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Le 8ème Rugiss' Hand

29 novembre 2012

Vu du côté Chambery: Un nul qui décoit

 

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       Dépités en zone mixte, les joueurs avaient du mal à expliquer ce résultat nul qui sonnait comme un véritable échec.

     Face à une équipe de Sélestat valeureuse qui n'a jamais rien lâché, même menée de 4 buts à la pause (20-16) les chambériens ont bafouillé leur handball, un peu comme lors des précédents matchs de Ligue des champions.

     Même les 9 buts d'un Timothey N'Guessan très en forme mais incapable d'expliquer cette seconde période n'auront pas suffit : "Je ne sais pas, je ne sais pas... En défense on n'y est pas du tout, leur arrière droit a fait ce qu'il a voulu ! Après on est obligé de faire une stricte sur lui mais ça crée des espaces et voilà... Dans une fin de match où il y a le feu on n'est pas capable de gagner. On est déçu, très déçu !"

Source Chambéry SHB

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29 novembre 2012

Chambéry 35-35 Sélestat (20-16), L'exploit des violets vu par la LNH...

 

Match hallucinant de suspense et d’émotions au Phare entre un Chambéry en petite forme ces derniers jours et une formation alsacienne de Sélestat qui débarquait en Savoie sans complexe.

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         Car si les locaux ont souvent mené les débats, ils n’ont jamais été en mesure d’éteindre le feu sacré des Violets qui, malgré avoir été menés successivement de 6 et 5 buts, n’ont jamais baissé les bras et se sont accrochés pour revenir à chaque fois dans la partie, au point de conclure la soirée par une égalisation du brillant Kévin Beretta sur penalty dans les dernières secondes. Un très gros coup pour les hommes de Jean-Luc Le Gall qui peuvent aussi remercier les performances monstrueuses de Pawel Podsialdo (11 buts) et Jordan François-Marie (9 buts). Chambéry peut rager surtout qu’Edin Basic (7 buts), Timothey N’Guessan (9 buts) et Cyril Dumoulin (15 arrêts) étaient plutôt en forme. La bataille pour la Ligue des Champions sera à couteaux tirés.

La réaction d'après match de Kévin Beretta (ailier gauche de Sélestat) :

      C’est un super résultat que l’on obtient face à cette équipe de Chambéry car prendre des points ici n’est vraiment pas évident. On était venu en sachant que l’on pouvait faire quelque chose mais que pour cela il faudrait réaliser un très bon match et c’est arrivé. La rencontre a été très débridée avec beaucoup de contre-attaques, d’aller-retour, ça allait très vite. Quand on a été mené de 6 buts, on est revenu, pareil après quand Chambéry a repris du champ, on a su refaire notre retard pour finalement arracher cette égalisation sur mon penalty. Alors que Dumoulin avait déjà fait 3 arrêts, je me suis présenté face à lui. Il fallait que je le mette. Mais je n’ai pas tremblé et c’est rentré. C’est bien, ça fait 3 points sur les 2 derniers matchs, on continue à avancer.

Source Lnh

29 novembre 2012

Résultat Chambery 35 - 35 Sélestat,

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Dans un Phare réputé imprenable, le Sélestat Alsace Handball est passé tout près de créer une énorme surprise. Les Violets ont été récompensés de leur superbe prestation en décrochant, grâce à un penalty de Beretta à la dernière seconde, le point du match nul contre Chambéry (35-35).

   Les coéquipiers de Yuriy Petrenko rêvaient d’éteindre le Phare pour offrir au Sélestat Alsace Handball une deuxième victoire en terre savoyarde, le seul et unique succès violet à Chambéry remontant au… 19 novembre 1994 (17-20).
   Ils ont failli créer une véritable sensation hier face au 2 e du championnat, seulement battu par Paris à domicile cette saison. Nul doute qu’ils auraient mérité de repartir vainqueurs, mais ce point du match nul revêt, comme contre Montpellier au Rhenus début novembre, des allures de victoire.
   Kevin Beretta l’avait annoncé avant la rencontre : « Un résultat positif à Chambéry ne serait que du bonus pour nous ».
    C’est d’ailleurs l’ailier gauche qui a offert ce joli bonus aux Violets en transformant, à la dernière seconde et avec un sang-froid époustouflant, son deuxième penalty de la soirée.
    La liesse qui s’emparait du banc sélestadien traduisait la joie et la mesure de la performance des joueurs de Jean-Luc Le Gall.

