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Le 8ème Rugiss' Hand
25 octobre 2013

7ème journée : Toulouse - Sélestat; Rebondir dans la ville rose

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Cinq jours après la déroute essuyée face à Montpellier, le SAHB va essayer de se remettre d’aplomb ce soir à Toulouse où la tâche s’annonce rude.

C’est ce soir que l’on connaîtra réellement les conséquences de la spectaculaire sortie de route de dimanche dernier. Est-ce que le véhicule est encore en état de tenir la route ou une réparation s’impose-t-elle ? Car jusque-là tout allait bien. Du moins aucun voyant ne s’était encore allumé pour alerter d’une pièce défectueuse. Malgré une défaite à Saint-Raphaël, la prestation des Violets avait été accueillie comme une bonne sortie qui aurait pu tourner en faveur des Alsaciens. De quoi avoir le moral au moment de défier Montpellier. Et c’est là que le moteur a calé. Que l’essence a manqué. Que les bras se sont baissés.

Plus grand monde n’a envie de reparler de ce cauchemar qui a duré durant une heure. L’entraîneur, Jean-Luc Le Gall, qui reprend sa place ce soir sur le banc estime qu’il n’y en a rien à tirer. « Il n’y a que le prochain match qui compte. Toulouse est une équipe qui présente un effectif bourré d’internationaux à chaque poste et qui gagne. Point. » Le coach n’en dira pas davantage estimant que l’heure n’est pas à s’épancher dans la presse mais à s’exprimer sur le parquet.

Il attend que ses joueurs lui montrent qu’il avait raison de croire en eux. Qu’ils n’ont pas pu devenir aussi mauvais d’un jour à l’autre. Que le travail effectué depuis la reprise en juillet est le bon. La balle est donc dans leur camp. Ils devront profiter de ce match pour se racheter une conduite et présenter un tout autre visage que face à Montpellier. Sous peine de le payer encore très cher à l’arrivée.

« Une réaction s’impose , confirme Frédéric Beauregard. Au-delà même de ramener des points, il faut montrer qu’on est une équipe. On ne doit pas seulement dire, mais agir. C’est sur le terrain qu’il faudra le démontrer. Contre une équipe qui est actuellement dans une spirale victorieuse, ça va être chaud. Nos adversaires ont le moral au maximum. »

Du côté de Sélestat, il n’est pas dans les chaussettes. Mais le groupe a été secoué par cet écart de 17 buts encaissé au Rhenus. Il faut juste espérer qu’il n’a pas traumatisé le groupe. « On a senti davantage d’investissement lors des séances d’entraînement, mais ce n’est que le match qui nous dira où nous en sommes, estime encore l’arrière gauche. Il faudra se faire violence et entrer à fond dans cette rencontre. Montrer un tout autre visage et un état d’esprit plus vaillant. Retrouver cette sérénité qui nous avait toujours accompagnés jusqu’à dimanche dernier. »

Dans une salle qui porte bonheur en championnat au SAHB depuis 2008 puisque sa dernière défaite remonte à 2007, les Sélestadiens peuvent y redorer leur blason.

TOULOUSE - SÉLESTAT
ce soir à 20h30 au Palais des Sports.
Arbitres : MM. Sami et Bouanouara. 

Sélestat :
Aux buts: 12. Ivezic et 69. Fulop
Les joueurs: 3. Jung, 5. Petrenko ( cap.), 6. Pesic, 7. Beretta, 8. Podsiadlo, 9. Beauregard, 11. Freppel, 15. Pintor, 17. Salami, 20. François-Marie, 23. Vujovic, 68. Eymann.
Entraîneur : Jean-Luc Le Gall.

Toulouse :
Aux buts: 1. Perez de Vargas et 12.
Les joueurs: 5. Chelle ( cap.), 9. Ilic, 10. Gilbert, 11. Fernandez, 15. Andjelkovic, 17. Montoro Cabello, 19. Van Cauwenberghe, 20. Morency, 22. Zvizej, 25. Calvel, 28. Porte, 88. Osmajic.
Entraîneur : Joël Da Silva.

