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Le 8ème Rugiss' Hand
12 mai 2012

Présentation du match : Ivry - Sélestat : déjouer les pronostics à Ivry

apres-avoir-fait-souffrir-les-defenseurs-cessonnais-briffe-et-lanfranchi-kevin-beretta-tentera-d-eUne victoire suffirait au SAHB pour assurer mathématiquement son maintien, ce soir à Ivry. Mais le contexte paraît défavorable aux Alsaciens.

En regardant le classement, le déplacement de Sélestat sur les bords de la Seine paraît abordable. Car Ivry, l’adversaire du soir, se situe à trois points en retrait des Alsaciens. Mais la vision est en trompe-l’œil. Car l’ancienne lanterne rouge du classement a sérieusement redressé la barre au printemps. Finaliste de la Coupe de France, le doyen des clubs de l’élite est en train de se sortir du pétrin en multipliant les bons résultats. Sur ses sept dernières sorties, l’USI a gagné quatre fois et perdu les trois autres d’un but respectivement contre Dunkerque, Chambéry et Saint-Raphaël, soit trois équipes du top 4. C’est dire si la tâche s’annonce redoutable pour les hommes de Jean-Luc Le Gall qui ne tarit pas d’éloges sur son adversaire.  « Cette équipe joue super bien actuellement. Elle lâche bien les ballons. D’ailleurs si on faisait un classement sur les dernières journées, elle ne serait pas loin des meilleurs. Elle n’a rien à voir avec l’équipe qu’on a battue au match aller et où ne figuraient pas les frères Simonet ainsi que la recrue de l’hiver, le tchèque Horak, un excellent défenseur. Bref c’est du costaud. Mais ce n’est pas pour autant que l’on y va sans ambitions. A nous de ne rien lâcher en se mettant en configuration pour gagner. »

Se rassurer avant la dernière journée

Déjà vainqueur à deux reprises à l’extérieur cette saison, Sélestat aimerait y ajouter un troisième succès pour se mettre définitivement à l’abri. C’est l’idée qui animera une équipe qui reste sur deux bonnes sorties à domicile (victoire sur Nantes et nul contre Cesson). Mais la voie est étroite face à une équipe qui reste sous la menace de la relégation et qui peut faire un grand pas vers son salut dès ce soir.

Kevin Beretta, meilleur buteur sélestadien au match aller et la semaine dernière face à Cesson, a, comme tous ses coéquipiers, visionné le jeu de son adversaire. Il a son idée sur la manière d’opérer à Ivry.  « Leur base arrière est très puissante et ça peut jouer en notre défaveur. L’équipe paraît d’ailleurs beaucoup plus sûre d’elle par rapport à celle qu’on a affrontée en octobre. Elle s’apprête à jouer un match à la vie, à la mort contre nous. On sait ce qui nous attend. Mais nous avons aussi besoin de points pour ne pas attendre les deux dernières journées pour être assurés du maintien tant qu’il n’est pas acquis mathématiquement. A nous de jouer le hand qu’on sait bien développer. Avec un seul but en tête, assurer la victoire quelle que soit la manière. »

Après avoir connu un passage difficile au mois de mars, le jeune ailier gauche (il fêtera ses 22 ans la semaine prochaine la veille de la réception de Tremblay) est à nouveau l’un des atouts offensifs de Sélestat. Lui-même se surprend d’être à la hauteur de sa tâche dans un championnat qu’il découvre.  « Je n’aurais jamais imaginé en début de saison d’être titulaire et je ne savais pas si j’allais être capable de m’en sortir. J’ai peut-être bénéficié de l’effet de surprise lors du cycle aller, mais on me connaît désormais. Alors je varie les tirs et je continue de travailler pour progresser. Surtout au niveau défensif et sur le plan mental. » Le match de ce soir sera un nouveau test qu’il espère réussir pour le bien de son équipe avant tout.

IVRY – SÉLESTAT ce soir à 20h 
Gymnase Auguste Delaune à Ivry (94).
Arbitres : MM. Nordine Lazaar et Laurent Reveret.

