Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le 8ème Rugiss' Hand
8 décembre 2010

Résumé de la 11ème journée de Pro D2:

Statu quo ou presque

     IMG_8630   Pour 12 des 14 équipes, la 11ème journée n'a pas apporté le moindre changement de classement ou de situation. Les leaders ont assuré leur suprématie et les habitants de la zone rouge n'ont pas modifié la donne concernant le maintien. Sauf Besançon et Villeurbanne, seules équipes en danger ayant gagné un peu de terrain.
.
.
.
.

 

SAHBv 3234/22  Billere

     SELESTAT Alsace HB/ BILLERE HB

     En démarrant tambours battants et sabre au clair (5-1, 8ème), Sélestat a écrasé la moindre envie de bien faire de Billère. Privé d'une bonne partie de ses cadres (Mlyakov, Gérard et Lardeux), le BHB a très vite explosé face à la force tranquille d'un SAHB (Freppel 7/7) sûr de son jeu. Et ayant visiblement retenu la leçon prise à Angers, à savoir qu'un match n'est jamais gagné avant que ne retentisse le buzzer, même quand l'adversaire semble moribond.

Source Handzone

A Craco,
joyeux anniversaire
mon amour

 

Publicité
7 décembre 2010

Guynel Pintor prend de l'envergure...

      On devinait son potentiel. « Il a des qualités énormes », souffle Jean-Luc Le Gall, l'entraîneur de Sélestat. Confiné à un rôle de défenseur l'an passé, Guynel Pintor (1,98 m) montre cette saison qu'il sait aussi attaquer.

        Guynel Pintor a inscrit trois buts face à Billère, à 100 % de réussite au tir. (Photo DNA - Franck Delhomme)

         Le jeune arrière gauche n'hésite désormais plus à prendre sa chance face aux gardiens adverses, signant un joli 3 sur 3 au tir, samedi face à Billère. « Je n'ai plus d'appréhension dans cet exercice, je ne me pose pas de questions », souligne Guynel Pintor.
         La progression est saisissante cette saison. L'an passé, le Sélestadien s'était fait une place dans l'équipe en apportant ses qualités défensives. « Guynel avait un vrai rôle en défense sur toute la phase retour. Il fait partie des très bons défenseurs du groupe », indique Jean-Luc Le Gall.
        Capable d'être performant offensivement à l'entraînement, l'arrière gauche tardait cependant à exprimer ses qualités en match. C'était précisément l'un de ses objectifs cette saison.
       « J'avais envie de montrer que je pouvais aussi jouer en attaque, même si ce n'est pas facile derrière "Bobo" (Frédéric Beauregard, ndlr). Je progresse dans ce domaine et l'entraîneur le voit. Il me fait confiance et cela m'aide », sourit le numéro 15 sélestadien.

Un "tuteur" idéal avec Frédéric Beauregard

        S'il accueille avec satisfaction la progression de son joueur, Jean-Luc Le Gall apporte tout de même quelques nuances.
« Je sais qu'il y a toujours le revers de la médaille. Quand on pense davantage à l'attaque, le risque d'être moins bon défensivement existe. Mais cela fait partie de l'apprentissage. On ne peut pas avancer dans tous les domaines en même temps. »
        S'il reconnaît volontiers vouloir « marquer des buts », Guynel Pintor n'entend pas délaisser le "sale boulot". « L'un de mes objectifs était aussi de garder ma place en défense. C'est plus naturel de défendre pour moi, j'aime beaucoup cela. Même en équipe de France (juniors), je suis plus utilisé dans ce rôle-là. »
        Mais pour devenir un joueur complet, il sait qu'il doit être efficace de l'autre côté du terrain. Et avec Frédéric Beauregard - l'un des meilleurs arrières gauche du championnat -, il dispose du "tuteur" idéal. « Il me parle beaucoup et me donne de précieux conseils. »
       Désormais, Jean-Luc Le Gall n'hésite plus à le laisser sur le parquet quand il se montre performant. C'est ce qu'il s'est passé samedi contre Billère. Son efficacité a ainsi permis à Beauregard de souffler en seconde période, alors que l'issue du match était déjà connue. « Je me donne à fond quand l'entraîneur fait appel à moi. »
       Guynel Pintor est cependant loin d'avoir exploité tout son potentiel. A 19 ans (il en aura 20 le 6 janvier), l'arrière gauche sélestadien n'est pas encore "un produit fini". Mais les promesses entrevues cette saison laissent présager le meilleur.