Source L'Alsace par Christian Weibel

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24 octobre 2013

Avant Toulouse - Sélestat; Un fenix renaissant

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Après une saison 2012-2013 aussi difficile que décevante, Toulouse, prochain adversaire de Sélestat, a retrouvé le sourire. Jérôme Fernandez, son capitaine emblématique, explique les raisons du renouveau de cet ambitieux Fenix.

Ce n’est encore qu’un frémissement, un souffle nouveau qui demande bien sûr confirmation.

Mais le Fenix renaît à l’ambition après une saison 2012-2013 à oublier, entre problèmes financiers (suite au départ surprise de l’ancien président Patrick Salles) et résultats décevants (11e de LNH).

« On a repris en sentant que le club allait bien »

L’arrivée de Philippe Dallard à la présidence a remis de l’ordre dans la maison toulousaine. « Il a œuvré pour mettre le club sur les bons rails financièrement », souligne Jérôme Fernandez. Et Toulouse a démarré cette saison sans aucune épée de Damoclès au-dessus de la tête.

« On a repris en sentant que le club allait bien, que le projet était bon », ajoute l’arrière gauche, revenu dans son premier club pro (1997-1999) il y a deux ans après avoir tout gagné avec les plus grands clubs d’Europe (Montpellier, Barcelone, Ciudad Real, Kiel).

Outre cette nécessaire stabilité retrouvée en coulisses, le début de saison réussi du Fenix (7e de LNH, 3v, 1n, 2d) s’explique également par un recrutement intelligent.

« Le club avait décidé de renouveler l’effectif et d’amener de la jeunesse et du talent », indique Jérôme Fernandez. Osmajic, Ilic, Montoro et Perez de Vargas sont ainsi venus renforcer un groupe déjà riche de quelques pointures : Fernandez évidemment, Andjelkovic, Zvizej, Porte ou Pardin.

« En plus d’être des joueurs talentueux, ce sont des mecs bien. On ne s’est pas trompé sur le plan humain. Le groupe vit bien, travaille dur, personne ne triche », apprécie le capitaine toulousain. Et forcément dans pareil cas, l’alchimie n’a pas tardé à se faire.

Au point d’accrocher le PSG lors de la première journée (29-29) ou de s’imposer à Chambéry la semaine dernière (30-31). « On a l’impression d’être sur le bon chemin, estime “Fernand”. On sent aussi que les autres clubs nous prennent au sérieux. C’est vraiment très encourageant pour la suite. »

Se rapprocher du Top 6

L’homme aux 1388 buts en équipe de France (et ce n’est pas fini !) ne veut pas brûler les étapes, mais ne cherche pas non plus à masquer ses ambitions. « Notre objectif principal, c’est de grandir et de progresser le plus vite possible. »

Plus concrètement, Toulouse veut « finir dans la première partie de tableau » et pourquoi pas se rapprocher de la 5e ou de la 6e place, synonymes de qualification européenne. « Ce serait fantastique pour le développement du club. »

Le Fenix peut compter pour cela sur un Jérôme Fernandez toujours fringant à 36 printemps. L’arrière gauche, mieux entouré cette année, n’a plus à porter seul Toulouse sur ses (larges) épaules.

« C’est une très bonne chose pour moi. Cette saison, le danger peut venir de partout. Cela va me permettre de durer et d’être performant », souffle-t-il, sans négliger pour autant son rôle de conseiller auprès de ses jeunes coéquipiers.

Jérôme Fernandez n’a pas manqué de remarquer qu’en cas de victoire contre les Violets (et de résultats favorables dans les autres rencontres), Toulouse pourrait s’emparer de la 4e place du championnat avant la trêve internationale.

C’est donc un match charnière qui attend le Fenix. Un match difficile aussi selon le capitaine toulousain, qui se souvient encore des deux victoires alsaciennes sur les bords de la Garonne ces deux dernières saisons (27-28, 31-32).

« Sélestat nous pose beaucoup de problèmes »

« Sélestat est une équipe qui nous pose beaucoup de problèmes, explique “Fernand”. Elle avait mérité ses deux victoires chez nous, elle avait joué juste et proposé un handball de qualité. On s’attend à un match compliqué. »

Le double champion olympique sait également que les coéquipiers de Yuriy Petrenko seront animés d’un fort sentiment de revanche après leur lourde défaite contre Montpellier.

