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Le 8ème Rugiss' Hand

22 novembre 2013

Vu du côté d'Aix: Aix veut « Faire une perf à Sélestat » et les enfoncer un peu plus...

   A quelques heures d’affronter Sélestat samedi, Vincent Vially a souligné l’importance de ce déplacement en Alsace face à un concurrent direct au maintien. Pour l’ailier droit du PAUC, l'objectif est clair:  « Faire une perf à Sélestat » et de les enfoncer un peu plus... 

 

Source Pays d'Aix

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22 novembre 2013

Avant Sélestat-Aix : Olivier Jung, le plaisir retrouvé

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Olivier Jung (25 ans) est venu tardivement au handball, simplement « pour s’amuser ». Le pivot sélestadien est aujourd’hui un joueur de D1 et l’un des hommes en forme côté violet.

Olivier Jung s’est souvent laissé guider par le plaisir. Son parcours n’a pas manqué de lui donner raison jusqu’à présent. C’est justement parce qu’il n’en prenait plus au basket, le premier sport qu’il a pratiqué, que l’Alsacien a bifurqué vers le handball, à l’âge de 14 ans.

« Je jouais à Altkirch, explique Olivier Jung. J’avais été sélectionné en équipe d’Alsace. Mais j’en avais un peu marre. » Et c’est pour « s’amuser et suivre (s)es potes » qu’il a choisi une autre balle ronde, plus petite celle-là.

« Je ne captais rien au début ! »

Ensuite, tout est vraiment allé très vite pour lui. Douze mois à peine s’écoulent avant de le voir intégrer l’équipe d’Alsace, puis l’équipe de France et enfin le Pôle Espoirs de Strasbourg où Philippe Schlatter l’installe au poste de pivot.

« Je ne captais rien au début quand on me demandait d’attaquer un intervalle ! », sourit le Sélestadien. Olivier Jung écoute, applique et se révèle, en dépit d’aspirations alors très loin d’être tournées vers le haut niveau.

« Je n’avais pas d’ambition au départ. Je voulais juste m’amuser et j’ai toujours essayé de garder cette philosophie », lance le pivot au gabarit atypique (1,84 m, 91 kg), ce qui ne l’empêche pas de se frotter efficacement à plus costaud. « Je suis venu au handball pour me “bagarrer”. Ce que je préfère, c’est la défense. »

Ses qualités se chargent d’attirer l’attention. En 2004, deux ans seulement après avoir touché son premier ballon de hand, c’est le grand saut. Bruno Boesch, responsable du centre de formation de Sélestat à l’époque, lui fait intégrer la pouponnière violette.

« Je ne savais même pas que Sélestat jouait au plus haut niveau, je n’avais encore jamais vu un match de D1 », avoue Olivier Jung, le sourire éternellement accroché aux lèvres.

Son insouciance le mènera jusqu’en D1, découverte lors de la saison 2007-2008, et à l’équipe de France juniors, aux côtés de William Accambray ou Xavier Barachet.

« Je suis toujours là »

Le plaisir, toujours, s’était fait plus rare ces deux dernières saisons en raison d’un temps de jeu très réduit. « J’étais content grâce aux bons résultats de l’équipe, mais personnellement, c’était frustrant. »

Olivier Jung savoure donc pleinement son début de saison réussi. Jean-Luc Le Gall, l’entraîneur, lui fait confiance et son joueur la lui rend bien (25 sur 34 au tir, 4e joueur le plus adroit de LNH derrière Gajic, Honrubia et Tej). « Je fais le “taf”, évoque-t-il humblement. Je n’ai rien lâché et je suis content de voir que ça paie. Je suis aussi en fin de contrat et c’est bien de pouvoir prouver que je suis toujours là. »

Le Sélestadien savoure, mais sans excès, sa bonne passe actuelle. « Je profite et je ne me pose pas trop de questions, car je sais que tout peut changer du jour au lendemain. Ce n’est pas fini. Je ne peux pas me reposer sur ce que j’ai fait. »

Aujourd’hui, le handball est devenu un peu plus qu’un amusement pour Olivier Jung. S’il n’a jamais abandonné son leitmotiv, le Sélestadien sait aussi se montrer « sérieux », surtout à l’approche de cette 10e journée face à Aix-en-Provence. « C’est un match important. »

Comme toujours, Olivier Jung donnera tout, sans calculer, pour « faire gagner l’équipe ».

