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Le 8ème Rugiss' Hand

29 octobre 2011

J-1 : Patrice canayer : « content de jouer contre Sélestat »

Canayer P au Rhénus      C’est une équipe de Montpellier invaincue sur le sol français depuis le début de saison qu’accueille, demain au Rhenus (16 h), le Sélestat Alsace Handball. Un MAHB maître de son sujet depuis une bonne quinzaine d’années (13 titres depuis 1995) qui rêve, de plus, de s’offrir une deuxième Ligue des champions après celle remportée en 2003.

Ainsi donc, c’est un roc, un pic, un cap, une péninsule (comme le disait si bien l’ami Edmond) auquel s’attaque un SAHB handicapé. Mais une équipe héraultaise qui, elle aussi, paie son dû au rythme infernal réservé aux meilleurs.

« Nous avions identifié ce mois d’octobre comme difficile parce qu’il était d’importance sur la quantité  (le MAHB disputera son 9 e match depuis le début du mois demain) et la qualité, lâche Patrice Canayer. Nous ne nous étions pas trompés, il a, effectivement, été difficile. »

Il a, aussi, laissé des traces. Le champion de France en titre ne se déplacera ainsi qu’avec 12 joueurs ce week-end en Alsace  (voir ci-contre). « Et ce n’est vraiment pas parce que nous prenons ce match à la légère, continue le coach montpelliérain. Croyez-moi, si nous avions pu faire le déplacement au complet, nous l’aurions fait. »

Ce n’est d’ailleurs pas le genre de la maison de négliger quoi ou qui que ce soit. « Non, non, continue Patrice Canayer. Nous prenons ce match très au sérieux. Sélestat aligne une équipe de qualité qui n’aura pas grand-chose à perdre sur ce coup-là. Et donc capable du meilleur. Ce match va, pour nous, être affaire de concentration, au niveau personnel comme collectivement. Le danger qui nous guette est celui d’une forme momentanée de relâchement. Mais si cela a pu nous arriver par le passé, il est rassurant de constater que cela devient de plus en plus rare. »

L’entraîneur languedocien n’en fait pas moins preuve de la plus grande méfiance, preuve du respect qu’il porte au SAHB. Il ne cache, de plus, pas son plaisir de retrouver le Rhenus et l’Alsace. « Vraiment, je suis content de ce crochet chez vous, content de retrouver Strasbourg, de jouer contre Sélestat dans une salle qui affichera complet. Je tiens vraiment à féliciter ceux qui ont fait qu’un tel rendez-vous ait été fixé. Cela me permet de dire à ceux qui peuvent penser que Montpellier est un handicap pour le handball français, sous prétexte qu’il écrase toute concurrence, ont tort. Je pense, au contraire, que nous contribuons à l’essor de notre sport. »

« Les joueurs aiment ce genre de matches »

Et les joueurs ne sont pas les derniers à apprécier faire le plein à chacun de leurs déplacements. « Ils aiment ce genre de matches. La preuve, cette séance de dédicaces à laquelle nous nous prêterons volontiers à la fin de la rencontre. Ne serait-ce que pour remercier ceux de Sélestat qui se sont mouillés pour que ce match puisse se dérouler au Rhenus. »

Les Sélestadiens le savent, l’entraîneur héraultais le souligne : Montpellier ne leur donnera rien demain. Il leur reste à « avoir le courage d’être des héros » comme l’a si bien écrit Maurice Rostand, fils de l’ami Edmond…

Source Dna

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29 octobre 2011

Vu du côté de Montpellier : l'important c’est d’aller gagner à Sélestat,

 


Sélestat-Montpellier Agglomération Handball, dimanche 30 octobre.

C’est le dernier match du mois d’octobre. Neuf matchs joués tout de même ce mois ci. Ce sera la fin d’un « premier cycle » que l’on savait très important. Dans l’ensemble Patrice Canayer est satisfait de la manière dont l’équipe évolue. Aujourd’hui ce qui est important c’est d’aller gagner à Sélestat, même si l’équipe commence un peu à « tirer la langue » non pas par manque d’envie des joueurs mais par fatigue. Trois jours après le gros match à Copenhague l’équipe a été capable de livrer un bon match contre Tremblay, alors que ces derniers n’avaient pas joué depuis une semaine. Le groupe est donc un peu diminué, puisqu’il se déplacera à douze joueurs, mais il n’y a aucune raison pour qu’il n’arrive pas à tenir la route. Ce sera un match un peu particulier car il se jouera au Rhenus à Strasbourg devant une salle pleine. Mais les joueurs du MAHB ont toute la fraicheur mentale pour mener à bien ce match.