Simon Giovannini
Source DNA

6 décembre 2010

Après Billère : Des victoires pour Victoria

           Depuis deux mois, le SAHB compte une supportrice de plus, Victoria. Et son papa, Michal Salami se fait un malin plaisir à aligner les victoires pour faire honneur au prénom de sa fille et faire la course en tête en Pro D2.

Michal Salami est l’un des Sélestadiens les plus déterminés à retrouver la D1 qu’il avait connue en arrivant au club il y a bientôt quatre ans. Archives Denis Werwer 
Michal Salami est l’un des Sélestadiens les plus déterminés à retrouver la D1 qu’il avait connue en arrivant au club il y a bientôt quatre ans. Archives Denis Werwer

     Pour sa quatrième saison sous le maillot violet, Michal Salami n’a certainement jamais connu une aussi longue série de victoires. Il y a d’abord les neuf au bout de onze journées qui permettent toujours au SAHB d’occuper, seul, la tête de la Pro D2. Et puis, il y a aussi Victoria qui fête aujourd’hui ses deux mois et qui a déjà passé deux soirées au CSI pendant que son papa courrait sur le parquet. Elle aura certainement du mal à se souvenir de ses premières émotions, mais ses parents lui rappelleront un peu plus tard qu’elle a assisté là à la glorieuse saison 2010-2011 qui a vu l’équipe de son père remonter dans l’élite nationale qu’elle avait quittée deux ans auparavant.

      C’est du moins le vœu de tous les joueurs du SAHB et Michal Salami n’est pas le moins déterminé à le réaliser. C’est la raison pour laquelle il a prolongé son bail pour trois ans avec Sélestat en fin de saison dernière. Il ne le regrette pas. « Nous avons pu garder pratiquement la même équipe en y ajoutant trois joueurs qui apportent un vrai plus. Autant l’effectif paraissait un peu jeune la saison passée pour la D2, autant cette fois-ci nous avons pour nous l’expérience d’une année en commun. Le groupe est vraiment très soudé et cela est payant. »

       Les résultats le prouvent à l’image de la neuvième victoire de la saison décrochée sans le moindre souci samedi soir. Déjà à la mi-temps, le sort en était jeté (17-6). Et le match a tourné à la démonstration (34-22). Une démonstration de force et de virtuosité à laquelle l’ailier gauche du SAHB a pris part. Avec un total de six buts sans penalty (son deuxième meilleur de la saison), Michal s’est distingué sur son aile gauche comme il en avait pris l’habitude lors d’un début de saison tonitruant la saison dernière qui l’avait propulsé en tête des buteurs et à l’évaluation durant la première partie de la saison.

      Cette année, sa moyenne a légèrement baissé (de 6 buts à 5) mais le parcours de son équipe est bien plus intéressant. « La saison dernière je marquais plus. Cette saison, la tâche est mieux répartie sur plusieurs joueurs. C’est mieux. Car l’équipe est plus dangereuse ainsi. Les défenses doivent s’attendre à ce que le danger vienne de partout alors que l’an dernier, elles pouvaient se focaliser sur moi et Jordan (François-Marie). »

      Samedi, contre Billère, dix des onze joueurs entrés en jeu (Ostarcevic qui ressent toujours une douleur à l’épaule a été préservé) ont marqué. Et aux habituels Beauregard et Freppel, on a aussi pu remarquer l’efficacité d’un Guynel Pintor de plus en plus intéressant en attaque, lui qui excellait déjà dans les besognes défensives. Et avec une paire de gardiens complices et complémentaires, le SAHB espère boucler le cycle aller sur le même rythme. Sans s’enflammer pour autant.