« Les Sélestadiens vont venir pour faire un résultat. Nous savons qu’ils en sont capables. On n’aura aucune chance de gagner si on ne se montre pas performant. »

Toulouse l’est plutôt actuellement et entend « rester invaincu cette saison à domicile ». Les Violets devront rayonner pour prolonger leur belle série dans la Ville Rose.

Source Dna par Simon Giovannini

21 octobre 2013

Sélestat 24-41 Montpellier; les reactions

21 octobre 2013

Sélestat 24-41 Montpellier; la fête vire au cauchemar

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Ils rêvaient de faire plier Montpellier et de séduire le public du Rhenus. À l’arrivée, c’est le contraire qui s’est produit. Les Sélestadiens ont vu la foudre s’abattre sur eux comme rarement. Au point de finir à des années lumières d’un adversaire totalement retrouvé (24-41).

Les dernières prestations sélestadiennes ne laissaient pas prévoir un tel éclat, ni un tel scénario. 17 buts d’écart au bout d’une heure (24-41), c’est comme si un coureur de 100 m se trouvait encore au milieu de la ligne droite au moment où le vainqueur coupe la ligne d’arrivée. C’est à ce triste spectacle qu’ont eu droit les 5000 spectateurs d’un Rhenus Sport pas totalement plein, contrairement aux années précédentes. Que retiendront ceux qui se sont déplacés pour voir à l’œuvre des Sélestadiens que l’on présentait comme étant de plus en plus proches des équipes de tête ? Pas grand-chose, il faut bien l’avouer. « Aucun joueur n’a été à la hauteur , regrettait Christian Omeyer, tout aussi impuissant que Thierry Demangeon qu’il secondait exceptionnellement hier sur le banc violet, en raison de la suspension du coach, Jean-Luc Le Gall. Il va falloir se remettre en question dès ce lundi à l’entraînement. »

Les Sélestadiens ont quasiment tout fait à l’envers dans un match qu’ils avaient pourtant si bien préparé. Les dix premières minutes ont donné le ton des cinquante autres. Montpellier avait pratiquement tué le suspense en menant 7-0 à la 9e minute. Le premier but alsacien ne tombait qu’au bout de 9’55’’ et six tentatives infructueuses. Il sonnait le réveil offensif du SAHB. Un 3-0 permettait d’entretenir l’illusion (3-7) pendant un bon quart d’heure. Jusqu’à la 25e minute, il y avait alors un vrai match entre les deux protagonistes. Sélestat reprenait des couleurs au point de réduire l’écart initial à trois buts sur une contre-attaque conclue par Arnaud Freppel, qui fêtait hier ses 34 ans (11-14).

Malheureusement pour lui, ses adversaires ne lui faisaient plus aucun cadeau. Ils utilisaient même les cinq dernières minutes de la première mi-temps pour enfoncer les Sélestadiens (11-18). Malgré un deuxième but de Freppel à l’entame de la deuxième période (13-18), Gajic (10 buts au final) et ses partenaires tordaient définitivement le match sur un 7-1 sans fioriture (14-25, 39e ). La fête finissait en eau de boudin pour des Sélestadiens complètement submergés et sans réaction, surtout, face à la vague héraultaise. L’écart devenait enfin abyssal au cours des vingt dernières minutes qui parurent une éternité.

« On a des questions à se poser, il est important de se remettre en cause et, surtout, de se remettre au travail pour rebondir » , estimait Arnaud Freppel à l’issue de la correction. « On s’attendait à une tout autre deuxième mi-temps , regrettait Thierry Demangeon, pas verni pour sa première apparition sur le banc pour manager l’équipe. L’écart est sévère et c’est dommage que cet accident se produise au Rhenus. On met toujours du temps à se remettre d’une défaite. Alors celle-là… »

Le staff et les joueurs pourront toujours trouver un peu de réconfort et d’espoir à travers la remarque du manager général de Montpellier, Patrice Canayer. « La prestation de ce soir ne reflète pas la valeur de Sélestat. Il ne faut d’ailleurs pas l’évaluer sur ce match. C’est un accident. Nous avons vu que cette équipe avait de la qualité en visionnant ses derniers matches. En sport, les choses vont vite. Une semaine on gagne, l’autre on perd. »

Il faut espérer pour Sélestat que la cicatrice se referme rapidement.

