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Le 8ème Rugiss' Hand

3 juin 2014

Trophée Jean-André: Petrenko sur la plus haute marche, Freppel sur la troisième ...

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Yuriy Petrenko (Sélestat) et Ana Djuric (ATH) sont les lauréats cette année du Trophée Jean-André. Ils voleront bientôt sous d’autres cieux, mais ils auront marqué de leur empreinte leur passage en Alsace.

Les belles traditions sont faites pour être perpétuées. Depuis 1983 (!), le handball alsacien récompense ses fleurons, et les clubs à travers eux.

Ils sont arrivés en même temps en Alsace, en 2011, ils vont la quitter en même temps, cet été. En guise d’au revoir, Yuriy Petrenko (Sélestat) et Ana Djuric (ATH) ont été élus meilleurs joueurs de la saison par les entraîneurs et les journalistes traitant de handball en Alsace, inscrivant ainsi leur nom au palmarès de cette 28e édition.

Bruno Boesch (ESSAHB)(ancien coach de la réserve des violet) coach de l’année

Yuriy Petrenko ne portera plus le maillot (ni le brassard de capitaine) de Sélestat la saison prochaine, mais il n’y laissera que de bons souvenirs. À 36 ans, le demi-centre a décidé de tourner la page du professionnalisme et de relever un nouveau défi, à Amiens (N2).

Son sens du jeu, son élégance – sur et en dehors du terrain – et son leadership auront éclairé le CSI durant trois saisons. Et aussi bien aidé à maintenir le club en D1 ! L’Ukrainien devance l’Espagnol Iker Serrano, le pivot mulhousien, très régulier cette saison, et l’ailier droit sélestadien Arnaud Freppel, auteur d’une saison remarquable pour son dernier tour de piste en Violet.

Chez les filles, ...

Retour réussi pour Stéphane Robin

En Nationale 1 masculine, il allait de soi qu’un joueur de l’ESSAHB serait récompensé. Mais lequel, tant le club bas-rhinois a impressionné par la force de son collectif ? Le choix s’est porté sur Régis Matzinger (ancien Violet de la réserve), étincelant et efficace sur son aile droite (131 buts). À travers lui, c’est toute une équipe qui est saluée pour son beau parcours.

L’arrière gauche cernéen Tomi Vozab, meilleur buteur des trois poules de N1 (205 réalisations), est un deuxième plus que présentable. Le demi-centre sélestadien Nicolas Schneider, tout juste 18 ans, a vite pris le pli de la N1 comme tous ses jeunes coéquipiers, et complète joliment le podium.

En Nationale 2, Stéphane Robin (ancien Violet), après plusieurs saisons de l’autre côté du Rhin, n’a pas perdu son handball, loin s’en faut, en revenant de ce côté-ci de la frontière. Le demi-centre a été prépondérant dans le brillant parcours de Plobsheim. Le jeune ailier droit Brice Lachal s’est lui affirmé à ce niveau avec la réserve du MHSA, elle aussi promue en N2 et fièrement maintenue.

En Nationale 3, le serial buteur de Molsheim ...

Chez les filles, ...

Le titre de meilleur entraîneur revient sans surprise à Bruno Boesch (on n’oublie pas non plus son adjoint Greg Denain), grand artisan de la belle saison de l’ESSAHB.

On reparlera sans doute d’eux à l’avenir. Yanis Lenne, pas encore 18 ans, s’adjuge la distinction de meilleur espoir. Sa polyvalence (arrière ou ailier droit), sa vision du jeu et son bras devraient rapidement permettre au Sélestadien, membre de l’équipe de France des moins de 19 ans, d’éclore au plus haut niveau, lui qui fait déjà des ravages en N1.

Rendez-vous en 2015 !

Source Dna

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28 mai 2014

Recrues: Le Roumain Cristian Radu Ghita à Sélestat

Après Vujic, Joli, Clementia, Gudjonsson et Kappelin, Sélestat a officialisé la venue d’une sixième recrue. L’arrière droit roumain Cristian Radu Ghita sera Violet.

