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Le 8ème Rugiss' Hand

18 avril 2013

Présentation de la 21ème journée: ... des Alsaciens vexés et piqués au vif !

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Les Savoyards qui se déplacent à Toulouse lorgnent toujours sur une qualification européenne qu'ils pourraient disputer à Montpellier en difficulté en ce moment, à Nantes et surtout à Dunkerque, le dauphin du quasi intouchable PSG. En queue de classement, Créteil tentera de laisser à Ivry ou à Aix, le fauteuil de 2ème relégable.

Montpellier (2ème, 29pts) - Sélestat (9ème, 17pts)

Montpellier doit repartir à la charge

Saison compliquée pour Chambéry, saison toute aussi complexe pour Montpellier. La défaite à domicile d’un but face à Créteil a douché les esprits. Et comme une tuile n’arrive jamais seule, Issam Tej qui était jusque là, un des poumons de l’équipe héraultaise, joue diminué. « Depuis le match contre Chambéry en coupe, j’ai mal à l’épaule. J’ai passé des examens médicaux et je me retrouve avec une fissure au tendon et lésion musculaire. Je m’entraîne a minima car je ne peux pas tirer ni faire de passe. Mais en ce moment, je serre les dents et j’essaie de donner un coup de main en défense. » Montpellier n’a en effet plus le droit à l’erreur. Il reste une demi-finale de Coupe de France à jouer contre Nantes et un billet en Ligue des Champions à décrocher, ce qui par les temps qui courent, est loin d’être acquis. L’adversaire du soir a connu la même mésaventure le week-end dernier. En effet, Sélestat s’est incliné à domicile face à Toulouse. Et ce sont des Alsaciens vexés et piqués au vif qui se déplacent dans l’Hérault.
 
Date et Heure :
Le 19/04/2013 A 20:00
Lieu :
Gymnase Rene Bougnol
Avenue du Val de Montferrand
MONTPELLIER

Les autres matchs à suivre de très près:

  • Toulouse (8ème, 17pts) - Chambery (4ème)

     Blessé au mollet début mars à l’entraînement, Edin Basic fera le déplacement à Toulouse mais sera encore.. 

  • St Raphael (7ème) - Tremblay(10ème, 17pts) 

    Saint Raphaël de son côté, doit se méfier de Tremblay qui malgré une progression en dents de scie, est plus à l’aise à l’extérieur qu’à domicile. Les Franciliens ont une fin de calendrier plus que complexe,

  • PSG (1er) - Aix (11ème, 15pts)

   Trois points, c’est ce qui manque au PSG handball pour être avant terme, officiellement champion de France. Une partie du chemin pourrait être accomplie à l’occasion de cette 21ème journée face à Pays d'Aix, surtout si ...

  • Cesson (7ème) - Ivry (12ème, 14pts)

Avant d’accueillir Créteil, dans un peu plus d’une semaine, Ivry qui devrait retrouver un terrain plus propice pour prendre des points, se déplace à Cesson.

  • Créteil (13ème, 14pts) - Dunkerque (3ème)

 En attendant, l’USDK se déplace à Créteil qui a réussi un bel exploit à Montpellier et qui n’a d’autre souci que sauver son maintien parmi l’élite.

Source Handzone

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18 avril 2013

Avant Montpellier – Sélestat, Antoine Gutfreund, l’éclosion attendue

antoine-gutfreund-a-su-saisir-sa-chance-pour-briller-sur-l-aile-droite-de-montpellier-photo-maxppp

Sans faire de bruit, Antoine Gutfreund s’est fait une place cette saison au sein du grand Montpellier. L’arrière/ailier droit de 20 ans, passé par la Robertsau et Sélestat, s’est confié avant son week-end alsacien.

L’affaire des paris n’aura pas eu des conséquences négatives pour tout le monde. Au sein d’un effectif montpelliérain remanié, les jeunes du club ont vu leurs responsabilités accrues, et l’Alsacien Antoine Gutfreund n’a pas été le dernier à en profiter.