Source L'Alsace

20 octobre 2013

Fin de la 6ème journée: Sélestat – Montpellier; Rêves de grandeur

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Sélestat rêve d’une victoire cet après-midi face à une équipe de Montpellier privée de Thierry Omeyer et d’Issam Tej. Un succès, considéré comme un exploit hier, n’est plus une utopie aujourd’hui.

L’heure est venue. Succès populaires(*), les quatre premières délocalisations du Sélestat Alsace Handball au Rhenus depuis 2011 ne l’ont pas toujours été sur le plan sportif.

Mais les coéquipiers de Yuriy Petrenko ont commencé à inverser la tendance, la saison passée, en arrachant le match nul contre Montpellier (30-30), un dimanche de novembre 2012 que personne n’a oublié.

« Un moment particulier »

L’heure est venue, donc, d’enfin lever les bras en vainqueurs dans l’écrin strasbourgeois. « C’est toujours une belle fête quand on vient au Rhenus Sport, souligne Jean-Luc Le Gall. On aime bien être ici. C’est un moment particulier, un moment de partage pas seulement avec Sélestat, mais avec toute l’Alsace. »

Suspendu, l’entraîneur sélestadien ne sera pas sur le banc. Il suivra les débats d’un peu plus loin, mais il a préparé son équipe à “l’exploit”. « Ce n’est pas le fait que ce soit au Rhenus Sport qui m’embête le plus dans cette suspension, explique Jean-Luc Le Gall. Tous les matches sont accessibles, celui-là ne fait pas exception. Montpellier n’est pas dans une bonne passe. Nous restons sur trois matches où nous avons montré un visage intéressant. On se rapproche des grosses cylindrées. Dans l’ambiance du Rhenus Sport, on peut le faire. Cela m’embête de ne pas pouvoir accompagner l’équipe dans ce moment-là. »

Si le club héraultais dispose toujours de joueurs de (grand) talent – Guigou, Accambray, Gajic, Simonet ou Kavticnik pour ne citer qu’eux –, il inspire moins de crainte que par le passé. Patrice Canayer est d’ailleurs le premier à le reconnaître.

« On est en danger contre toutes les équipes aujourd’hui. On doit se redonner les compétences pour que nos adversaires arrêtent de se dire qu’ils peuvent “taper” Montpellier », souffle l’entraîneur sudiste.

C’est une évidence, les absences de Thierry Omeyer et d’Issam Tej ne sont pas spécialement de nature à rassurer Patrice Canayer. Tout comme elles décuplent l’appétit violet.

« Montpellier reste Montpellier, une très forte équipe, tente de nuancer Yuriy Petrenko, le héros de la saison passée, lui qui avait inscrit, à la dernière seconde, le but du match nul face aux Héraultais. C’est un très bon souvenir, mais chaque rencontre a sa propre histoire. »

Cette histoire s’écrira “sans” Jean-Luc Le Gall cet après-midi. Mais le coach violet ne s’attend pas à ce que cela déstabilise son groupe. « L’équipe évolue ensemble depuis trois ans. Il y a un cadre, un projet de jeu que tout le monde connaît. Et nous avons très bien préparé ce match tactiquement. Les joueurs savent parfaitement ce qu’ils ont à faire. »

« J’ai une totale confiance en ceux qui seront sur le banc »

Il ne sera cependant pas au plus près d’eux pour faire évoluer ce plan de jeu, si jamais les circonstances venaient à l’exiger. « J’ai une totale confiance en ceux qui seront sur le banc, coupe Jean-Luc Luc Gall. Thierry (Demangeon, son adjoint) est tout à fait capable de manager ce match-là, Christian (Omeyer, le directeur sportif, qui l’épaulera) connaît le hand. »

Ce duo inédit aura pour mission d’exploiter les limites actuelles de Montpellier. « Thierry Omeyer et Issam Tej ne sont pas là, rappelle Jean-Luc Le Gall. Ce n’est pas rien. Mais si on doit faire quelque chose, on ne le devra qu’à nous-mêmes. On a montré du caractère lors de nos derniers matches contre Tremblay et Saint-Raphaël. Si on arrive à en faire de même face à Montpellier, on ne sera pas loin d’une grande prestation. »

L’heure est venue…

Source Dna

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19 octobre 2013

Avant Sélestat - Montpellier: Après Thierry Omeyer, Tej sera aussi absent contre Sélestat

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Les deux anciens de Sélestat ne seront pas au Rhenus dimanche face à leur ancienne équipe.

