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Le 8ème Rugiss' Hand

8 mars 2013

Avant Sélestat - Chambery; Les mots de “Gino”

 

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De retour à Chambéry après une longue et fructueuse aventure en Bundesliga, Guillaume Gille a retrouvé un championnat de France en pleine ascension. Pour son plus grand plaisir.

Il est revenu boucler la boucle là où tout a commencé. En renouant le fil avec Chambéry l’été dernier – comme son frère Bertrand –, Guillaume Gille a retrouvé, outre l’autre membre de la fratrie, Benjamin, le club de ses débuts, celui de ses premiers succès (champion de France en 2001). Un club qui n’a cessé de grandir alors que lui brillait avec Hambourg (champion d’Allemagne en 2011, vainqueur de la Coupe des Coupes en 2007).

« Chambéry s’est fait un nom au niveau européen »

« J’ai tout de même reconnu Chambéry, souffle “Gino”. Mais c’est sûr que le club a connu des mutations importantes, notamment l’arrivée de la nouvelle salle. Chambéry s’est fait un nom au niveau européen. Beaucoup d’équipes ont appris à placer la ville sur une carte. C’est top ! »

Depuis son départ en 2002 pour Hambourg et la puissante Bundesliga, la LNH a elle aussi accéléré sa croissance. Et le double champion olympique et champion du monde (308 sélections et 678 buts sous le maillot bleu entre 1996 et 2012) n’a pas tardé à s’en apercevoir.

« Ce n’est pas comparable, estime le demi-centre chambérien. Le championnat est extrêmement disputé et continue d’être tiré vers le haut. L’engouement pour le hand ne cesse d’augmenter. Il y a beaucoup d’équipes de grande valeur, beaucoup de grands noms. Et le niveau a considérablement évolué. On s’en rend compte chaque week-end. »

Le match nul arraché par les Violets lors du match aller en est une preuve significative (35-35). Guillaume Gille n’a pas oublié cette contre-performance. « Cette rencontre nous reste en travers de la gorge. Sélestat n’a pas du tout volé son point, mais on n’avait pas su plier le match au moment où on avait largement le contrôle, se souvient celui qui reviendra en Alsace cet été avec le club savoyard pour l’EuroTournoi. Nous sommes conscients de la qualité de cette équipe et nous savons que nous devrons faire un match plein pour gagner. »

« Pas encore l’heure des bilans »

Car Chambéry, 4e à quatre points du 2e , Montpellier, n’a pas renoncé à une qualification pour la Ligue des champions. Cela constituerait un joli lot de consolation dans une saison « sur courant alternatif ». Finalistes du Trophée des champions – battus par Dunkerque –, demi-finalistes de la Coupe de la Ligue, éliminés sans gloire dès la phase de poules de cette fameuse Ligue des champions (2 v, 8 d), les coéquipiers de “Gino” ont parfois déçu.

« On a dû faire avec beaucoup de facteurs qui ne facilitent pas la régularité et la performance, notamment les blessures. Mais on ne se cache pas derrière ça. Nous avions et nous avons les capacités pour obtenir de meilleurs résultats. »

Guillaume Gille, fidèle à lui-même, ne sera pas le premier à abdiquer. « On va se bagarrer pour rattraper notre retard. Derrière Paris, le championnat est très ouvert (Chambéry est également qualifié pour les quarts de finale de la Coupe de France, ndlr). Ce n’est pas encore l’heure des bilans… »

Source Dna

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7 mars 2013

Arnaud Freppel prolonge d'une année supplémentaire à Sélestat

      

Freeps

Arnaud Freppel, l'ailier droit du SAHB, s'est entendu avec ses dirigeants pour une année supplémentaire sous les couleurs Sélestadiennes.

 

      « Freeps » prolonge jusqu’en juin 2014 son aventure avec les violets pour ce qui sera sa 13ème année sous le maillot VIOLET.

 

        Vincent MOMPER « Arnaud fait partie des joueurs cadre de notre équipe, et nous savons pouvoir compter sur son engagement et son implication »

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Info et Photo SAHB

6 mars 2013

Des nouvelles de: Nico trace sa route vers la D2...

nico bordeaux

    Un pas de plus vers la Pro D2 pour notre ancien portier Nicolas Girardin.

