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Le 8ème Rugiss' Hand
25 février 2013

Le SAHB est allé chercher un succès marquant

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Le SAHB est allé chercher un succès marquant samedi à Tremblay qui ne laisse habituellement que peu de latitude à ses visiteurs. En renouant avec la victoire, le SAHB chasse ainsi les doutes et peut envisager la suite avec sérénité.

Après Chambéry et Paris, Sélestat est désormais la troisième équipe à repartir de Tremblay avec la totalité de la mise. Cette hypothèse n’était pourtant pas la plus répandue avant le coup d’envoi puisque les locaux surfaient sur une formidable dynamique de 7 succès lors des 10 dernières journées qui les avait propulsés à la 6 e place du championnat. Mais ces diables de Violets ont mis leurs bonnes résolutions en application et déjoué tous les pronostics en s’imposant (28-29) au terme d’un intense combat. En emportant les deux points là où des clubs comme Dunkerque, Saint-Raphaël et Cesson y ont laissé des plumes et leurs illusions, les Sélestadiens frappent un grand coup et confortent leur position.

« Ce résultat est aussi le fruit d’une excellente semaine de travail, précise Djordje Pesic, le pivot du SAHB. Chaque jour, nous n’arrêtions pas de nous dire que nous allions gagner là-bas. Et nous avons réussi dans notre entreprise. En réussissant un match presque parfait que ce soit en attaque, en défense, dans le repli, partout. Ces deux points sont deux grands points qui ne doivent rien à personne, à part à notre détermination. »

Encore davantage réfractaire à la défaite que ses coéquipiers, l’imposant pivot serbe n’avait pas envie de prolonger la série de défaites malgré la difficulté de la tâche qui les attendait en Seine-Saint-Denis. Frustré par la déroute face à Paris, persuadé qu’il y avait mieux à faire à Cesson, le colosse de Backa Palanka n’a pas lésiné sur les efforts pour inverser la tendance. Ses 7 buts dont 2 penaltys en dix tirs en disent long sur sa détermination. « Le calendrier du cycle retour était difficile avec Paris et Chambéry à la maison et quatre déplacements. Il fallait faire avec et cela nous a souri à Tremblay. Je ne suis pas surpris. Nous avions déjà gagné deux fois chez nous en octobre. Maintenant on mène 3-0 contre Tremblay. Cette année, je trouve que nous jouons beaucoup mieux à l’extérieur. Je ne sais pas pourquoi, mais c’est bien. »

La courte mais précieuse victoire arrachée samedi dans la banlieue parisienne est la troisième loin de leur base pour les Alsaciens après celles à Créteil et à Toulouse, et le nul ramené de Chambéry. Sept points qui permettent à Sélestat d’évoluer avec un peu moins de pression par rapport aux équipes du fond du classement, l’écart avec Créteil, le premier relégable, étant désormais de sept points. C’est déjà mieux que l’année dernière. Et ce n’est pas fini. Car le prochain déplacement, le 15 mars, a pour destination Billère où les Violets feraient bien d’imiter tous ceux qui sont passés cette saison dans le Béarn en empochant deux points supplémentaires. Ce succès à Tremblay leur évite surtout de gamberger et leur permet de renouer avec la victoire qui les fuyait en championnat depuis leur précédent succès à Toulouse avant Noël.

« C’est bon pour la confiance et pour le moral, estime encore Djordje Pesic. Cette victoire va nous conforter dans nos certitudes et nous donner des forces pour la suite. » Avec ses coéquipiers, il pourra relever le défi chambérien dans deux semaines en championnat et préparer le 8 es de finale de la Coupe de France de vendredi à Mulhouse sans état d’âmes. « Ça sera mon premier derby alsacien. On m’en a parlé et je sais que ce sont toujours des matches difficiles. » L’aborder après avoir fait le plein....

Le classement ici

Source L'Alsace.

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24 février 2013

Résultat de la 16ème journée: Tremlay 28 - 29 Sélestat; ça c'est Sélestat

Pawel Podsialdlo

Il fallait du cœur pour s’imposer à Tremblay, forteresse quasi-imprenable. Les Sélestadiens en avaient à revendre hier (28-29). Grâce à ce troisième succès de la saison à l’extérieur, le premier relégable, Créteil, est repoussé à sept points. Quelle belle soirée !

Et si Sélestat était la bête noire de Tremblay ? Après les deux victoires en octobre, en Coupe de la Ligue puis en championnat (déjà sur des scores étriqués, 22-21 et 28-26), les Violets ont récidivé hier (28-29).

Un petit exploit tant il est rare et difficile de s’imposer en Seine-Saint-Denis (seuls Chambéry et Paris l’ont réussi depuis le début de la saison).

