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Le 8ème Rugiss' Hand
8 février 2014

Avant Dunkerque -Sélestat: En ordre de marche

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La trêve est (enfin) finie. Sélestat replonge dans le championnat, demain à Dunkerque, première étape d’une phase retour devant le mener au maintien.

La trêve est passée, les compteurs ont été “remis à zéro”, en haut comme en bas. Quand Dunkerque ou le PSG vont se battre pour le titre, certains, comme Sélestat, vont batailler, dans une lutte tout aussi noble, pour le maintien.

« Réaliser l’un ou l’autre coup à l’extérieur »

Les coéquipiers d’Olivier Jung ont encore treize matches devant eux pour renouveler leur bail en LNH. « La saison va se jouer, comme les précédentes, à domicile, où l’on n’aura pas le droit à l’erreur », rappelle Jean-Luc Le Gall.

La position alsacienne est relativement enviable. Avec cinq et quatre points d’avance sur les deux relégables, Ivry et Tremblay (deux adversaires que les Violets ont dominés lors du cycle aller), Sélestat dispose d’une marge qu’il s’agira de faire fructifier.

Le mois de janvier aura été mis à profit pour préparer le sprint final. Certes, Pintor et consorts ont logiquement dominé les quatre confrontations face à des équipes de Pro D2 (Nancy, Pontault et Mulhouse par deux fois), mais ils ont surtout répondu présent lors du grand test contre Schaffhausen, club suisse habitué de la Ligue des champions (défaite, la seule de la “prépa”, 26-27).

« On a pu constater qu’on était en ordre de marche », souligne le coach sélestadien. Un signe positif, « surtout qu’on attaque tout de suite par du lourd ». Dunkerque et le Paris Saint-Germain, les deux co-leaders de D1, sont ainsi au menu pour les deux premiers rendez-vous de la phase retour.

Ce n’est pas là, a priori, que Sélestat a le plus de chances de prendre des points. Mais dans ce championnat où l’on observe des « résultats peu cohérents tous les week-ends », les Violets n’entendent pas faire le moindre calcul.

« Les clés, on les connaît »

« On ne fera pas d’impasse, on ne l’a jamais fait, souffle Jean-Luc Le Gall. Personne n’est invaincu cette saison. Cela veut dire que tout le monde peut tomber quelque part. » Le PSG a bien failli tomber à domicile face aux coéquipiers de Frédéric Beauregard un soir de novembre…

Sélestat repart en conquête, demain dans le Nord. Avec ambition. « Les joueurs sont mobilisés pour faire un résultat à Dunkerque. Les clés, on les connaît. Chaque rencontre doit être abordée pour prendre des points. Il faudra être réguliers dans l’investissement. Cela devrait nous permettre d’engranger les points nécessaires (pour le maintien, ndlr). »

Mais parce que la volonté ne fait pas toujours tout, les Sélestadiens devront assurer à domicile contre Tremblay, Ivry et Cesson, se sublimer au CSI face à Toulouse, Saint-Raphaël et Nantes.

« On devra aussi réaliser l’un ou l’autre coup à l’extérieur », prophétise Jean-Luc Le Gall. Les déplacements à Aix-en-Provence et Nîmes sont dans les cordes violettes. Il faut surtout espérer que le voyage à Dijon, lors de la 26e et dernière journée ne soit pas décisif. « Cela voudrait dire que le travail aurait été fait auparavant. » Place au jeu.

Source Dna par Simon Giovannini

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19 décembre 2013

Résultat Cesson-Rennes 29-26 Sélestat; Sélestat bute encore sur sa bête noire...

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Comme ces deux dernières années, les Sélestadiens n’ont pas réussi à vaincre Cesson-Rennes, hier soir, en Bretagne (29-26). Il faudra donc continuer à regarder vers le bas du tableau de la LNH.

Sélestat avait l’occasion de revenir sur son adversaire du soir et de boucler sa phase aller dans les mêmes eaux que ces deux dernières années (12 pts en 2011, 13 pts en 2012). Mais il n’en a rien été, hier soir, en Bretagne. Face à leur bête noire, Cesson-Rennes, qu’ils n’avaient jamais battue en quatre confrontations, les Violets ont vécu à nouveau le même scénario avec un troisième revers en Bretagne. SLs équipes de tête s’échappent et il va falloir se concentrer sur le bas du tableau. Même si avec 10 points, les Bas-Rhinois ont de quoi voir venir.