Source Dna

18 novembre 2013

Résumé de la 9ème journée: Paris a eu chaud...

 

csaszar_dely

Le PSG accentue son avance en tête de la D1 masculine. Les Parisiens qui ont difficilement battu Sélestat profitent du match nul entre Dunkerque et Montpellier. En queue de classement, Dijon grâce notamment à Pierrick Naudin, s’offre une bouffée d’oxygène en s’imposant face à Cesson. Malgré leur succès face à Nîmes et à Chambéry, Ivry et Tremblay restent en position de relégables. 

PSG 37-34 Sélestat

     Le partage des points entre Dunkerque et Montpellier est profitable au PSG. Les Parisiens qui pensaient que battre Sélestat ne serait qu'une simple formalité, sont tombés sur une équipe alsacienne revancharde après la gifle et les douze buts d'écart en coupe de la Ligue. Excepté dans les cinq dernières minutes, Gabor Csaszar (notre photo) et ses partenaires n'ont mis aucun rythme sur cette rencontre, peu aidés il est vrai par la totale déroute de J.M Sierra dans ses cages (0/10). 

Tous les matchs de la 7ème journée:

Equipe Receveuse Equipe Visiteuse Score  
Dunkerque Montpellier 25 25  
Aix en Provence Toulouse 25 22  
Dijon Cesson 27 26  
Chambéry Tremblay 26 29  
Ivry Nîmes 29 23  
Nantes St Raphael 31 27  
Paris Sélestat 37 34    

Le classement après 9 journées:

Pl Equipe Pts MJ Vic Def Nul But + But - Sér GAP
1 Paris 17 9 8 0 1 298 261 8  (-)
2 Dunkerque 15 9 7 1 1 235 213 0  (-)
3 Montpellier 13 9 6 2 1 299 250 0  (-)
4 Toulouse 11 9 5 3 1 249 237 -1  (-)
5 Nantes 10 9 5 4 0 251 235 1 (+1)
6 Chambéry 9 9 4 4 1 275 269 -1 (-1)
7 Cesson 8 9 3 4 2 245 258 -2 (-)
8 St Raphael 8 9 4 5 0 257 270 -4 (-)
9 Nîmes 7 9 3 5 1 237 248 -3 (-) 
- Aix en Provence 7 9 3 5 1 224 247 1  (+1)
11 Sélestat 6 9 3 6 0 247 273 -1 (-1)
12 Dijon 6 9 3 6 0 221 233 1 (-)
13 Tremblay 5 9 2 6 1 230 256 2  (-)
14 Ivry 4 9 2 7 0 222 240 1  (-)

Source Handzone

15 novembre 2013

Après Paris-Sélestat: Le crime de lèse-majesté était presque parfait

jordan-francois-marie-(a-droite)-et-le-sahb-ont-longtemps-fait-douter-les-parisiens-mercredi-photo-denis-werwer

Paris a rarement été si près de tomber de son trône à domicile face à l’un des plus petits du championnat. Mais l’héroïsme sélestadien n’a pas été récompensé mercredi.