« On a retrouvé le Sélestat qui nous fait rêver », souriait un Jean-Luc Le Gall euphorique après la rencontre. Le coach sélestadien a savouré la performance de son équipe, exemplaire de courage et de détermination. « Nous n’avons rien lâché du début à la fin. » Et l’opiniâtreté des coéquipiers de Yuriy Petrenko a été superbement récompensée.

« Les gardiens ont réalisé des arrêts décisifs »

L’entame de match était violette. Beretta ne tremblait pas sur penalty (0-2, 3e ) et Beauregard prolongeait l’allant violet (1-3, 4e ). Quelques échecs au tir plus tard dans les rangs alsaciens et la tendance était inversée (4-3, 9e ). Le début d’un chassé-croisé qui allait durer tout au long de la rencontre (4-5 à la 11e après la contre-attaque de Jung).

Tremblay se faisait la belle une première fois (7-5, 14e ). Muets en attaque pendant six minutes, les Sélestadiens retrouvaient de l’efficacité avec l’entrée de Podsiadlo, auteur de deux buts consécutifs (8-7, 18e ). Beauregard égalisait à la 19e (8-8), mais les coéquipiers de Damien Waeghe s’échappaient à nouveau (11-8, 23e ).

Le temps-mort de Jean-Luc Le Gall faisait rapidement effet et Beretta remettait les compteurs à zéro d’une superbe roucoulette (11-11 à la 26e , 12-12 à la pause).

Tremblay prenait les commandes en début de seconde période (14-13, 32e ), mais à force d’insister, Sélestat finissait par passer devant grâce à Podsiadlo (15-16, 37e ). Le chassé-croisé reprenait de plus belle (17-17 à la 41e , 20-20 à la 45e puis 22-22 à la 48e ), avant que les Franciliens ne se détachent (25-22, 51e ). Mais les Violets n’allaient pas craquer.

Au contraire, ils ne tremblaient pas et inversaient la tendance dans les dix dernières minutes. Entré au relais d’un Ivezic performant en première mi-temps, Fulop détournait la contre-attaque de Bingo (26-26, 55e ). Pesic et Podsiadlo portaient Sélestat en tête et François-Marie, alors que les arbitres avaient le bras levé, envoyait un missile en lucarne (28-29, 60e ). Les Violets pouvaient laisser éclater leur joie.

Le premier relégable repoussé à sept points

« Nous avons montré du cœur, souffle Jean-Luc Le Gall. Les rotations ont été efficaces. Les gardiens ont réalisé des arrêts décisifs. »

Poussifs depuis le début de l’année 2013 (deux défaites en championnat contre Paris et Cesson), les coéquipiers de Frédéric Beauregard ont stoppé net la spirale de défaites qui pouvait se profiler. C’est le signe d’un progrès par rapport à la saison dernière, quand les Violets avaient concédé cinq défaites de rang au début de la phase retour.

Si cette performance majuscule ne garantit en aucune façon un succès contre Chambéry, parce qu’il serait utopique de croire que Sélestat puisse reproduire chaque week-end ce genre de prestation, il serait également malvenu de bouder son plaisir après cette troisième victoire de la saison à l’extérieur. Le premier relégable, Créteil, pointe ce matin à sept points. Et c’est tout un club qui a retrouvé le sourire.

Source Dernieres nouvelles d'Alsace

23 février 2013

Présentation de la 16ème journée: Tremblay - Sélestat

Le deuxième déplacement consécutif du SAHB ce soir à Tremblay qui accumule les bons résultats s’annonce au moins aussi compliqué qu’à Cesson pour une équipe en quête de réaction après deux revers de suite.

Le chiffre treize portera-t-il chance à Sélestat, ce soir à Tremblay ? Les superstitieux ont certainement leur point de vue à ce sujet. Toujours est-il que c’est avec un joueur de moins par rapport aux quatorze autorisés sur la feuille de match que le SAHB a pris la direction de la région parisienne hier après-midi. Privé de Michal Salami, victime d’une entorse en début de semaine et qui s’est rajouté à la liste des éclopés avec Xavier Rechal, le coach Jean-Luc Le Gall a fait remonter Valentin Aman en équipe « une » et laissé le jeune Régis Matzinger à la disposition de la réserve.