    Auteur d'un match impeccable dans les buts, Nico et son équipe des Girondins de Bordeaux ont fait un pas de plus vers la Pro D2. En écrasant l'équipe de St Ouen 40 à 26, les bordelais ont à présent trois points d'avance sur Saintes à neuf journées de la fin du championnat. invaincu depuis décembre 2012, Bordeaux affirme sont statut de favoris et ne compte pas laisser de miettes en cours de route.

6 mars 2013

La LNH restera à 14 clubs pour la saison prochaine.

La LNH restera à 14 clubs l'été prochain

La discussion sur une refonte du championnat de LNH est engagée mais rien ne sera chamboulé avant la saison 2014-2015. Comme les années précédentes, deux clubs de D1 descendront à l’étage inférieur, deux de Pro D2 accèderont parmi l’élite.

Quatorze ou seize clubs en D1, la saison prochaine ?  Surgie des abysses l’an passé, parce qu’il fallait peut-être garantir au Paris Handball son maintien parmi l’élite, la question refait surface cette année. Une étude a même été commandée à un cabinet de conseil en entreprises qui après avoir sondé une quarantaine d’acteurs du handball hexagonal (présidents de clubs, entraîneurs, joueurs, managers, sélectionneur national, diffuseurs télévisuels,…) a rendu sa copie ce mardi. Le document a été décortiqué par le comité directeur de la Ligue Nationale de Handball et une décision concernant un changement de formule du championnat sera prise en Assemblée Générale, le 2 avril prochain.

Deux mois avant la fin de la compétition en cours, il eut été hasardeux de vouloir modifier les règles dès l’exercice à venir. C’est la raison pour laquelle si un changement de formule est proposé et surtout entériné, il ne le sera qu'à partir de la saison 2014-2015. Pour ce qui est du présent championnat de D1, il y aura bien deux descentes et deux montées. La CNACG aura passé entre temps le dossier de chaque club au peigne fin.

Philippe Bernat-Salles, le président de la LNH (notre photo) a
bien voulu nous apporter quelques éclaircissements  sur le sujet.

La LNH amorce-t-elle enfin son nettoyage de printemps ?
Le handball professionnel français arrive dans une phase très importante avec dans deux ans, la renégociation des droits télé et certainement des choses à modifier dans la formule même du championnat. On s’est aperçu que cela faisait très longtemps que rien n’avait changé à ce niveau et qu’il était peut-être temps d’y penser sérieusement.  Une expertise a été faite pendant trois mois. On a désormais un document entre les mains. A nous, d’en tirer le meilleur profit.

Un changement est-il envisageable dès l’été prochain ?
Ce serait prématuré. Le temps passe très vite. Il y a encore un véritable travail à fournir avant de parvenir à l’élaboration d’un projet fiable sur plusieurs années. Un groupe de travail va être mis en place mais ce qui se dégage, c’est que si il devait y avoir une réforme du championnat avec mise en place de play-offs par exemple, il est clair que cela serait programmé plutôt sur la saison 2014-2015 et pas avant.

On a souvent parlé d’un serpent de mer…
Notre volonté est d’aller de l’avant, de franchir les étages deux par deux et de nous baser sur la bonne santé de notre championnat. Notre désir également est d’aider les clubs de Pro D2 à se consolider et pourquoi pas, à terme, à intégrer la LNH. Cela ne va pas se faire demain car c’est une nouvelle démarche, tout le monde va se mettre au travail. Ce qui me réjouit c’est que de nombreux voyants sont au vert. Le plus important c’est de prendre son temps. Notre produit se valorise mois après mois, les internationaux, à part deux ou trois exceptions auront tous réintégré notre championnat l’été prochain, c’est significatif.

Cette saison a été polluée par l’affaire des paris. Un statu quo avec les 14 clubs présents auxquels on aurait pu rajouter les 2 promus et donc un passage à 16, n’aurait-il pas été mieux perçu ?
C’est vrai que cette année a été assez particulière en raison des évènements survenus. Je ferai remarquer que les règlements ont été respectés, rien n’a été fait dans le dos de personne. Aujourd’hui, bloquer une ligue à 14 n’est pas une bonne solution. Il y a des clubs qui ont travaillé, qui ont joué à fond, donc on n’a pas à changer. On continue comme cela. Certains vont peut-être se sentir lésé mais on n’y peut rien. Cette année, il y aura deux clubs qui descendront et deux qui monteront.