« Cela nous a aussi affectés », commence par expliquer l’international juniors, conscient que “l’affaire” a constitué pour lui une opportunité inattendue. « Mais il fallait prendre tout cela comme un bien. Mine de rien, c’était notre chance… »

Le Strasbourgeois ne l’a pas laissée passer, profitant également des blessures, notamment celle du Slovène Dragan Gajic, pour s’illustrer avec brio sur l’aile droite montpelliéraine. « Avec les autres jeunes, on voulait montrer qu’on pouvait faire le boulot et que Montpellier, ce n’est pas seulement les stars. L’effectif était amoindri. J’ai pu m’affirmer, avoir du temps de jeu. »

« Je traverse une bonne période. Il ne faut pas que ça s’arrête »

Depuis le début de la phase retour, Antoine Gutfreund rentabilise au maximum les minutes offertes par son entraîneur Patrice Canayer (16 sur 19 au tir en sept matches de championnat, sans compter quelques apparitions remarquées en Ligue des champions).

Davantage à l’aile, lui qui peut également évoluer sur le poste d’arrière droit. « Je prends ce qui vient. Pour le moment, les opportunités sont à l’aile. Mais je peux jouer sur les deux postes et je pense que c’est un avantage pour la suite de ma carrière », indique le jeune joueur de 20 ans, en attente de nouvelles de son club au sujet d’un premier contrat pro.

« J’ai la chance d’aligner les bonnes performances, apprécie-t-il. Je pense avoir satisfait les attentes du coach. Je traverse une bonne période. Il ne faut pas que ça s’arrête. »

Si les circonstances ont certes favorisé son éclosion, c’est aussi et surtout grâce à son talent que l’Alsacien s’est frayé un chemin parmi les étoiles montpelliéraines.

« C’est dans la continuité de ma progression, estime-t-il. Je suis dans ma troisième et dernière année de contrat avec le centre de formation et la saison passée, j’ai été blessé pendant presque huit mois. Venir à Montpellier m’a beaucoup apporté. J’avais à cœur d’avoir ma chance, de montrer que je pouvais avoir ma place ici. »

La venue de Sélestat sera une nouvelle opportunité de le prouver. Un club qu’il connaît bien pour y avoir fait ses premiers pas en D2 en 2009-2010, à tout juste 17 ans. « J’étais avec plusieurs joueurs au Pôle Espoirs de Strasbourg. Je n’ai joué qu’un an à Sélestat, mais ça reste un club où je suis passé. Et c’est quand même un sentiment particulier que de l’affronter. »

Doubles retrouvailles

Le week-end sera même entièrement Alsacien pour Antoine Gutfreund, qui devrait retrouver un autre de ses anciens clubs le lendemain du match contre les Violets. Samedi, l’Entente Strasbourg/Schiltigheim (N1) débarque dans l’Hérault pour défier la réserve montpelliéraine. « J’ai débuté le hand à la Robertsau. C’est mon club de cœur. J’ai aussi très envie de jouer cette rencontre. J’ai beaucoup de potes là-bas. »

Une double occasion de montrer à ses amis sa métamorphose depuis son départ de l’Alsace il y a presque trois ans, alors qu’il n’était qu’un espoir. L’heure de la confirmation semble venue pour Antoine Gutfreund.

Source Dna

17 avril 2013

Joyeux anniversaire Nicolas...

Nicolas_Girardin
Aujourd'hui,

 

nous fêtons l'anniversaire

 

d'un ancien violet: Nicolas Girardin

 

Il fête ses 27 ans  et joue actuellement à Bordeaux (N1) en passe de monter en Pro D2.

 

Joyeux anniversaire

15 avril 2013

Résultat de la 20ème journée: Dunkerque rejoint Montpellier, Toulouse et Aix respirent

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On ne saura que plus tard si cette 20ème journée a été un énième tournant du championnat de D1. Dunkerque a bien profité du faux-pas à domicile de Montpellier, Créteil s'est rassuré, Aix et Toulouse se sont donnés un peu d'air, Chambéry a eu chaud face à Saint Raphaël, tout comme Nantes à Tremblay. Le PSG lui, se prépare au sacre. Billère a les deux pieds en Pro D2.