Ils seront donc treize à tenter de relever le défi ce soir dans l’antre d’une des rares équipes à avoir fait le plein depuis la reprise. Un collectif tremblaysien qui, sans l’air d’y toucher, partageait au soir de la précédente journée, la 6 e place de la LNH en compagnie de Nantes et de Saint-Raphaël. Après un début de saison laborieux, la nouvelle équipe de l’ancien sélestadien, Vlado Ostarcevic, a accumulé les bons résultats. Depuis sa courte défaite à Sélestat (28-26) en octobre, elle a enchaîné sept succès en dix matches. Elle s’est échinée à faire le plein à domicile avec 5 succès en 6 réceptions. Celle de Paris étant à deux doigts de virer à l’exploit, le leader invaincu y enregistrant son plus court succès de la saison (26-27).

« Ça a toujours été compliqué à Tremblay. Ils sont particulièrement agressifs à domicile, costauds et difficiles à manœuvrer, acquiesce Arnaud Freppel.  Si on veut avoir notre mot à dire, il faudra être à 200 % à tous les niveaux. Mais j’estime qu’on a une carte à jouer. C’est un match à l’extérieur, ce qui est déjà en soi un handicap car ce n’est jamais évident en LNH. Mais il faut y croire. Nos supporteurs seront là-bas pour nous soutenir. On ne doit pas les décevoir. »

Rien à voir avec le match aller

Les tambours et les cris d’encouragements des ultras violets suffiront-ils à transcender leurs joueurs ? Ils n’y sont pas parvenus, il y a quinze jours contre Paris.

La réponse et les solutions résident plutôt dans l’attitude des joueurs. Dans leur manière d’aborder cette confrontation, de savoir enrayer les assauts des partenaires de Damien Waeghe, de les faire sortir de leur plan de jeu pour pouvoir les surprendre. On se rappelle de deux confrontations furieusement disputées en octobre quand les deux équipes se sont affrontées en Coupe de la Ligue puis en championnat à trois jours d’intervalle.  « On a vécu deux matches intenses et particulièrement serrés qui ont fini par nous sourire dans les dernières minutes, se souvient l’ailier droit de Sélestat.  Tremblay ne disposait pas de tous ses joueurs. Cette fois ça s’annonce encore aussi dur. Si on pouvait y prendre un voire les deux points, ce serait fort.  Pas un exploit à proprement parler mais une belle performance. »

Comme leur public, les joueurs sélestadiens commencent à trouver le temps long depuis leur dernier succès et ont forcément envie de changer l’ordinaire après deux défaites de rang.  « On a envie de renouer avec la victoire au plus vite, confesse Arnaud Freppel.  A Cesson, on a retrouvé une partie de notre jeu qui nous avait réussis avant la trêve. Il faut continuer dans ce sens. Il y avait moyen de faire mieux la semaine dernière en Bretagne. Pourquoi pas réussir un coup à Tremblay. » Rien n’est impossible mais il faudra jouer serré.

TREMBLAY – SÉLESTAT ce soir à 20h 
Palais des Sports de Tremblay-en-France (93).
Arbitres : MM. Bader et Weber. 14 e journée de la LNH.

Tremblay :
Dans les buts: 12. Malina et 16. Pocuca.
Les joueurs: 2. Ugolin, 4. Drouhin, 9. Salou, 10. Crepain, 11. Sall (cap.), 13. Prat, 14. Guillard, 17. Waeghe, 21. Peyrabout, 23. Bingo, 27. Ostarcevic, 84. Tuzolana.
Entraîneur: Imbratta.

Sélestat :
Dans les buts: 12. Ivezic et 69. Fulop .
Les joueurs:  3. Jung, 5. Petrenko (cap.), 6. Pesic, 7. Beretta, 8. Podsiadlo, 9. Beauregard, 11. Freppel, 13. Aman, 15. Pintor, 20. François-Marie, 68. Eymann.
Entraîneur: Le Gall.

22 février 2013

Avant Tremblay - Selestat: Arnaud Freppel; jamais deux sans trois !

Avant la rencontre de ce samedi 23 février 2013 entre Tremblay et Sélestat, ce sont deux gauchers, ailiers droits de métier et donc adversaires d’un soir, qui se sont livrés de bonne grâce  dans notre gazette du match.

Rencontres avec Arnaud FREPPEL

 

Arnaud Freppel

La première question concerne ton surnom de « FREEP’S » D’où te vient ce  pseudonyme et que signifie-t-il ?

FREEP’S est un vieux surnom que mon coach en moins de seize ans m’a donné car nous étions trois ARNAUD dans l'équipe. C’était donc un peu compliqué pour lui quand il voulait en appeler un ! Il a donc donné un surnom à chacun. Voilà, depuis c’est resté…

A plus de 34 ans maintenant, et hormis un court passage de deux saisons à SAINTES (à l’époque en D2), tu n’as connu que deux clubs de D1, CESSON et donc SELESTAT. Est-ce vraiment un choix de carrière ou le fruit du hasard pour le mulhousien que tu es ?