     Michal Salami préfère joue aussi la prudence : « Pour l’instant on gagne mais nous n’avons même pas encore fini le cycle aller. Il y a encore beaucoup de boulot pour pouvoir monter en D1. Si nous continuons à jouer de la sorte, nous sommes capables d’y arriver. Mais pour cela, nous devons rester concentrés. Après le match, beaucoup de personnes nous parlaient de la montée, du derby contre Mulhouse. Il faut faire attention à ne pas se laisser distraire. Gagnons d’abord à Pontault-Combault. C’est match après match que nous pourrons construire la montée. » Pas question de brûler les étapes. Chaque victoire pour Victoria sera un pas de plus vers cet ambitieux objectif.

Christian Weibel
Source L'Alsace

5 décembre 2010

Résultat: Sélestat -Billère: 34-22

                Le SAHB a cueilli une neuvième victoire 34-22 sans le moindre souci hier à l’occasion de la réception de Billère. Un quart d’heure a suffi aux Alsaciens pour mettre la tête sous l’eau à leur adversaire.

Robin Foubert et ses coéquipiers du SAHB n’ont éprouvé aucune difficulté à remporter une nouvelle victoire à domicile. Photo Denis Werwer
Robin Foubert et ses coéquipiers du SAHB n’ont éprouvé aucune difficulté à remporter une nouvelle victoire à domicile. Photo Denis Werwer          

       Même s’il subsistera désormais toujours un doute dans les esprits depuis que le SAHB a réussi à se faire reprendre neuf buts d’avance par le dernier du classement lors de la précédente journée, le sort du match ne faisait déjà pratiquement aucun doute au bout du premier quart. Le tableau d’affichage indiquait alors une avance de sept buts en faveur de Sélestat (10-3).

      Et la série était encore en cours puisque l’écart n’a pas cessé de grimper jusqu’à quelques minutes de la pause (16-4, 25 e). Avec douze buts d’avance, Sélestat pouvait voir venir et avait déjà commencé à faire tourner l’effectif.

Beauregard régale

      Dans cette première période, c’est principalement Frédéric Beauregard qui a régalé l’assistance, un peu moins nombreuse que d’ordinaire, en étant l’auteur de cinq des douze premiers buts locaux. Le percutant Martiniquais n’a eu aucun mal à se jouer d’une défense béarnaise bien laxiste durant ces trente premières minutes.

     D’autres, comme Foubert dans presque tous les bons coups durant ce premier acte mais en mal de réussite (3 sur 6), Freppel (déjà) et Huljina à 100 %, en ont également profité pour donner au score cette allure de festival offensif. Même Guynel Pintor, d’habitude préposé aux tâches défensives, y est allé de son doublé en inscrivant deux jolis buts plein d’à-propos peu avant la pause sifflée sur le score de 17-6.

Durant cette première mi-temps, Obrad Ivezic a fini d’écœurer l’adversaire en arrêtant treize tirs ce qui a valu aux Billérois de rentrer aux vestiaires sur un piteux 24 % de réussite (6 buts pour 25 tentatives) !

Des buts à la pelle

       Le match était déjà joué. Si bien que la seconde période s’est rapidement transformée en une séquence d’attaques à tout va des deux côtés du terrain. Car les Billèrois sont revenus avec d’autres intentions et l’ambition de se montrer à la hauteur de leur confrontation avec le leader.

      Si l’écart a d’abord atteint les treize buts en faveur des Violets à la 43 e minute (21-8), ce second acte a été beaucoup plus équilibré que le précédent. C’est simple, en dix minutes à peine, les visiteurs, qui avaient passé leur journée dans les transports, avaient déjà marqué plus de buts qu’au cours des trente premières. Il faut dire aussi que la défense alsacienne s’est montrée un peu moins concernée par moments qu’auparavant.