Ivry :
Aux buts 1. Marjanovic et 16. Chapon (cap.)
Les joueurs 3. Horak, 4. Loupadiere, 5. S. Simonet, 6. D. Simonet, 7. Lorgere, 11. Mabire, 17. Indjic, 18. Bousnina, 20. Sulc, 25. Bataille, 27. Staigre, 77. Darras.
Entr. : Pascal Léandri.

Sélestat :
Aux buts: 12. Ivezic et 69. Fulop
Les Joueurs 3. Jung (cap.), 5. Petrenko, 6. Pesic, 7. Beretta, 8. Podsiadlo, 9. Beauregard, 11. Freppel, 13. Aman, 15. Pintor, 19. Eymann, 20. François-Marie, 27. Ostarcevic.
Entr. : Jean-Luc Le Gall.

Source L'Alsace par Christian Weibel
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10 mai 2012

Présentation de la 24ème journée: faudra regarder en bas!

sausau_ymLe spectre de la relégation concerne désormais au moins les cinq derniers clubs de D.1. Le week-end s’annonce décisif pour Nîmes, Ivry et Créteil qui accueillent respectivement Paris, Sélestat et Istres

IVRYvsSAHB 2010

Ivry (11èmes) - Sélestat (7èmes)

Ivry va-t-il signer une prolongation en 1ère division dès ce samedi face à Sélestat ? Passés très près de l'exploit à Saint Raphaël (défaite d'un but), les Val-de-Marnais n'ont plus qu'une victoire à valider pour s'éloigner de la zone dangereuse. Les Sélestadiens eux, se refusent à tout calcul. Le point concédé la semaine dernière face à Cesson et alors que la situation n'était pas très enviable (26-28 à 1'27 du buzzer).

et à suivre de très près ...

NIMESvsPARIS

Paris (14èmes) - Nîmes(13èmes)
Un point sépare la lanterne rouge Paris de Nîmes, son hôte du jour. C'est dire si l'enjeu de cette rencontre est important. Après avoir été la seule équipe à battre Montpellier, les Gardois n'ont pas confirmé leur bonne passe en s'inclinant à Toulouse. Les Parisiens eux, restent sur un net succès face à une équipe d'Istres étrangement peu concernée par l'enjeu. Pour garder un espoir de rester au sein de l'élite, les joueurs de François Berthier sont condamnés au sans faute d'ici le 30 mai. Tâche difficile mais pas insurmontable.
 
CRETEILvsISTRES
Créteil(10èmes)-Istres(12èmes)
 
Autre match de la peur, Créteil-Istres. Les Provençaux sont avant-derniers mais n'ont pas abdiqué. A une semaine (ou presque) d'intervalle, ils reviennent en région parisienne en espérant donner meilleure impression que face à Paris. Cela ne peut pas être pire ! Pour Créteil, c'est la fin de saison qui préoccupe les esprits. La réception d'Istres est la seule escale avant d'affronter les deux meilleures équipes du championnat, Chambéry (à Oubron) et Montpellier (dans l'Hérault). Toujours privée d'Olivier Nyokas blessé, et même avec deux points d'avance sur le ...
 
Les autres matches:
Cesson (9) - Montpellier (1)
Tremblay (8) - Nantes (5)
Dunkerque (4) - Toulouse (6)
Hier soir:
Chambery (2) -St Raphael (3):  25 -23
 
Source handzone
29 avril 2012

Sélestat 30- 29 Nantes: Un pas de plus vers le maintien !

a-l-image-d-un-djordje-pesic-particulierement-efficace-les-selestadiens-ont-fait-feu-de-tout-bois-hEn remportant son premier match de la saison face à une équipe du top 5, Sélestat a signé une grosse performance contre Nantes (30-29)   et se rapproche de plus en plus du maintien.

Le SAHB n’a donc pas raté sa dernière occasion de s’offrir une équipe classée dans les cinq premières de la Ligue. Après neuf échecs face aux gros bras, Sélestat est allé au combat pour s’offrir le scalp de Nantais qui n’avaient pourtant aucune envie de céder des points en Alsace. La lutte a donc été rude, acharnée, indécise et impitoyable pour finalement tourner en faveur de l’équipe qui en voulait peut-être un tout petit peu plus. Ce neuvième succès a été amplement mérité puisque cherché avec les tripes et, aussi, avec la manière.