Ça fait maintenant pas mal d’années que j’évolue à SELESTAT. Etant mulhousien, c’est tout naturellement que je me suis tourné, à l’âge de dix-sept ans, vers ce club phare en Alsace. C’est donc avec beaucoup d’honneur et de fierté que j’ai pu progresser et évoluer au plus haut niveau sous le maillot de SELSTAT.

À un moment donné j’ai voulu voir autre chose. Je suis donc parti en D2 à SAINTES puis à CESSON en D1, et ce furent deux très bonnes expériences.

Ce samedi soir ce sera la troisième confrontation de la saison entre  SELESTAT et TREMBLAY. Alors, après les succès acquis au match aller et en coupe de la Ligue, penses-tu vraiment appliquer le dicton « jamais deux sans trois » ?  Comment sens-tu ce match dans l’antre des franciliens ?

Dicton ou pas, on fera tout pour ramener des points en Alsace. Notre maintien n'étant pas acquis, on se doit de chercher les points partout où l’on se déplace. On ne sélectionne pas de match. La semaine dernière ça n’a pas payé à CESSON, mais on fera tout ce soir pour que ça paye ici. Après on sait que ce sera difficile. Au match aller, il y avait des blessés à TREMBLAY, ou des joueurs qui revenaient de blessure. Ce ne sont plus les mêmes conditions. Les résultats de TREMBLAY le prouvent depuis quatre ou cinq matchs, jouer ici est très compliqué. Maintenant nous, nous venons pour prendre des points. Les deux matchs chez nous avaient été très serrés mais nous avaient souris, alors on sait qu’on devra être à 200% pour faire quelque chose ici !!!

Enfin, comme tous nos invités, peux-tu nous dire quelles sont tes passions en dehors du hand et vers quoi tendent tes loisirs ?

En dehors du handball, ma priorité est de passer du temps avec ma famille et mes amis. Après, j'aime beaucoup le sport en général, mais aussi la musique. J’adore également aller au cinéma dès que j’en ai l’occasion ...

Source Site du Tremblay HB

17 février 2013

Après Cesson: aucune raison de s’affoler...

 

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Le SAHB est l’une des rares équipes à n’avoir pas pu débloquer son compteur lors de la deuxième journée après la reprise en concédant un revers à Cesson (28-24). C’est dommage mais il n’y a pas de quoi s’affoler selon les joueurs et le staff sélestadiens.

Depuis treize ans qu’il suit le SAHB à domicile et dans ses pérégrinations à travers l’hexagone, Jimmy Duchêne est un excellent baromètre de l’équipe alsacienne. Et si le responsable de la logistique ne s’inquiète pas davantage après deux défaites d’affilée, c’est qu’il ne voit aucune raison de s’affoler pour ses Violets.  « Il y a du mieux par rapport au match contre Paris mais on manque encore de réussite. C’est dommage car Cesson reste une équipe à notre portée. Mais elle a su mieux négocier les moments décisifs à l’image de son second gardien, Lemonne qui n’a pas autant brillé que son coéquipier Genty qui réussit 13 arrêts. Mais il a réussi deux ou trois parades particulièrement importantes en deuxième période alors qu’on revenait au score », estime celui qui tient habituellement la table où il n’oublie jamais de griffonner les statistiques de son équipe. Un domaine où sa vista est bien utile lorsque les ordinateurs de la Ligue, censés livrer les leurs, tombent en panne. C’est grâce au papa de Maxime, le gardien de la réserve du SAHB, qu’on apprend ainsi que les Violets n’ont pas été super performants dans la maîtrise du ballon.

Un manque de lucidité

« 15 pertes de balle (8 en première mi-temps et 7 en deuxième) c’est encore trop pour pouvoir prétendre à mieux. Et pourtant, je suis persuadé qu’il y avait de la place pour passer… »

Peut-être aurait-il fallu un peu plus de rigueur ? Vu du terrain, les explications ne sont pas très éloignées des chiffres fournis par le légendaire Jimmy.  « On sort de ce match avec des regrets car il était évidemment jouable. Mais on a manqué de lucidité, estime Kevin Beretta.  On avait pourtant réussi une bonne entame. Je nous ai trouvés vraiment bien, avant qu’on ne se retrouve à quatre pendant près de deux minutes vers le premier quart d’heure. On prend alors un 3, voire 4-0 et on doit courir après le score. On revient pourtant à deux buts en début de deuxième mi-temps mais sans pouvoir inverser la tendance. »