      On a donc eu droit à un joli spectacle, rythmé par des actions et des buts à la pelle. Le SAHB a su garder sa cadence infernale de la première période (17 buts), tandis que son adversaire lui a donné une toute autre réplique (16 buts).

      D’un point de vue offensif, c’est Arnaud Freppel qui a repris le flambeau délaissé par Beauregard pour enfourner cinq buts supplémentaires portant son total de la soirée à sept avec une adresse diabolique puisqu’il rate le sans faute en manquant son dernier tir de la soirée.

     Michal Salami s’est aussi mis au diapason si bien que le score a continué d’enfler par les extrémités atteignant son point culminant (34-19) à quelques minutes de la fin, avant un petit relâchement sans grandes conséquences.

Christian Weibel
Source L'Alsace

4 décembre 2010

Le Captain Jung reprend du service

              Olivier Jung, blessé depuis deux mois, retrouve la compétition ce soir à 20 h face à Billère. Il enfilera son brassard de capitaine pour aider ses coéquipiers à conserver leur première place.


Olivier Jung retrouve les parquets du championnat motivé comme jamais après sa blessure. Archives Denis Werwer
Olivier Jung retrouve les parquets du championnat motivé comme jamais après sa blessure. Archives Denis Werwer


      Quand on est compétiteur comme peut l’être Olivier Jung, on accepte mal de devoir ronger son frein sur le bord du terrain. Surtout quand l’indisponibilité dure deux mois. Son petit orteil lui a donc fait manquer six matches d’affilée. Une fracture du cinquième métatarse plus exactement qu’il a fallu opérer au début du mois d’octobre et qui l’a empêché de poursuivre l’aventure entamée avec ses coéquipiers qu’il a dû abandonner au soir de leur quatrième victoire d’affilée.

     « C’est la première fois que je suis contraint de m’arrêter aussi longtemps, regrette l’intéressé.  C’est pas facile à vivre car tu ne peux rien faire surtout les deux premières semaines après l’intervention. Je n’avais quasiment pas le droit de me lever et j’avais assez mal. Quand j’ai pu reprendre le vélo et la musculation, je me suis senti mieux. J’allais tous les soirs aux entraînements pour voir les copains. »

      Le jeune capitaine du SAHB a donc suivi les matches de son équipe depuis les tribunes du CSI ou en direct sur internet lorsque le SAHB évoluait à l’extérieur. Il a ainsi pu apprécier les victoires aisées face à Nancy et Nanterre, ne s’est pas inquiété plus que cela de la première mi-temps poussive face à Villeurbanne et a cru halluciner quand ses potes se sont fait rejoindre par la lanterne rouge alors qu’ils avaient neuf points d’avance en début de deuxième mi-temps.  « Si les spectateurs étaient inquiets à la mi-temps contre Villeurbanne, je savais que l’on allait finir par retrouver notre jeu pour prendre le dessus. C’est ce qui est arrivé. En revanche contre Angers, match que j’ai suivi sur mon téléphone, je n’ai plus consulté régulièrement le score quand l’avantage était de +9 pour nous car j’étais dans une salle à Altkirch pour voir jouer des amis. C’est vers la fin du match, quand j’ai vu l’avance fondre au fil des minutes que je me suis demandé ce qui se passait. Et dans la dernière minute, la liaison internet s’est coupée. Quand j’ai finalement appris que le match s’était soldé par un nul, j’étais abasourdi. »

     Olivier a eu l’occasion de voir cette deuxième mi-temps d’Angers à la vidéo. Et il a eu du mal à reconnaître ses coéquipiers.  « C’était bizarre. Ce n’était pas mes copains que je voyais. Non, ce n’était pas eux. Ce n’était pas leur jeu… »

    Il les a retrouvés la semaine dernière à Cernay dans un premier tour de Coupe de France négocié sans problème, si ce n’est une douleur à l’orteil.  « Quand je joue, je n’y pense pas, c’est après le match ou l’entraînement qu’elle se réveille. Je ne suis pas encore à 100 % physiquement, mais je serai à 800 % au niveau de la motivation ce soir. Car on n’a plus droit à l’erreur. Ni contre Billère, ni jusqu’à la trêve. Car il faudra tout faire pour distancer nos adversaires. »

    Et question motivation, on peut lui faire confiance. C’est ce qui lui a valu le brassard de capitaine dont Beauregard avait hérité en son absence.  « Il a dû l’étirer avec ses biceps exceptionnels », s’amuse Olivier Jung. Les statistiques lui attribuent 100 % de succès lorsqu’il le porte. Olivier Jung essaiera de poursuivre cette série.

