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Le 8ème Rugiss' Hand

12 novembre 2011

Résultat 8eme journée: Toulouse 27-28 Sélestat

Pas d'armistice pour Sélestat

obrad-ivezic-s-est-montre-decisif-en-seconde-periode-dans-les-buts-selestadiens-archives-denis-werwSélestat a réalisé un véritable exploit en allant s’imposer hier soir dans l’antre   de Toulouse (28-27).   Avec la manière en sus

Appelés à monter - ne serait-ce que provisoirement - sur le podium en cas de victoire assortie d’un écart substantiel, compte tenu de l’écrasement, la veille, de Saint-Raphaël, leur concurrent direct, par Montpellier, les Toulousains n’ont pu convenablement accomplir la mission qui leur incombait.

Et quand bien même des grondements pour le moins réprobateurs ont fait écho à plusieurs décisions du duo arbitral, tout le mérite en revient à cette formidable équipe alsacienne qui n’a en aucun cas usurpé son succès.

Un succès construit en deux périodes bien distinctes. Une mi-temps pour que s’insinue le doute dans les esprits adverses, une deuxième pour reprendre progressivement l’ascendant alors que Toulouse était en mesure d’inverser la tendance.

En effet, les Haut-Garonnais, un moment menés de quatre longueurs (10-6, puis 11-7 suite à un missile de Beauregard, 22 e), avaient rétabli l’équilibre en grande partie grâce aux arrêts de Wesley Pardin. Les protégés de Jean-Luc Legall donnent alors l’impression de ne pas disposer des solutions tactiques adéquates pour prendre les intervalles laissés libres par une défense à géométrie variable.

Solidarité admirable

Mais pour gérer les temps faibles, il y a aussi le mental en acier trempé propre aux compétiteurs dans l’âme. A l’image de ce penalty du pourtant redoutable spécialiste Ayed bloqué par Obrad Ivezic dès la reprise. La configuration aux allures de ballottage tantôt favorable à l’un, tantôt à l’autre des protagonistes se poursuit, qui tient en haleine le public du Palais des Sports : 16-16 (38 e), 17-17 (39 e), 22-22 (51 e).

En effet, Toulouse manque le coche alors que Pierrick Chelle trouve des angles impossibles pour tromper la vigilance du préposé au dernier rempart. Deux buts inscrits en l’espace de quelques instants par Yurij Petrenko plongent Toulouse dans un profond désarroi : 26-24 (56 e) pour Sélestat. Des promus qui font preuve d’une solidarité admirable pour endiguer les ultimes assauts de rivaux transcendés par les appels du speaker. Olivier Jung s’empare du ballon de la toute dernière chance dans les mains de Cham. Malgré un but de Kabengelé, il ne restait plus assez de temps pour espérer un match nul miraculeux.

Ils ont dit

Obrad Ivezic : « C’est la victoire du cœur et de la patience. Nous avons fait un grand match face à une excellente équipe de Toulouse qui était favorite ».

Djordje Pesic : « Cela s’est joué à peu de choses. Nous avons proposé une bonne défense tout au long de la rencontre. «

Jean-Claude Legall : « Jamais l’écart en faveur de Toulouse n’ a été supérieur à 2 buts. Pardin a livré une prestation qui nous a mis un moment en échec. C’est l’équipe qui a su marquer et défendre dans les moments clés qui l’a emporté ».

 Source L'Alsace        
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11 novembre 2011

Presentation de la 8ème journé : toulouse -Sélestat

le-15-octobre-dernier-christian-omeyer-(a-gauche)-assistait-au-match-contre-ivry-aux-cotes-de-son-f    Ce soir à Toulouse, Christian Omeyer retrouve le terrain pour donner un coup de main à Sélestat, toujours handicapé par les blessures et en quête de points.

Il suffisait d’y penser. Le joker médical que le SAHB recherchait désespérément était dans ses murs. Sous la casquette du directeur sportif, se cachait en effet un ancien joueur qui pouvait encore rendre des services. Surtout dans la période délicate que traverse actuellement le club, qui doit faire face à une cascade de blessés.