Et le jeune ailier du SAHB de souligner la robustesse de la défense adverse qui a empêché les Alsaciens d’être efficaces en ne dépassant pas 50 % aux tirs (24 buts sur 49 tirs).  « Ça ne rigolait pas et ils nous attendaient de pied ferme, précise Kevin Beretta.  Nous n’avons pas su répondre et c’est dommage car le cycle retour démarrait véritablement là. »

Mais le préposé aux penaltys (3 sur 4) et ses coéquipiers sont restés au point mort. Comme seulement deux autres équipes (Billère et Créteil, les deux relégables). Alors que d’autres carburent depuis cette reprise à l’image d’Aix, boosté par l’effet Karabatic, ou encore Tremblay, qui s’est hissé à la cinquième place au profit de deux victoires de rang depuis sa courte défaite contre Paris avant Noël.

En attendant l’embellie

C’est justement là où devront se rendre les Sélestadiens samedi prochain, pour un deuxième déplacement de suite entre les réceptions de Paris et de Chambéry !  « Ça va être très dur de faire un résultat chez une équipe qui est en pleine bourre depuis le mois de novembre et qui sera, à n’en pas douter, particulièrement revancharde, redoute Kevin Beretta.  Si on arrive à y prendre un ou deux points, ce sera du bonus. On n’est pas très performant lors de cette entame de la seconde phase du championnat, mais il n’y a aucune raison d’être en crise ou pessimiste. Au contraire. On est confiant. Et quand on devra prendre des points, on les prendra. On va déjà mettre une triple croix sur le match à Billère. Question de ne pas passer à côté ».

Sélestat devra faire le gros dos durant cette période difficile où on lui propose quatre déplacements en cinq journées. En attendant l’embellie du printemps.

Source L'Alsace par Christian Weibel
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15 février 2013

15ème journée: Sélestat - Cesson; un adversaire à sa portée...

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Ce sont deux équipes du même niveau, pas encore rassurées sur leur avenir en D1 et restant sur des défaites sèches, qui s’affrontent au Palais des sports de Cesson-Sévigné ce soir.

     Après la mission impossible du week-end précédent, Sélestat retrouve un adversaire à sa portée pour cette 15e journée.
    

      Cesson/Rennes, c’est l’un des trois clubs avec lesquels le SAHB a partagé l’enjeu au cycle aller (23-23).

      Les deux autres étant Montpellier et Chambéry. L’équipe bretonne avait déjà accueilli, dans le cadre de la préparation du cycle retour, l’équipe entraînée par le Breton Jean-Luc Le Gall au début du mois de janvier.

       Elle l’avait emporté 32-25 en l’absence de quatre pions majeurs du SAHB (François-Marie, Podsiadlo, Pesic et Pintor).

Reprendre de l’air

       La situation n’est plus aussi défavorable pour ces retrouvailles officielles. Sélestat, que Paris a submergé, a hâte de reprendre de l’air. « Il est important pour nous d’ouvrir le compteur de cette phase retour, annonce d’emblée Le Gall. Surtout chez un adversaire du même niveau que nous. Il n’y a pratiquement rien qui nous sépare. »

      Même nombre de points, en effet (13), mais avec une victoire (6) de plus. Les deux équipes sont donc départagées pour les 8e et 9e places du classement à la différence de buts (-21 contre -30).

     « Ce sera plus compliqué de gagner là-bas que si c’était chez nous. Mais il nous faut ces points, sachant que derrière on aura Tremblay et Chambéry. »

       Cesson/Rennes veut aussi se refaire une santé après le 26-18 encaissé à Tremblay.

       L’entraîneur local, David Christmann, a envie de rebondir avant de se retrouver devant deux obstacles plus haut (Dunkerque et Montpellier).

        « Nous devons absolument engranger des points sur ce genre de rencontres pour ne pas prendre de retard par rapport aux objectifs du début de la saison. Même si pour le moment ça se passe bien, tout peut s’inverser, donc nous restons vigilants. Nous avons envie de faire une bonne deuxième partie de saison, en confirmant la première, et d’essayer d’aller le plus haut possible au classement. »

Fulop de retour, pas Rechal

      Si Fulop revient prendre sa place dans la cage violette – soulageant un Ivezic que n’avait laissé sa place au jeune Duchêne que pendant 7 minutes samedi –, Xavier Rechal est resté à l’infirmerie, boitant toujours un peu après l’entorse à la cheville subie contre Chambéry.

       Les autres sont prêts à livrer bataille. Et surtout à chasser les doutes qui risquent de naître dans l’aspiration d’une spirale négative.

Source Dna

http://findvidz.com/regarder-cesson-rennes-selestat-streaming-live-handball/

14 février 2013

Présentation de la 15ème journée: De la casse à attendre ?