Il était dit que Sélestat ne pouvait, ne devait pas perdre ce match

     Si Chambéry prenait le meilleur départ (3-1, 4 e), c’était bien les Alsaciens qui faisaient la course en tête après l’égalisation de Jung (3-3, 7 e). Podsiadlo (11 buts au final) commençait son festival et le Sélestat Alsace Handball jouait les yeux dans les yeux avec son prestigieux adversaire (6-7, 11 e).
    L’entrée de N’Guessan redonnait du tonus à une équipe de Chambéry ayant un grand besoin de se rassurer après trois défaites consécutives entre championnat et Ligue des champions (11-9, 17 e).
    Podsiadlo permettait à son équipe de rester au contact d’une formation savoyarde (14-13, 23 e) qui profitait ensuite d’un temps faible alsacien pour s’envoler au score (20-14, 28 e). Le vent avait-il tourné en faveur de Chambéry ?
    Beretta faisait mouche à deux reprises et entretenait toutefois l’espoir violet à la pause (20-16).
   Les coéquipiers de Jordan François-Marie continuaient sur leur lancée (20-18, 32 e). La défense faisait bonne garde devant l’immense Ivezic (19 arrêts au total) et les Sélestadiens revenaient tout près (21-20, 34 e). Basic sonnait le réveil chambérien et ses trois buts consécutifs repoussaient les Alsaciens à cinq longueurs (25-20, 37 e).
   Mais les Violets ne renoncent jamais. François-Marie initiait un 0-6 qui instillait le doute dans une équipe de Chambéry soudainement fébrile (25-26, 42 e).
    La bonne période sélestadienne se poursuivait encore quelques minutes, en dépit de l’égalisation de Detrez (26-26, 42 e). Podsiadlo et François-Marie continuaient de tourmenter la défense savoyarde et Sélestat se prenait à rêver (26-29, 45 e).
   La suite allait fatalement s’avérer plus compliquée face à des Chambériens poussés par leur public. Les coéquipiers de Guillaume Gille reprenaient le contrôle des opérations grâce à un N’Guessan inarrêtable (31-30 à la 54 e puis 32-31 à la 56 e). Si Freppel s’en allait tromper Dumoulin en contre-attaque (32-33, 57 e), c’est bien Chambéry qui semblait le mieux placé pour sortir vainqueur de ce duel de titans (35-33 à 30 secondes de la fin).

« C’est énorme ! »

    Il était dit que Sélestat ne pouvait, ne devait pas perdre ce match. François-Marie décochait un nouveau missile (35-34), Ivezic détournait une énième tentative adverse et Jung s’arrachait pour obtenir un penalty.
    Beretta ne tremblait pas et les Sélestadiens pouvaient laisser éclater leur joie. « C’est énorme !, sourit Jordan François-Marie, l’arrière droit violet. On prend un point, on aurait pu aussi en prendre deux. Ce point n’était forcément pas prévu. Je suis fier de l’équipe. »
    Ce point décroché à Chambéry est assurément une très bonne opération. Pas sûr, en effet, que les concurrents de Sélestat pour le maintien en D1 repartent du Phare avec un sourire aussi large que celui des Violets hier…

Voir les stats...

Source Dna.

28 novembre 2012

Présentation de la 11ème journée: Chambery - Sélestat, un coup à jouer !

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Sélestat s’attaque ce soir à Chambéry, un gros morceau du championnat. Mais s’ils pointent à la 2 e place du classement de D1, les Savoyards restent sur trois défaites consécutives toutes compétitions confondues. De quoi donner des idées aux Violets…

C’est évidemment l’un des déplacements les plus difficiles de la saison. « On ne va pas mettre dix buts à Chambéry », sourit Kevin Beretta, artisan majeur (5 buts) du large succès face à Billère samedi (32-23).