Tout avait pourtant bien commencé. Beauregard et Salami permettaient d’entrée aux Alsaciens de faire le break (0-2, 2e ). Un avantage qu’ils allaient pouvoir tenir durant quatre minutes (3-5, 6e ), avant de voir les vagues cessonnaises déferler. Un Yann Genty de plus en plus imposant dans les buts, une défense plus agressive et des remontées de balle assassines permettaient aux locaux, à leur tour, de prendre l’air (9-6, 12e ).

Fulop passe au travers

Un break que les joueurs de David Christmann allaient accentuer, comptant jusqu’à quatre buts d’avance grâce à deux nouvelles contre-attaques de Celica et Doré après des arrêts de Genty (13-9, 18e ). Un portier local (12 arrêts à la mi-temps) qui faisait la différence au contraire de Fulop dans les buts alsaciens. Jean-Luc Le Gall faisait donc entrer Ivezic comme dernier rempart.

Effet presque immédiat : Sélestat grappillait petit à petit son retard. La montée en puissance de François-Marie et Beretta, à l’aile, n’y était pas étrangère (13-11, 20e ). Beauregard haussait également le rythme et les visiteurs venaient finir le premier acte sur les talons des Cessonnais (16-15, 30e ).

Au retour des vestiaires, les Alsaciens démarraient une nouvelle fois parfaitement et passaient même devant après un penalty de Salami (16-17, 34e ). Joie de courte durée. Le capitaine breton Sylvain Hochet et l’international français Igor Anic, par trois fois chacun, renvoyaient Sélestat dans les cordes (26-21, 49e ). Beauregard et Salami essayaient bien de relancer la machine mais les Cessonnais avaient mis les barbelés devant leur cage. Chaque attaque visiteuse était désormais contestée. Et comme Yann Genty faisait toujours le show après l’avoir fait au « Hand Star Game », les Cessonnais n’avaient plus rien à craindre (29-24, 56e ). Les Alsaciens essayaient bien de revenir jusqu’au bout mais sans succès (29-26).

Cesson-Rennes - Sélestat 29-26.
Mi-temps : 16-15.
Arbitres : MM. Buy et Dyclos.
1 500 spectateurs.

Cesson-Rennes:
Aux buts: Genty (21 arr. dt 0/3 p.), et Le Goff
Marqueurs : B. Briffe (5/9), Derbier (3/4), Suty (3/4 dt 1/1 p.), Anic (5/7), Celica (2/5), Hochet (cap 6/8), R. Briffe (2/5), Le Boulaire, Lanfranchi (1/1), Batinovic, Doré (2/4), Guillo. Entr. : D. Christmann. Exclusions : Hochet (9e , 59e ), Doré (19e ), R. Briffe (41e , 54e ), Suty (51e ).

Sélestat.
Aux buts: Ivezic (10 arr.) et Fulop (3 arr. dt 0/1 p.)
Marqueurs : Jung (3/4), Petrenko (2/2 cap), Pesic (1/1), Beretta (4/4), Podsiadlo (1/5), Beauregard (5/11), Freppel (0/2), Pintor, Salami (3/6 dt 3/3 p.), Rechal (2/3), François-Marie (4/9), Eymann (1/2). Entr. : J-L. Le Gall.

Source journal L'Alsace

18 décembre 2013

13ème journée: Cesson-Sélestat; et si on changeait de chanson à Cesson ?

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Pour leur dernière sortie de l’année en championnat, les Sélestadiens vont tenter de remporter une troisième victoire d’affilée contre une équipe qu’ils n’ont jamais battue.

Ils se font appeler les irréductibles. Et ce surnom leur va comme un gant puisque les Bretons sont plutôt du genre dur à cuire. S’ils ne font pas partie de ceux qui font l’actualité - à l’exception de l’affaire des paris où leur club s’est retrouvé mêlé contre son gré à cette sombre histoire -, ils sont connus dans le milieu pour être difficiles à battre. Depuis le début de la saison, Cesson n’a d’ailleurs connu que cinq défaites avant le dernier match du cycle aller, ce soir contre Sélestat.

L’affaire ne s’annonce donc pas facile pour les Alsaciens. D’autant que l’air de la Bretagne ne leur a jamais vraiment réussi puisqu’ils n’ont jamais gagné contre cet adversaire. « Ça fait deux ans qu’on les affronte et qu’on n’a pas réussi à les battre. Juste deux matches nuls à domicile et des défaites là-bas. C’est une très bonne équipe au jeu assez physique. On sait ce qui nous attend. Mais ce n’est pas une fatalité. On va tout faire pour gagner cette fois. D’ailleurs, on doit gagner », précise le solide pivot du SAHB, Djordje Pesic qui s’apprête à mettre tout son poids et sa rage de vaincre dans cette ultime sortie en championnat de l’année. Après un passage un peu moins faste que ce qu’il avait l’habitude de montrer au public de Sélestat, le pivot serbe connaît un retour de forme qui coïncide avec la belle période actuelle de son club. Un succès à Ivry au lendemain d’un faux pas à domicile contre Aix, confirmé dimanche dernier par une victoire de prestige sur Chambéry.