Christian Weibel
source L'Alsace

SÉLESTAT - BILLÈRE ce soir à 20 h
Centre sportif intercommunal de Sélestat.
Arbitres : MM. Anicet et Ferrandier.

Sélestat :
Au but: 12. Ivezic et 33. Girardin
Joueurs: 2. Rechal, 3. Jung (cap.), 5. Aman, 6. Huljina, 8. Omeyer, 9. Beauregard, 10. Foubert, 11. Freppel, 15. Pintor, 17. Salami, 19. Eymann, 20. François-Marie, 27. Ostarcevic (incertain).
Entraîneur : Jean-Luc Le Gall.

Billère :
Au but
: 1. Rocher et 16. Delic
Joueurs de champ : 3. Rosier, 5. Latapie, 7. Allias, 8. Lahore (cap.), 9. Aroca, 13. Hoareau, 17. Ouedraogo, 22. Passe-Coutrin, 26. Tchinda, 30. Drobnjakovic, 36. Chabert.
Entraîneur : Arnaud Villedieu.

               
Publicité
3 décembre 2010

Présentaion de la 11eme journée D2

    phototheque_1260789249_243153
      Si elle ne devrait pas trop refroidir les ardeurs du trio de tête, la 11ème journée de D2M pourrait bien glacer les ambitions de maintien des équipes du bas de classement.
.

SAHBvsBillere

SELESTAT Alsace HB/ BILLERE HB

      Du côté des leaders, Sélestat devrait pouvoir garder la pole avec la réception de Billère. A la possible difficulté de traverser la France du sud ouest à l'est en ces temps enneigés, les béarnais ajoutent celle - récurrente - de ne pas bien voyager. Et comme le sporting d'Este a vu 3 adversaires venir s'y imposer depuis le début de saison, le BHB se trouve dans une situation peu enviable. La coupe de France a apporté un sympathique démenti à l'incapacité de faire un résultat à l'extérieur, les béarnais s'étant imposé difficilement à Lormont. Sans faire injure aux pensionnaires de Nationale 1, on peut affirmer que de renouveler ce résultat au pays du leader pourrait bien s'avérer un tantinet plus compliqué... D'autant que Sélestat ne faiblit pas ou si peu. Le point laissé à Angers ne devrait être qu'une péripétie sur la voie royale vers la LNH. Billère devrait goûter à ses dépens à la supériorité indiscutable des hommes de Le Gall.

Source Handzone.

Les chiffres d'avant match:

Classement :
Sélestat
:    1er       27 pts (8V- 1N- 1D)
Billère   
:   12eme   16pts   (3V- 0N- 7D)

Attaque
:
Sélestat
:   1er       301 buts (moy 30.1)
Billère   :
  12eme    250 buts  (moy 25.0)

Défense
:
Sélestat
:  3eme   254 buts (moy 25.4)
Billère  10eme   276
buts (moy 27.6)

Dernière rencontre officielle: D2 le 17/05/10  Sélestat 28 - Billère 21

.
..

.

.
.
.

2 décembre 2010

Vu du côté de Billère: Monument en péril ?

      Le doyen va mal. Cinq défaites consécutives ont envoyé Billère flirter avec la zone rouge (12e). Pierre Lahore et les siens vont devoir souquer ferme pour assurer au club une 13e saison consécutive en D2.