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La colonne départs était déjà bien garnie (Pintor, Salami, Podsiadlo, Freppel, Ivezic, Rechal, Petrenko, sans compter Celica, le joker médical prêté par Cesson en fin de saison).

Celle des arrivées, malgré les cinq premières recrues déjà officialisées (Kappelin, Clementia, Gudjonsson, Joli et Vujic), était encore déficitaire.

« Un joueur complet, pas seulement un shooteur »

Cristian Radu Ghita est venu quelque peu la rééquilibrer hier puisque le jeune arrière droit roumain (23 ans) s’est engagé pour une saison, plus une autre en option.

On ne surprendra personne en disant que Sélestat ne fait pas partie des riches en LNH. Et que par conséquent, le club alsacien doit recruter “malin”.

Ce pourrait être le cas avec l’arrière droit roumain. « C’est un jeune joueur, avec un potentiel important », explique ainsi Christian Omeyer, le directeur sportif sélestadien.

C’est au Stiinta Municipal Dedeman Bacau, le club de sa ville natale, que Cristian Radu Ghita (1,89 m, 92 kg) a effectué toutes ses classes. Au point de devenir un élément important de la sélection nationale, qui tentera prochainement, face à la Suède, de décrocher son billet pour le Mondial 2015 au Qatar.

En Roumanie, l’arrière droit a déjà largement fait ses preuves : vice-champion en 2012, 2013 et 2014 (à chaque fois derrière Constanta), trois fois finaliste de la Coupe nationale les mêmes années.

Mais le futur Sélestadien s’est aussi fait remarquer sur la scène européenne. Cristian Radu Ghita avait ainsi atteint le dernier carré de la Challenge Cup en 2011, où Bacau avait été éliminé par le RK Cimos Koper, futur vainqueur de la compétition. Il avait inscrit 34 buts, dont 14 lors de la double confrontation face au club slovène en demi-finale.

La saison passée, c’est en Coupe EHF que le Roumain s’est illustré : 52 buts en dix matches, dont 6 et 8 réalisations lors des doubles confrontations face à des équipes du calibre de Nantes et Magdebourg.

Cette saison, le parcours de Bacau en Coupe EHF s’est arrêté assez vite, mais Ghita a eu le temps d’inscrire 18 buts en quatre rencontres.

Le recrutement n’est sans doute pas terminé

Quand on sait qu’il a terminé 7e meilleur buteur du dernier championnat roumain (139 réalisations), on a déjà une idée de ses qualités. « Mais c’est un joueur complet, pas seulement un shooteur », indique Christian Omeyer.

Le jeune international aura donc une saison pour « s’adapter à la LNH et montrer ce dont il est capable », avant d’envisager la poursuite de son aventure en Alsace.

« Il voulait jouer dans un championnat reconnu en Europe, ajoute le directeur sportif violet. De notre côté, on souhaitait équilibrer le poste d’arrière droit. »

Car avec l’arrivée de Cristian Radu Ghita, Sélestat se retrouve désormais avec trois arrières droit sous contrat. Jordan François-Marie étant le numéro 1 dans la hiérarchie, l’avenir de Quentin Eymann (23 ans)*, assez peu utilisé cette saison mais encore lié pour un an avec le club sélestadien, s’inscrit-il encore en Violet ? Rien n’est moins sûr… Et l’Alsacien pourrait bien quitter son club formateur pour trouver ailleurs davantage de temps de jeu.

Après Kappelin, Gudjonsson, Joli, Clementia, Vujic et désormais Ghita, y aura-t-il d’autres nouvelles têtes ? Oui, a priori. Pas de folie à attendre, mais sans doute une septième recrue pour pallier le départ de Guynel Pintor (Créteil). Le prochain renfort aura donc un profil plutôt défensif.

Les Violets seront alors en ordre de marche pour attaquer la 21e saison du club en D1.

Source Dna par par Simon Giovannini.