Et voilà le SAHB remit sur rails. Avec une série de deux victoires qui ne demande qu’à être prolongée. Mais enfiler trois victoires à la suite en LNH n’est pas trop dans les habitudes de Sélestat. Il faut remonter à l’automne 2004, soit neuf ans en arrière, pour trouver trace d’une telle succession de résultats positifs (en fait quatre succès de rang de la 2e à la 5e journée). « Gagner deux fois de suite, il n’y a rien de mieux pour la confiance , estime Pesic. Nous sommes dans une bonne période, nous jouons bien et, depuis deux matches, notre défense est vraiment compacte. Ce sera encore une fois la clé pour essayer de ramener un bon résultat de Cesson. »

Pour cela, aucune demi-mesure n’est tolérée chez une équipe qui a déjà fait tomber Ivry, Tremblay et Saint-Raphaël dans sa salle et qui s’est offert des succès à l’extérieur à Nîmes et, surtout, à Montpellier. Le jeu en vaut la chandelle car une victoire placerait les Sélestadiens dans une situation similaire aux deux dernières saisons. En 2011, le promu avait bouclé la première partie de son retour au sein de l’élite par une victoire à Paris qui lui avait permis de finir au 8e rang avec 12 points. L’an dernier, son dernier déplacement avant la trêve s’était aussi soldé par un succès à Toulouse pour un total de 13 points et une 7e place en compagnie de Cesson.

Un premier succès, ce soir dans les faubourgs de Rennes, lui permettrait de partager une nouvelle fois la 7e ou la 8e place avec son adversaire de ce soir. À condition d’y changer la chanson.

SÉLESTAT - CESSON-RENNES ce soir à 20 h 45 
Palais des sports de la Valette de Cesson-Sévigné.
Arbitres : MM : Anicet et Ferrandier. 13e journée de la LNH.

Cesson-Rennes:
Aux buts: 12. Genty et 16. Le Goff
Les joueurs:  2. B. Briffe, 3. Derbier, 5. Suty, 9. Anic, 10. Celica, 11. Hochet ( cap. ), 13. R. Briffe, 15. Le Boulaire, 23. Lanfranchi, 33. Batinovic, 35. Dore, 56. Guillo.
Entraîneur: Christmann.

Sélestat:
Aux buts: 12. Ivezic et 69. Fulop
Les joueurs: 3. Jung, 5. Petrenko ( cap. ), 6. Pesic, 7. Beretta, 8. Podsiadlo, 9. Beauregard, 11. Freppel, 15. Pintor, 17. Salami, 19. Rechal, 20. François-Marie, 68. Eymann.
Entraîneur: Le Gall

Source journal L'Alsace.

17 décembre 2013

Après Sélestat – Chambéry (28-26); Question d'envie...

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C’est grâce à une défense de fer que Sélestat s’est imposé pour la première fois au Rhenus. Les Violets voudront appliquer la même recette, demain à Cesson.

Le dicton, dans le sport de haut niveau, particulièrement au handball, est bien connu : sans défense, point de salut. Depuis deux matches, celui de Sélestat passe par une solidité défensive remarquable.

Nyokas et N’Guessan étouffés, Detrez mis sous l’éteignoir

En encaissant “seulement” 26 buts contre Ivry et Chambéry, les Violets avaient considérablement augmenté leurs chances de s’imposer. « On a montré beaucoup d’envie défensivement lors de ces deux rencontres et ça change tout », apprécie Guynel Pintor.

Même ceux qui ne sont pas habituellement conviés à neutraliser les offensives adverses, comme Yuriy Petrenko ou Jordan François-Marie, se sont mis au diapason de leurs coéquipiers quand les changements défensifs ne pouvaient être effectués.

« On ne prend que vingt-six buts alors qu’il y avait de sacrés tireurs en face. On les a fait déjouer, hormis Bicanic, qui a porté Chambéry à bout de bras, mais ça n’a pas suffi. Je retiens avant tout que l’on a été costauds en défense », soulignait ainsi après la rencontre Jordan François-Marie, l’arrière droit sélestadien.

Si Timothey N’Guessan et Kévynn Nyokas ont tant raté (2 sur 12 au tir pour les deux arrières chambériens), c’est surtout parce que la défense alsacienne ne leur a pas laissé beaucoup de libertés.