SAHB 28 / 35Toulouse

La crise allemande a du bon pour Toulouse !

Il a fallu que les Allemands de Melsungen aient des soucis financiers, qu'ils se séparent de deux joueurs de leur trio grec et que Toulouse saisisse l'occasion pour que Alexandros Vasilakis (notre photo) débarque sous le maillot du Fénix. Et la greffe a tout de suite pris ! Les onze buts du gaucher dans sa nouvelle tunique, combinés aux dix réalisations de Jérôme Fernandez, aux parades de Wesley Pardin et au sans faute de Miha Zvizej (7/7) ont permis à Toulouse de s'imposer assez largement (28-35) à Sélestat qui n'a jamais été en mesure d'exister. Série en cours de trois matches sans défaite pour le Fénix, c'est excellent pour le moral avant d'accueillir Chambéry. L'efficacité de Vasilakis nous ramène presque trois ans en arrière. Début mai 2010, Toulouse alors avant-dernier, engage le Serbe Vladica Stojanovic comme joker médical. A peine arrivé de Melsungen (tiens ! comme le Grec), le demi-centre qui évolue aujourd'hui à Aix, plante 11 buts (2ème coïncidence) face à Dunkerque. Il sera l'un des artisans du maintien parmi l'élite. Trois ans plus tard, l'histoire d'un transfert à la dernière minute est profitable d'entrée. Toulouse peut respirer.

Les poursuivant se rapprochent...

Tremblay (9ème,0pts, 17pts) patauge...
Tremblay n’arrive plus à s’imposer à domicile et pourrait connaître une aussi mauvaise fin de saison que l'an passé. Après Sélestat et Créteil, c’est Nantes cette fois qui a crucifié...

Ivry (11ème,0pts, 14pts) n'a rien pu faire...
Un pas de plus a été fait jeudi après une nouvelle victoire face à Ivry. Les joueurs de Pascal Léandri souvent dépassés par l’ampleur de la tâche...

Aix (12ème, +2pts, 15pts) bouffe du Breton...
Pas de souci pour Aix qui n’a pas eu à forcer son talent pour prendre la mesure d’une bien pâle équipe de Cesson. Cueillis à froid...

Créteil (13ème, +2 pts, 14pts) créé la surprise...
... sans minimiser l’exploit de vaillants joueurs de Créteil revigorés par la présence incommensurable de Gorazd Skof venu faire quelques piges dans les buts, les Héraultais... 

Le classement:

Pl Equipe Pts MJ Vic Def Nul But + But -    
1 Paris SG 38 20 19 1 0 665 523    
2 Montpellier 29 20 13 4 3 666 586    
- Dunkerque 29 20 13 4 3 567 516    
4 Nantes 26 20 12 6 2 565 515    
5 Chambéry 25 20 11 6 3 575 560    
6 St Raphael 20 20 9 9 2 565 575    
7 Cesson 19 20 9 10 1 527 556    
8 Toulouse 17 20 7 10 3 583 602    
- Tremblay 17 20 8 11 1 546 527    
10 Sélestat 17 20 7 10 3 567 599    
11 Aix en Provence 15 20 6 11 3 586 600    
12 Ivry 14 20 6 12 2 510 557    
13 Créteil 14 20 6 12 2 553 579    
14 Billère 0 20 0 20 0 467 647    
15 avril 2013

Après Sélestat 28 – 35 Toulouse: Rappel à l’ordre

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En s’inclinant à domicile contre Toulouse (28-35), Sélestat a brûlé un joker dans la course au maintien. Il en reste heureusement d’autres aux Violets, conscients qu’ils devront élever leur niveau de jeu lors des prochaines échéances.