* Quentin Eymann quitte le club pour les Girondins de Bordeaux.
(Source Handnews du 27/05/14)

27 mai 2014

Recrutement: Cristian Radu Ghita signe à Sélestat

     

Cristian Radu Ghita

La sixième recrue de Sélestat sera Cristian Radu Ghita, l’arrière droit roumain de Bacau. A 24 ans, celui-ci devrait tenter sa première expérience à l’étranger pour les deux prochaines saisons avec le club alsacien, après avoir joué toute sa jeune carrière à Bacau, club avec lequel il a fini meilleur buteur cette saison et qui a confirmé lui-même l’information sur son site internet, à l’issue du dernier match de championnat.
       Apercu face à Nantes l’an dernier en Coupe EHF, il avait inscrit 26 buts la saison dernière dans la compétition. Mesurant 1m89 pour 92 kilos, il viendra renforcer un poste occupé cette saison par Jordan François-Marie, même si la décision de quitter son pays natal n’a pas été prise sans mal : « Je suis très triste de quitter Bacau. Mais j’ai toujours eu pour but de connaitre une expérience dans un championnat plus performant. J’espère que mon départ pour la France va me permettre de progresser, en tant que joueur et en tant que personne. Je n’oublierai jamais mes années à Bacau, elles ont été les plus belles de ma vie ».

     Après le Croate Igor Vujic, le Suédois Richard Kappelin et l’Islandais Snorri Gudjonsson, c’est donc la quatrième recrue étrangère pour le SAHB cette saison, auxquelles s’ajoutent Samuel Clémentia et Florent Joli.

Source Handneuws

Voir également l'info sur le site du Sélestat Alsace Handball

Bienvenu à Cristian Radu Ghita

26 mai 2014

Saison 2013/2014 : Clap de Fin

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Sélestat a bouclé son championnat à la 11e place, grâce à une dernière victoire à Dijon (26-31). Le bilan reste positif, le maintien étant là. Mais la deuxième partie de saison des Violets aura nettement souffert de la comparaison avec la première.

D’un point de vue statistique, la saison qui vient de s’achever aura été celle la moins aboutie depuis le retour de Sélestat en D1.

Avec 17 points (contre 22 et 21 lors des deux saisons précédentes), une 11e place (contre les 7e et 8e rangs), sept victoires (contre dix et neuf), les Alsaciens ont marqué un pas de recul.

« Il y a du positif car l’objectif est atteint »

Mais Sélestat pouvait-il faire mieux ? Le Top 8, que les Violets avaient donc accroché lors des deux derniers exercices, était clairement inaccessible cette fois. « Ce championnat était certainement le plus dense de l’ère moderne de la LNH », estime Jean-Luc Le Gall, l’entraîneur sélestadien.

Avec un peu plus de réussite (on pense notamment à ces quatre défaites d’un but), les coéquipiers de Frédéric Beauregard auraient sans doute pu terminer premiers de “l’autre championnat” et se hisser à la 9e place, qui est finalement revenue à Aix-en-Provence.

Il y aura eu quelques couacs, comme cette défaite à domicile contre Ivry (17e journée), qui aura « coûté cher », notamment en terme de dynamique.

Bien sûr, la saison violette aura aussi été marquée par quelques coups d’éclat (au passage précieux dans la course au maintien). Comment oublier cette première victoire au Rhenus contre Chambéry mi-décembre ? Et surtout ce match nul héroïque contre le Paris Saint-Germain mi-février ?

De l’exploit contre le PSG au couac face à Ivry

Si bien qu’au final, le bilan est forcément contrasté. « On savait que ce serait difficile, mais il y a du positif car l’objectif est atteint, souligne Jean-Luc Le Gall. La première partie de saison était intéressante, en termes de points (dix, ndlr) et de jeu proposé. Elle était réussie, la deuxième moins. »

Le technicien alsacien sait que tout n’a pas fonctionné comme tout le monde l’aurait souhaité, qu’un certain nombre d’éléments sont venus « gripper la machine ».

Certains sont imputables aux Sélestadiens. C’est le cas du revers face à Ivry au CSI, alors qu’un succès aurait au contraire permis aux coéquipiers de Yuriy Petrenko d’assurer leur maintien beaucoup plus tôt.