« Ce sont des joueurs vraiment difficiles à tenir, explique Guynel Pintor. Mais on a très bien joué le coup. Il y avait toujours quelqu’un pour les toucher dès qu’ils rentraient dans les neuf mètres. On fermait bien, tout le monde s’entraidait, c’était parfait. Mais si on avait mis les contre-attaques sur les ballons récupérés, ça aurait été encore mieux… »

Le patron de la défense violette avait également un autre danger à écarter, celui incarné par Grégoire Detrez, « un joueur important de Chambéry. » Une mission largement accomplie puisque le pivot savoyard n’a été servi que deux fois par ses coéquipiers.

« On se parle beaucoup, parfois en créole »

« On l’a super bien tenu. Avec “Bobo” (Frédéric Beauregard, ndlr) , on ne l’a pas lâché. On était toujours à deux sur lui », souffle Guynel Pintor. Seul Damir Bicanic, l’arrière gauche croate de “Chambé”, a trouvé des solutions pour échapper à la vigilance alsacienne (10 sur 15 au tir). « Mais c’est un super joueur… »

En tout cas, l’axe central 100% martiniquais (Pintor et Beauregard) de Sélestat a livré une nouvelle prestation haut de gamme contre Chambéry. « On se parle beaucoup, parfois en créole, c’est la clé en défense », sourit Guynel Pintor.

Le géant sélestadien a (comme tout le monde) savouré cette première levée au Rhenus. « Le match nul contre Montpellier, c’était déjà extraordinaire. Là, ça reste quand même Chambéry. C’est une victoire dont on se souviendra. »

C’est en se montrant intraitable défensivement que Sélestat gagne actuellement et les Violets n’ont qu’un souhait : « Que ça continue ! Si on aborde le match contre Cesson (demain) avec la même envie, on peut faire un truc là-bas. Ce serait bien d’arriver à la trêve avec une troisième victoire consécutive. »

En Bretagne, pour faire déjouer les artificiers cessonnais (Doré, les frères Briffe, Anic ou Batinovic), la consigne sera la même : sans défense, point de salut…

Sourcer Dna par Simon Giovannini

Pl Equipe Pts MJ Vic Def Nul But + But -
1 Dunkerque 21 12 10 1 1 313 284  
2 Paris 19 12 9 2 1 380 348  
3 Montpellier 17 12 8 3 1 400 333    
4 Toulouse 15 12 7 4 1 339 330    
5 Nantes 14 12 7 5 0 335 311    
6 St Raphael 14 12 7 5 0 348 351    
7 Cesson 12 12 5 5 2 329 339    
8 Aix en Provence 11 12 5 6 1 305 328    
9 Sélestat 10 12 5 7 0 333 356  
10 Nîmes 9 12 4 7 1 327 337    
11 Chambéry 9 12 4 7 1 363 365    
12 Dijon 6 12 3 9 0 283 312    
13 Tremblay 6 12 2 8 2 306 344
14 Ivry 5 12 2 9 1 292 315  
16 décembre 2013

Sélestat 28-26 Chambery; Ils l'ont Fait

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Un bond au classement, une première victoire au Rhenus, un premier succès contre Chambéry depuis très longtemps : Sélestat a tout simplement connu, n’ayons pas peur des mots, un jour parfait hier.

On se souvient toujours d’une première fois. Ce succès, le premier de Sélestat au Rhenus, fera assurément date dans l’histoire du club violet.

Après quatre défaites, dont certaines bien trop lourdes, pour un seul match nul (mais quel match nul !) à Strasbourg, les Sélestadiens ont enfin levé les bras en vainqueurs dans la capitale alsacienne.

« Ce premier succès au Rhenus était très attendu »

« Nous étions encore un peu traumatisés par nos deux dernières sorties au Rhenus (29-45 contre le PSG, 24-41 face à Montpellier, ndlr) , rappelait hier Jean-Luc Le Gall. On n’avait pas montré notre vrai visage. Il fallait se mettre une pression positive, se dire que l’on était capable de gagner ici. »

Yuriy Petrenko et ses coéquipiers ont su tourner le dos au passé pour faire frémir un Rhenus une nouvelle fois bien rempli. Ils ont dominé un Chambéry certes diminué (Basic, Panic et Bertrand Gille blessés), mais « pas un demi-Chambéry » dixit l’entraîneur violet.

Pour battre une grande équipe – et “Chambé” en reste une –, il faut réaliser un grand match. Les Sélestadiens ont réalisé ce grand match, portés par leur défense et leur envie de vaincre le signe indien.