Bobo_billere

          « Au niveau des résultats, c'est sûr que ce n'est pas trop ce que l'on espérait. C'est décevant... », lâche Pierre Lahore, le capitaine et gardien du temple billérois.
        Depuis plusieurs années, les irréductibles béarnais n'avaient aucune peine à assurer leur maintien, jouant même parfaitement un rôle de trublion qui leur seyait à merveille (8es l'an passé).

« En mode maintien »

      Le début de saison 2010-2011 s'annonçait pourtant sous les meilleurs auspices. Un budget en hausse et l'ouverture d'un centre de formation devaient valider les ambitions du petit "village" (13 000 habitants) du Sud-Ouest.
     Mais après un début d'exercice très correct (3 v, 2 d), Billère s'est écroulé, avec une série de cinq défaites consécutives. Pire, le Sporting d'Este n'est plus une citadelle imprenable (Vernon, Mulhouse et Aix sont ainsi revenus victorieux du déplacement en Béarn).
     « Le doute s'est installé après la défaite contre Vernon, souffle captain "Peïo", 27 ans. Nos certitudes ont été mises à mal, on joue avec la peur au ventre. On manque d'agressivité, de chance aussi parfois... » Les desseins du mois d'août ne sont plus qu'un lointain souvenir et Billère a basculé « en mode maintien ».
      Le départ progressif des glorieux anciens, Johnny Voss en tête, peut-il expliquer la « crise de confiance » que traverse le jeune groupe d'Arnaud Villedieu ? « Il y a toujours eu beaucoup de changements dans l'équipe, nuance le pivot, arrivé en 2003. Avec Rumen (Mlyakov, à Billère depuis 1997, est avec Lahore le plus ancien dans l'effectif), nous sommes là pour animer les valeurs du club. L'état d'esprit est toujours présent. »
      Un état d'esprit qu'il conviendra d'afficher au CSI, sous peine de continuer à sombrer. « Sélestat n'est pas le meilleur endroit pour se relancer, consent Pierre Lahore. Mais on va jouer le coup à fond. »
      D'une certaine façon, la D2 sans Billère ne serait plus vraiment la D2. Dans l'antichambre de l'élite depuis maintenant douze ans, les Béarnais ne veulent pas ruiner plus d'une décennie de labeur. « On n'envisage pas la descente. Nous avons les armes pour nous maintenir. On bosse pour inverser la tendance. »
      Une relégation en N1 marquerait à coup sûr un sérieux coup d'arrêt pour le handball dans ce coin du Sud-Ouest, où les clubs de haut niveau ne sont pas légion.
      « Le club a l'ambition de grandir, poursuit Pierre Lahore, mais l'ambition ne fait pas les résultats. Le niveau de la D2 augmente, certains n'avaient sans doute pas conscience que ce serait difficile à ce point. On a peut-être considéré les bons résultats des dernières saisons comme un acquis. Il ne faut pas oublier les efforts consentis pour y parvenir. »
       C'est à ce prix que Billère pourra conserver son statut de doyen de la D2.

Simon Giovannini
Source DNA

23 novembre 2010

Résumé de la 10eme Journée de Pro D2.

Le trio s'échappe, le podium se forme

Comme annoncé, les résultats de la 10ème journée n’ont pas trop été préjudiciables au leadership du trio de tête. Mais si Créteil et Mulhouse se sont imposés, Sélestat a laissé un point à Angers, la lanterne rouge qui confirme - sans bénéfice visible pour l’instant - un vrai coup de mieux.

ANGER25/25SAHB

      Si ce fut un peu difficile pour Créteil, ce fut carrément limite pour Sélestat. L’écart sur le papier (1er contre dernier) présageait un match si ce n’est facile, tout au moins sans énorme danger. Ce scénario sans doute écrit trop tôt, Sélestat va le jouer pendant 30 minutes. Angers abdiquant totalement, le leader caracole aisément jusqu’à la pause (1-9, 14ème / 6-15, 30ème). Les acteurs revenus  sur le terrain, c’est à tout autre match auquel le public sans doute résigné de Jean Bouin va assister. Tout aussi inexplicable que l’abandon Noyangevin de la première période, c’est une sortie de match que le SAHB met en scène. Un penalty manqué par ci, quelques ballons perdus par là, des tirs pris sans conviction, et Sélestat voit revenir une équipe angevine à la combativité et la réussite retrouvées. Bouchkara (7 buts) ramène Angers tout près (18-19, 44ème) et c’est à De la Bretêche que revient le rôle de sauveur à 25 secondes du buzzer.