D’autres, en revanche, relèvent davantage de tristes coups du sort. Il y a d’abord eu les blessures, qui n’ont pas épargné le camp alsacien (Beretta, Fulop, Petrenko, Podsiadlo et Salami ont ainsi fait défaut durant le cycle retour, sans compter la suspension de Pesic).

Il a aussi fallu composer avec quelques maladresses arbitrales (restons courtois), dont l’exemple le plus significatif reste ce match contre Toulouse, et qui ont très certainement coûté plusieurs points aux Sélestadiens.

Mais les Violets ont su rester unis, même si certains savaient, plus ou moins tôt, que leur avenir ne s’écrirait plus en Alsace. Ils ont achevé ce cycle sur une note positive, en s’imposant à Dijon jeudi, terminant d’ailleurs le championnat comme ils l’avaient commencé : par une victoire face au promu bourguignon.

D’autres recrues attendues

Une page va se tourner cet été. Mais si les recrues déjà annoncées ne manquent pas de talent, d’autres renforts semblent encore nécessaires, surtout dans le secteur défensif, pour remplacer Guynel Pintor, alors que Sélestat a bouclé le championnat avec la moins bonne défense de D1.

Ce groupe-là va être profondément renouvelé à l’intersaison (dix des joueurs de l’effectif actuel étaient déjà là lors de la dernière saison en D2, en 2010-2011). C’est inévitable dans la vie d’un club.

En juillet, le Sélestat Alsace Handball va débuter « une nouvelle aventure ». Avec, comme chaque saison, un objectif minimum : offrir au public violet une autre saison en D1.

Les Sélestadiens reprendront l’entraînement le 21 juillet.

Source Dna

23 mai 2014

Joyeux anniversaire Maxime

Le 8ème Rugiss' Hand souhaite un

Duchene max

qui fête ses 22 ans.

Bon route pour la suite de ta carrière

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23 mai 2014

26ème journée: Dijon 26-31 Sélestat, Un sourire pour finir

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Sélestat a achevé sa saison de la plus belle des façons, en s’imposant hier à Dijon (26-31). Une belle sortie pour les nombreux partants. Les Violets terminent le championnat à la 11e place.

Le Palais des Sports de Dijon avait des allures de CSI hier. Car la soixantaine de supporters violets ayant fait le déplacement en Bourgogne a fait du bruit pour mille.

Et elle n’a pas manqué de saluer, une dernière fois, les partants, à l’image de cette banderole déployée dans les tribunes : « Arnaud, Dusko, Guynel, Michal, Obrad, Pawel, Xavier et Yuriy, merci pour tout ! »

« On a passé des bons moments ensemble »

Dans ce match sans réel enjeu sur le plan comptable, Dijon, relégué en D2, avait envie de bien quitter la LNH, quand les Sélestadiens voulaient bien se quitter tout court, le groupe allant être profondément modifié la saison prochaine.

Et cela se voyait ! Celica, François-Marie et Freppel allumaient les premières mèches (1-3, 3e ). La fluidité du jeu alsacien en attaque permettait aux Violets de trouver des espaces dans la défense adverse et François-Marie se régalait (3-6, 9e ). Même une infériorité numérique n’entravait pas leur marche en avant, Beauregard faisant parler son bras (6-10, 14e ).

Il fallait la bonne entrée de Mai dans le but bourguignon pour perturber un tant soit peu la sérénité sélestadienne (10-12 à la 21e ). Trindade mettait fin à une petite période de disette offensive (11-14 à la 26e ) et les coéquipiers de Yuriy Petrenko conservaient la mainmise sur la rencontre.

Mieux, ils ponctuaient ce premier acte sur un 3-0 pour se donner de l’air (12-17).

Mais si Trindade enfonçait le clou dès la reprise (12-18, 31e ), Dijon se rebiffait. Et les Alsaciens, qui n’avaient perdu qu’un seul ballon durant les trente premières minutes, en égaraient quatre en seulement sept minutes.

Les Bourguignons n’en profitaient pas immédiatement, Celica scorant à deux reprises de loin (15-20, 36e ).