Juste un coup de main

Dix jours après avoir été l’un des grands ordonnateurs de la belle fête du hand alsacien au Rhenus, Christian Omeyer va donc repasser de l’autre côté de la barrière et enfiler le maillot du club qu’il pensait avoir définitivement remisé cinq mois plus tôt.  « Je m’étais fait à ma nouvelle fonction et je ne ressentais aucun manque, précise d’entrée l’intéressé.  Si je rejoue, c’est uniquement pour donner un coup de main au club, car aucune autre solution n’était envisageable. Les quelques pistes que nous avons sondées n’ont rien donné. Il n’y a personne sur le marché. D’ailleurs les quatre ou cinq clubs en France qui cherchent à se renforcer n’ont rien trouvé non plus. »

De plus, le règlement de la Ligue prévoit qu’un club a deux mois pour trouver son joker médical. Et comme ce délai aurait été dépassé d’ici quelques jours puisque la blessure de Jordan François-Marie date de la reprise du championnat, le SAHB n’aurait plus été en mesure d’engager un joker dans les prochaines semaines.

Christian Omeyer est donc monté dans le bus des joueurs hier matin à 7 h, pour prendre la direction de Toulouse où il est l’un des rares avec le capitaine Olivier Jung et le coach, Jean-Luc Le Gall, à avoir vécu la dernière victoire à l’extérieur de Sélestat en D1. C’était le 19 septembre 2009. Les Alsaciens ouvraient leur saison par un succès aussi inattendu que prometteur (32-35). Avant de devoir déchanter, en alignant une série de douze revers d’affilée qui précipitaient le club en D2.  « Je signerais tout de suite pour rééditer cette performance ce soir, mais pas pour redescendre en fin de saison. »

Après une première partie de cycle aller encourageante, Sélestat doit désormais engranger des points pour ne pas se laisser distancer par la meute. Christian Omeyer et ses nouveaux partenaires de jeu vont donc encore une fois essayer de ramener l’un ou l’autre de ces points qu’ils avaient touché du bout des doigts à Nantes et à Chambéry, où ils ne se sont inclinés que de deux buts dans les ultimes minutes.

Pas de révolution

La tâche sera ardue : l’équipe de Jérôme Fernandez a trouvé la bonne carburation en alignant quatre victoires au cours de ses cinq dernières sorties. Ce soir, le SAHB disposera à nouveau de sa paire de gardiens (Fulop-Ivezic). Mais il manque toujours à l’appel Salami, François-Marie, Rechal et Ostarcevic. Et c’est là où le retour de Christian Omeyer dans l’effectif sera intéressant.

« Je ne vais pas révolutionner le jeu, ni rester très longtemps sur le terrain, prévient l’ex-retraité qui a fêté ses 35 ans il y a neuf jours.  En revanche, je peux faire souffler un joueur pendant cinq minutes. Ce sera déjà une bonne chose pour les rotations. Ça peut permettre d’avoir des joueurs plus frais dans les dernières minutes. Cela ne fait pas très longtemps que je me suis arrêté. Et comme je me suis entretenu depuis mon arrêt, je n’ai pas eu trop de mal à reprendre. Mais je ne suis pas encore dans le rythme. Cela viendra progressivement. À vrai dire, je serais ravi de ne pas avoir à entrer en jeu. Cela signifierait que l’équipe se débrouille très bien sans moi. »

L’an dernier Francis Franck était sorti de sa retraite pour faire un retour tonitruant à Villeurbanne. Et si Christian Omeyer lui emboîtait le pas ?

TOULOUSE - SÉLESTAT ce soir à 20 h 30 au Palais des Sports André Brouat à Toulouse.
Arbitres : MM. Olivier Buy et Stevann Pichon.

Toulouse : 1. Karaboué et 16. Pardin dans les buts. 4. Kabengelé, 5. Chelle, 7. Célestin, 9. Puig Asbert, 11. Fernandez, 15. Andjelkovic (cap.), 19. Van Cauwenberghe, 21. Ayed, 25. Calvel, 27. Cham, 28. Porte, 87. Roby. Entr. : Joël Da Silva.

Sélestat : 12. Ivezic et 69. Fulop. 3. Jung (cap.), 5. Petrenko, 6. Pesic, 7. Beretta, 8. Podsiadlo, 9. Beauregard, 10. Matzinger, 11. Freppel, 13. Aman, 15. Pintor, 19. Eymann, 67. Omeyer. Entr. : Jean-Luc Le Gall.

Source  L'Alsace Christian Weibel

10 novembre 2011

Christian Omeyer rempile !