« On se déplace à Chambéry sans aucune pression, mais aussi sans aucun complexe »

L’ailier gauche violet sait pertinemment que la rencontre de ce soir s’annonce autrement plus corsée. Chambéry, même privé de Kévynn Nyokas et Bertrand Gille, affiche, sur le papier, davantage d’arguments que les Sélestadiens. « Mais si on devait suivre la logique à chaque fois, on ne prendrait pas beaucoup de points ! », s’exclame le jeune joueur de 22 ans.

Kevin Beretta n’a pas oublié que le Sélestat Alsace Handball était passé tout près du match nul la saison dernière en Savoie (défaite 31-29). Tout comme il a noté que les coéquipiers d’Edin Basic traversent une petite crise de confiance (trois défaites consécutives, dont deux en Ligue des champions). « Je les trouve un peu moins fringants que d’habitude, estime celui qui va croiser sur son aile Cédric Paty et Olivier Marroux, tous deux internationaux. Mais Chambéry reste une grosse écurie de D1. »

Surtout, les Chambériens, éliminés de la course aux 8 es de finale de la Ligue des champions, n’ont plus que la scène hexagonale pour briller et voient leur deuxième place sérieusement menacée par Montpellier. Pas question donc pour eux de laisser filer des points face à une formation moins bien classée.

Mais les joueurs de Jean-Luc Le Gall ont montré depuis le début de la saison qu’ils pouvaient rivaliser avec les cadors de LNH. Cela a été le cas face à Dunkerque (25-27) puis Montpellier (30-30) et ils n’ont jamais paru aussi près de faire enfin chuter une équipe du Top 5. « On se déplace à Chambéry sans aucune pression, mais aussi sans aucun complexe, souffle Kevin Beretta. Un résultat positif ne serait que du bonus pour nous. »

Le Sélestat Alsace Handball pourra compter sur son ailier, brillant contre Billère (5 sur 7). Ses douleurs à la cheville, consécutives à une entorse contractée face à Créteil en Coupe de la Ligue fin octobre, ne seront bientôt qu’un lointain souvenir. « Je ne suis pas loin d’être à 100% », explique Kevin Beretta.

« Un match comme celui-là permet de se relancer »

Sujet à une réussite au tir fluctuante depuis le début du championnat (24 sur 44 en neuf matches), l’ailier gauche a retrouvé ce week-end de l’efficacité en même temps que ses sensations sur le plan physique. « C’est sûr qu’un match comme celui-là permet de se relancer. Avant, j’avais un petit frein dans la tête. À chaque tir, je pensais surtout à ne pas me louper sur la réception. Ce sont des petits détails, mais cela joue beaucoup. Aujourd’hui, je joue sans appréhension. »

On a vu le résultat contre Billère et c’est tout naturellement que Kevin Beretta, à l’image de son club, espère continuer sur cette belle lancée. Face à une équipe de Chambéry qu’ils pourraient retrouver en finale de Coupe de la Ligue dans moins de deux semaines, les Violets peuvent déjà marquer les esprits...

Source Dna

27 novembre 2012

SAHB Confidentiel : Sélestat - Billère avec Obrad et Olivier

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26 novembre 2012

Après Billère: Une belle mécanique

 

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Billère n’a pas pesé bien lourd face à des Sélestadiens qui ont parfaitement négocié leur match contre la lanterne rouge pour remonter à la 9 e place de la LNH avant de se rendre à Chambéry.

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il n’est jamais simple d’affronter le dernier du classement. Ces confrontations, apparemment faciles, peuvent se transformer en match piège dans la mesure où votre adversaire n’a rien à perdre.  « J’avais encore en tête notre contre-performance contre Valence lorsque nous étions en D2, se souvient Olivier Jung.  Ce n’est jamais évident quand tu es obligé de gagner. »

Les premières minutes ont d’ailleurs renforcé cette crainte de voir Sélestat passer une pénible soirée quand le tableau d’affichage indiquait 3-0 en faveur de la plus mauvaise attaque de la LNH. Mais, sur le terrain, les joueurs du SAHB ont intelligemment laissé passer l’orage.  « Il n’y avait aucune raison de s’affoler même si je craignais qu’on était parti pour souffrir pendant 60 minutes, avoue celui qui allait entrer en scène à partir du quart d’heure de jeu en remplacement de Djordje Pesic, touché au genou.  On a bien vu que notre jeu était en place et que ça finirait par venir. On s’est d’ailleurs bien ressaisi. »