 

 

Cesson RennesvsSELESTAT

Cesson Rennes (8ème) - Sélestat Alsace Handball (9ème)

 

Cesson et Sélestat ont un point commun. Les deux formations sont en quête de rachat après une piètre prestation la semaine dernière. Les Bretons n’ont jamais été en mesure de prendre le dessus sur Tremblay, les Alsaciens ont été balayés eux, par la déferlante parisienne. Mais qui ne le sera pas cette saison ? 

Les autres matchs de la 15ème journée:

- Pays d'Aix (13ème) 27 - 27  Montpellier (2ème)
- Ivry (10ème)           31 - 23 Chambery (3ème)
- Paris SG (1er)             vs     St Raphael (5ème)
- Nantes (4ème)           vs     Dunkerque (4ème)
- Billère (14ème)           vs     Tremblay   (7ème)
- Toulouse (11ème)      vs     Creteil       (13ème)

Source Handzone

11 février 2013

Après Paris: faut vite tourner la page

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Paris était encore plus impressionnant qu’on ne l’imaginait et n’a pas laissé l’ombre d’un espoir aux Sélestadiens qui devront éviter de ruminer leur lourde défaite pour se relancer contre des rivaux davantage à leur mesure.

L’heure n’est plus à échafauder des rêves. Sélestat ne sera pas le premier club de la LNH à s’offrir le scalp du leader parisien. Et à voir le niveau de jeu atteint par l’équipe de Philippe Gardent, on peut se demander s’il existe un club en France capable de battre cette équipe lancée vers le sacre.

Samedi soir, les audacieux Sélestadiens ont fait peine à voir. Ils n’ont même pas tenu l’espace d’un quart d’heure comme à l’aller, voire d’une mi-temps, galvanisés qu’ils étaient par les 5 500 supporteurs acquis à leur cause. En dix minutes, le soufflet était retombé et la victoire de Paris ne faisait déjà plus aucun doute (2-8, 11 e). D’autant plus que les Alsaciens cafouillaient leurs actions au point de gaspiller une bonne douzaine de balles. Et contre un tel adversaire, cela se paye cash. Sous la forme d’un score à la mi-temps (9-24) qui en dit long sur la physionomie des trente premières minutes.

Paris était trop fort

Comme s’ils avaient reçu un coup de marteau sur la tête, Yuriy Petrenko et ses partenaires ont paru groggy. Incapables de réagir à la pression adverse. Écrasés par le contexte mais surtout par un rouleau compresseur qui n’a pas fait dans la dentelle. « Les joueurs avaient envie de très bien faire, souligne Jean-Luc Le Gall. Mais ils ont été complètement inhibés et ne savaient plus quoi faire par moments. En plus, lors des rares fois où nous avons mis Paris en danger, nous avons manqué de réussite ou sommes tombés sur un gardien, Sierra, qui sortait tout. Il s’agit maintenant de relativiser les choses. L’opposition était beaucoup trop forte. Cela permettra à ceux qui nous voyaient plus beaux que nous sommes de constater qu’on est encore loin des meilleures équipes du championnat. J’ai même entendu certains parler de places européennes. Ils ont eu une réponse samedi soir et ont vu quelle est notre vraie place dans cette compétition. »

Mais tout n’est pas à jeter pour l’entraîneur des Violets qui a dû composer avec un effectif privé de son second gardien Laszlo Fulop ainsi que de Xavier Rechal, alors que Frédéric Beauregard n’avait que trois entraînements dans les jambes après son retour d’une blessure de quatre semaines. Le coach a apprécié le comportement de son équipe en fin de match. « Alors que nous avions la tête dans le seau, nous sommes parvenus à retrouver des couleurs dans les vingt dernières minutes. On a alors vu une équipe qui replie, lance des contres, marque des buts. On a su retrouver nos valeurs dans ces derniers instants. » Le public a d’ailleurs apprécié ce regain de vivacité même si le match était plié depuis des lustres et que cela n’a permis que d’adoucir une addition qui s’approchait des records en frisant les 20 buts d’écart et la barre des 50 buts.

Un calendrier compliqué

Les Sélestadiens ont bien fait de se remettre sur le bon chemin pour préparer la suite. Le calendrier est loin d’être favorable en proposant quatre déplacements lors des cinq prochaines journées (Cesson dès vendredi prochain, puis Tremblay, Billère et Dunkerque) avec, comme unique réception, celle de Chambéry. Les points vaudront très chers au cours de ces deux prochains mois. C’est pourquoi il ne sert à rien de ruminer sur ce rendez-vous manqué contre Paris, mais de « basculer sur autre chose » comme le recommande Jean-Luc Le Gall. L’affrontement entre les deux huitièmes de la LNH offrira deux points précieux à son vainqueur. Ce genre de rencontre est bien plus importante (sur le plan comptable) pour Sélestat qu’une soirée de gala face aux Galactiques de Paris. Aux Violets de rebondir du côté de Rennes.