Mais le 3-0 dijonnais faisait passer un (très léger) frisson (18-20, 38e ). Ce moment de flottement n’allait pas durer très longtemps. Jung et Petrenko relançaient la machine (18-22, 41e ). Et les Violets allaient ensuite dérouler. Chaque arrêt d’Ivezic était propice à une contre-attaque et le score enflait (20-27, 47e ).

Avec sept buts d’avance et moins de huit minutes à jouer, la messe était dite (22-29, 52e ). Sélestat se dirigeait vers son 7e succès de la saison, qui lui permettait de conserver sa 11e place. Une nouvelle série dijonnaise ne changeait rien (26-30, 59e ) et c’est Rechal, d’une superbe roucoulette, qui clôturait le score (26-31).

« C’est super bien de terminer comme ça, souffle ce dernier (l’ailier droit ne sera plus Sélestadien la saison prochaine). Sélestat, c’est fini. On a passé des bons moments ensemble. Bonne continuation au club, bonne chance à moi ! »

Oui, Sélestat s’est offert une belle fin, ce groupe-là s’est offert une belle sortie (tout le monde a joué, tout le monde a marqué). Arnaud Freppel (qui a achevé sa belle carrière violette au poste de demi-centre !) et les autres quittent Sélestat sur une victoire. Un sourire pour finir…

Source Dna par Simon Giovaninni

22 mai 2014

26ème journée: Dijon -Sélestat; La “der des ders”

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Sélestat en termine, ce soir à Dijon, avec sa saison. Dans un match sans enjeu, hormis celui de finir sur une note positive, les Violets voudront simplement prendre du plaisir une dernière fois ensemble, avant, pour certains, de prendre des chemins différents.

Il y avait eu la dernière au CSI, mercredi contre Nantes. Ce soir à Dijon, il y aura la “vraie” dernière.

Le groupe violet, presque inchangé depuis le retour de Sélestat en D1 il y a trois ans, va vivre en Bourgogne ses derniers moments. Il va pouvoir le faire l’esprit libre, le maintien en LNH étant désormais assuré.

« La vie en Alsace était belle »

Certains vont s’aller – ils sont particulièrement nombreux cette année –, d’autres vont arriver. « C’est la vie d’un sportif », souffle Yuriy Petrenko. Le capitaine sélestadien fait partie des partants. « Il y a des moments dans la vie où il faut choisir », explique-t-il.

À 36 ans, le demi-centre a décidé de privilégier son après carrière. L’Ukrainien sera bien sûr toujours joueur de handball, à Amiens, avec l’objectif de faire monter le club picard en Nationale 1.

Mais il va aussi intégrer une entreprise spécialisée dans la fibre optique. « Je continuerai à m’entraîner tous les jours. Mais c’est un nouveau challenge pour moi, une nouvelle vie. »

Dans quelques jours, Yuriy Petrenko va achever la troisième étape de son tour de France. « Toutes auront été importantes », souligne-t-il. Il y a d’abord eu Dunkerque, de 2005 à 2009, puis Paris.

« Je suis arrivé quand le club tombait en D2. Il fallait réussir à remonter tout de suite en D1. Sans cela, le club ne serait peut-être pas ce qu’il est devenu aujourd’hui. »

C’est Sélestat qui a profité de sa science du jeu pendant trois saisons. Trois saisons réussies et qui ne lui laisseront que de bons souvenirs. « Le club venait de remonter en D1 et c’était un bon challenge de prouver à tout le monde qu’il n’y a pas seulement le budget qui compte », lance-t-il en faisant référence aux 7e et 8e places des Violets lors des deux exercices précédents.

« Finir la saison sur une bonne note »

Yuriy Petrenko aura marqué de son empreinte son passage à Sélestat. Il y laisse l’image d’un joueur talentueux bien évidemment, celle d’un grand professionnel, d’un “mec bien” tout simplement.

« La vie en Alsace était belle, répond le demi-centre. Ici, j’ai pu profiter de tout car j’étais bien intégré à la vie française. Je me suis fait beaucoup d’amis. C’est toujours sympa, quand tu te balades en centre-ville, de pouvoir reconnaître des supporters et d’échanger avec eux. Et ça donnait encore plus envie de gagner pour les fois où tu allais les recroiser (sourire) ! »

Il reste encore un match à gagner, pour boucler une saison où tout n’a pas été rose, une saison où les Violets ont parfois tremblé, mais où ils ont finalement atteint leur but.