« Ce premier succès au Rhenus était très attendu, soufflait ainsi Jean-Luc Le Gall. Les joueurs l’ont fait, bravo à eux. C’est une magnifique victoire. »

Les premiers instants du match avaient très rapidement montré que Sélestat voulait son exploit. La défense alsacienne avait rapidement fait comprendre aux tireurs chambériens qu’ils allaient passer un après-midi des plus difficiles.

Et après un premier quart d’heure parfaitement équilibré (7-7 à la 15e ), les coéquipiers de Pawel Podsiadlo creusaient un premier écart (10-7, 19e )... presque aussitôt anéanti par un Bicanic au bras ravageur (10-11 à la 24e après les quatre buts consécutifs de l’arrière gauche croate).

Des frayeurs puis le bonheur

Mais Chambéry ne se départissait pas de sa fragilité actuelle (trois défaites de rang en championnat), faisait preuve de son inconstance désormais habituelle et voyait des Violets, gaspilleurs (pas moins de cinq contre-attaques ratées en première période) mais déchaînés, le déborder (15-11 à la 28e , 15-12 à la pause).

Sélestat insistait en début de seconde période, Salami ne ratait rien sur penalty et le Rhenus faisait de plus en plus de bruit (20-15 à la 39e puis 23-17 à la 43e ). Il fallait presque se pincer quand le tableau d’affichage indiquait 25-19 (46e ).

Et puis Dumoulin a détourné le 5e penalty de Salami, celui qui aurait pu sceller (plus tôt) la victoire sélestadienne. Bicanic se montrait toujours efficace, Guillaume Gille lui emboîtait le pas et le public se prenait à trembler (25-23, 53e ).

Mais les temps faibles violets n’ont heureusement jamais duré très longtemps hier et Beauregard relançait la machine (26-23, 54e ). L’arrière gauche martiniquais mettait fin au suspense à la 59e (28-25), alors que “Chambé” s’était rapproché tout près un peu plus tôt (26-25, 57e ). « On a fait vibrer tout le monde », souriait Jean-Luc Le Gall à propos de cette fin de match haletante.

Sélestat devant... “Chambé” au classement

Ce matin, Chambéry, vainqueur du Trophée des champions en début de saison, est 11e de LNH (vous ne rêvez pas…), dépassé par cette pétillante équipe de Sélestat (9e ). Mercredi, c’est à Cesson que les Violets voudront finir en beauté la phase aller.

Mais hier, Jean-Luc Le Gall n’avait pas encore envie, pas tout de suite, de se projeter sur ce déplacement dans sa Bretagne natale.

« Cette victoire contre Chambéry, c’est celle des joueurs. Qu’ils la savourent. » Et tout le monde avec eux…

Source Dna par Simon Giovannini

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2 décembre 2013

Après Ivry 26-28 Sélestat; L'indice de confiance remonte à la hausse...

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C’était le match que Sélestat devait absolument gagner pour ne pas plonger dans un océan de doutes. En allant s’imposer à Ivry samedi (26-28), les Violets, Djordje Pesic en tête, ont regonflé une confiance quelque peu ébranlée par trois revers de rang.

Ils n’avaient besoin de personne pour savoir qu’ils étaient attendus au tournant.

« Ce match à Ivry était très important et notre victoire l’est tout autant », souffle Djordje Pesic. Le pivot sélestadien a apprécié le succès de son équipe, venu mettre fin à une série de trois défaites consécutives.

« Nous étions vraiment très tristes d’avoir perdu une semaine plus tôt contre Aix-en-Provence car nous avions longtemps mené au score », indique le Serbe.

« Il fallait vite regagner »

Comme ses coéquipiers, il n’entendait pas laisser le doute s’installer. Comme ses coéquipiers, il s’est battu comme un lion face à la lanterne rouge. Comme ses coéquipiers, il a été récompensé.

« Il fallait vite regagner, poursuit Djordje Pesic. Pour la confiance et parce qu’il y a très peu d’écart au classement entre les six dernières équipes. »

L’ancien joueur du Partizan Belgrade se satisfait du comportement de son équipe, une nouvelle fois en réussite en Île-de-France. « Nous avons été très forts mentalement. Nous sommes restés très concentrés dans les moments difficiles. Nous sommes toujours restés ensemble, notamment en défense. »

Ce n’est peut-être pas un hasard si Sélestat s’est repris à Ivry. « Nous avons toujours bien joué là-bas », ne manque pas de souligner le pivot violet, en repensant au match nul (synonyme de maintien en D1) obtenu il y a deux ans (29-29) et à la courte défaite concédée la saison passée (26-25).