Grâce à un magnifique collectif et une volonté farouche. Grâce à quelques individualités qui ont émergé du groupe tel Djordje Pesic dont seul le dixième tir a été contré après que ses neuf autres tentatives ont terminé au fond. Tel Jordan François-Marie aussi percutant que d’habitude mais particulièrement efficace avec ses sept buts en huit occasions. Tel Frédéric Beauregard qui, sur sa lancée de Montpellier, a sonné la charge au cours d’une deuxième mi-temps où il a autant semé (5 sur 8) que récolté de baffes en tout genre. Tel Arnaud Freppel dont l’interception en milieu de seconde période a donné pour la première fois quatre longueurs d’avance aux siens. Tel, enfin, Lazlo Fulop qui est resté dans sa cage pendant toute une heure à s’amuser à détourner une vingtaine de tirs nantais.

Sixièmes à trois points du premier relégable

Cette débauche d’énergie offre ce matin la sixième place à Sélestat mais paradoxalement seulement trois points d’avance sur le premier non relégable. Car ça bagarre dur en fin de classement. À l’image de Nîmes qui a battu Montpellier, Istres en a fait de même avec Saint-Raphaël alors qu’Ivry a certainement condamné Paris. C’est dire si cette victoire était quasiment capitale.

Pour un but, elle a donc tourné en faveur des hommes de Jean-Luc Le Gall. Des locaux qui ont une nouvelle fois mal débuté la partie. À croire qu’ils aiment les courses d’obstacles, que jouer à se faire peur leur procure l’adrénaline nécessaire pour être encore plus forts. La semaine dernière, les Sélestadiens ont attendu une vingtaine de minutes et un débours de onze buts pour véritablement entrer dans le match à Montpellier. Huit jours plus tard, pour la première de leurs deux réceptions consécutives, Olivier Jung et ses copains ont aussi été à côté de leur sujet durant les dix premières minutes avant de se mettre à enjamber les haies qui s’étaient dressées sur leur parcours. C’est avec cinq buts de retard (1-6, 10 e) qu’ils ont enfin commencé à jouer. Pour finalement rentrer aux vestiaires avec… un but d’avance (13-12).

Il leur faut apparemment plus pour baisser les bras. Mais là, ce sont des ailes qui leur ont poussé. Par l’entremise des joueurs cités plus haut, le SAHB a fondu sur son lièvre à la 29 e minute (12-12) après être revenu à deux longueurs (5-7) dès la 14 e. Le coup de sifflet de la mi-temps a presque coupé leur élan. D’autant que quatre buts en quatre minutes replaçaient les Nantais en tête (14-16, 34 e). Mais Sélestat retrouvait rapidement ses esprits, son jeu et sa défense pour se détacher grâce à un 6-1 (21-18, 41 e). À cinq minutes de la fin, le compte était toujours bon (27-23). Et malgré le retour des visiteurs dans les deux dernières minutes, la victoire était sélestadienne.

Source journal L'Alsace
par Christian Weibel
26 avril 2012

Le « H », poil à gratter

avec-131-buts-l-ailier-gauche-espagnol-valero-rivera-est-le-deuxieme-meilleur-buteur-de-d1-photoÀ défaut de trouver un tombeur de Montpellier cette saison, on portera un regard admiratif sur Nantes qui, il y a un mois, a arraché un point à l’indétrônable champion de France.

La belle équip epro du HBC Nantes, le « H » pour les intimes, qui avait tâté de l’Europe la saison précédente, n’a été classée dans la deuxième moitié du tableau qu’une seule fois.

C’était après la 9 e journée et une défaite à domicile contre Toulouse.

Les résultats positifs l’emportaient ensuite (14 victoires à ce jour), avec une remontée à la 5 e place, la même qu’en fin d’exercice précédent. Nantes l’occupe depuis la fin du cycle aller.

L’Europe se rétrécit

« Mais seules les quatre premières places seront encore européennes la saison prochaine, et Dunkerque, qui est devant nous (avec 4 points de plus) me semble plus fort. Ça va être difficile d’aller le chercher », estime Thierry Anti, l’entraîneur de ces autres Violets, adversaires de Sélestat samedi soir.