Il fallait bien que la série s’arrête un jour. Jamais depuis leur retour en D1 les Sélestadiens ne s’étaient inclinés à domicile contre un adversaire moins bien classé. « Mais ce Toulouse-là n’est pas à sa place au classement. L’équipe que nous avons affrontée samedi nous est supérieure », souffle Jean-Luc Le Gall, l’entraîneur alsacien.

C’est une évidence, ce Fenix new-look ne ressemble en rien à celle que les Violets avaient battue lors du match aller sur les bords de la Garonne.

Vasilakis change la donne

Fin décembre, Jérôme Fernandez revenait tout juste de blessure et le Grec Alexandros Vasilakis était encore loin de la ville rose. En inscrivant 21 buts, les deux arrières ont été les bourreaux des coéquipiers de Yuriy Petrenko.

« Ce que je regrette, c’est que nous n’avons pas pris la mesure de l’adversaire, analyse Jean-Luc Le Gall. C’est la première raison de notre échec. On n’avait pas la bonne image de Toulouse. Je pense que c’est un adversaire qui ne nous a pas fait assez peur. »

« Ce n’était pas arrivé depuis des lustres »

Il n’a fallu qu’un seul match à Vasilakis pour montrer qu’il pouvait terroriser toutes les défenses de LNH. « Leur nouveau joueur change la donne », confirme Jean-Luc Le Gall. Avec lui, Toulouse est déjà devenue une équipe beaucoup plus complète et équilibrée. Une équipe qui n’a pas manqué de poser d’insolubles problèmes à Sélestat, les 21 buts encaissés en première période étant là pour en témoigner.

C’est d’ailleurs quand les Violets ont resserré la garde durant les quinze premières minutes de la seconde période qu’ils sont revenus dans le sillage des Toulousains (22-23, 40e ). Mais le talent du trio Fernandez-Vasilakis-Zvizej (28 buts à eux trois) a fait la différence.

« Nous avons déjà battu des équipes supérieures, mais nous n’étions pas suffisamment prêts pour cela contre Toulouse, insiste le coach. Nous n’avons pas été la hauteur de ce que nous sommes capables de faire. Il aurait fallu réaliser un grand match pour s’imposer contre ce Toulouse-là. »

La copie moyenne rendue par les coéquipiers de Djordje Pesic a logiquement été mal notée. « Ce n’était pas arrivé depuis des lustres à domicile. Et cela ne doit plus arriver d’ici la fin de la saison. Si c’est le cas, le maintien ne sera pas loin. »

Mais si l’écart s’est considérablement réduit lors de cette 20e journée (trois points seulement séparent le 8e , Sélestat, du 13e et premier relégable, Créteil), il n’y a pas encore le feu dans la maison violette. Ce revers constitue néanmoins un rappel à l’ordre pour des Violets qui vont devoir faire le dos rond dans les semaines à venir.

« Le travail n’est pas terminé »

Car avant de recevoir Créteil et Ivry (les 18 et 29 mai), deux rendez-vous assurément décisifs, le Sélestat Alsace Handball va affronter trois membres du Top 6 : Montpellier (3e ), Saint-Raphaël (6e ) et Nantes (4e ). « C’est sûr que cette défaite va nous rajouter de la pression », consent Jean-Luc Le Gall.

Les Sélestadiens ont mal négocié le virage toulousain. Mais leur marge de manœuvre sur leurs concurrents reste réelle. « Ce match contre Toulouse, s’il ne remet pas en question ce que nous sommes capables de faire, aura le mérite de nous piquer à vif, de nous vexer. »

La piqûre de rappel n’était sans doute pas nécessaire pour des Violets dont la moindre des qualités est de toujours savoir garder les pieds sur terre : « Le travail n’est pas terminé ».

Source DNA

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14 avril 2013

Résultat Sélestat 28 - 35 Toulouse : Le ciel s'assombrit !