     C’est une habitude à Sélestat, les néo retraités signent pour une pige la saison qui suit... Après Francis Franck la saison dernière pour palier à la blessure d’Obrad Ivezic, c'est au tour du tout nouveau Directeur Sportif Christian Omeyer de reprendre du service sur le parquet.



A l’occasion du déplacement à Toulouse, Christian Omeyer sera sur la feuille de match pour aider si besoin les violets dans leur confrontation face au Fénix Toulouse Handball. En effet, avec une infirmerie qui ne désemplie guère et un joker médical qui se fait attendre, il fallait trouver une solution pour palier à l’absence de certains joueurs cadre.

Depuis quelques semaines, Christian avait repris le chemin de l’entrainement au cas où ! Maintenant on sait pourquoi !!

Source SAHB

10 novembre 2011

Avant le match contre Toulouse: Jérome Frenadez ''Une boucle à boucler''

Le Sélestat Alsace Handball défie Toulouse, demain en Haute-Garonne. Il y retrouvera Jérôme Fernandez, un des monstres sacrés du handball français, le capitaine d’une équipe tricolore à son image.

Jérôme Fernandez, l’âme d’une équipe toulousaine qui rêve de renouer avec son passé.  Photo afp 

      Neuf ans après l’avoir quitté, Jérôme Fernandez a retrouvé, au cours de la saison dernière, le championnat de France. Douze ans après en être parti, il a rejoint Toulouse.
      La boucle n’est pourtant pas bouclée pour ce jeune homme de 34 ans, toujours aussi plein d’envie malgré un palmarès long comme la route 66 (champion olympique, triple champion du monde, double champion d’Europe, double vainqueur de la Ligue des champions entre autres).

« Tout ce qui fait la vraie vie, l’amour, la famille »

      « Mon retour en France, je l’avais programmé dès après le Mondial en Croatie (2009), lâche le capitaine tricolore. Je venais de perdre mon papa et de ne pas avoir été présent, de ne pas l’avoir accompagné dans ses derniers instants, m’a énormément pesé. Dans la foulée, ma maman a appris qu’elle était atteinte d’un cancer.
      « Ces coups durs m’ont fait prendre conscience de plein de choses, de celles auxquelles on ne pense pas forcément quand on fait du sport de haut niveau. Je me suis rendu compte qu’il y avait le sport, justement, mais aussi tout ce qui fait la vraie vie. L’amour, la famille… »
       Passé dans quelques-uns des plus grands clubs (Montpellier, Barcelone, Ciudad Real et Kiel), le recordman des buts en équipe de France (pas loin de 1 300 !) a ainsi rejoint Toulouse pour se rapprocher des siens. Parce que, aussi, le projet de son premier club lui a plu. Parce que, enfin, l’envie est toujours et bien là.
      « Je n’ai vraiment pas l’impression d’avoir mon âge, continue Jérôme Fernandez. Je prends du plaisir à m’entraîner, à jouer, et je continuerai tant que j’en prendrai. Et tant que mon corps le voudra bien… »
       Visiblement, son corps le veut, le Fenix toulousain (nouvelle appellation du club garonnais) en profitant pleinement depuis le début de saison.
        « Nous avons eu un début de championnat délicat, mais tout se met petit à petit en place. Nous avons une équipe qui ressemble à quelque chose où expérience et jeunesse vont de pair. Nous prenons petit à petit confiance, nous jouons de mieux en mieux. Il reste énormément de travail pour arriver où nous le voulons, mais c’est finalement ça qui me plaît. »
         Actuellement 4 e au classement, la formation toulousaine peut rêver à quelques beaux lendemains. « Si nous battons Sélestat et que Saint-Raphaël s’incline face à Montpellier, nous monterons sur le podium. Qui aurait osé parier là-dessus il y a quelques semaines ? »

Quid du match de ce vendredi face au SAHB?
       « Nous avons tout intérêt à nous méfier. Les Alsaciens ont signé quelques gros résultats, même s’ils ont joué de malchance depuis l’entame du championnat. Ils déplorent des blessés et, pourtant, quand on voit ce qu’ils ont fait contre Montpellier, on se rend compte qu’ils ne manquent pas de ressources. »

