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Le 8ème Rugiss' Hand
5 septembre 2015

(1re journée) : Sélestat – Massy (25-20): Une entame réussie

Tout n’a pas été parfait et on sent que ces Violets peuvent jouer encore bien mieux, notamment en attaque. Mais Sélestat n’a pas raté ses débuts en championnat, hier à domicile contre Massy, 3e de D2 la saison dernière (25-20).

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Il y avait tellement longtemps que les vestiaires du CSI n’avaient plus résonné de cris de joie. « Pour un ancien comme moi qui a vécu la saison dernière, ça fait du bien de gagner, surtout à domicile », souriait Olivier Jung.

« Un peu crispés en début de match »

Rendez-vous compte : Sélestat, la saison passée en D1, n’avait décroché que deux victoires au CSI. Et depuis le 1er janvier 2015, les joueurs de Christian Gaudin ne s’étaient imposés qu’à deux reprises en match officiel.

Contre Saran, alors en N1, début février en Coupe de France, puis face à Tremblay en championnat début avril. Alors bien sûr, ce n’est qu’une victoire, qu’une petite marche dans l’opération remontée en LNH, mais hier, elle suffisait amplement au bonheur sélestadien.

Les fantômes de la saison dernière étaient peut-être encore dans les têtes juste avant de monter sur le terrain.

Les Violets ont eu le mérite de rapidement les chasser. « Il y avait un peu de stress avant la rencontre, confie le pivot alsacien. Nous étions un peu crispés en début de match. » Car si Meyer détournait le premier tir de Sarr, si Joli, sur contre-attaque, débloquait le compteur (1-0, 2e ), l’entame n’était pas franchement idéale.

Massy, porté par son gardien Perisic (7 arrêts dans les dix premières minutes), profitait du manque d’efficacité sélestadien (3 sur 12 au tir à la 13e ) pour prendre les devants (3-5, 13e ).

Le temps-mort de Christian Gaudin allait s’avérer du plus bel effet. Six minutes plus loin, Sélestat avait inscrit six buts (9-5).

Enfin lancés, les Violets allaient cependant voir revenir les Franciliens (10-9, 22e ). Mais l’entrée en jeu du jeune Valentin (19 ans) allait booster les siens.

Le demi-centre inscrivait les trois derniers buts sélestadiens en première période pour permettre à Meyer et consorts d’atteindre la pause avec un confortable matelas (14-9).

Une marge de progression évidente

Les coéquipiers de Frédéric Beauregard (qui a quitté très vite le CSI après le match pour rejoindre à la maternité sa compagne, qui allait donner naissance à leur deuxième enfant) n’ont ensuite jamais été inquiétés en deuxième période.

Prenant six buts d’avance (18-12, 40e ), laissant revenir Massy à trois longueurs (18-15, 44e ), mais gardant toujours la mainmise sur les débats (22-16 à la 52e , 25-20 au final).

Que retenir de cette première journée ? Sélestat, même sans briller, a d’abord recommencé à gagner. La défense violette, avec un duo de gardiens performant, fait déjà preuve de la solidité indispensable dans cette Pro D2.

Les joueurs de Christian Gaudin ont surtout fait preuve d’enthousiasme, d’implication.

Olivier Jung a apprécié. « Le groupe est rajeuni, il y a un super état d’esprit. Ça change d’avant. Mais on ne va pas s’enflammer sur un match », souligne le pivot alsacien. Car tout n’a pas été parfait. La réussite au tir est encore à soigner.

« On manque aussi de fluidité en attaque placée. Mais on travaille, on va dans le bon sens. »

Sélestat peut sans aucun doute élever son niveau de jeu. Jusqu’à devenir le patron du championnat ? Seul l’avenir le dira. En tout cas, face au 3e de D2 la saison passée, les Violets ont envoyé un premier message. Mais il faudra déjà confirmer, la semaine prochaine chez le promu Saran, surprenant vainqueur à Istres, l’autre relégué de D1.

Le chemin vers la D1 est encore long. Mais les premiers jalons sont posés.

Source Dna

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