C’est donc l’improbable Jeffrey M’Tima qui a, pratiquement à lui seul, sorti une belle épine du pied aux stars parisiennes en inscrivant 5 des 10 derniers buts du PSG mercredi contre Sélestat (37-34). Bien mal embarqués, puisqu’incapables de se défaire d’une équipe qu’ils laissent d’habitude entre 12 et 16 buts derrière eux, les Parisiens ont dû attendre les deux dernières minutes du match pour assurer leur huitième victoire d’affilée pour l’ouverture de la 9e journée de championnat. « Samuel Honrubia m’a confié après le match que lui et ses coéquipiers avaient eu peur de perdre ce match , témoigne Jordan François-Marie. Sur le terrain, j’ai aussi entendu Philippe Gardent, leur entraîneur, s’en prendre à quelques-uns de ses joueurs. C’est sûr, on les a fait douter. Mais à l’arrivée, ce sont quand même eux qui prennent les deux points. Le seul moment où on se retrouve trois buts derrière le PSG, c’est au décompte final. »

Dans le fameux « money-time », une expression qui n’a jamais aussi bien porté son nom que dans l’antre de ce club aux ressources quasi inépuisables, les Parisiens ont donc évité l’affront suprême de se faire surprendre par l’un des plus petits des petits du championnat de France. Des Violets en bleus de chauffe dans la capitale et qui n’avaient rien à voir avec l’équipe qui s’était inclinée quatre jours tôt chez elle en Coupe de la Ligue. Si la défense du SAHB a encaissé le même nombre de buts que dimanche dernier, l’efficacité de son attaque a permis aux Sélestadiens d’être encore au même niveau que son adversaire à moins de cinq minutes du coup de sifflet final (32-32).

Il faudra recommencer

Avec deux funambules en verve, Pawel Podsiadlo (11 buts) et Jordan François-Marie (9), la ligne arrière a sérieusement fait trembler le champion de France sur ses fondations. « On prend encore beaucoup de buts mais le PSG a trop de talents pour qu’on puisse le limiter dans ce domaine, estime le gaucher de l’attaque alsacienne. Si notre réussite, à Olo (Podsiadlo) et à moi, a permis d’être quasiment dans le coup jusqu’à la fin, c’est toute l’équipe qui a sorti un gros match. Olivier (Jung) a provoqué une quantité de penaltys, Kevin (Beretta) a aussi été très utile et le bref passage d’Obrad (Ivezic) nous relance avec l’arrêt d’un penalty. »

En inscrivant 20 buts sur 26 tirs, le duo d’arrières du SAHB signe une performance proprement exceptionnelle à 77 % de réussite. Qui a longtemps permis d’entretenir cet espoir, encore irréel avant le match, de réussir un crime de lèse-majesté. « Au lieu d’être à égalité, on aurait pu être à +4 ou +5 à la mi-temps , regrette Jojo. Mais la rentrée d’Annonay a fait du bien aux Parisiens alors qu’Abalo a marqué quelques buts venus de nulle part. Paris est revenu dans le coup sur des exploits individuels. »

Se reposant sur leur collectif, les Sélestadiens sont venus mourir à quelques encablures d’un retentissant exploit. Comme ces échappés du Tour de France rattrapés par un peloton calculateur dans les derniers hectomètres, ils ont promis de retenter leur chance lors des prochaines étapes. À commencer par le match contre Aix, le 23 novembre à domicile.

Source L'Alsace

15 novembre 2013

Paris 37-34 Sélestat: Les réactions...

 

Source PSG Hb

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13 novembre 2013

9ème journée : Paris - Sélestat; là-bas, c'est Paris ...

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Trois jours après son élimination en Coupe de la Ligue (25-37), Sélestat retrouve le PSG, en championnat et dans la capitale cette fois. Avec des illusions aussi limitées que la première fois.

Que dire qui n’ait pas encore déjà été dit sur Paris ? Son budget pharaonique (13,5 millions d’euros) ? Son incroyable effectif ? Son ambition dévorante ? Tout cela est désormais parfaitement connu de la planète handball.

La domination du club parisien sur la scène hexagonale est tout aussi bien intégrée par la concurrence. « On sait à quoi s’attendre », souffle Kevin Beretta. L’ailier gauche violet n’ignore pas que le PSG n’a jamais perdu à domicile en championnat depuis septembre 2012 et l’entrée du club dans l’ère qatarie.