Reste à se défaire du SAHB…

       « Vraiment, Sélestat mériterait de figurer dans le groupe des “six points” (celui du milieu de tableau, ndlr). Sur ce que j’ai vu, ils ne devraient pas connaître trop de problèmes pour décrocher leur maintien. »
      Un peu “violet” parce qu’il est, en équipe de France, le compagnon de chambre de Thierry Omeyer depuis plusieurs années, Jérôme Fernandez est surtout Toulousain jusqu’au bout des ongles.
       « On doit gagner ce match, parce qu’on veut confirmer nos derniers résultats (quatre succès en cinq matches), parce que Toulouse doit retrouver la place qui a été la sienne. »
        Parce que, aussi, le garçon, sous contrat jusqu’en 2015, s’est promis de… boucler la boucle. « Et elle ne le sera que quand j’aurai gagné un titre avec Toulouse, un second titre après le tout premier de ma carrière (la Coupe de France en 98)… »

Source Dna.

5 novembre 2011

Les supporters Blue Fox: Puis ils scandèrent ''Sélestat, Sélestat !!!

      A un moment où le championnat fait un petit break le temps d'un week-end, je vous propose un petit retour photos sous forme de clin d'oeil amical au club de supporters des blues Fox du Montpellier Hb. Ils n' auront pas hésité à traverser la France pour assister à la rencontre les opposants à Sélestat au Rhénus de Strasbourg. Les blues Fox auront été des acteurs actifs à cette grande fête. D'un fair Play exemplaire, ils iront jusqu'à scander haut et fort ''Sélestat, Sélestat...''. Bravo et merci pour votre passage.

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3 novembre 2011

La phrase du jour : « une ambiance digne des plus grandes salles d'Allemagne!»

           S56037_bigans le savoir et cela à quelques heures de la rencontre opposant le SAHB à Montpellier, Robin Foubert, notre ancien violet, que l'on a pas oublié en Centre Alsace, a mis en plein dans le mille lorsqu'il se confiait à Sport17* lorsqu'il relatait l'ambiance extraordinaire des soirs de matches au CSI. Qu'aurait'il utilisé comme superlatif s'il avait assisté à cette rencontre innoubliable au Rhénus!...



Sport 17 : Tu te sens bien ici. Elle ne te manque pas l'Alsace et Sélestat ?
Robin Foubert
:
J’ai eu la chance de connaître le handball en Alsace avec des structures professionnelles et une salle et une ambiance digne des plus grandes salles d'Allemagne. C'est un vrai bonheur.
    Il y a aussi des amis qui manquent.
   Ce qui est sûr, c'est que le climat, lui, ne me manque pas du tout.
   (Éclats de rire) Fini d'allumer la lumière à 15 heures !

La suite de l'interview: ici

Robin, au plaisir de te revoir. A bientôt

2 novembre 2011

Maxime Duchêne a vécu un rêve éveillé !

impressionne_un_premier_temps_survolte_une_fois_entre_sur_le_parquet_du_rhenus_maxime_duchene_a_vePasser des salles désertes de la Nationale 2 au hall Rhenus plein à craquer face à Montpellier, c’est l’incroyable aventure qui est arrivée dimanche au jeune gardien de Sélestat, Maxime Duchêne.

« Mercredi dernier, j’étais dans mon salon lorsque j’ai eu un appel de Thierry Demangeon pour m’annoncer que je devais m’entraîner avec la une. L’adjoint de Jean-Luc Le Gall m’a dit que j’allais certainement être aligné contre Montpellier. Sur le coup j’étais super content mais, à vrai dire, je ne réalisais pas vraiment ce qui m’arrivait. C’est au fur et à mesure de la semaine que je me suis dit : ‘’Tu vas jouer au Rhenus, à Strasbourg, devant 5500 spectateurs contre la meilleure équipe de France‘’. » Maxime Duchêne, qui a fêté ses 19 ans en mai dernier, n’a pas eu le temps de gamberger, ni de véritablement réaliser ce qui lui arrivait. Lui qui garde habituellement les cages de l’équipe réserve de Sélestat, quatre niveaux plus bas, n’a eu que trois jours pour se mettre en condition pour ce grand jour. Une date qu’il n’oubliera certainement jamais.