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Porté par un duo Fernandez-Vasilakis inarrêtable (21 buts à eux deux), Toulouse est venu s’imposer hier sur les terres de Sélestat (28-35). Un revers, le 10e cette saison, qui n’est pas sans conséquences : l’avance des Violets sur la zone rouge n’est plus que de trois longueurs au soir de cette 20e journée.

      C’est le genre de rendez-vous que Sélestat avait pris la bonne habitude de ne pas manquer.

Jamais depuis le retour des Violets en LNH une équipe moins bien classée n’était parvenue à imposer sa loi au CSI.

Toulouse l’a fait hier, le plus logiquement du monde, dans le sillage de son joker médical, le Grec Alexandros Vasilakis, auteur de 11 buts (avec seulement un entraînement avec ses nouveaux coéquipiers).

« On a joué juste », souffle Jérôme Fernandez, lui aussi artisan majeur du succès toulousain (10 buts et une flopée de passes décisives).

Toulouse a joué juste, quand Sélestat, à l’inverse, a longtemps déjoué, la faute principalement à une défense totalement absente en première période.

21 buts pour le duo Fernandez-Vasilakis

« Nous n’avons pas été bons jusqu’à la 25e », déplore Jordan François-Marie.

L’arrière droit sélestadien était d’ailleurs l’un des rares à tirer son épingle du jeu durant les trente premières minutes (5/5 au tir), alors que l’arrière-garde alsacienne ne cessait de prendre l’eau.

Fernandez et Vasilakis, les deux arrières du Fenix, profitaient du manque d’agressivité des joueurs de Jean-Luc Le Gall pour placer d’emblée leur équipe en tête (1-3 à la 5e puis 4-7 à la 13e ).

Incapables d’inverser la tendance, les coéquipiers de Yuriy Petrenko voyaient Fernandez et Vasilakis poursuivre leur festival (une défense en stricte aurait-elle pu enrayer leur efficacité ?).

Toulouse sanctionnait comptant les errements défensifs violets (8-13 à la 21e puis 11-16 à la 25e ).

Le réalisme de Djordje Pesic, auteur lui aussi d’un sans-faute (4/4 en première période) permettait à Sélestat de ne pas sombrer (16-21 à la pause).

Le début de seconde période ne rassurait pas vraiment (17-23, 34e ). Mais Laszlo Fulop détournait le tir de Vasilakis qui aurait pu donner sept longueurs d’avance aux Toulousains.

Un arrêt qui réveillait les Violets, puisque Pesic initiait un 5-0 qui ramenait les Alsaciens tout près (22-23, 40e ). Mais Sélestat n’allait jamais être en mesure d’inverser la tendance au score.

Pire, Pesic, sur penalty, manquait l’opportunité de ramener les siens à une longueur (23-25, 45e ). Salami, toujours sur penalty, manquait complètement son lob (27-30, 55e ). C’en était fini des illusions sélestadiennes, Vasilakis frappant par deux fois dans la foulée (28-35 au final).

« On n’a pas fait un mauvais match dans l’ensemble, estime Jordan François-Marie. Mais il nous manque quelques arrêts supplémentaires, quelques échecs en moins au tir. Leur arrière droit (Vasilakis) a fait un match extraordinaire. Ça tombe sur nous… Mais Toulouse n’a pas volé son succès. »

Les Sélestadiens n’ignoraient pas que les victoires d’Aix-en-Provence et de Créteil, vendredi, rendaient un succès contre Toulouse encore plus nécessaire.

« On a brûlé un joker »

Au lieu de cela, le Sélestat Alsace Handball, certes 8e , voit ses concurrents fondre sur lui. Le premier relégable, Créteil (13e ), ne compte plus que trois points de retard.

Peut-être s’était-on quelque peu emballé à la faveur des performances des joueurs de Jean-Luc Le Gall contre les cadors du championnat.

C’est aussi et surtout contre les équipes de son rang que Sélestat décrochera son maintien, sans doute pas sur le parquet de Montpellier, où les Alsaciens se rendront lors de la prochaine journée.