« Les Parisiens n’ont pas vraiment de limites »

Que peut donc espérer Sélestat, là où Montpellier, Dunkerque ou Chambéry n’ont jamais réussi ? Réaliser un exploit improbable reste forcément dans les têtes alsaciennes. Même si avec le PSG, il y a toujours un “mais”.

« On ne vient pas faire de la figuration, avance Kevin Beretta. Mais il faudrait que les Parisiens soient tous dans un jour sans et nous exceptionnels pour avoir la possibilité de faire un résultat. » Le discours n’est pas du tout défaitiste, simplement empreint de réalisme.

L’ailier gauche a une nouvelle fois pu constater, dimanche en Coupe de la Ligue, que Luc Abalo et ses coéquipiers évoluent dans un autre monde. « On a été combatifs, on n’a jamais lâché. Mais on perd de douze buts, en toute logique. C’est le tarif. » À plus forte raison contre un PSG décidé à ne pas laisser échapper un titre qui lui manque. « Ce trophée doit leur revenir. Ils le veulent absolument. »

Le championnat, aussi, est promis à Paris. Et si les joueurs de Philippe Gardent lâchent parfois du lest, comme à Dijon lors de la dernière journée (28-30), ils ne perdent jamais.

« Tous évoluent au plus haut niveau depuis de très nombreuses années. Nous sommes capables de très belles séquences sur de courtes périodes. Eux en sont capables pendant pratiquement soixante minutes. » Au final, le PSG n’est pas loin d’être intouchable pour ses rivaux de LNH. « Ils n’ont pas vraiment de limites. On a l’impression que tout est simple pour eux. »

Sans Hansen et Honrubia

Dans ce match sans véritable enjeu (ce n’est pas contre Paris, même sans Hansen et Honrubia, laissés au repos, que les Violets doivent prendre des points), Sélestat devra s’appuyer sur ses vingt-cinq bonnes minutes de la première période en Coupe de la Ligue, celles où il avait rivalisé avec les stars de la capitale.

« On doit essayer d’être encore plus rigoureux, plus attentifs, plus concentrés. Le danger peut venir de partout, à la moindre petite erreur de notre part », explique Kevin Beretta.

Une obligation pour ne pas revenir les valises trop chargées, comme la saison dernière (42-27). « On veut faire bonne figure, jouer notre va-tout, faire honneur au maillot. » Une obligation également pour éviter de gamberger avant la prochaine échéance, Aix-en-Provence, le 23 novembre au CSI, un rendez-vous abordable et décisif.

« C’est important pour notre confiance, pour ne pas laisser le doute s’installer. C’est toujours mieux de sortir d’un match avec l’impression d’avoir fait du bon boulot et de ne pas avoir baissé les bras. »

Là-bas, c’est Paris, mais Sélestat ne se laisse pas tourner la tête par les lumières de la capitale.

Paris- Sélestat: ce soir 20h

Source Dna

12 novembre 2013

1/4 finale CdLigue: Paris... Un autre monde ...

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Sélestat n’a pas fait le poids, dimanche en quart de finale de la Coupe de la Ligue. Le PSG évolue dans un monde auquel les Violets ne peuvent pas prétendre.

Le public du CSI a pu voir quelques-uns des meilleurs joueurs de la planète handball (même si Daniel Narcisse et Marko Kopljar avaient été laissés au repos et même si Mikkel Hansen n’a pas foulé très longtemps le parquet sélestadien).

Sur ce plan-là, ce quart de finale a comblé les attentes des amoureux de la petite balle ronde. Sur le plan sportif, il est évident que le tirage au sort “condamnait” les Violets à une maigre espérance. S’ils ont parfois tenu tête à certains cadors du championnat, « le PSG, c’est encore différent », souffle Quentin Eymann.