Source Handzone

2 mars 2013

MHSA - SAHB (34-29) : Les réactions MHSA - SAHB

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2 mars 2013

8ème de Coupe de France: Mulhouse 34-29 Sélestat; Mulhouse, roi du derby

 

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Hors sujet, Sélestat a été logiquement éliminé de la Coupe de France par une brillante équipe de Mulhouse (34-29). Demi-finalistes il y a deux ans, les Haut-Rhinois confirment leur statut de spécialistes de la compétition avec cette nouvelle qualification pour le grand huit.

Mulhouse est bien le champion du derby alsacien. Les coéquipiers de Mehdi Ighirri restent en effet sur trois victoires face à Sélestat en compétition officielle.

Comme il y a deux ans (c’était en 16es ), les Haut-Rhinois ont écarté les Violets de la Coupe de France. Et comme il y a deux ans, ce n’est que justice. Ils étaient tout simplement les meilleurs hier.

« C’est l’un de nos matches les plus accomplis cette saison. Quand on joue contre Sélestat, notre “Clasico” à nous, on a toujours envie de faire une belle prestation », soufflait Greg Martin après la rencontre, un large sourire accroché aux lèvres.

L’arrière gauche mulhousien (7 buts) a été l’un des artisans majeurs du succès haut-rhinois.

Le trio d’anciens Sélestadiens Martin-Ighirri-Gallotte (20 buts à eux trois) a d’ailleurs fait très mal à une équipe violette qui a totalement déjoué.

Le Gall : « On sort de la Coupe de France, et pas par la grande porte »

Le premier but de la rencontre, signé Beauregard, aura permis à Sélestat de mener au score un bref instant (0-1, 1re ). Car le MHSA prenait très vite les commandes pour ne plus les lâcher (2-1 à la 4e puis 9-5 à la 16e ).

Rien ne fonctionnait vraiment pour les coéquipiers d’Olivier Jung, à l’image de ce kung-fu initié par Ighirri et conclu par Gallotte alors que les Mulhousiens étaient en double infériorité numérique.

Et si le culot du jeune Rudy Seri permettait un rapproché violet (14-12, 25e ), c’est bien le 3e de Pro D2 qui virait en tête à la pause (17-14).

Le début de seconde période allait voir Sélestat retrouver quelque peu ses esprits. Pesic transformait trois penalties consécutivement et les Violets étaient tout près (19-18, 37e ).

Trois minutes plus tard, c’est Beauregard qui se chargeait d’égaliser (19-19). Le vent était-il en train de tourner ? Au contraire, Mulhouse repartait de plus belle, dans le sillage d’une défense retrouvée (22-19, 44e ).

La réaction sélestadienne n’allait jamais venir et les Mulhousiens s’acheminaient vers un succès aussi éclatant que logique (34-29).

« Il faudra montrer notre statut d’équipe de LNH », avait déclaré Frédéric Beauregard avant la rencontre.

Hier, Sélestat ne ressemblait en rien à l’équipe s’étant brillamment imposée à Tremblay le week-end dernier en championnat.

« L’explication majeure, c’est que nous n’avons pas fait preuve d’assez de cœur et d’envie », soufflait Jean-Luc Le Gall après la défaite.

L’entraîneur violet ne cherchait pas à masquer une légitime déception. « La Coupe de France était un objectif qui nous tenait à cœur. On en sort, et pas par la grande porte. »

Sélestat devra encore attendre un an de plus pour briller en Coupe de France. De son côté, Mulhouse est en passe de rééditer sa fabuleuse aventure de 2011, achevée en demi-finale contre Chambéry.

S’il n’oublie pas le championnat, ....

Source DNA

2 mars 2013

MHSA - SAHB (34-29) : Les réactions

1 mars 2013

Mulhouse - Sélestat diffusé ce soir sur Total sport Live à 20H30

Derby

Pour voir le match cliquez sur l'image

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1 mars 2013

8ème de finale de coupe de France: Ce soir, c’est derby !