Les Nantais ont vu leur rendement évoluer en dents de scie au fil des défections pour cause de blessures d’éléments majeurs. Dont celle, à un muscle de la cuisse, de Seufyann Sayad, le demi-centre né et formé à Sélestat. Il est écarté des terrains depuis sa campagne à la CAN avec l’équipe du Maroc en janvier.

« La poisse ! C’était l’un de nos meilleurs joueurs », se désole Rock Feliho, qui a lui aussi fréquenté le centre de formation et la réserve de Sélestat avant de faire carrière chez les pros. Après Villefranche et l’Allemagne, le bientôt trentenaire a posé ses valises à Nantes, avec sa femme originaire de Schirmeck, avant de prendre la route pour Toulouse à la prochaine rentrée.

« Ça s’est bien passé à Nantes, avec une qualification en Coupe d’Europe, et on s’établit dans le Top 5 pour la seconde année consécutive. À l’aller, on avait bien galéré contre Sélestat, qui nous a menés la vie dure (30-28). C’est un de nos problèmes récurrents : quand on doit tuer le match, on n’y arrive pas ! Contre Istres (27-26 le week-end dernier), c’était le même type de match. »

Double découverte du CSI

Comme l’arrière gauche, et surtout défenseur, Rock Feliho – qui se réjouit de retrouver les anciens complices Freppel et Christian Omeyer –, Thierry Anti découvrira la belle salle du CSI. « J’ai hâte de la voir, il paraît que c’est un très bel outil. » Tout en connaissant la ferveur du public qui le fréquente, il a surtout envie de l’ajouter à la liste des territoires conquis…

S’il a confiance dans le potentiel de son équipe, la méfiance reste de rigueur avant chaque rencontre. « Nous sommes capables de jouer très bien, et parfois moins bien. Nantes n’a pas tant de marge de sécurité que ça, et il n’y a pas énormément d’écart entre le 5 e et le 14 e du championnat. Sélestat a une belle équipe, qui joue bien et qui a fait des “perfs”. »

Thierry Anti ne doute pas un instant que le SAHB va rester en D1. De là à lui garantir un nouveau bail dès samedi soir, on ne va pas rêver. « Nous voulons confirmer ce que nous avons fait jusque-là, surtout que notre club est monté vite dans la hiérarchie. » Il n’est effectivement en D1 que depuis trois saisons.

21 avril 2012

Montpellier 36 - 30 Sélestat : L'impossible retour !

comme-au-match-aller-yurij-petrenko-et-les-selestadiens-se-sont-bien-battus-face-aux-intouchables-mRapidement largué, Sélestat a tenté un improbable retour pour faire douter le champion de France Montpellier. En vain (36-30).

Il n’y a pas eu d’exploit. Mais non seulement Sélestat n’a pas eu à rougir de sa défaite chez les champions de France, mais les Alsaciens ont caressé le rêve fou de pouvoir briser l’hégémonie de Montpellier dans son antre de Bougnol à l’issue d’une rencontre incroyable.

Reléguée à onze longueurs après 23 minutes de jeu (15-4), l’équipe s’est lancée dans un incroyable come-back en seconde période pour revenir à trois longueurs de son hôte (26-23) à moins de treize minutes de la fin de la rencontre. Alors les Héraultais n’ont pas eu peur, ils n’ont jamais donné l’impression de paniquer et de se laisser aller à la panique, mais l’espace de quelques minutes, le public montpelliérain, peu habitué au suspense en dehors des joutes européennes et des rendez-vous avec Chambéry, a cru se retrouver plongé en plein cauchemar. Ce fut finalement vain, Accambray prenant les choses en main en fin de match pour étouffer cette tentative de rébellion, mais les Alsaciens ont quitté le parquet avec les honneurs.

Rien ne laisser prédisposer un pareil scénario. D’entrée de jeu, Montpellier avait imprimé son rythme habituel à la rencontre pour se prémunir de toute mauvaise surprise. Les ailiers s’amusaient de la défense alsacienne, dans le jeu placé mais surtout sur les remontées de balle pour punir un repli défensif aléatoire et les échecs face aux cages des tireurs de Sélestat. Gajic, Honrubia et Guigou : il n’y en avait que pour les mobylettes, impressionnantes de réussite, et auteurs à eux trois de douze des treize premiers buts héraultais, dont sept pour le seul Gajic. Le tout en 19 minutes (13-4). Et lorsque Arvin-Berord portait l’écart à plus onze, le suspense semblait avoir complètement disparu et la seule question de savoir si Sélestat n’allait pas battre le pire record pour une équipe en visite à Bougnol cette saison.