« Un truc de fou »Maxime_Duch_ne

     Car c’est le dimanche 30 octobre qu’il a réalisé le rêve de sa vie : disputer un match de Ligue Nationale. Et pas n’importe lequel. Contre l’équipe mythique des deux dernières décennies. Celle qui fait rêver tous les gosses qui aiment le handball. Celle où se trouvent les vedettes des parquets français et quelques-uns des meilleurs internationaux étrangers. « C’est un truc de fou ! Disputer son premier match chez les pros face à Montpellier et devant une foule record de 5500 personnes, c’est simplement énorme. J’ai dû me pincer pour m’apercevoir que je ne rêvais pas… »
     C’est la raison pour laquelle il a profité de tous les instants de cette journée si particulière pour goûter son plaisir. Pour vibrer au rythme des encouragements du public.
     Porteur du numéro un, c’est lui qui est entré le premier sur le terrain au moment de la présentation individuelle des joueurs. On a alors vu Max sortir des vestiaires et rejoindre le rond central en faisant des bons de cabris. « Je suis toujours comme ça. J’étais à fond dedans. Quand on est sorti du terrain après l’échauffement, la salle n’était pas pleine. Mais dix minutes plus tard, elle était bourrée. Sentir autant de monde t’encourager, ça donne une énergie incroyable. J’étais survolté. »

Le bonjour d’Issam TejMax_Duch_ne_et_I_Tej

      À la 13 e minute, alors que son équipe mène 6-4, le titulaire Obrad Ivezic lui cède sa place dans la cage pour s’opposer à un penalty de Kavticnik. Maxime Duchêne surgit alors du banc pour entrer sur le terrain. L’ancien de Kiel arme une frappe qui s’en vient mourir sur l’angle du poteau. Une clameur immense monte des travées du Rhenus tandis que l’intrépide gamin savoure sa joie en regagnant le banc et en agitant les bras pour demander encore plus de bruit à la foule. « J’étais sur la trajectoire mais je n’ai pas touché le ballon », précise l’intéressé puisque le doute subsistait sur sa première action de jeu. « Je n’ai pas été surpris d’entrer en jeu, c’était prévu. Obrad Ivezic m’avait dit qu’il me laisserait rentrer pour le premier penalty. C’est quelqu’un qui me pousse sans cesse pour que je progresse. Il me recadre quand ça ne va pas et m’applaudit d’autres fois. On s’est connu l’été précédent quand j’ai participé à la préparation de l’équipe une alors en D2. »
     Maxime a l’avantage d’être connu de tous les joueurs du club et même de quelques-uns de ses adversaires puisqu’il est le fils de Jimmy, l’intendant qui suit l’équipe une depuis de nombreuses saisons. Certains l’ont vu grandir comme Issam Tej qui était son entraîneur dans l’équipe des moins de 12 ans de Sélestat. Le pivot montpelliérain l’a d’ailleurs félicité après le match, quelques minutes après lui avoir montré le chemin qu’il reste à parcourir en lui marquant le 33 e but visiteur.

Source L'Alsace

1 novembre 2011

Le résumé de la 7ème journée

selestat_montpellierToulouse et Montpellier qui s'imposent respectivement à Tremblay et à Sélestat, Créteil qui concède le nul face à Nantes, il est désormais acquis que jouer à domicile n’est plus un gage de sécurité.

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SAHB 201027/33MONTPELLIER

 

Sélestat fait ses gammes
 
 
Sélestat est loin d'avoir été ridicule en accueillant Montpellier. Quelques jours plus tôt, Olivier Jung, le jeune capitaine du SAHB redoutait que les Héraultais appliquent le tarif minimum de 10 buts. Que nenni ! Les Alsaciens pourtant handicapés par l'absence de nombreux joueurs blessés ont opposé une belle résistance à des Montpelliérains privés eux, de Nikola Karabatic et Michael Guigou, et qui ont du sortir l'artillerie lourde pour pouvoir s'imposer. Après avoir été menée chacune à plusieurs reprises et n'avoir jamais pris une avance de plus de deux buts, les deux formations étaient encore dos à dos (19-19) après 39 minutes. En un rien de temps, profitant de quelques fautes de main et d'un coup de mou d'un adversaire qui s'était jusque-là beaucoup dépensé, Montpellier s'est mis à dérouler et passer grâce notamment à William Accambray (7/12 ce dimanche), un 9 à 2 assassin dont Sélestat ne va jamais se remettre .Image4 Les Alsaciens vont essayer de réagir par l'intermédiaire de Pawel Podsiadlo (en photo - 7 réalisations également ce dimanche) mais le mal était fait (score final: 27-33). Ils ont fait douter le champion de France assez longtemps dans la partie pour considérer que leur après-midi de fête organisée dans un Rhénus de Strasbourg plein comme un oeuf, était néanmoins réussie. Il faudra pourtant penser à marquer des points, peut-être en allant faire un "coup" à Toulouse, dans une dizaine de jours. Après avoir perdu de deux buts à Chambéry et de six face à Montpellier, cela peut donner des idées et de l'envie.
 