Deux minutes après avoir compté trois buts de retard (2-5, 8 e), les Sélestadiens étaient déjà revenus à la hauteur du promu (5-5). Dix minutes plus tard, ils avaient fait le break (12-6, 20 e) et n’allaient plus jamais être inquiétés. En compagnie de Beretta et de Podsiadlo, Olivier Jung a été l’un des grands artisans d’une première mi-temps particulièrement aboutie une fois le train sur rails. À eux trois, ils ont mis le malheureux gardien billérois, Ghoumal, au supplice en inscrivant 13 des 18 buts alsaciens des trente premières minutes. Et comme la défense alsacienne avait fini par éteindre les velléités béarnaises, la troisième victoire sélestadienne s’était pratiquement dessinée à la pause (18-11). Obrad Ivezic qui a fini avec 17 arrêts (meilleur total de la 10 e journée) était aussi progressivement monté en régime dans sa cage, rassurant ses coéquipiers en l’absence du deuxième gardien habituel, Laszlo Fulop, victime d’une gastro la veille du match. Le 9-3 en faveur du SAHB durant les 13 premières minutes a définitivement tué le suspense, si bien que l’entraîneur a pu faire tourner son effectif sans que le rendement ne s’en fasse sentir à l’exception d’un mauvais passage d’une dizaine de minutes au cœur de cette deuxième période. Profitant d’un temps de jeu comme il n’en avait plus connu depuis le retour du SAHB en D1, Olivier Jung a fait admirer son talent des deux côtés du terrain. Dissuasif en défense et virevoltant en attaque au point de finir meilleur marqueur de la soirée avec sept buts pour neuf tirs.  « C’est clair que cela me change de l’ordinaire, se réjouit l’intéressé.  Faire un match complet cela ne m’était plus arrivé depuis longtemps. J’y ai pris beaucoup de plaisir d’autant que j’étais en réussite. Mais ce n’est pas ma personne qui compte mais la performance de l’équipe. Même si nous n’avons pas affronté la meilleure formation de la Ligue, on a bien joué. On était serein et cela s’est traduit au score. On a fait ce qu’on avait à faire. » De bon augure avant la suite et un délicat déplacement dès mercredi soir à Chambéry.

Source L'Alsace

26 novembre 2012

Vu côté Billère: Face à Sélestat, Billère n'a pas pesé lourd

 

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L'illusion n'a pas duré longtemps. A peine, une dizaine de minutes avant que la déferlante sélestadienne ne vienne briser les rêves d'une équipe béarnaise qui avait pourtant pris le match par le bon bout en menant 5-2 au bout de 8 minutes.

Ce départ sur les chapeaux de roue, combiné à une belle réussite offensive et une défense hermétique qui a contraint les Alsaciens à lâcher pas mal de ballons ou à faire des mauvais choix de tirs, pouvait faire croire à un possible exploit du promu à l'extérieur. Mais l'exclusion de deux minutes de Ryadh Souid à la 9e minute allait rapidement être mise à profit par les Sélestadiens pour refaire leur handicap (5-5, 10e). Après une dernière égalité (6-6), le tableau d'affichage s'emballait en faveur des locaux qui passaient un 6-0 quasiment rédhibitoire (12-6) à la 20e minute.

"Nous avons réussi une bonne entame en respectant les choix élaborés pour faire douter notre adversaire, mais ces bonnes intentions sont presque aussi rapidement parties en fumée à la première contrariété", regrette forcément Arnaud Villedieu, l'entraîneur billérois.

"C'est bien dommage. Le moindre grain de sable nous fait exploser. Quand on plonge aussi vite, cela relève de l'incompétence. Ce genre d'attitude me met en colère car on ne peut pas se permettre de lâcher aussi tôt dans le match. Il y a un cruel manque de caractère. Oui, on est trop gentil."

On n'a effectivement pas senti la moindre révolte béarnaise sur le parquet. Dès que les Violets du SAHB, rapidement privés sur blessure de Pesic leur habituel point de fixation au pivot, sont passés devant, la lanterne rouge a été dominée dans tous les secteurs. Dans le jeu dans l'envie. De 15-11 à la 28e minute, l'écart a culminé à 27-14 à la 43e. Ce qui en dit long sur le renoncement des Billérois.