Un rang au classement à préserver

Sélestat maintenu, Dijon relégué : la rencontre de ce soir ne revêt guère d’enjeu au classement. Il s’agira donc de s’imposer pour conserver cette 11e place, pour surtout « finir la saison sur une bonne note », ce que les joueurs de Jean-Luc Le Gall n’avaient pas réussi lors des deux derniers exercices en s’inclinant à Nîmes et à Aix-en-Provence.

Yuriy Petrenko s’y emploiera, en grand pro, pour lancer sur de bonnes bases la préparation de la prochaine saison qui débutera sans lui. « On va essayer de prendre du plaisir sur ce match-là, avance-t-il, de terminer avec le sourire. » Ils le valent bien.

Ivezic, Rechal, Freppel, Pintor, Podsiadlo, Salami et Celica, le joker médical, ne seront aussi plus Violets la saison prochaine.

Source Dna

22 mai 2014

Vu du côté de: Dijon éspère s'offrir Sélestat ....

Dijon Sélestat

Toujours à la recherche d’un premier succès en championnat en 2014, Dijon espère bien qu’il s’offrira à lui ce soir contre Sélestat. Même si ce sera pour l’honneur…

Le DBHB a encore soixante minutes de D1 à vivre cette saison, avant de retourner en ProD2 l’an prochain. Alors bien sûr on peut le regretter, se souvenir de ces points qui lui ont parfois bêtement échappé. Mais on peut aussi essayer de profiter à plein de cette dernière soirée dans l’élite du handball français.

Depuis le mois de novembre, Dijon est à la recherche d’un succès en D1, et si Marc Poletti aurait pu lui offrir contre Saint-Raphaël, en mettant le ballon ‘‘sous le maillot’’ en fin de match, une nouvelle occasion se présente ce soir.

Sélestat, qui a assuré son maintien, est une équipe que Dijon avait bien secouée en coupe de France, en menant 16-10 à la pause, le 12 avril dernier. L’occasion de débloquer enfin le compteur en 2014 est donc belle. « Pour cette dernière, on a évidemment envie de bien faire, et de décrocher enfin ce succès qui nous fuit depuis si longtemps », souligne Ulrich Chaduteaud. « Ce sera un match particulier, avec pas mal de joueurs qui ne seront plus là la saison prochaine. Il sera aussi particulier pour moi, puisque ce sera mon dernier dans le staff de l’équipe première (le technicien devrait, a priori, occuper une fonction différente au sein du club l’an prochain).

En guise de motivation, les Dijonnais pourront se souvenir qu’ils avaient débuté leur apprentissage par une défaite de quatre buts à Sélestat, fruit d’une bonne deuxième période, après un naufrage en première (-9 à la pause). Depuis, ils ont montré en coupe qu’ils pouvaient dominer Sélestat, et qu’il ne leur manquait qu’un peu de continuité.

Ce soir, le palais espère donc finir sur une victoire du DBHB. Un bonheur dont il a été sevré cette année. Mais ce soir, il est possible aussi que l’antre dijonnaise bruisse de nouvelles rumeurs sur l’identité du prochain technicien du DBHB. Un sujet désormais sur toutes les lèvres.

Source Le bien public

16 mai 2014

Arnaud Freppel; La fin d'un beau voyage ...

Arnaud Freppel

     Arnaud Freppel a tourné, avec émotion, la page de sa longue histoire sélestadienne. L’ailier droit alsacien (34 ans) a reçu contre Nantes l’hommage qu’il méritait de la part du public violet, après quatorze saisons à l’avoir enchanté.

Bien sûr, il n’était pas le seul à faire ses adieux. Bien sûr, tous ont laissé une trace dans l’histoire sélestadienne. Mais ils n’ont pas porté le maillot violet aussi longtemps que lui.