Décidément les ex-Sélestadiens de Montpellier ne sont pas vernis par les circonstances à l’approche du match contre leur ancien club, ce dimanche à 16 h au Rhenus Sport à Strasbourg. Après Thierry Omeyer, contraint de se faire opérer d’une blessure au coude gauche, jeudi, Issam Tej a été, à son tour, obligé de renoncer au voyage en Alsace. Le pivot de l’équipe de Tunisie n’est pas remis d’une blessure au mollet contractée lors du match de la semaine dernière contre Cesson et ne pourra pas tenir sa place.

L’équipe de Patrice Canayer se déplacera donc sans deux éléments majeurs de son équipe. « C’est d’autant plus gênant que Thierry et Issam étaient deux des joueurs les plus en forme depuis le début de la saison. C’est un gros handicap et c’est regrettable pour Thierry qui se faisait un plaisir de revenir jouer en Alsace. » Le forfait du gardien de l’équipe de France n’ouvre néanmoins pas la porte au retour du deuxième portier alsacien de Montpellier. « Mickael Robin qui vient à peine de reprendre l’entraînement cette semaine n’est pas encore en mesure de disputer un match de D1 , estime son coach. Le jeune Kevin Menard secondera Arnaud Siffert à Strasbourg. »

Aussi contrariants qu’ils soient, ces deux gros forfaits ne doivent pas empêcher la machine montpelliéraine de se remettre sur de bons rails après deux défaites consécutives, chose plutôt rare chez l’ancien champion de France. « Ces deux revers nous ont marqués, le premier face à Paris moins que le second contre Cesson qui a montré beaucoup plus d’envie. Nous avons plein de choses à nous faire pardonner et il est temps de retrouver le chemin de la victoire, estime le manager général du MAHB. L’équipe a des qualités. Elle doit désormais le démontrer sur le terrain en faisant preuve d’engagement et de volonté. L’an dernier nous avons été secoués pendant tout le match par Sélestat. Quand on voit les résultats actuels en championnat, on se rend compte que chaque équipe peut battre tout le monde. Il nous fait désormais écrire notre histoire et ne pas nous reposer sur notre palmarès. »

Source L'ALsace

 

18 octobre 2013

Avant Sélestat- Montpellier: Yuriy Petrenko aimerait bien rejouer au héros

Yuriy Petrenko vient de trouver l’espace dans la défense montpellieraine pour décocher le tir de l’égalisation quasiment à la sonnerie

Auteur du but de l’égalisation historique de Sélestat contre Montpellier l’an dernier, le capitaine du SAHB Yuriy Petrenko rêve d’un scénario identique ce dimanche au Rhenus.


C’est l’action décisive que tout sportif rêve d’enclencher un jour dans sa carrière. Un coup d’éclat qui restera pour longtemps dans les annales. Cette inspiration géniale, Yuriy Petrenko l’a eue alors que le chrono égrenait les dernières secondes du match entre Sélestat et Montpellier il y a presqu’un an. « Je n’avais pas vraiment eu le temps de réfléchir. Il ne restait plus que quelques secondes et il fallait y aller » , se remémore l’intéressé.

« Ce but restera imprimé longtemps dans ma mémoire »

Mené d’un but (29-30), Sélestat s’en est donc remis au coup de patte de son capitaine qui a payé de sa personne pour trouver le chemin du but entre Hmam, Tej et Karabatic, et glisser la balle hors de portée de Robin. À peine était-elle entrée dans les filets que la sirène retentissait. Une grappe de joueurs s’est immédiatement précipitée sur le héros du jour pour le fêter, célébrer son but historique. Pas uniquement parce qu’il a été réussi sur le gong mais surtout parce qu’il correspond au premier point de Sélestat arraché à Montpellier depuis 17 ans.