« On a brûlé un joker, reprend Jordan François-Marie. La zone rouge se rapproche. Il nous reste trois chances à domicile (Saint-Raphaël, Créteil et Ivry, ndlr) pour assurer le maintien. »

Autant de rendez-vous qu’il faudra bien mieux négocier pour avoir le sourire à la sortie du printemps

Source DNA

13 avril 2013

Vu côté Toulouse: vade retro Sélestat !

Michelin Célestin partagera le poste d'arrière droit avec Alexandros Vasilakis./ Photo DDM, XDF

       Cinq défaites en cinq matches. C'est le triste bilan des Toulousains face à Sélestat qui n'a plus perdu depuis le 14 décembre 2007 (31-29) face aux coéquipiers de Pierrick Chelle. Le match aller avait confirmé la tendance (31-32) et fait sortir de ses gonds Philippe Dallard, le président d'un club toujours à la recherche de son premier succès loin du palais des sports (8 défaites et 1 nul).

Vasilakis est qualifié…

«On ne peut pas dire que tout cela plaide en notre faveur» estime ainsi Joël da Silva, l'entraîneur. Pour «mettre toutes les chances de notre côté» les Toulousains sont arrivés hier en avion alors qu'ils avaient pris l'habitude de faire le déplacement en bus ces dernières années. Ils y ont retrouvé l'international grec Alexandros Vasilakis, le joker médical (Ndlr : lire notre édition d'hier) finalement qualifié pour la rencontre de ce soir. Il jouera en binôme avec Michelin Celestin sur le poste d'arrière droit, démuni depuis la blessure de Valentin Porte. «Il manquera bien évidemment d'automatismes mais avec son expérience (34 ans, Ndlr), il pourra nous apporter quelque chose immédiatement», estime Da Silva. Si «gagner là-bas serait quand même un exploit», selon leur coach, le Fenix peut toujours se dire que les Alsaciens n'ont remporté que trois de leurs neufs matches à domicile (4 défaites et 2 nuls) et qu'ils restent sur trois défaites lors de leurs quatre derniers matches toutes compétitions confondues.

Face à une «équipe où tout est programmé et qui aime contrôler le rythme du match», au sein de laquelle le demi-centre ukrainien Yuri Petrenko dicte le jeu, l'objectif du Fenix sera de dérégler cette mécanique et notamment la relation demi-centre pivot. Avec trois points seulement d'avance sur Créteil, premier relégable, qui a le goal-average particulier favorable sur le Fenix, la marge est étroite.

Alors que se profilent les réceptions de Chambéry, Dunkerque et Paris, soit trois des quatre premiers, et un déplacement où la victoire sera indispensable à Billère (19 défaites en 19 matches), revenir à la hauteur de Sélestat sur le coup de 22 heures serait une riche idée. Et le meilleur moment pour conjurer le sort.

LE GROUPE

Alexandros Vasilakis remplace Valentin Porte (cheville) par rapport au groupe qui a concédé le nul face sà Tremblay-en-France lors de la dernière journée.

Source La dépeche

13 avril 2013

Sélestat - Toulouse: Retrouver les bonnes habitudes contre Toulouse


 

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Après trois semaines sans compétition, le SAHB remonte sur le parquet en accueillant Toulouse. Face à une équipe qui leur réussit ces dernières années, les Sélestadiens aimeraient remporter leur première victoire de l’année à domicile.

Cette statistique n’émeut d’ailleurs pas l’entraîneur alsacien, qui se méfie avec raison d’un adversaire qui n’est qu’à deux longueurs derrière son équipe et sait le bénéfice qu’elle pourrait tirer d’une victoire à Sélestat. « Toulouse n’a perdu contre nous que d’un but à l’aller et comme il lui faut aussi prendre des points, elle ne va certainement pas s’en priver » , note Jean-Luc Le Gall.