Contre Nantes, Arnaud Freppel a communié pour la dernière fois avec le public sélestadien, ponctuant une « belle histoire » longue de quatorze saisons.

« J’ai pu en faire un moment heureux »

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Il y a eu des larmes. De tristesse évidemment. Mais aussi et surtout de joie, celle « de partager ce moment avec ma famille et mes amis ».

Son entourage n’a d’ailleurs pas manqué de lui rendre hommage en l’accueillant sur le terrain avec un t-shirt à son effigie et sur lequel on pouvait lire un seul mot, mais de circonstance : « Merci ». « Je ne l’ai pas vu tout de suite, explique encore ému Arnaud Freppel. Je n’étais pas au courant et ç’a été une très belle surprise. »

Avec un peu de recul, l’ailier droit s’est remémoré cette journée évidemment pas comme les autres. « Je ne redoutais pas ce moment, même si dire que ce n’était pas particulier serait mentir. Jusqu’au match précédent contre Chambéry, je n’y pensais pas trop. »

Mais le compte à rebours s’est ensuite enclenché pour celui qui avait déjà quitté Sélestat, en 2007, pour trois saisons à Saintes et Cesson, avant de revenir dans son club formateur en 2010. « J’avais la gorge nouée en me rendant au CSI. Je me suis vraiment dit : “Cette fois, c’est la dernière”. J’ai malgré tout essayé de rester dans ma routine d’avant-match. »

Il y est parvenu, réalisant, en dépit d’une première salve d’émotions avant le coup d’envoi, une prestation presque parfaite (9/11). « Je suis très heureux d’avoir fini sur cette note-là. J’ai eu des ballons et de la réussite. C’était fantastique de pouvoir faire un tel match. »

La réussite, sur le plan collectif, s’est révélée moins fructueuse avec ce lourd revers face à Nantes, même si le maintien en LNH était au bout de cette soirée. Mais rien ne pouvait empêcher Arnaud Freppel de profiter de sa sortie.

Toujours handballeur la saison prochaine

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Près de la moitié de sa vie a été consacrée à défendre les couleurs sélestadiennes. On n’en tourne pas la page sans, au minimum, un pincement au cœur. « J’ai pu en faire un moment heureux, apprécie-t-il. J’ai reçu un soutien formidable. J’ai pu partager ce bonheur avec tous mes proches. Ça restera un superbe souvenir. »

La deuxième salve d’émotions, juste après le coup de sifflet final, quand famille et amis l’ont étreint, a fini de le faire chavirer. « C’était très fort, comme un big-bang dans ma tête et dans mon cœur », indique l’ailier droit en cherchant ses mots pour tenter d’expliquer un sentiment finalement presque indescriptible.

On ne reverra donc plus Arnaud Freppel sous le maillot sélestadien (hormis ceux qui feront le déplacement à Dijon le 22 mai pour la dernière journée de championnat). Son talent, bien sûr, mais aussi sa gentillesse, resteront à l’esprit de tous.

Un départ avec classe

L’ailier droit avait encore une saison, au moins, de LNH dans les jambes. Sélestat a fait un autre choix en décidant de ne pas renouveler son contrat. On ne va pas refaire l’histoire, elle est de toute façon déjà écrite. « La blessure restera toujours, souffle-t-il. Ce n’est pas la fin que je souhaitais. »

Et au moment de se retourner sur ses quatorze années en Violet, Arnaud Freppel ne voulait retenir que le positif, n’avait que des jolis mots pour évoquer cette « belle histoire ».

« La dernière note n’est pas forcément la meilleure, mais ça ne remet pas en cause tout ce que j’ai pu vivre grâce à ce club, les belles rencontres, sur le terrain comme en dehors, que j’ai faites durant toutes ces années, les liens qui se sont créés. Ç’a été une grande aventure. Je ne sais pas si autre chose que le sport peut te faire vivre une passion de cette façon-là. »

Une nouvelle aventure, aux contours toujours un peu flous, l’attend désormais. « Une chose est sûre, je vais encore jouer pendant quelques années, lance-t-il. J’aborde ce changement avec envie et la volonté de faire les bons choix. »

Sélestat, c’est fini. Arnaud Freppel le quitte avec classe. Mais qui en doutait ?