Source Handzone.

Journ_e_10

22 novembre 2010

Angers- Sélestat: 25-25 : Les Sélestadiens se sont-ils vus trop beaux ?

        Si perdre un point chez le dernier n’est pas infamant dans le contexte particulier de la Pro D2, concéder le match nul (25-25) à Angers après avoir compté jusqu’à neuf buts d’avance est bien plus grave et pose des questions sur la fiabilité du SAHB.

Lâcher un point chez le dernier du classement a de quoi donner mal à la tête à Jordan François-Marie et au SAHB. Photo Denis Werwer

        Ils avaient déjà laissé des plumes contre Villeurbanne, une semaine plus tôt, sans conséquence à l’arrivée puisqu’ils l’avaient emporté sur un écart flatteur de six buts. Huit jours plus tard, les Sélestadiens se sont finalement brûlés les doigts à Angers en y abandonnant un point à la lanterne rouge de la Pro D2 qui n’en avait conquis que trois sur dix-huit possibles jusqu’au passage du leader dans sa salle.

       Un leader qui avait d’ailleurs rapidement affirmé son statut en écartant toute contestation possible pour s’ouvrir la voie d’une victoire facile (1-9) au terme du premier quart d’heure. Un peu trop facilement peut-être si l’on se réfère aux explications de Jean-Luc Le Gall, l’entraîneur du SAHB. « Il faut reconnaître qu’il n’y avait aucune opposition en face durant ces premières minutes. C’était une équipe bis d’Angers qui avait visiblement un gros complexe d’infériorité face à nous. Il nous suffisait de monter la balle et à chaque fois on trouvait la bonne solution pour marquer. C’était propre. » Presque trop simple pour ne pas tomber dans le piège de la facilité.

« C’est grotesque »

       Et c’est ce qui s’est passé au cours d’une seconde période catastrophique pour des Alsaciens qui n’y étaient plus du tout. L’écart était pourtant toujours de neuf buts en faveur de Sélestat à la 34 e minute (8-17). Avant que l’inexplicable ne se produise. Un irréel 17-8 en moins de 27 minutes en faveur du dernier de la classe. D’une équipe qui s’était pratiquement tiré une balle dans le pied dès les premières minutes du match. « Ils n’avaient plus rien à perdre en revenant sur le parquet en seconde période et ils ont donné tout ce qu’ils avaient. Et nous n’avons pas su répondre au défi, regrette le coach. Possédé une avance aussi importante et la dilapider pour faire match nul, c’est vraiment grotesque. »

        Si les conséquences au classement ne sont pas encore trop graves puisque le SAHB pointe toujours au sommet du classement au terme de la dixième journée, il commence néanmoins à voir les silhouettes de ses deux poursuivants de plus en plus grand dans son rétroviseur. Créteil et Mulhouse n’étant désormais plus qu’à une longueur. Ce coup d’arrêt dans sa série victorieuse va peut-être faire l’effet d’un rappel à l’ordre à un groupe qui commençait peut-être à rentrer dans une certaine routine. À ronronner.

« La leçon n’a pas été retenue »

        Pourtant la précédente prestation contre Villeurbanne aurait déjà dû rendre les joueurs attentifs à un possible retour de bâton. « On ne peut pas dire que les joueurs aient manqué d’humilité mais je crois qu’inconsciemment ils se sont vus plus beaux qu’ils ne l’étaient. Le rendez-vous manqué contre Villeurbanne était déjà un avertissement sans frais. La leçon n’a pourtant pas été retenue. L’ensemble de l’équipe a manqué à la fois d’investissement et d’engagement. »

       En se montrant incapable de gérer une situation plus que favorable au point d’encaisser 19 buts rien qu’au cours de la seconde période. Un véritable gâchis que les Sélestadiens ont payé au prix fort dans les dernières secondes de la partie. Après un intermède Coupe de France, la semaine prochaine, il leur reste désormais trois matches dont deux à domicile pour redresser la tête. Ils doivent bien cela à leurs fidèles supporteurs qui ne comprendraient pas comment une machine aussi sophistiquée pourrait se gripper aussi facilement. On plaide pour l’accident de parcours. Mais il ne faudra pas recommencer.