En revanche, une fois la rencontre pliée,...

Source La République des Pyrénées

25 novembre 2012

10ème journée: Sélestat 32 - 23 Billère, Contrat rempli

 

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Sélestat n’a pas tremblé, hier face à Billère. Les Violets ont logiquement dominé la lanterne rouge, au terme  d’un match plutôt maîtrisé (32-23). Leur parcours vers le maintien n’affiche pour l’heure aucune sortie de route.

« On a fait ce qu’il fallait. » En une phrase, Yuriy Petrenko a résumé la performance sélestadienne, hier face à Billère. Le Sélestat Alsace Handball n’avait pas le droit à l’erreur contre le promu béarnais, en grande souffrance depuis le début de la saison (neuf défaites en autant de journées). Le mot d’ordre était simple : victoire obligatoire !

Le succès d’Aix-en-Provence, l’autre relégable, vendredi, sur le parquet de Cesson, ajoutait à cette obligation. Il fallait conserver trois points d’avance sur les Provençaux, que les Alsaciens recevront le 15 décembre au CSI. Les joueurs de Jean-Luc Le Gall ont une nouvelle fois bien négocié l’un de ces rendez-vous à ne manquer sous aucun prétexte. « Nous avons fait un bon match, nous avons été plus forts que Billère », ne pouvait que constater le capitaine violet.

Même un début de match hésitant n’a pas fait naître la moindre inquiétude dans les rangs violets. Billère profitait ainsi de quelques échecs sélestadiens pour creuser un premier écart (0-3, 5 e’). «On ne marquait pas, mais on avait les situations. On savait que cela allait venir », souligne Yuriy Petrenko. Beretta, sur penalty, débloquait le compteur (1-3, 6 e’), et Sélestat rattrapait rapidement son retard, en dépit du deuxième but consécutif de Ragot (2-5, 8 e’).

Beretta, toujours sur penalty, initiait un 4-0 conclu par le capitaine Petrenko. Les Sélestadiens viraient en tête (6-5, 12 e’) et ils n’allaient plus jamais lâcher la direction des opérations. Si Souid égalisait, une nouvelle vague violette faisait boire la tasse aux joueurs d’Arnaud Villedieu (12-6, 20 e’). La réaction billéroise était réelle (15-11, 28 e’), mais Sélestat finissait fort (18-11 à la pause).

Le scénario n’allait pas s’inverser en seconde période. Jung, excellent au relais de Pesic – blessé après seulement 15 minutes de jeu –, donnait ainsi dix longueurs d’avance à son équipe (24-14, 38 e’). L’écart grimpait jusqu’à +13 (27-14, 42 e’), avant un relâchement presque inévitable dans les rangs sélestadiens. Billère inscrivait cinq buts consécutifs (27-19, 49 e’), mais la marge des coéquipiers de Podsiadlo était suffisante pour se diriger vers un succès aussi précieux qu’espéré (32-23).

Une marge dont a profité le jeune Maxime Duchêne, appelé à épauler Obrad Ivezic dans le but sélestadien (Laszlo Fulop, malade, était forfait).

Le match a été transformé en “formalité” espérée

Le gardien de la réserve signait un arrêt dès son entrée en jeu à la 55 e’(trois au total). « J’avais déjà joué en D1 face à Montpellier, la saison dernière au Rhenus. C’était beau. Mais là, c’était à Sélestat, chez moi. Je fais aussi mes premiers arrêts en D1. C’est une belle soirée… »

Parce qu’ils se sont montrés sérieux et appliqués, les Sélestadiens ont transformé le match face à Billère en “formalité” espérée. Les joueurs de Jean-Luc Le Gall ont su éviter le piège contre une équipe qui jouait déjà l’une de ses dernières cartes. Ce n’est encore qu’anecdotique, mais Sélestat, grâce à ce troisième succès de la saison, gagne une place au classement pour s’installer au 10 e rang. Pourvu que ça dure…

Source Dna

24 novembre 2012

Vu côté Billère: En trois noms, la montagne se dresse...