Source Dna par Simon Giovannini.
15 mai 2014

Résultat Sélestat 23-32 Nantes; Entre joie et tristesse...

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Sélestat a perdu, mais Sélestat est maintenu. La défaite contre Nantes, pour la dernière à domicile cette saison, n’aura pas eu de conséquence fâcheuse, Ivry s’étant dans le même temps incliné face à Montpellier. Cette joie s’est mélangée avec une certaine tristesse, dans une soirée marquée par les adieux de nombreux Violets.

Merci qui ? Merci Montpellier ! En s’imposant à Ivry (25-30), les coéquipiers de Thierry Omeyer ont rendu un fier service aux Violets. Ivry, champion de France en 1997, doyen des clubs français en D1, plonge donc en D2, quand Sélestat est assuré de connaître une 21e saison dans l’élite du handball hexagonal.

« On voulait s’en sortir par nous-mêmes », soufflait Jean-Luc Le Gall après la rencontre. Mais ses joueurs n’ont pas vraiment réussi à contrarier une équipe nantaise déterminée à verrouiller sa 4e place synonyme de qualification en Coupe d’Europe.

Pintor : « Ça fait quand même quelque chose… »

Et en seconde période, quand les Alsaciens ont explosé (15-25 à la 47e ), il fallait donc compter sur le résultat des Héraultais pour présager de l’avenir violet. Hier à Ivry (comme à Sélestat d’ailleurs), la logique sportive a été respectée. Et la déception de cette lourde défaite s’est assez vite estompée. « On sera en toujours en D1 la saison prochaine », appréciait le coach sélestadien.

C’est ce qu’il fallait retenir de la soirée d’hier. Mais pas seulement. Cette dernière de la saison à domicile marquait également les adieux de nombreux joueurs avec le public du CSI (Ivezic, Salami, Podsiadlo, Petrenko, Pintor, Rechal et Freppel, en attendant peut-être Eymann et sans compter Celica, le joker médical venu de Cesson).

Alors, il y a eu de l’émotion, de belles accolades, quelques larmes également sans doute. Mais il y a eu aussi un match. Un match que les coéquipiers de Beauregard ont entamé de la meilleure des façons (3-1, 6e ). Et puis Nantes a placé une première accélération, comme un signe annonciateur (3-7, 14e ).

Sélestat réagissait pourtant, dans le sillage de Freppel, impérial pour sa dernière à domicile sous le maillot violet qu’il a si bien porté pendant de longues années. L’ailier droit ne ratait rien, replaçant les siens tout près (10-11, 24e ).

Et si Huck ratait l’égalisation, le jeune Trindade (18 ans) inscrivait son tout premier but en D1 quelques instants plus tard pour remettre les deux équipes à égalité (12-12, 27e ). Mais Nantes allait parfaitement exploiter trois ballons perdus pour virer en tête à la pause (12-15).

Jung et Freppel redonnaient de l’allant à leur équipe (15-17, 34e ). Mais un penalty raté par ce dernier – pour revenir à un but – allait subitement réveiller les Nantais. Les Violets ne réussissaient plus rien, quand leurs adversaires se montraient insolents de réussite. Après quinze (trop) longues minutes sans inscrire le moindre but, les Alsaciens étaient (trop) loin (16-25, 49e ). La fin de match devenait anecdotique, et heureusement sans conséquence.

« On n’a pas été à la hauteur en seconde période, mais Nantes n’est pas quatrième par hasard », analysait Jean-Luc Le Gall. Battu, mais maintenu, Sélestat pouvait pousser un ouf de soulagement.

Le club alsacien sera toujours en D1 la saison prochaine. Nombre de ses joueurs ne seront plus là, à l’image du défenseur Guynel Pintor (Créteil). « Ça fait quand même quelque chose, lançait, avec une pointe de tristesse, le Martiniquais, formé à Sélestat. Ça fait sept ans que je suis là… »

Oui, tout le monde avait le cœur partagé hier…

Source Dna.

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