Djordje Pesic, s’il se réjouit évidemment de ce succès, se tourne déjà vers la suite. Le Serbe ne pense désormais qu’à enchaîner contre Chambéry. « On doit continuer comme ça. »

Si les Savoyards devancent les Alsaciens au classement, leur avance ne tient cependant qu’à un fil, un tout petit point. Et une victoire sélestadienne, le 15 décembre prochain au Rhenus (qui attend toujours un premier succès violet), verrait les joueurs de Jean-Luc Le Gall dépasser un “Chambé” à la dérive en championnat (quatre revers de rang).

« Ce n’est pas la même équipe de Chambéry par rapport à la saison passée. Si on joue avec la même agressivité défensive qu’à Ivry, on peut les battre », avance Djordje Pesic.

Le Sélestadien voudra sans doute peser sur le destin de son équipe, comme cela a été le cas à Ivry. « Toutes les victoires sont collectives. Ce n’est pas un joueur qui gagne les matches », nuance-t-il.

Pesic de retour sur le devant de la scène

Il n’aura pourtant échappé à personne que le pivot violet s’est montré déterminant samedi. Peu utilisé lors des dernières rencontres, inhabituellement en échec au tir, Djordje Pesic attendait un match abouti pour retrouver le chemin de la confiance.

Ivry pourrait être celui-là. Lancé dès le coup d’envoi par son entraîneur, le Serbe, en fin de contrat à l’issue de cette saison (*), a fait preuve d’un engagement sans faille. Il a souvent pris le dessus sur la défense ivryenne, convertissant cinq de ses huit tirs, obtenant une kyrielle de penalties.

Son retour sur le devant de la scène constitue une excellente nouvelle pour son club. Sélestat aura besoin de tout le monde pour conserver sa place en LNH.

(*) Petrenko a une option pour prolonger d’une saison son bail avec Sélestat. Salami, Beauregard, Ivezic, Freppel, Rechal, Jung, Pesic et Podsiadlo sont en fin de contrat. Ce dernier ne devrait certainement plus porter le maillot sélestadien la saison prochaine. L’arrière gauche polonais serait proche de s’engager avec un autre club de LNH.

Source Dna

1 décembre 2013

Résultat 11eme journée: Ivry 26-28 Sélestat; A points nommés...

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En retard à la pause, les Sélestadiens ont mis le bleu de chauffe en seconde période pour retourner la situation en leur faveur sur le parquet de la lanterne rouge Ivry (26-28). Le SAHB se replace dans des eaux plus calmes, à la 11e place.

Cette victoire, qui semblait les fuir à la mi-temps de ce rendez-vous entre deux équipes en quête de points, les Violets sont allés la chercher avec les tripes. Ils auraient pu tout aussi bien craquer face à la furia ivryenne qui avait fondu sur eux au cours des dix dernières minutes de la première période. Mais c’est l’inverse qui s’est produit. Et c’est surtout une équipe déterminée qui est sortie des vestiaires pour se remettre dans le bon sens et prendre l’ascendant sur son adversaire.

Mais si cette première période s’est terminée en eau de boudin, son entame a été très bien négociée par Yuriy Petrenko et ses partenaires. Durant les vingt premières minutes, ils ont toujours mené au score, visiblement déterminés à mettre sous pression un adversaire qui courait après une troisième victoire à domicile. Mais Sélestat n’était pas cette proie idéale.

Malgré un déficit de gabarit, les attaquants sélestadiens s’engouffraient dans les rares brèches que laissait une défense qui justifiait son statut d’une des plus hermétiques de la LNH. Pesic était efficace au pivot et Salami envoyait ses penalties au fond de la cage de Chapon qui a pourtant évité à ses coéquipiers d’être davantage distancés (3-5, 11e , puis 5-7, 17e ).

Si bien qu’il a suffi d’une première salve val-de-marnaise, sous la forme d’un 3-0 en trois minutes, pour qu’Ivry passe pour la première fois de la soirée en tête (8-7) à la 20e minute. Sélestat s’en est rapidement remis (8-9, 23e ) avant de prendre la foudre dans les dernières minutes de ce premier acte. Tandis que Chapon et la défense d’Ivry devenaient hermétiques, ses attaquants trouvaient la cible quasiment à chaque fois. Et ce, même en infériorité numérique. Au point de passer un 5-0 qui envoyait Sélestat dans les cordes (13-9) à l’approche de la mi-temps.