Christian Weibel

21 novembre 2010

Sélestat lâche bêtement un point

        Toujours devant, et même de neuf buts à la pause, Sélestat a concédé bêtement le nul 25-25 hier soir  à Angers en Pro D2.

   L’entraîneur sélestadien Jean-Luc Le Gall peut se poser beaucoup de questions sur le relâchement de ses joueurs hier en deuxième période à Angers. Archives Denis Werwer
L’entraîneur sélestadien Jean-Luc Le Gall peut se poser beaucoup de questions
sur le relâchement de ses joueurs hier en deuxième période à Angers. Archives Denis Werwer
                                  

         Net vainqueur l’an passé, Sélestat débarquait hier en Anjou avec le costume de leader sur les épaules et l’obligation de s’imposer face à la lanterne rouge du championnat de Pro D2. Les chiffres parlaient nettement en faveur des Alsaciens, battus une seule fois, alors que les Angevins n’avaient encore signé qu’une seule victoire.

Sur des contres

         La première période n’allait pas démentir les statistiques. Costaud derrière, bien soutenu par Ivezic, Sélestat posa d’emblée sa patte sur la partie. Les Angevins manquaient une nouvelle fois leur entame (1-7, 11 e) et les Sélestadiens, qui n’avaient pas besoin de ça, en profitaient largement. Ostarcevic servait bien Beauregard mais surtout Sélestat marquait sur des contres.

          Angers prenait l’eau de toutes parts. Et quand les ballons franchissaient enfin le mur alsacien, Ivezic était à la parade. Le leader regagnait les vestiaires sans avoir aucunement été inquiété par un bien pâle dernier du championnat (6-15).

         La seconde période était d’une toute autre facture. L’inverse de la première ! C’est Sélestat, sans doute certain d’avoir match gagné, qui jouait en marchant et c’est Angers-Noyant qui lâchait les chevaux. En moins d’un quart d’heure les Angevins étaient revenus dans la partie (17-19, 44 e).

         La partie s’équilibrait alors. Dans les cages, le jeune Courtois répondait au géant Ivezic. Bouchkara lâchait son bras et les Alsaciens peinaient sur la défense plus haute et plus étagée des Noyangevins. Jean-Luc Le Gall, le coach sélestadien, était obligé de poser son temps mort pour recadrer ses troupes.

        Mais rien n’y fit. À l’image d’Ostarcevic, Sélestat était sorti de son match. Le premier de la classe gâcha même l’occasion de l’emporter quand même en jouant à l’envers sa dernière possession de balle et c’est De la Bretèche, qui offrait aux Angevins le match nul sur un penalty tiré au-delà du temps réglementaire.

       « Une bonne claque » «  J’aurais préféré être à égalité à la pause car c’est une situation très difficile à gérer. Personne ne sait faire ça en France hormis Montpellier et Chambéry. Clairement, on perd un point. C’est une bonne claque. Des fois ça fait avancer », confia le coach alsacien.

Source L'Alsace

MESSAGE DE RUGISS'' HAND aux supporters Sélestadiens

Voilà, peut être un un nul qui ne plait à personnes...
Mais c'est là que, nous supporters,  nous rentrons en jeu:  en soutenant encore plus fort nos joueurs du SAHB... en étant présent aux moments plus délicats !

Allez les Violets; la force est entre vos mains, nos mains.
Rugiss'man
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>
Le 8ème Rugiss' Hand
Publicité
Archives
Publicité