« J’aimerais bien refaire la même chose ce dimanche , sourit le demi-centre ukrainien du SAHB. Même s’il est préférable de plier le match avant, de ne pas laisser planer le suspense jusqu’à la dernière seconde. Car c’est vraiment stressant. À la fin, tu reçois beaucoup d’émotion mais avant cela, tu as aussi pris plein de stress à chaque action. Mais je comprends que, pour le public, c’est une bonne occasion de vibrer, surtout quand ça se termine bien. » À l’image de ces blockbusters made in Hollywood qui font passer des sueurs froides avant que la scène finale ne dénoue la situation dans le sens espéré.

« Ce but reste l’une des actions les plus importantes de ma carrière, d’autant que des matches aussi serrés, on n’en vit pas souvent , confie ce joueur qui parcourt les terrains de hand depuis près de deux décennies. C’est vrai quel que soit le sport, mais surtout s’il est collectif car tu offres une émotion à tes partenaires. Réussir un résultat sur une dernière action, ça reste imprimé pour longtemps dans ta mémoire. » Dans celle de ses adversaires aussi, qui le cibleront certainement encore davantage que la saison dernière.

Car Montpellier arrive à Strasbourg ce dimanche, certes sans son gardien cernéen Thierry Omeyer opéré hier, mais pour se refaire une santé après deux défaites consécutives, ce qui est rare pour cette équipe qui dominait le championnat jusqu’à l’avènement du Paris SG.

« Ils viendront avec le couteau entre les dents, car ils ne peuvent plus se permettre de reculer au classement , estime Petrenko. De notre côté, il faudra surtout bien entrer dans le match et rester dans notre projet de jeu. C’est la clé du succès. Un match, c’est une guerre psychologique. Il faut arriver à faire craquer l’adversaire. Après, c’est plus facile de gagner. »

« Si on arrive à casser leur collectif… »

Le capitaine a bien parlé de gagner. Quand on est passé tout près un an plus tôt, on a le droit de vouloir d’en rêver. Car malgré tout le respect que lui inspire son prestigieux adversaire, il aimerait suivre la voie tracée, une semaine plus tôt par Cesson, qui a réussi à l’emporter en terre héraultaise. Comme Créteil, pourtant relégué en D2, au cours du précèdent exercice. « Montpellier reste Montpellier. Même si on fait un bon match, on n’est pas sûr de pouvoir le gagner , estime le détenteur du jeu sélestadien. Cette équipe possède toujours d’excellentes individualités. En revanche, son collectif n’est plus pareil. Avant, Montpellier pouvait se reposer sur un joueur comme Karabatic ou Bojinovic pour prendre le match à son compte. L’année dernière, c’est d’ailleurs Karabatic qui remet son équipe dans le match alors qu’on a eu quatre buts d’avance. Il n’est plus là. Si on arrive à casser le collectif, on peut avoir nos chances. »

Lors de ses trois défaites contre Nantes, Dunkerque et Saint-Raphaël, Sélestat n’a jamais été loin. Dimanche, avec 5000 personnes derrière eux, les Violets peuvent croire en l’exploit.

Christian Weibel
www.lalsace.fr
17 octobre 2013

Thierry Omeyer, blessé, ne sera pas au Rhenus dimanche pour affronter Sélestat

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Le malheur des uns…

Il se faisait une joie de revenir au Rhenus pour affronter son club formateur. Thierry Omeyer va manquer les trois prochains mois en raison d’une blessure au coude et va rater ces retrouvailles très attendues. Mickaël Robin, l’autre gardien alsacien de Montpellier, pourrait bien revenir plus tôt que prévu dans le jeu.

On l’avait rencontré ce lundi sous le soleil de Montpellier, franchement enthousiaste à l’idée de retrouver Sélestat, son club formateur, et le Rhenus, où il a si souvent brillé lors de l’EuroTournoi.