Contre Cesson, Nantes, Chambéry, Dunkerque, Saint-Raphaël et dans une moindre mesure Montpellier, les joueurs de Jean-Luc Le Gall auraient pu prétendre à une qualification pour le Final Four. Face au PSG, leurs illusions ont vite été balayées.

« Je ne suis pas petit, mais Vori et Gojun sont impressionnants »

Plus riche, plus grand, plus costaud, plus précis, plus efficace, le Paris Saint-Germain a donné le tournis aux Alsaciens en seconde période. « Quand ils lancent la machine, c’est dur… », reconnaît l’arrière droit.

La défense parisienne n’a ainsi laissé que des miettes à des Sélestadiens parfois en panne d’inspiration. « Comme pas mal d’équipes contre le PSG, on s’est retrouvé en manque de solutions, explique Quentin Eymann. Leur axe central est vraiment costaud. Je ne suis pas petit (1,97 m, ndlr) , mais Vori et Gojun sont impressionnants. J’ai essayé une fois de tirer par-dessus, j’ai été contré. Il aurait fallu se montrer plus patients, les faire bouger jusqu’à ce qu’ils commettent une petite erreur… »

Et si Sélestat a parfois enrayé la belle mécanique adverse, essentiellement durant les trente premières minutes, il n’a pas pu suivre le rythme infernal dicté par le PSG. « À un moment, on se dit qu’on n’est pas loin. Mais Paris a beaucoup de joueurs expérimentés. Ils n’ont jamais paniqué. »

Pas même quand Sélestat s’est rebiffé pour revenir à deux longueurs (10-12, 22e ). Les champions de France ont au contraire écarté le danger sans forcer. « Ensuite, quand tu as sept ou huit buts de retard contre une équipe comme celle-là, c’est difficile de revenir », indique Quentin Eymann.

L’arrière droit, malgré le monde qui sépare les deux clubs, s’est efforcé de profiter du moment. « Tu prends toujours du plaisir à jouer, même si c’est dur quand tu regardes le score. Même si on s’y attend, on joue toujours pour gagner. »

La logique a souvent raison des espoirs les plus fous.

Source Dna

7 novembre 2013

Resultat Sélestat 30-27 Nimes; Sélestat fait le plein de points et de confiance contre Nîmes

(ici-au-tir-sous-les-yeux-de-jung-et-petrenko)-et-les-selestadiens-ont-renoue-avec-le-succes-hier-soir-face-a-nimes-avec-la-maniere-en-plus-photo-denis-werwer

Sélestat a mis fin à trois défaites consécutives en championnat en remportant une convaincante et importante victoire, hier soir, aux dépens de Nîmes (30-27). Un succès qui permet aux Alsaciens de reprendre de l’air au classement et d’aborder de la meilleure des façons le choc contre Paris.

Les Sélestadiens ont renoué avec la victoire en s’imposant hier soir face à Nîmes (30-27). Un succès qui n’a, certes, été validé que dans les dernières minutes de la rencontre, mais qui s’est dessiné très vite, néanmoins, puisque les Alsaciens ont toujours mené au score de la première à la dernière minute. Les dix premières ont même laissé croire que la victoire des Violets serait plus facile à cueillir que ne le laissaient supposer les précédents résultats des Gardois.

Un départ en trombe

Mais les visiteurs, qui avaient laissé leur meilleur atout offensif, Saurina, à la maison, n’étaient visiblement pas dans leur assiette. Car s’ils ne gaspillaient pas de trop nombreuses montées de balle, ils échouaient très souvent sur un Fulop bien planté au milieu de la cage sélestadienne. Le score de 6 à 2 au bout de la 10e minute aurait même pu être plus lourd en faveur de Sélestat tant leur adversaire paraissait emprunté et sans grande imagination.

Et si le 4e but visiteur tombait vers le quart d’heure de jeu, le SAHB en profitait pour creuser l’écart pour le porter à +7 (11-4) à la 18e. Côté sélestadien, la balle circulait bien et tout le monde en profitait, notamment Salami, Jung et Petrenko qui étaient déjà crédités de doublés.