Le hasard du tirage au sort de la Coupe de France a offert un 8e de finale explosif entre le Mulhouse Handball Sud Alsace et le Sélestat AHB, ce soir 20 h 30 au Palais des sports de Mulhouse. La soirée sera chaude !

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Comme on se retrouve… Après un match amical qui avait un peu mal tourné fin août 2011, le Mulhouse Handball Sud Alsace croise à nouveau la route de son grand voisin, et éternel rival, Sélestat. 18 mois, donc, que les deux équipes ne se sont plus croisées, et même près de deux ans en compétition officielle (le MHSA s’était imposé 32-31 le 27 mai 2011 lors de la dernière journée de Pro D2). Et c’est pour une place en quart de finale de la Coupe de France que le destin a décidé de remettre ces deux meilleurs ennemis face à face.

Les inimitiés et surtout les vieux contentieux ont été mis de côté depuis et, à en croire le capitaine mulhousien Mehdi Ighirri, les choses ont bien changé en deux ans : « À l’époque, on jouait dans la même division, la rivalité était réelle et c’était très chaud, voire tendu. La notion de derby prenait alors tout son sens. Aujourd’hui ce n’est plus vraiment le cas. » MHSA - Sélestat, pas un derby ? « Bien sûr que ça reste un derby, nuance tout de même le demi-centre haut-rhinois. Ce sera toujours engagé, accroché, et on ne se fera aucun cadeau. Avec le respect en plus. »

Mais les Mulhousiens, toujours privés de leur gardien n°1 Stojinovic (touché au poignet), ont adopté cette saison un autre raisonnement. Las de rater la montée en LNH, ils mettront tous leurs œufs dans le même panier : « La priorité, c’est le championnat, précise Ighirri. Il y a deux ans, on avait vécu une aventure magique en Coupe de France jusqu’en demi-finale, mais on s’était brûlé les ailes en Pro D2. Ce qui ne veut pas dire qu’on fera l’impasse cette année. Sélestat est clairement favori et très complet. Le danger vient de partout. L’apport des étrangers Pesic, Podsiadlo, Petrenko (absent ce soir) et Fulop a permis au club de progresser et de s’installer en milieu de tableau en D1. »

Il y a deux ans, le MHSA avait déjà l’étiquette d’outsider dans le dos, cela ne l’a pas empêché de mettre le SAHB au tapis : « On va se battre et jouer ce match pour le gagner, poursuit Ighirri. Si Sélestat nous laisse une petite chance, on la saisira. Si on ne passe pas, eh bien tant pis. »

Présenter une meilleure image du hand

« Derrière ce match, il y a un quart de finale. Il n’y a rien d’autre à ajouter » , estime pour sa part l’entraîneur des visiteurs, qui connaissent l’enjeu et la particularité de ce match. Le Breton Jean-Luc Le Gall, qui a découvert il y a deux ans la rivalité qui existe entre les deux clubs lors de trois derbys enfiévrés en moins de six mois, n’a pas vraiment envie de mettre de l’huile sur le feu, opte pour une communication des plus discrètes et veut surtout insister sur le réel enjeu de la rencontre : une place parmi les huit derniers rescapés de la Coupe de France.

Même privé de l’un de ses gardiens, Ivezic, victime d’une pubalgie et de son meneur, Petrenko, touché à l’épaule, le SAHB reste le favori de cette soirée. De par son statut d’équipe de LNH et par l’état d’esprit du groupe qui colle bien à celui d’un match à élimination directe. Et ce, même si sélestat avait été éliminé l’an dernier par Saintes, une autre équipe de Pro D2.

« Maintenant qu’on s’est donné de l’air en championnat, on peut tenter l’aventure sur deux tableaux , estime Olivier Jung. Ces derniers temps, les matches de coupe nous ont plutôt bien réussi. On va essayer de passer l’écueil même si on ne fera peut-être pas le meilleur match de notre vie. » Le pivot du SAHB est assez circonspect quand à cette soirée qui devrait attirer beaucoup de monde au Palais des sports : « C’est le derby alsacien et il sera disputé. Je ne crains pas d’aller au combat mais j’espère simplement qu’il se fera dans les règles. Car si c’est trop tendu, on ne prendra pas de plaisir. » Si, cette fois, les deux équipes pouvaient montrer au public ce qu’elles ont de meilleur, le hand n’en sortirait que grandi. Et le vainqueur aussi.