Robin : « Je suis à la disposition de l’équipe »

« Je me réjouis vraiment de revenir en Alsace, au Rhenus. J’ai toujours suivi le parcours de Sélestat. Je reste très attaché au club. J’y ai joué, mon frère (Christian, ndlr) en est le directeur sportif. Pour toutes ces raisons, ce match est forcément spécial », confiait ainsi le gardien alsacien.

« Sur le terrain, je vais tout faire pour aider mon équipe à gagner. Mais pour tous les autres, je serai supporter de Sélestat », avait-il ajouté, heureux d’avoir repris le fil de son aventure montpelliéraine.

Mais ça, c’était lundi. Avant que la mauvaise nouvelle apprise hier ne vienne empêcher ces retrouvailles tant attendues. Blessé – ce qui ne lui est pas arrivé très souvent durant sa carrière – au coude (désinsertion du biceps brachial), “Titi” sera opéré aujourd’hui.

L’indisponibilité du double champion olympique est estimée à trois mois, mettant ainsi en cause sa participation au prochain Euro, du 12 au 26 janvier au Danemark.

L’équipe de France n’avait pas besoin de cette tuile. Montpellier, en perte de vitesse après deux défaites consécutives en championnat contre le PSG et Cesson, non plus. La perte, même temporaire, de l’ancien Sélestadien laisse un grand vide dans l’Hérault.

Mais un gardien alsacien peut en cacher un autre. Et, pour rester dans les dictons, le malheur des uns fait parfois le bonheur des autres.

Mickaël Robin, lui aussi formé du côté de la maison violette, a repris l’entraînement il y a dix jours, quatre mois après un accident de scooter et une fracture ouverte de la cheville.

« Je m’en suis très bien sorti. Cela aurait pu être bien plus grave. Les sensations sont bonnes, je n’ai plus aucune douleur », explique le gardien de Montpellier, dont l’indisponibilité avait poussé son club à engager Arnaud Siffert afin d’épauler Thierry Omeyer.

« Ça m’embête vraiment pour lui »

Mickaël Robin le sait, la blessure de son compère alsacien va faciliter son retour à la compétition. « Dans un futur proche, c’est une “bonne” nouvelle pour moi, souffle-t-il sans s’en réjouir. Ça m’embête vraiment pour lui. Je sais que ce sont des périodes pas faciles à vivre. Aujourd’hui une place se libère pour moi, mais j’espérais que les choses se fassent dans un autre contexte. »

En mai 2011, l’ancien de la SP Neuhof avait déjà été victime d’un… accident de scooter – « Les deux fois je n’étais pas responsable, mais le deux-roues, c’est fini ! ». “Mika” avait rongé son frein pendant six mois. « J’ai passé du temps en tribunes à regarder mes potes jouer… »

Un objectif après l’autre

Il ne devrait cette fois manquer qu’une poignée de matches. Car il espère vite revenir au jeu. « J’ai le feu vert médical pour jouer, indique-t-il. Il était prévu que je reprenne avec la réserve, en N1, ce week-end. »

La blessure de Thierry Omeyer pourrait-elle changer la donne ? Mickaël Robin ne serait pas contre, bien au contraire. « C’est au staff de décider. Si Patrice (Canayer, le coach, ndlr) a besoin de moi, je suis à la disposition de l’équipe. »

Montpellier prendra-t-il le risque de l’aligner dès dimanche au Rhenus ou fera-t-il appel à l’habituel titulaire de la réserve, Kévin Mesnard, 20 ans, né à… Strasbourg (*) ?

La réponse ne devrait pas tarder à être connue. Mickaël Robin, lui, se dit prêt à replonger dans le grand bain.

« J’ai envie !, lance-t-il. Et puis reprendre face à Sélestat, au Rhenus, face à certains de mes anciens coéquipiers, devant le public violet, ce serait sympa. Beaucoup de choses ont changé depuis mon départ (en 2008) , mais le club ne cesse de progresser. Et c’est une équipe qui joue plutôt bien. »

“Mika”, qui arrive en fin de contrat, sait qu’il va débuter une saison importante pour son avenir. « Je me fixe un objectif après l’autre, avance-t-il. J’ai atteint le premier. Le deuxième, c’est d’être performant. C’est à moi de montrer que je suis à nouveau là. »

La date n’est pas encore connue, mais Thierry Omeyer et Mickaël Robin ne manqueront assurément pas d’être associés cette saison dans le but de Montpellier pour former un duo 100% alsacien.