Fin de match irrespirable

Mais le repos faisait du bien aux Violets tout comme la rentrée d’Ivezic dans les buts. Le gardien serbe du SAHB a tout de suite réussi des arrêts qui ont semé le doute dans les esprits d’en face et qui ont surtout permis aux siens de placer des attaques fructueuses. Durant les dix premières minutes de cette deuxième partie de match, les Ivryens n’ont pu inscrire qu’un seul but contre six pour Sélestat (14-16, 40e ). Le rapport de force s’est encore inversé en faveur des Violets où Beauregard a contribué à redonner du tonus à son attaque.

Rien n’était encore fait. Et le match devenait alors irrespirable. Ivry parvenait même à repasser devant par deux fois (21-20, puis 22-21). Mais les dernières minutes allaient tourner en faveur des Alsaciens, bien décidés à ne pas lâcher le morceau. Un nouveau 3-0 les mettait sur la bonne voie (22-24, 54e ). Malgré la résistance d’Ivry (25-26, 57e ), les Sélestadiens tenaient le bon bout et une victoire très précieuse. Précieuse au classement, mais aussi dans les têtes, comme l’attestait leur sarabande au coup de sifflet final, devant la trentaine de supporters venue les soutenir.

Le détail: ici

Source journal L'Alsace

1 décembre 2013

Après Ivry 26-28 Sélestat; les réactions ...

Après la victoire de Sélestat sur le parquet d’Ivry, Pascal Léandri, Jérémy Darras et Michal Salami sont dans les réactions d’après match.

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Michal Salami (ailier gauche de Sélestat) :

C’était un match important pour les deux équipes et ça a été très serré pendant 60’. On a eu un peu de chance sur la fin avec notre gardien qui fait des arrêts importants. On prend 2 points qui nous permettent de prendre de l’air au classement. C’est très positif

Pascal Léandri (entraîneur d’Ivry) :

On a fait une bonne première mi-temps et ensuite, on est rentré un peu moins conquéranst dans la deuxième. On les a laissés espérer et on s’est mis à la merci de faits de jeu. Après, on a manqué de réalisme en début de 2e mi-temps, on a plusieurs monté de balles où on se précipite, on n’a pas eu assez la tête sur les épaules.

Jérémy Darras (ailier droit d’Ivry) :

C’est ce début de 2e mi-temps qui nous met dedans. On prend l’eau direct et ils reviennent sur nous, après ils passent devant. Du coup, on a été obligé de jouer toutes les montées de balle rapidement et on a laissé beaucoup d’énergie en défense. En plus, on a perdu des balles bêtement, ça fait chier franchement. C’est dur. C’était un match important, maintenant on est à 4 points, il va falloir gagner 3 matchs de plus que cette équipe.

Source Ivry HB

27 novembre 2013

Avant Ivry-Sélestat: le bastion s'effrite...

Ivry en plei doute avant la reception de sélestat

C'est LE CLUB historique du handball français avec une présence depuis toujours dans l'élite et une permanence dans les résultats que personne d'autre ne peut revendiquer. Avec huit championnats, c'est le deuxième palmarès derrière l'ogre Montpellier, mais c'est surtout des titres dans chacune des cinq dernières décennies !

Cette équipe est le fleuron d'une ville, d'un département, le Val de Marne, une institution dans laquelle on ne rentre jamais par hasard. Avec Chambéry en 2001, c'est la seule équipe à avoir su contester l'hégémonie héraultaise de ces dernières années.

Le titre de 1997 est celui de Sead Hasanefendic, déjà trois fois titré avec Créteil, Vénitieux et l' OM Vitrolles ! Un spécialiste du genre, bien aidé par des joueurs cadres comme Prandi, Hager, Joulin et le champion olympique russe Koudinov.

En 2007, le contexte est différent. Daniel Hager a passé la main à Stéphane Imbratta qui jusque là gérait le centre de formation. Et là c'est Jackpot, dès sa première année il décroche le Graal en s'appuyant sur de jeunes joueurs comme Abalo, Tuzolana, Guilbert ou Mokrani, encadrés par le meneur de jeu islandais Oskarsson.

Après une saison suivante satisfaisante, le coach s'en va vers d'autres cieux banlieusards, et c'est son adjoint Pascal Léandri qui prend les rênes de l'équipe.

Tout d'abord deux fois cinquième, et malgré une belle finale de coupe de France face à Montpellier, Ivry semble se complaire dans l'urgence depuis trois ans et flirte avec la relégation, 12e,9e et 10e la saison dernière. Et cette année encore davantage où le bilan est alarmant : 14e après 10 journées, deux victoires pour huit défaites !

