Pontault - Sélestat; Sargenton a fait le bon choix ...
Jérémy Sargenton retrouve ce soir Pontault-Combault qu’il a quitté à l’intersaison pour rejoindre Sélestat où il a retrouvé son premier entraîneur chez les pros, Christian Gaudin. Le gardien ne regrette pas son choix car il s’épanouit au SAHB malgré une sérieuse concurrence à son poste.
Ce soir à l’Espace Boisramé, Jérémy Sargenton sera en terrain connu. Même s’il n’y a pas passé les plus belles années de sa carrière, il a gardé les cages pontelloises pendant deux saisons et demie. Sans grande réussite puisque le club de banlieue parisienne y a surtout joué sa survie. « Sur le plan sportif ça s’est assez mal passé même si je suis parti en bons termes cet été au moment où la patte Quintallet commençait à faire son effet. Le résultat est là aujourd’hui puisque le club est passé de l’avant-dernière place aux premières loges de la D2 , confie le gardien du SAHB. Je n’y retourne pas l’esprit revanchard. Mais c’est sûr qu’une victoire à Pontault aurait un autre goût pour moi. Gagner contre des potes a toujours une saveur particulière. »
Celui qui a posé ses valises à Sélestat cet été ne regrette pas son choix même si le club où il évolue a réalisé un moins bon départ que prévu. Il connaît le potentiel du SAHB et a été ravi d’avoir été choisi pour faire partie de cette reconstruction du vaisseau violet qui s’était fracassé en Ligue Nationale l’an dernier. L’ancien gardien de Pontault-Combault était d’autant plus ravi d’aller en Alsace qu’il y a retrouvé Christian Gaudin. « Quand il m’a appelé pour me proposer le poste à Sélestat, je n’ai pas hésité une seule seconde. Car c’est lui qui m’a formé, c’est lui qui a fait ce que je suis aujourd’hui, c’est lui qui m’a permis d’être professionnel. »
« Quand Julien fait 21 arrêts, je m’assois et j’applaudis »
Même si leurs chemins se sont séparés pendant plus de huit ans, Jérémy Sargenton est resté un inconditionnel de l’actuel entraîneur de Sélestat. « J’ai retrouvé une personne plus apaisée, quelqu’un de plus sûr de ce qu’il fait , constate son ancien élève. C’est un coach particulièrement exigeant et sa méthode n’est pas facile. Elle ne passe pas chez tout le monde. C’est l’école de la rigueur. Mais c’est comme ça que ça marche et qu’il a réussi. À 28 ans, je bois encore ses paroles comme lorsque j’avais 18 ans. C’est le meilleur éducateur que j’ai pu avoir. »
Photo F WURRY