Il n’en fut rien. Alors que la Nationale 1 était sur le terrain, ou presque, Sélestat entamait l’opération grignotage. Alors à la pause (18-10), personne n’y avait prêté attention, mais le plus beau était à venir. La seconde période permettait aux Alsaciens de montrer un tout autre visage et enfin on s’apercevait de l’absence de Nikola Karabatic, blessé. Malgré Bonnefond (20-10,33 e), la remontée allait être relativement rapidement. Un 4-0 arrêtait l’hémorragie (20-14, 36 e) avant qu’un 3-0 ne remette les choses en place (23-19, 41 e). Grâce notamment à Beauregard, Sélestat était totalement de retour dans cette rencontre. Mais il ne devait pas pousser plus son retour qu’à moins trois (24-21, 46 e, puis 26-23, 48 e). Avec de nouveau sa meilleure équipe sur le parquet, Montpellier s’évitait toute frayeur en fin de match, grâce à un Prost déterminant pour son retour dans les buts. Mais dans la défaite, Sélestat aura prouvé hier une très belle force de caractère.

Montpellier – Selestat 36-30.
À Montpellier (René-Bougnol).
Mi-temps : 18-10.
Arbitres : MM. Anicet et Ferrandier. 3 000 spectateurs environ.

Montpellier.-
Gardiens : Prost (43’, 17 arrêts dt 1 sp sur 35 tirs), Robin (17’, 4 arrêts sur 16 tirs).
Joueurs : Arvin-Bérod (1/1), Tej (3/4), Accambray (4/8), Bonnefond (5/5), Guigou (2/4), Honrubia (7/8, dt 2/2 sp), Zerbib (1/3), Grebille (4/7), L. Karabatic (0/1), Gajic (9/11, dt 1/2 sp), Hmam (0/2).
Non utilisé : Salou. 3 exclusions temporaires : Bonnefond, Hmam, L. Karabatic.

Selestat.
Gardiens : Fulop (60’, 8 arrêts dt 1 sp sur 44 tirs).
Joueurs: Jung (4/6), Petrenko (4/5 dt 1/1 sp), Pesic (1/2), Beretta (1/3), Podsiadlo (4/12, dt 1/2 sp), Beauregard (9/19), Freppel (5/6), Aman (0/1), Pintor, Eymann (0/2), François-Marie (2/5), Ostarcevic (0/2).
1 exclusion temporaire : Pesic.

Source L'Alsace

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20 avril 2012

Présentation de la 21ème journés: Montpellier - Sélestat

Insoluble équation !?

Arnaud Freppel veut «rêver» à l’impossible.  Photo archives DNA – FRANcK DELHOMME

C’est devenu un cliché, mais il traduit finalement bien la réalité. Face à Montpellierr, Sélestat, comme les autres clubs de D1, n’a rien à perdre. Un succès constituerait un authentique exploit.

    Un déplacement à Montpellier est toujours, pour l’adversaire, une équation difficile à appréhender, encore plus à résoudre.
    Il ne s’agit pas, parce que l’on est un compétiteur et que le sport de haut niveau réserve parfois son lot de surprises, de céder à la fatalité ou à une quelconque forme de résignation.
     Mais il convient également de ne pas regarder la réalité avec légèreté. Les joueurs de Patrice Canayer, invaincus cette saison en championnat, n’ont plus perdu à domicile depuis le 4 mars 2009 (27-29 face à Tremblay). Une éternité…

«Le sport est aussi fait de surprises»