Source Handzone



1 novembre 2011

Sélestat au Rhenus sport, une réussite à tous les niveaux

      le-rhenus-sport-a-fait-le-plein-dimanche-pour-un-apres-midi-de-bonheur-photos-dna-michel-frisLe pari était osé. Remplir le Rhenus sport à une autre occasion que l’EuroTournoi, la référence en la matière, n’était pas évident. Le Sélestat-Alsace HB l’a fait, au bonheur de tous les handballeurs

Fatigués, mais heureux. Heureux surtout. Vincent Momper, le président du Sélestat-Alsace handball et tous les siens, tous ceux qui, durant des semaines, ont œuvré pour que le rendez-vous qu’ils avaient donné aux handballeurs ne vire pas au triste lapin avaient les traits tirés hier matin. Mais ils ne cachaient pas leur satisfaction, un immense plaisir aux senteurs de soulagement.

« Nous ne savions pas vraiment où nous mettions les pieds, souffle le président sélestadien. C’était un pari osé et je suis content que nous l’ayons tenté. J’avoue, dimanche au moment du coup d’envoi, j’en ai eu les larmes aux yeux. »

Parce qu’ils y ont cru, parce que d’autres ont voulu y croire

L’inquiétude a vite fait place au contentement, voire au bien-être. A l’euphorie ?

« On va dire au plaisir, continue Vincent Momper. Proposer un match du SAHB à Strasbourg était une action à double détente, sportive et économique. Nous avons, me semble-t-il, gagné sur les deux tableaux et c’est vrai que cela nous procure du plaisir, un énorme plaisir. »

Sur le plan sportif, le porte-drapeau du handball alsacien a tout gagné. Le comportement de sa formation, l’état d’esprit et l’envie affichés par ses joueurs («Notre marque de fabrique, celle que nous voulons préserver à tout prix ») le fait que ces irréprochables “violets” aient si bien et si longtemps résisté à l’ogre montpelliérain, tout cela a fini de conquérir 5 500 amoureux du hand qui n’en avaient finalement pas vraiment besoin.

« Vraiment, nous pouvons être fiers de l’image du club et de la ville de Sélestat que nos joueurs ont véhiculé. L’opération séduction a fonctionné à fond grâce à ce groupe attachant et à son formidable état d’esprit. »

Réussite également sur le plan “économique”, parce que le sportif passe par là aussi.

« Nous voulons grandir, enchaîne l’ancien ailier gaucher du SCS. Et pour se faire, il nous faut élargir notre champ d’action. En venant jouer à Strasbourg, nous voulions montrer à ceux, susceptibles d’être intéressés, que nous étions à même de créer l’événement au-delà du Centre-Alsace, que nous pouvions exposer notre belle vitrine hors des murs sélestadiens. J’espère que cet après-midi ne restera pas sans lendemain, que cette opération aura des suites. Visiblement, ceux que nous voulions toucher ont été séduits. Par le spectacle, par l’ambiance, par notre capacité à mener à terme de tels projets. »

La victoire est entre nos mainsLe pari était osé, les Sélestadiens l’ont réussi. Parce qu’ils l’ont vraiment voulu. Parce qu’ils y ont cru, parce que, aussi, d’autres ont voulu y croire.

« Tout cela n’a été possible que parce qu’il y a eu volonté commune, termine Vincent Momper. Nous sommes redevables à nos bénévoles, toujours présents. Redevables, aussi, à la CUS qui nous a accueillis à bras ouverts et sans l’aide de laquelle rien ne se serait fait. Redevable, encore, aux élus sélestadiens qui, conscients de cette nécessité de nous ouvrir aux autres, nous ont accompagnés dans notre démarche. »

Comme dans tout coup de foudre, la question pour l’un comme pour l’autre, est de savoir quand aura lieu le prochain rendez-vous. Pour ce qui est du SAHB et de Strasbourg, se sera début février 2012, à l’occasion de la venue de Chambéry.

Vraiment, on a hâte d’y être…

Source Dna

31 octobre 2011

Après Montpellier: Jean Luc Legall se félicite des progrès de son équipe

 

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