Est-ce que les Sélestadiens ont alors inconsciemment relâché la pression ou sont-ce leurs adversaires qui ont remonté leurs manches pour ne pas être ridicules ? Toujours est-il que la fin de la première période allait marquer le retour dans le match des Nîmois. Avec Mourioux et Gallego comme détonateurs, ils passaient un 7-2 à des Sélestadiens tout heureux de garder trois longueurs d’avance grâce à un but au buzzer de Pesic (14-11).

L’esprit libéré face à Paris

Au retour des vestiaires, les locaux allaient rassurer leurs supporters en reprenant rapidement leurs aises. En marquant quatre buts en cinq minutes, Beauregard, Jung (qui finira la soirée avec un parfait 5/5) et Freppel relancent leurs coéquipiers (18-12). Et comme Fulop était toujours aussi précieux dans les bois (son total d’arrêts s’arrêtera à 17), le SAHB a passé la deuxième partie du match à gérer son avance face à des Nîmois fidèles à leur réputation, puisqu’ils n’ont jamais renoncé. Même s’ils ne sont jamais parvenus à réduire l’écart à moins de trois buts (22-19, 48e ), ils sont toujours restés menaçants à l’image de leur jeune Alsacien, Nicolas Zens, qui s’est fait remarquer avec un 5/5 au tir et une grosse activité offensive au cours de la seconde période.

Les Sélestadiens ont bien résisté à cette pression constante en s’évitant des frayeurs inutiles en fin de match. Cette troisième victoire de la saison leur permet de remonter à la 10e place et de préparer au mieux leur match de gala contre Paris, dimanche en Coupe de la Ligue.

Le plus important cette semaine consistait à renouer avec la victoire en championnat. Maintenant, Yuriy Petrenko et ses coéquipiers pourront se faire plaisir dimanche et jouer leur va-tout l’esprit libéré contre la valeur étalon du handball français.

Source Journal L'Alsace

7 novembre 2013

La phrase du jour : ''Ceux qui connaissent... ...Sélestat, ça parle !''

     

Jerome chauvet

     Jérôme Chauvet, l'entraineur de Nimes, ne croyait pas si bien dire lorsqu'il se confiait au journal du midi libre d'hier... En pleine confiance, les gardois voulaient prendre leur revanche sur la décullotée prise il y a deux ans... (35-26) 

     Le coach a dû se remémorer cette phrase qui a pris tout son sens à la fin du match:

                 "Ceux qui connaissent ce sport savent qu’en handball, Sélestat, ça parle."

6 novembre 2013

8ème journée: Sélestat - Nimes; Le SAHB veut renouer avec la victoire face à Nîmes

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Au cours d’une semaine particulière qui se termine par la réception de Paris dimanche en Coupe de la Ligue, Sélestat doit avant tout se remettre à gagner dès ce soir en championnat, même si la réception de Nîmes n’a rien d’une sinécure.

     Cela va bientôt faire deux mois que le SAHB n’a plus offert une victoire à son public. Et ça commence à faire long. Sans que la situation soit catastrophique, il est néanmoins urgent de remettre des provisions dans le garde-manger de la maison violette. La venue de Nîmes, ce soir au CSI, est une occasion à ne pas manquer surtout après trois défaites de rang.