      « On part dans l’idée de faire le meilleur match possible, explique Arnaud Freppel. C’est souvent quand on se dit que l’on n’a aucune chance de gagner que l’on prend une claque. »
      Qu’est-ce qui peut finalement empêcher les joueurs de Jean-Luc Le Gall de rêver à un improbable exploit, ce soir à Bougnol ? Rien. Certes, même sans Nikola Karabatic et Vid Kavticnik, blessés, Montpellier reste une formidable machine à gagner. Sa récente victoire en Coupe de France est là pour en témoigner. Et lors du match aller, les Héraultais, privés de Karabatic (déjà) et de Michaël Guigou, avaient été bousculés par les Violets dans un Rhenus en fusion, mais s’en étaient sortis sans dommages (27-33).
       L’ailier droit violet sait bien que les coéquipiers de Mickaël Robin évoluent plusieurs tons au-dessus. « En France, il y a Montpellier et les autres. Même sans Karabatic et Kavticnik, cela reste une équipe très complète. Mais le sport est aussi fait de surprises. » Ce n’est pas parce que l’espoir est mince qu’il ne faut pas s’y accrocher.
        « C’est sûr que cela fait très longtemps que les Montpelliérains n’ont pas perdu chez eux, mais c’est déjà arrivé par le passé, lance Arnaud Freppel. On va rentrer sur le terrain avec la même concentration que pour les autres matches, on va jouer le coup à fond et essayer de les embêter le plus longtemps possible. On ne sait jamais… »
         Grace à sa victoire contre Paris lors de la dernière journée, Sélestat a enrayé une longue spirale négative et maintenu les relégables à bonne distance.
         Ce déplacement à Montpellier s’apparente presque à une parenthèse. « C’est sûr que ce n’est pas un match que l’on a coché », souligne l’ailier droit violet, davantage attiré par la perspective de se mesurer aux meilleurs joueurs de l’Hexagone. « Cela donne envie. On veut voir jusqu’à quel point on peut élever notre niveau de jeu. »
         Les cinq prochaines rencontres (Nantes, Cesson, Ivry Tremblay, Nîmes) seront bien évidemment davantage accessibles pour valider définitivement le maintien en D1. « On aura une carte plus importante à jouer », estime Arnaud Freppel. Cela n’empêche pas de rêver secrètement à l’impossible…
         En l’absence d’Obrad Ivezic, ... lire la suite

Source DNA

3 avril 2012

Résumé de la 20ème journée: les incertitudes du final.

    Guynel Pintor rempart de la maison violette

        Ceux qui pensaient que cette 20ème journée de D.1 masculine n'apporterait rien de nouveau, ont du revoir leur copie. Montpellier qui perd son 1er point de la saison à Nantes, Ivry, Créteil, Toulouse et Sélestat qui tirent leur épingle du jeu, Saint Raphaël qui prend ses distances avec Dunkerque, Paris qui s'enfonce, la fin de championnat s'annonce passionnante.

 

SAHB 2010  vsPARIS

        Sélestat        36-29       Paris
 
Paris file tout droit vers la D2 
        Ce n’est pas tant la défaite à Sélestat qui interpelle mais l’ampleur du score et surtout la faiblesse de l’équipe francilienne. Jusqu’à la pause, les camarades de Nicolas Claire vont parvenir à faire jeu égal (15-14) mais c’est au retour des vestiaires que Pawel Podsiadlo (notre photo et 10 buts sur ce match) et consorts se sont montrés impitoyables, alignant un 12-3 qui en dit long d’une part sur leurs intentions et ensuite sur l’incapacité de Paris à réagir (27-17 à la 45ème). Cette réaction interviendra sporadiquement dans le dernier quart d’heure, Sélestat se contentant de gérer son capital grâce notamment aux parades de l’excellent gardien, Obrad Ivezic (17 arrêts au total). Pour les Franciliens, il y a véritablement péril en la demeure et trois ans après, le spectre de la descente à l’étage inférieur refait surface. D’autant que les six dernières journées restant à disputer ne seront pas une partie de plaisir. Avant de terminer par la réception de Dunkerque et un déplacement à Chambéry, il y aura eu Tremblay, Ivry, Istres et Nîmes.J20
 
Source Handzone.
 
 

 

2 avril 2012

Après Sélestat-Paris: « Le meilleur public de France »

Une nouvelle fois porté par son formidable public, le Sélestat Alsace Handball a remporté un match qu’il ne fallait pas perdre face à Paris (36-29).