(*) Montpellier a aussi qualifié cette semaine le jeune gardien Ludovic Fabregas, 17 ans.

Source Dna

16 octobre 2013

Avant Sélestat - Montpellier: Arnaud Freppel; faire aussi bien, voir mieux...

      Céline reçoit Arnaud qui nous parle de son début de saison, du match de dimanche prochain, du retour de Titi en Alsace, et qui laisse un message aux 5500 supporters (ce sera son anniversaire)

Source SAHB

14 octobre 2013

Résumé de la 5ème journée: Une cinquième journée complètement folle !

Personne n'est à l'abri ! Recevoir n'est plus un gage de sécurité, Nantes, Montpellier, Ivry, Dijon et Aix ont fait à domicile les frais de cette 5ème journée en LNH. Le PSG caracole en tête suivi de près par St Raphaël et Dunkerque. En bas de classement, Tremblay et Ivry font du surplace. Les banlieusards franciliens tardent à trouver leur place.

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St Raphael HB 36-33 Sélestat Alsace Handball

    St Raphaël pour sa part a été servi et les mises en garde de Christian Gaudin par rapport à Sélestat, n’étaient pas vaines. Les Varois ont connu les pires difficultés pour s’imposer (36-33) et s’ils y sont parvenus, c’est surtout grâce aux 11 buts du Danois Olsen (qui conforte sa position de meilleur réalisateur de la LNH avec 40 buts) et les 16 arrêts de leurs deux gardiens (10 pour Djukanovic et 6 pour Bonnefoi). Mais comme en face, les Alsaciens ont opposé une belle défense et une bonne puissance de feu (8 buts pour François-Marie et 7 pour Vujovic), les spectateurs azuréens ont pu assister à un spectacle à rebondissements. St Raphaël va réaliser une excellente entame, prenant rapidement le large (7-3 à la 8ème puis 17-10 à la 22ème). Loin de se décourager, Sélestat laissera passer l’orage et refaire peu à peu son retard au point d’égaliser en début de seconde période (24-24 à la 38ème).  Le mano a mano va se poursuivre assez longtemps (32-31 à la 53ème) avant que Jan Stehlik (notre photo) et ses partenaires fassent véritablement la décision dans le money-time. Même si c’est sur la pointe des pieds, St Raphaël s’installe dans le fauteuil de dauphin à un point du leader parisien. Dans deux journées de championnat, les deux équipes se retrouveront face à face sur la Côte d’Azur. Cela promet !

Tous les matchs:

 Journée 5
Equipe Receveuse Equipe Visiteuse Score    
Nantes Dunkerque 19 22    
Aix en Provence Chambéry 27 30    
Dijon Nîmes 22 24    
Ivry Paris 23 26    
Montpellier Cesson 32 34    
St Raphael Sélestat 36 33    
Toulouse Tremblay 29 25    

Le classement après 5 journées:

Pl Equipe Pts MJ Vic Def Nul But + But - Places  
1 Paris 9 5 4 0 1 156 138 (-)  
2 St Raphael 8 5 4 1 0 150 141 (+1)  
3 Dunkerque 8 5 4 1 0 130 118 (+1)  
4 Chambéry 7 5 3 1 1 157 141 (+2)  
5 Montpellier 6 5 3 2 0 158 140 (-3)  
6 Nantes 6 5 3 2 0 130 122 (-1)  
7 Cesson 5 5 2 2 1 137 149 (+2)  
8 Nîmes 5 5 2 2 1 135 136 (+2)  
9 Toulouse 5 5 2 2 1 135 138 (+2)  
10 Sélestat 4 5 2 3 0 137 137 (-3)  
- Aix en Provence 4 5 2 3 0 120 136 (-3)  
12 Dijon 2 5 1 4 0 116 129 (-)  
13 Tremblay 1 5 0 4 1 128 146 (-)  
14 Ivry 0 5 0 5 0 115 133 (-)  

Source Handzone

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Le 8ème Rugiss' Hand
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