Une nouvelle donne

Seulement voilà, le promu a joliment réussi son retour au sein de l’élite au point de faire partie des bonnes surprises du début de championnat. Avec trois points de mieux que leur hôte alsacien, les Gardois ont marqué les esprits en occupant la 8e place de la LNH en compagnie de Chambéry. « C’est une équipe qui joue bien et qui a changé depuis la dernière fois qu’on l’a rencontrée , prévient Pawel Podsiadlo. Je la connais moins puisqu’on ne l’a pas plus croisée depuis deux ans. Mais sur ce que j’ai vu en vidéo, c’est fort. Et ses résultats le prouvent. Ce match sera difficile. On le sait mais on est obligé de gagner. » Si l’arrière polonais du SAHB renouvelle la prestation qu’il avait livrée deux ans plus tôt contre ce même adversaire, il donnerait un bon coup de main à son équipe. Le 19 novembre 2011, Pawel Podsiadlo avait flambé comme rarement depuis son arrivée en Alsace. Ses 10 buts sur 11 tirs rien qu’au cours de la seconde période avaient permis à son équipe de faire sauter le verrou nîmois en s’imposant 35-26. Les 12 réalisations du buteur des Violets, qui a fini à chaque fois dans le top 10 des meilleurs marqueurs du championnat, associés aux 10 autres de Frédéric Beauregard avaient été les détonateurs du feu d’artifice alsacien.

« Un affront à laver »

Une claque que les Nîmois n’ont pas oubliée, surtout leur entraîneur Jérôme Chauvet qui a confié son envie de revanche au site officiel de l’USAM. « La dernière fois qu’on est venu ici on a pris 13 buts (NDLR : en fait 9 seulement). On a tous des défaites derrière nous mais celle-là est mémorable. On a un affront à laver. » Nîmes qui s’était imposé trois fois de suite à Sélestat depuis 2006, va puiser dans ses souvenirs pour reprendre ses bonnes habitudes.

« Les Nîmois ont aussi une nouvelle défense en homme à homme qu’il faudra pouvoir contourner , redoute Pawel Podsiadlo. C’est plutôt inhabituel mais nous avons les armes pour y arriver. Et nous devons aussi défendre très fort pour nous mettre sur le chemin de la victoire. Avant Montpellier notre défense était plutôt hermétique. Il faut que nous retrouvions ces vertus. A Toulouse, nous avons été dans le coup pendant 45 minutes. Ce n’est que parce qu’on a connu un trou de 5 minutes durant lesquelles on encaisse 4 ou 5 buts qu’on perd. J’espère qu’on tiendra 60 minutes cette fois. Car il faut le gagner ce match. »

Un match pour lequel le sélectionné sélestadien pour le premier Hand Star Game en décembre à Bercy a décliné un stage avec la sélection polonaise. « J’ai préféré rester à Sélestat et travailler pour le championnat qui est plus important qu’un rassemblement de l’équipe réserve de Pologne ». Le meilleur bras sélestadien depuis le début de la saison (34 buts à 55 %) mesure l’importance de ce premier rendez-vous de la semaine. C’est un tournant pour la suite qui peut relancer son équipe vers le haut. « Contre Nîmes, il faudra prendre des points et on aura alors le temps de se projeter sur le match de coupe contre Paris où notre but sera de montrer à tout le monde qu’on est une bonne équipe. » Ce soir, le SAHB compte sur son All Star pour lui permettre de décoller.

SÉLESTAT - NÎMES
ce soir à 20h Salle Germain Spatz.
Arbitres : MM. Reveret et Pichon.

Sélestat :
Aux buts:  12. Ivezic et 69. Fulop 
Les joueurs: 3. Jung, 5. Petrenko (cap.), 6. Pesic, 7. Beretta, 8. Podsiadlo, 9. Beauregard, 11. Freppel, 15. Pintor, 17. Salami, 19. Rechal, 20. François-Marie, 68. Eymann.
Entraîneur : Jean-Luc Le Gall.

Nîmes :
Aux buts:1. Idrissi et 92. Desbonnet 
Les joueurs: 2. Mourioux, 3. Haon, 4. Gallego, 6. Rebichon, 7. Massard-Chenet, 10. Saurina, 11. Zens, 15. Fernandez, 17. Waeghe, 23. Ferreiro, 27. Tesoriere (cap.), 28. Kovac.
Entraîneur : Jérôme Chauvet.

Source journal L'alsace

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