Les Sélestadiens peuvent exulter après cette 6 e victoire de la saison à domicile.  Photo DNA – Franck Delhomme

        Sélestat n’est pas une terre d’accueil. En tout cas pour les adversaires des Violets. « Franchement, cela a dû être dur pour les Parisiens », sourit Guynel Pintor, le “boss” de la défense alsacienne. Comment, en effet, ne pas évoquer l’influence du public sélestadien ?

« La victoire du public »

      « C’est le meilleur de France !, assure l’arrière gauche du SAHB. Les supporters sont toujours derrière nous. Même quand nous étions menés en début de match (0-3 à la 4 e), ils ont continué à nous encourager pour que l’on marque notre premier but. »

Là où Guynel Pintor et ses coéquipiers se sentent pousser des ailes, puisent une motivation supplémentaire, « l’adversaire se décourage » dans le vacarme incessant du CSI. « Sans le public, nos prestations seraient différentes. Cela nous aide vraiment. Tout le monde a envie de donner le meilleur. »

Jean-Luc Le Gall, l’entraîneur violet, sait lui aussi combien l’apport de ce véritable 8 e homme est précieux. « Il n’y a pas une autre salle comme le CSI en France. Cette victoire est aussi celle du public. »

PublicCette ambiance joue sans aucun doute sur les résultats. En dix matches à domicile, Sélestat s’est imposé à six reprises, sachant que les quatre défaites ont été concédées face aux membres du Top 4 (Montpellier, Chambéry, Saint-Raphaël et Dunkerque), avec lesquels les coéquipiers d’Olivier Jung ne sont pas encore en mesure de réellement rivaliser.

Ce parcours parfait dans son “chaudron” explique en grande partie la position favorable occupée par Sélestat par rapport à ses rivaux. « Le maintien se jouera à domicile », ne cesse de répéter Jean-Luc Le Gall. Ses joueurs ont bien compris le message.

« On a fait preuve d’entraide face à Paris, apprécie Guynel Pintor. Nous n’avions pas le droit de perdre. On a essayé de former un bloc, ça a payé. » Les Sélestadiens savaient l’importance de cette 20 e journée et le succès a été vécu comme une forme de libération. « On a fait la fête après le match », lance l’arrière gauche, plus que jamais déterminé à atteindre l’objectif.

« On va continuer à se donner à fond, comme on le fait depuis le début de la saison. Et avec l’aide du public, on peut battre Nant es (le 28 avril), Cesson (le 5 mai) et Tremblay (le 19 mai) à domicile », prédit Guynel Pintor. Ce serait alors l’assurance de valider définitivement le maintien en D1.

Lire les stats: ici
Lire également: L'état d'esprit, cet atout.

Source Dna

1 avril 2012

Résultat Sélestat - Paris 36 - 29: Un pas de plus pour le maintien !

Sélestat 36-29 Paris (15-14)

        avec-un-obrad-ivezic-etincelant-lors-de-son-entree-en-jeu-en-deuxieme-periode-(16-arrets)-le-sahb-aSélestat s’est parfaitement relancé face à Paris. Et quel réveil de la part des Alsaciens ! Après cinq revers consécutifs, les partenaires de Pawel Podsiadlo (10 buts) s’offrent une magnifique victoire face aux joueurs de la capitale. Devant leur public, ils ont ainsi réalisé une véritable démonstration. Malgré une légère baisse de régime en fin de première période (15-14, 30e), la formation de Jean-Luc Le Gall a totalement maitrisé son sujet, faisant ainsi la différence dans les moments clés grâce à un terrible 12-3 (27-17, 45e). Toujours handicapés par les blessures (Ouksir, Nyokas et Ortega), les Parisiens n’ont de leur côté jamais trouvé les ressources nécessaires pour revenir dans la partie. Cette victoire aboutie permet au promu de faire un pas de plus vers le maintien. En revanche, mauvaise opération pour Paris qui s’enfonce dans les profondeurs du classement. 

Source LNH

Sélestat se retrouve 7ème à 6 points du premier relegable.

31 mars 2012

Présentation Sélestat - Paris: ..., il n’y aura plus d’alternative !

olivier-jung-le-capitaine-de-selestat-espere-retrouver-le-chemin-de-la-victoire-ce-soir-contre-parLe SAHB doit renouer avec la victoire ce soir contre Paris pour arrêter une série de 5 défaites et se rassurer pour le maintien.