Source journal L'Alsace par Christian Weibel
10 février 2013

Résultat 14ème journée: Selestat 29-45 Paris

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Il n’y a pas eu de match hier soir à Strasbourg où Sélestat a subi la loi du leader parisien qui   a fait la différence dès les premières minutes pour l’emporter sur un écart de 16 buts (29-45) qui résume bien la différence de catégorie entre des deux équipes.

La marche était vraiment trop haute pour Sélestat. On pouvait s’y attendre au vu de la configuration des deux équipes. Mais de là à assister à une rencontre à ce point déséquilibrée dès les premières minutes (1-6 à la 10 e), pas vraiment. Car Sélestat avait toujours su répondre précédemment au défi des grosses cylindrées du championnat. Mais la rutilante limousine parisienne, bourrée de stars de la discipline, est un modèle unique. Trop rapide, trop puissante pour être freinée, elle a proprement roulé sur le corps d’une formation sélestadienne dont on n’a pas reconnu l’état d’esprit habituel.

Surtout en première période où Yuriy Petrenko et ses coéquipiers ont pris une véritable leçon d’efficacité (9-24). Les Violets ont surtout complètement déjoué et ceci dès le coup d’envoi de ce deuxième match de gala délocalisé hier soir au Rhenus. Malheureusement pour les 5500 spectateurs de la salle strasbourgeoise, il n’y a pas eu de match, aucun suspense, juste des actions spectaculaires à l’image des buts toujours aussi atypiques d’Abalo et des déboulés de Honrubia sur l’autre aile.

Avec quatre pertes de balles lors des huit premières situations offensives, le SAHB donnait le ton de cette première période. Dès le premier quart d’heure, ce triste bilan montait à huit boulettes pour atteindre la douzaine à la mi-temps. Ce chiffre résume à lui tout seul les errements d’une équipe sélestadienne dépassée par les événements. Ces balles perdues ont aussi été parfaitement exploitées par les Parisiens pour faire rapidement la différence. Si bien qu’au bout du premier quart d’heure, il n’y avait déjà aucun doute quant au nom du vainqueur (4-11).

Sursaut d’orgueil dans le dernier quart d’heure

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Le leader du championnat n’avait même pas eu besoin de forcer son talent. Mikkel Hansen n’est monté sur le terrain que l’espace de quelques minutes, ses coéquipiers étant assez grands pour faire le boulot sans lui. D’autant que la permissivité de la défense sélestadienne offrait du champ aux tireurs parisiens. Kopljar se régalait en première période (5 buts). Garcia l’imitait en seconde en plaçant huit fois la balle au fond des filets d’un Obrad Ivezic qui faisait ce qu’il pouvait derrière des partenaires en manque d’agressivité. Même les trois temps morts de Jean-Luc Le Gall ne faisaient rien à l’affaire. Son équipe frisait parfois le ridicule et semblait au bord de la déculottée, avec 24 buts encaissés lors des trente premières minutes.

Jordan François-Marie essayait bien de secouer ses partenaires mais l’addition continuait de grimper en seconde période pour atteindre les 19 buts d’écart (15-34) vers la 45 e minute. Gardent décidait alors de sortir le champion du monde Sierra de sa cage pour le remplacer par Jabea Njo. Les Sélestadiens en profitaient pour réduire l’écart notamment avec un bon passage de Quentin Eymann (trois buts d’affilée) et le réveil de Kevin Beretta dans ces ultimes instants. Mais ce n’était qu’un baroud d’honneur. Une maigre consolation.

Source L'Alsace

9 février 2013

Sélestat peut-il faire tomber l’invincible leader parisien ?

 

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Ce qu’aucune équipe de la Ligue n’a encore réussi depuis le début de la saison, Sélestat va s’appliquer à le réaliser ce soir (21h) en accueillant Paris dans un Rhenus en fusion et prêt à pousser ses favoris vers l’exploit.