Perturbée par des problèmes extra-sportifs en début de saison, l’équipe de Jérôme Fernandez a aussi dû faire face à de nombreuses blessures (Puig Asbert, Andjelkovic et désormais Porte). Au point d’engager un joker médical, le Grec Vasilakis qui fera ses débuts avec le Fenix, ce soir sur les bords de l’Ill. « Cette équipe n’a plus rien à voir avec celle que nous avons rencontrée à l’aller, prévient le coach. Mais ce qu’elle a perdu en valeur individuelle, elle l’a comblé par davantage de solidarité. Son jeu paraît mieux en place. Menée 5-1 dans les premières minutes par Tremblay elle est revenue dans le match et a fait preuve d’une grosse solidarité mentale pour arracher le match nul sans faiblir dans le money time. »

Garder la dynamique

Même diminuée, cette équipe possède encore assez de ressources pour mener la vie dure au SAHB comme le prouvent ses deux derniers déplacements à Nantes et Ivry où elle n’a perdu que par trois et deux buts d’écart.

Trois semaines se sont écoulées depuis la dernière journée et une courte défaite (24-23) des Violets à Dunkerque, prétendant de plus en plus crédible à la deuxième place en Ligue des Champions. Toujours sans victoire à domicile depuis la reprise (défaites contre Paris et Chambéry), Sélestat doit donc retrouver ses bonnes habitudes en imposant sa loi chez lui. Quentin Eymann et ses partenaires vont s’y appliquer pour rester dans leur bonne dynamique. Depuis leur retour dans l’élite, ils n’ont jamais failli à domicile contre un concurrent direct et n’ont pas l’intention de dévier de cette route. Le jeune arrière droit du SAHB ne dit pas autre chose. « C’est un match qu’il nous faut absolument gagner pour creuser l’écart avec Toulouse et aussi marquer des points contre les autres équipes qui nous suivent. On sait que ce sera dur car même avec des joueurs en moins, Toulouse obtient de bons résultats. Il ne faudra simplement pas se rater. Comme ce doit être le cas pour au moins trois des quatre dernières équipes qu’on va accueillir et qui sont derrière nous au classement. » Cette rentrée des classes après une coupure de trois semaines va donner le ton. « L’important c’est de conserver cette dynamique qui nous anime. Elle nous permet de progresser et de consolider notre savoir faire, » conclut l’entraîneur.

La composition des équipes : Ici

Source L'Alsace0

12 avril 2013

Les stats d'avant match: Sélestat - Toulouse ,

     A l'occasion de la reception du Fenix, voici les stats d'avant-match. Des stats qui montrent que nos violets prennent souvent le pas sur les Toulousains. 

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           C'est la 18ème rencontre à domicile opposant Sélestat  à Toulouse depuis la saison 1992/1993 Coupe de France inclu.

        Sélestat s'est imposé 9 fois
       
 
Il y a eu 1
match nul
        Toulouse a remporté 7 victoires 

        Le plus gros écart de buts en faveur de Sélestat: +9 lors du quart de finale de coupe de France en 1995 (21-12). 
        Le plus gros écart de buts en défaveur de Sélestat: -8 lors de la saison 2002/2003 à la 09ème journée: (21-29). 

        La dernière victoire de Toulouse remonte à la saison 2004/2005 lors de la 1ère journée (24-28).
        La dernière victoire de Sélestat remonte à la saison 2011/2012 lors de la 14ème journée (31-28)
        Sélestat est donc invaincu face à Toulouse en compétition officielle depuis 3127 jours soit 8 ans, 6 mois et 27 jours.

   Et demain, que vont nous raconter les stats d'après match: Sélestat- Toulouse 

           * Sources stats réalisé à partir de la saison 92/93

12 avril 2013

Avant Sélestat – Toulouse: La classe internationale

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De retour en équipe de Pologne, l’arrière gauche violet Pawel Podsiadlo entend faire profiter Sélestat de son statut d’international. Dès demain contre Toulouse dans « un match à quatre points ».

Les premiers mots évoquent une légitime fierté. Celle de représenter la Pologne et de retrouver une sélection qu’il n’avait plus fréquentée depuis plus de deux ans. « Je suis vraiment fier de jouer pour mon pays. Et les matches internationaux, c’est le top niveau », souffle Pawel Podsiadlo.