     Appelez-le comme vous le voudrez : un match crucial, un rendez-vous capital, un tournant de la saison, un immanquable. Quel que soit le nom que vous lui donnerez, ce match contre Paris est devenu par la force des choses une rencontre incontournable. De celle qui ne vous laisse pas le choix. Car Sélestat devra s’imposer pour se rassurer, faire un pas supplémentaire vers le maintien et creuser l’écart sur un concurrent direct. Une équipe dirigée par François Berthier, un ancien de la maison violette, qui a recruté du lourd pour la prochaine saison (Bojinovic, Gunnarsson et Hallgrimsson) alors qu’il trône au dernier rang de la classe à sept journées de la fin.

Un adversaire que le SAHB avait croqué quelques jours avant Noël à Coubertin (24-31). Au terme d’un match abouti où la défense alsacienne avait étouffé les attaquants parisiens.  « On était chaud à cette période-là, rappelle le capitaine du SAHB, Olivier Jung.  Mais ce n’est pas parce que nous avons dominé le match à l’aller que nous allons les prendre de haut. Paris dépend beaucoup de ses individualités. Imaginons qu’ils prennent feu demain soir. Il faudra être vigilants. »

Le porteur du brassard et ses coéquipiers n’ont pas perdu la flamme qui les animait depuis le début de la saison. Cet état d’esprit que l’on vantait et qui leur a permis de réaliser un cycle aller parfaitement accompli. Les cinq défaites leur pèsent bien évidemment mais elles n’ont pas jeté le trouble dans le groupe.  « On a peut-être un peu plus de mal à sourire le lundi matin quand on se retrouve à la musculation, note l’ancien altkirchois,  mais pour le reste le groupe est sain. Heureusement car je ne voudrais jamais plus revivre l’ambiance qu’on a connue l’année de la descente en D2. Nos défaites n’ont pas lézardé notre collectif. On ne rejette pas la faute sur le voisin. Ce sont de bons gars. Je n’aurai d’ailleurs pas grand-chose à leur dire avant le match car tout le monde est motivé. Chacun est concerné. On sait qu’on doit gagner et on ne se pose pas de questions. »

Afin de laisser derrière eux cette période difficile où le seul véritable faux pas a eu lieu à Istres. Car perdre contre trois des quatre équipes du top 4 n’a rien d’humiliant. En menant au score durant toute la première période, la semaine dernière à Saint-Raphaël, les Sélestadiens se sont donné des raisons d’y croire malgré une défense très perméable (35 buts).  « Paradoxalement, notre repli défensif était bon, relève le capitaine,  car on n’a pas dû prendre plus de deux contre-attaques, mais c’est dans l’attitude qu’on n’y était pas en oubliant de monter sur le porteur du ballon. » Des attitudes à éviter contre les Parisiens comme Diaw ou Claire en l’absence de Nyokas, capables de dégoupiller de loin. Car ce soir il faudra être impeccables. Ne négliger aucun détail. Profiter de chaque occasion. Pour marquer deux points supplémentaires si précieux en cette période de disette.

SÉLESTAT – PARIS.
20 e journée de la Ligue Nationale.
Coupe d’envoi ce soir à 20h30 au CSI de Sélestat.
Arbitres : MM. Thierry Dentz et Denis Reibel.

Sélestat :
Au buts: 12. Ivezic et 69. Fulop
Les joueurs 3. Jung (cap.), 5. Petrenko, 6. Pesic, 7. Beretta, 8. Podsiadlo, 9. Beauregard, 11. Freppel, 13. Aman, 15. Pintor, 19. Eymann, 20. François-Marie, 27. Ostarcevic.
Entraîneur : Jean-Luc Le Gall.

Paris :
Au buts
1. Annonay et 12. Dahl
 Les joueurs 2. Clementia, 3. Perdrix, 4. Nivore, 6. Kozomara, 7. Claire, 8. Diaw (cap.), 9. M’Tima, 10. Cabit, 13. Lagier-Pitre, 17. Praznik, 21. N’Diaye, 25. Filah.
Entraîneur : François Berthier.

Source L'Alsace par Christian Weibel

 

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