Sur le papier, la mission s’avère impossible. Ou du moins très difficile. Surtout si l’on se réfère au résultat du match aller à Paris où Sélestat a explosé pour finir à 15 buts (27-42). Mais un sportif de haut niveau possède une autre vision des choses comme l’explique le capitaine sélestadien Yuriy Petrenko.  « Nous avons préparé au mieux ce match, nous serons concentrés et déterminés, soutenus par plus de 5000 supporteurs. Si la chance nous donne un coup de main, on peut gagner ce match… » Tout le monde se rappelle encore que c’est le demi-centre ukrainien, qui vient de renouveler son bail avec le SAHB, qui avait été le héros de la dernière soirée au Rhenus. Héros d’une fin de match incroyable contre Montpellier qui l’avait vu égaliser pratiquement au buzzer. Un rôle que ce joueur qui fuit les honneurs préférerait troquer pour un scénario moins ébouriffant contre ses anciennes couleurs (de 2009 à 2011).  « Plutôt que d’égaliser dans les dernières secondes, je préférerais avoir deux ou trois buts d’avance à deux minutes de la fin, » s’amuse le stratège sélestadien.

Quoique cela ne garantisse rien puisque ces diables de Parisiens avaient réussi à retourner une situation compromise dans les ultimes instants alors qu’ils étaient menés par Créteil (30-28, 9 e journée). Ce n’est sûrement pas pour rien que cette constellation de stars du handball n’a toujours pas été battue depuis l’ouverture de la saison en championnat. Si bien que la première équipe qui réussira à faire chuter le leader invaincu fera parler d’elle. Nantes y est parvenu en Coupe de la Ligue. Cela pourrait aussi se produire en championnat. Sélestat a-t-il les moyens d’être son premier bourreau ? Rien n’est impossible, mais il faudrait pour cela énormément de circonstances favorables.

Et les nouvelles de l’infirmerie ne vont pas dans ce sens puisque Laszlo Fulop, l’un des deux gardiens, touché aux adducteurs devra renoncer à s’aligner, alors que l’ailier Xavier Rechal soigne toujours son entorse à la cheville. Et si Frédéric Beauregard a rejoint le groupe depuis mercredi, il ne sera pas en pleine possession de ses moyens.  « Avec un droitier et deux gauchers, il nous manque une rotation sur la base arrière, regrette d’ailleurs Jean-Luc Le Gall.  Il faudra gérer ces soucis face à un adversaire où évoluent quelques-uns des meilleurs joueurs de la planète. Le courage ne suffira pas contre un tel adversaire qui n’a pas son pareil pour te faire déjouer. Car les vedettes qui composent cette équipe sont aussi des mecs qui se dépouillent car ils n’ont qu’une envie : écrire la première ligne d’un palmarès qui est encore vierge. »

Même si l’état d’esprit de ses joueurs lors de la reprise officielle en Coupe de France à Nancy a plu au coach sélestadien, il sait que cela ne suffira pas ce soir.  « Pour éviter que la marche ne soit trop haute, il n’y a qu’une solution : il faudra relever notre niveau de jeu. C’est simple, il faudra jouer mieux que l’on ne l’a jamais fait jusqu’à présent. »

Le SAHB a-t-il des ressources insoupçonnées qui peuvent légitimer ces espoirs ? Une équipe qui a pris un point à Montpellier et à Chambéry, les dauphins du leader, se doit d’être ambitieuse et de viser l’exploit. Elle doit surtout être particulièrement vigilante comme le rappelle Yuriy Petrenko.  « L’une des forces de Paris, c’est que ces grands joueurs peuvent s’adapter à l’adversaire et sont capables de faire la différence en cinq minutes en exploitant les erreurs venues d’en face. »

Les Sélestadiens devront donc être particulièrement généreux ce soir sans pour autant faire trop de cadeaux aux visiteurs de la capitale. Le dosage est subtil et loin d’être évident.

SÉLESTAT – PARIS ce soir à 21h
au Rhenus Sport à Strasbourg.
Match à guichets fermés.
En direct du Sport +.
14 e journée du championnat de LNH.
Arbitres : MM. Jean-Patrick Anicet et Frédéric Ferrandier.

Sélestat :
Aux buts: 12. Ivezic et 1. Duchêne 
Les joueurs: 3. Jung, 5. Petrenko (cap.), 6. Pesic, 7. Beretta, 8. Podsiadlo, 9. Beauregard, 10. Matzinger, 11. Freppel, 15. Pintor, 17. Salami, 20. François-Marie, 68. Eymann.
Entraîneur : Jean-Luc Le Gall.

Paris :
Aux buts:16. Sierra et 94. Jabeo Njo
Les joueurs: 6. Hallgrimmson, 7. Claire, 8. Diaw, 9. Garcia, 17. Praznik, 18. Gunnarsson, 19. Abalo, 24. Hansen, 33. Dinart (cap.), 34. Honrubia, 35. Kopljar, 90. M’Tima.
Entraîneur : Philippe Gardent.

Source journal L'Alsace

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