 

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      A Sélestat, dans le centre sportif intercommunal qui peut accueillir 2 200 spectateurs, les Billérois aimeraient marcher sur les traces... de Montpellier, rien que ça ! Les Héraultais, derniers visiteurs en Alsace, ont concédé le nul, 30-30, qui par les temps de disette actuelle satisferait les Béarnais morts de faim.

Autant Sélestat a pris comme une grosse perf le nul contre le champion en titre, autant il n'envisage pas autre chose que la victoire face à la lanterne rouge. Mais n'y voyez pas un excès de confiance, la suffisance n'est pas le genre de la maison. "Ici, explique l'entraîneur Jean-Luc le Gall, notre objectif est le maintien. Il passe par autant de victoires contre les adversaires qui luttent dans la même catégorie. Dont Billère. C'est ce que nous avons réussi l'an dernier. Montpellier, c'est juste un petit bonus."

"Billère ? A un moment, ça va le faire..."

Ce succès de prestige a donné des ailes aux Alsaciens, battus d'un but seulement en suivant à Ivry, "mais la venue de Billère est bien plus importante", recentre aussitôt Jean-Luc Le Gall. Sur ses tablettes, pas le moindre blessé. "J'ai quinze joueurs, je dois en éliminer un..." Ce sera sans doute l'ancien capitaine Olivier Jung, pivot reconverti à l'aile où son temps de jeu a fortement diminué. Jung, tête de pont de la défense en 5-1, sauf que Le Gall préfère imposer une 6-0. Prévisible contre les Billérois en mal de tirs lointain...

"Oulala...", s'étouffe presque Jean-Luc Le Gall quand on simplifie trop le duel à venir. Il s'en explique : "A un moment, ça va le faire pour eux !"

Il sait de quoi il parle, le coach alsacien : "J'ai vécu une saison identique, quand on est descendu après avoir gagné seulement trois matches. Dans ce cas, on préfère jouer à l'extérieur, ça enlève de la pression, alors qu'accumuler les défaites à domicile est plus pesant." Voilà pour l'aspect humain. Il y a les données techniques, aussi : "J'ai visionné cinq des dix matches du BHB. Il y a de la qualité dans cette équipe. Elle est accrocheuse, elle n'aurait jamais dû perdre contre Créteil, a fait un bon match contre Ivry en étant à la lutte jusqu'au bout, était à deux doigts de battre Cesson. C'est une équipe qui progresse et donc un adversaire que nous prenons avec le plus grand sérieux." Jean-Luc Le Gall insiste alors que l'objectif premier du Sélestat Alsace Handball : "Le maintien, nous ne sortons pas de cette stratégie. Cela passe forcément par une victoire dans ce genre de confrontation..."

Les Billérois auront à museler Jordan François-Marie, meilleur buteur alsacien à près de 50 % de réussite, à se méfier du robuste pivot serbe Dorde Pesic (1,81 m pour 118 kg !), à tromper au maximum la vigilance du Hongrois Lazlo Fulop, 6e meilleur gardien de la Division 1. En trois noms, la montagne se dresse. Pas infranchissable, certes...

Le BHB pas décidé à abdiquer

Les Billérois sont partis hier après-midi en Alsace où leur nuit ne sera pas perturbée par le marché de Noël comme lors de leur dernier séjour. Une équipe du BHB toujours aussi déterminée. "Ce n'est pas le moment de démissionner", clame le capitaine Pierre Lahore. "On refuse la fatalité, on ne lâchera rien, on a toujours la même envie". Lahore appuie sa farouche détermination sur les précédents matches : "Si on excepte Montpellier et Aix où le score est lourd, on n'a jamais volé en éclats. On sent qu'on progresse, ça se sent dans le rapport de force avec nos adversaires, ça se voit sur les analyses vidéo. " Il ne manque à ce jour qu'un résultat favorable, "le fameux déclic déclenché par une victoire." A Sélestat, équipe jugée par Lahore comme étant " solide et homogène", ne rien risquer d'autre qu'un succès peut favoriser les desseins de Billérois toujours privés de Marcel Tchinda.

...la suite de l'article ici

Source La République des Pyrénées

24 novembre 2012

Joyeux anniversaire Jordan

Tous les supporters souhaitent un

Anniv Francois-Marie Jordan

qui fête ses 23 ans

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