SUIVRE LE MATCH MHSA - SELESTAT EN DIRECT en cliquant ICI

Source Journal L'Alsace

28 février 2013

8ème de finale de Coupe de France: Pesic; « J’aime les derbies »

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Djordje Pesic disputera demain son premier derby alsacien. Le pivot sélestadien raconte ses derbies “à lui”, en Serbie.

Djordje Pesic attend avec impatience son premier derby alsacien. Le pivot serbe ne portait pas encore le maillot de Sélestat quand le voisin mulhousien avait éliminé les Violets en 16es de finale de la Coupe de France, en février 2011 (29-31).

Il n’était pas non plus sur le parquet du Palais des Sports de Mulhouse lors de la dernière confrontation amicale, mais néanmoins musclée, entre les deux clubs, en août 2011.

« On m’a parlé des derbies contre Mulhouse. Ce sera un match très difficile. Mais j’aime beaucoup ce genre de rencontres », sourit d’emblée Djordje Pesic. Cette première ne devrait pas être de nature à impressionner le Sélestadien. Le champion d’Europe juniors (c’était en 2000 avec la Serbie) a en effet vécu des derbies enflammés, du côté de Belgrade.

« Ce n’est pas toujours le meilleur qui gagne »

Le colosse de Backa Palanka – sa ville natale – a d’ailleurs porté le maillot des deux clubs de la capitale serbe, celui du Partizan, mais aussi celui de l’Étoile Rouge. « Au foot, ce serait impossible !, souffle Djordje Pesic. Au hand, ça n’est pas grave. » Avec le Partizan, il n’avait pas pu défier le voisin “rouge”, en raison d’une blessure au genou qui l’avait laissé sur le flanc de longs mois.

Djordje Pesic a donc dû attendre la saison 2010-2011 pour découvrir – avec l’Étoile Rouge – la mythique salle Pionir et son ambiance dantesque. « Tous les joueurs attendent ces deux matches. Tout le monde en parle longtemps à l’avance. La salle est toujours pleine. Elle ne l’est d’ailleurs que pour ces deux rencontres entre le Partizan et l’Étoile Rouge. »

Les chants des 8 000 spectateurs, les drapeaux, les fumigènes et la passion dans les tribunes sont encore gravés dans la mémoire du pivot violet. « Avec l’Étoile Rouge, j’ai disputé deux derbies contre le Partizan pour une défaite d’un but et un match nul. Ce sont toujours des matches très serrés et ce n’est pas toujours le meilleur qui gagne. Un derby, c’est autre chose », résume Djordje Pesic.

« L’ambiance extraordinaire » à la Pionir Arena de Belgrade

Le Serbe n’avait également pas manqué d’assister au derby entre les deux clubs de basket de Belgrade, la balle orange étant une véritable religion dans son pays. « L’ambiance était extraordinaire… », se remémore-t-il.

Le derby alsacien ne provoquera certainement pas la même ferveur. Encore que Djordje Pesic apprécie l’engouement autour du handball à Sélestat. « Il y avait beaucoup d’ambiance pour nos matches au Rhenus », souligne celui qui a goûté à la Ligue des champions avec Skopje et a déjà remporté une Coupe nationale, avec Sintelon, au début des années 2000, en compagnie d’un certain Obrad Ivezic. « Il y avait aussi Saric (le gardien du Barça) ou Andjelkovic (le demi-centre de Toulouse). J’étais jeune, je n’avais joué que les sept ou huit dernières minutes de la finale. Mais c’est un titre important pour moi. »

En attendant de voir l’histoire se répéter, le numéro 6 violet espère poursuivre l’aventure en Coupe de France. « Si on bat Mulhouse, on peut espérer se qualifier pour les demi-finales avec un bon tirage au sort en quart. Nous avons déjà joué une demi-finale de Coupe de la Ligue. Ce serait bien pour le club de rééditer cette performance en Coupe de France. »

La route du dernier carré passe par Mulhouse. « J’aime les derbies », répète Djordje Pesic. Celui de demain devrait assurément répondre à ses attentes…

Source Dna

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