeur de salle

Dans ce championnat de France où « tout le monde peut battre tout le monde », Richard Kappelin a déjà trouvé ses marques. Et si les Bretons réalisent un joli début de saison, le gardien entend les ramener à la raison à la maison.

Le public violet compte sur lui pour décrocher une deuxième victoire. Mais la réciproque est également vraie. « Il y avait une très belle ambiance contre Istres, apprécie le Suédois. J’espère qu’elle sera encore meilleure face à Cesson, que le public sera une nouvelle fois le huitième homme. Avec son aide, j’espère que l’on pourra gagner beaucoup de matches. »

Il ne reste plus qu’à Richard Kappelin à jouer, une nouvelle fois, les chauffeurs de salle.

Source Dna par Simon Giovannini

 

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