« Je l’attendais depuis longtemps ! »

Fier et dans une certaine mesure soulagé. S’il a trouvé depuis son arrivée à Sélestat le temps de jeu qui lui manquait à Kielce (le plus grand club polonais), l’arrière gauche avait disparu des radars de l’équipe nationale. Et même une première saison réussie en Alsace (7e meilleur buteur de D1 l’an passé) n’avait pas suffi pour attirer le regard du sélectionneur Bogdan Wenta.

L’arrivée de l’Allemand Michael Biegler à la tête des “Gladiateurs” en septembre 2012 a changé la donne. Le nouvel homme fort de la sélection polonaise, s’il n’a pas encore fait un crochet par le CSI, n’a pas manqué d’observer les performances de Podsiadlo, via la vidéo, sous le maillot violet. Et il l’a appelé pour participer la semaine dernière aux deux matches qualificatifs pour l’Euro-2014 face à la Suède.

« Je l’attendais depuis longtemps ! », sourit “Olo”, rassuré de constater que le fait d’évoluer dans l’Hexagone ne semble plus être un handicap pour évoluer en équipe nationale. « J’espérais toujours être appelé, poursuit l’arrière gauche sélestadien. Le sélectionneur a changé, une nouvelle génération de joueurs arrive, c’est une bonne chose. »

S’il n’a pas joué, car « malade et sous antibiotiques », lors du premier rendez-vous contre les Suédois (défaite 28-21), Pawel Podsiadlo a foulé le parquet durant une vingtaine de minutes lors de la deuxième confrontation face aux Scandinaves (victoire 22-18).

Suffisant pour s’illustrer, puisque quatre passes décisives sont venues ponctuer sa sixième sélection. « Je n’ai pas marqué, mais j’espère que ce sera le cas la prochaine fois. Le coach était content de ma prestation. »

S’il savoure ce retour sous le maillot polonais, Pawel Podsiadlo sait qu’il n’est pas encore installé. « Je dois me battre pour avoir ma place. Il y a de très bons joueurs à mon poste. » La concurrence a pour noms Karol Bielecki (Kielce), Michal Jurecki (Kielce) ou Mariusz Jurkiewicz (Atletico Madrid). Toutes proportions gardées, c’est un peu comme si “Olo” devait déloger Nikola Karabatic, William Accambray et Jérôme Fernandez en équipe de France !

Raison pour laquelle l’arrière gauche ne pense pas encore au prochain Euro au Danemark. Première de son groupe, à égalité de points avec la Suède, la Pologne devra battre les Pays-Bas et l’Ukraine en juin pour valider sa qualification. « Je ne raisonne pas comme ça, mais étape par étape. Je pense avant tout à bien jouer avec Sélestat, pour pouvoir être appelé lors du prochain rassemblement. »

Lucide, Pawel Podsiadlo n’en reste pas moins ambitieux. « Je ne suis pas assuré d’être rappelé en juin. Mais je l’espère. »

« Ce n’est pas nouveau pour moi »

Le Sélestadien, s’il a déjà tutoyé le très haut niveau avec Kielce – « Ce n’est pas nouveau pour moi, j’ai souvent affronté Veszprém, Barcelone et les meilleurs clubs européens en Ligue des champions » –, sait tout le bénéfice qu’il peut retirer de cet export à l’international. « C’est une occasion supplémentaire de progresser, une nouvelle expérience pour moi. »

Une expérience dont il entend faire profiter Sélestat, dès demain face aux Toulousains, dans un match important pour les Violets, « un match à quatre points ». « Même si elle déplore beaucoup de blessés, Toulouse reste une bonne équipe. Surtout avec un joueur comme Jérôme Fernandez, capable de marquer dix buts lors de n’importe quelle rencontre… »

Le duel des deux arrières gauche internationaux, demain au CSI, ne devrait pas manquer de saveur.

Source Dna

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