Retour en arrière coté coulisse. En 2011, la Présidente Béatrice Barbusse est d'abord ébranlée par une tentative de putsch avant d’être remplacée un an plus tard par l'ancien joueur Marc Olivier Albertini. Son programme est à la fois de professionnaliser le secteur du haut niveau tout en s'appuyant sur les forces vives du club. Pascal Léandri est conforté dans son rôle de coach.

Sur le papier tout cela paraît séduisant d'autant que la formation a toujours été un pilier de l'institution val-de-marnaise. Dans les faits l'ensemble manque un peu de lisibilité. Les jeunes formés au club tardent à confirmer, d'autant que le contexte n' est pas propice au coté « couveuse » qu'apporte la sérénité des résultats. On a connu dans le passé des périodes plus propices à l'épanouissement des jeunes pousses, voire des saisons où elles assumaient une place importante dans l'équipe.

Les recrues, en particulier étrangères n'apportent pas non plus entière satisfaction. Là aussi on peut s'interroger, en particulier quand des stars mondiales comme Lavrov, Koudinov, Smajilajic ou Urios ont porté le maillot rouge et noir. Certes, le budget n'est pas celui du voisin parisien, mais il se situe quand même au 8e rang de la LNH.

Cette saison a très mal démarré, sur une grosse défaite à domicile face à Nantes. S'en est suivie une série de défaites d'un but qui ont fait mal au mental. L'actuelle dernière place doit faire beaucoup parler du coté de la Pasta, le fief de tous les amoureux de ce grand club. Pas sur que les amis d'Ali, le patron des lieux, apprécient de voir cette équipe s'embourber au fond du classement. Même si les dernières saisons ont montré une capacité certaine à survivre, cette fois il faudra être encore plus fort. Sinon une nouvelle page pourrait se tourner, inconnue pour ce club, celle de la relégation.

Nicolas Cochery
Hand Planet

26 novembre 2013

Résumé de la 10ème journée: Sélestat devra vite rebondir...

       

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Nantes et Chambéry ont fait les frais de leur déplacement respectif à Toulouse et à Nîmes. Les scénarii ont été différents mais les deux vainqueurs font une bonne opération au classement. Dunkerque et le PSG n'ont pas joué, Montpellier, St Raphaël et Cesson sont passés entre les gouttes. En s'inclinant à domicile face à Aix, Sélestat passe une mauvaise soirée. Ivry fait du surplace à la dernière place.

Sélestat 30-31 Aix en Provence

Malgré les neuf réalisations de Jordan François-Marie et les 20 arrêts de ses gardiens (17 pour Fulop, 3 pour Ivezic), Sélestat réalise une bien mauvaise opération en s'inclinant à domicile (30-31) face à Aix, un adversaire direct pour le maintien. Dans le sillage d'un Alexandros Vasilakis des grands soirs (9 buts) et d'un Pierre Marche très opportuniste (le pivot inscrira les deux derniers buts aixois), les partenaires de Yohann Ploquin (notre photo) n'ont rien lâché. Les Alsaciens auraient pu espérer arracher le match nul si après une parade d'Obrad Ivezic, Frédéric Beauregard n'avait pas perdu le ballon.

Tous les matchs de la 10ème journée:

 

Equipe Receveuse Equipe Visiteuse Score Date  
Dunkerque Paris   5/12  
Cesson Ivry 24 21    
Nîmes Chambéry 34 29    
St Raphael Dijon 26 18    
Sélestat Aix en Provence 30 31    
Toulouse Nantes 31 27    
Tremblay Montpellier 27 35    

 

 

Le classement après 10 journées:

 

Pl Equipe Pts MJ Vic Def Nul But + But - (Places)  
1 Paris 17 9 8 0 1 298 261 (-) -1match 
2 Montpellier 15 10 7 2 1 334 277 (+1)  
- Dunkerque 15 9 7 1 1 235 213 (-1) -1match
4 Toulouse 13 10 6 3 1 280 264 (-)  
5 Nantes 10 10 5 5 0 278 266 (-)  
6 Cesson 10 10 4 4 2 269 279 (+1)  
7 St Raphael 10 10 5 5 0 283 288 (+1)  
8 Nîmes 9 10 4 5 1 271 277 (+1)  
9 Chambéry 9 10 4 5 1 304 303 (-3)  
10 Aix en Provence 9 10 4 5 1 255 277 (-)  
11 Sélestat 6 10 3 7 0 277 304 (-)  
12 Dijon 6 10 3 7 0 239 259 (-)  
13 Tremblay 5 10 2 7 1 257 291 (-)  
14 Ivry 4 10 2 8 0 243 264 (-)  

 

Source Handzone

Source Photo: Strasbourg Photos

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