L’équipe qui fait le déplacement à Sélestat ce week-end est donc :
    
      Les gardiens: Richard Stochl, Primoz Prost, 
     Les joueurs : Samuel Honrubia, Rémi Salou, Issam Tej, Dragan Gagic, Maxime Cochard, Vid Kavticnik, Antoine Gutfreund, Mladen Bojinovic, William Accambray et Wissem Hmam

Des nouvelles des blessés :

    Suite au traumatisme survenus aux genoux lors du match Copenhague-Montpellier la Commission Médicale a pris la décision de prolonger la période d’arrêt de Nikola Karabatic jusqu’au lundi  7 novembre. De ce fait Nikola Karabatic ne pourra pas participer à la rencontre de Championnat de France ce dimanche 30 octobre à Sélestat et ne pourra pas honorer sa convocation en équipe nationale lors de la période du 31 octobre au 6 novembre.

    Quant à Michaël Guigou, suite à sa blessure lors du match contre Tremblay en quart de finale de Coupe de la Ligue, le joueur passe cette fin de semaine des examens complémentaires pour déterminer la nature exacte de la blessure. L’équipe médicale pourra ainsi adapter la meilleure thérapie à sa blessure afin qu’il puisse rejouer sans avoir de problèmes. Michaël Guigou sera de surcroit également absent des parquets pendant une dizaine de jours.

   Wissem Hmam avait été sonné pendant le match contre Tremblay (pour rappel, suite à un choc avec un joueur de l’équipe adverse, il avait une plaie ouverte sous l’arcade) mais jouera ce week-end contre Sélestat.

Source MAHB

29 octobre 2011

J-1: Guynel Pintor, « J’ai hâte d’y être »

      Pintor G Certes, Nikola Karabatic et Michaël Guigou ne seront pas là. Mais la venue de Montpellier au Rhenus, demain pour la 7 e journée de D1, reste tout de même l’événement sportif de ce week-end en Alsace. Guynel Pintor et les Sélestadiens entendent bien en profiter au maximum.

     Guynel Pintor n’a pas peur des mots. Le match contre Montpellier, demain au Rhenus ? « Un rêve », sourit le jeune arrière gauche sélestadien (20 ans).

     « On va affronter des joueurs que l’on voyait encore à la télévision la saison dernière quand nous étions en D2. Je vais devoir défendre sur Accambray  (l’arrière gauche de Montpellier, champion du monde avec l’équipe de France, ndlr), c’est super ! »

« Ce n’est pas un match comme les autres, c’est quand même Montpellier ! »

     Même s’il sait que les chances sélestadiennes de créer l’exploit sont minces, Guynel Pintor ne boude pas son plaisir. « Ce n’est pas un match comme les autres, c’est quand même Montpellier ! On en parle entre nous depuis le début de la semaine, même si nous restons concentrés. On a envie de bien faire. C’est la première fois que je vais jouer contre cette équipe, en plus devant 5 000 personnes. C’est le plus grand match de ma carrière jusqu’à aujourd’hui. J’ai hâte d’y être. »

     Comme tous ses coéquipiers, ce sera la première fois qu’il jouera devant tant de monde. « Montpellier est un peu comme chez lui au Rhenus et a l’habitude de jouer devant beaucoup de monde. Mais la salle à Sélestat est aussi toujours pleine et il y a toujours de l’ambiance », se rassure le Martiniquais.

      L’arrière gauche sélestadien ne croisera pas sur le parquet du Rhenus Nikola Karabatic ou Michaël Guigou, les stars de Montpellier. « Mais il y a tellement d’autres bons joueurs dans cette équipe… », soupire Guynel Pintor.

       Le double mètre violet, qui se consacre quasi exclusivement aux tâches défensives, sait que le défi sera immense demain. Mais la perspective de croiser Kavticnik, Accambray ou Bojinovic ne hante pas l’esprit du numéro 15 violet.

       « C’est clair qu’il y a un peu de tension, mais je ne joue jamais un match dans la tête avant le jour J. Contre Chambéry il y a une dizaine de jours, il y avait Xavier Barachet  (lui aussi champion du monde avec l’équipe de France, ndlr). Personnellement, je suis content d’affronter des joueurs de ce calibre. C’est magique. »

« Ce ne sera pas facile d’arrêter des joueurs comme Accambray ou Kavticnik »

       Avec les absences des uns et des autres  (voir par ailleurs), Guynel Pintor sera sans nul doute sollicité par Jean-Luc Le Gall au sein de l’arrière-garde sélestadienne. « Les blessures ont fait que j’ai pu m’exprimer en défense lors des derniers matches. Ce ne sera pas facile d’arrêter des joueurs comme Accambray ou Kavticnik. Pour les voir souvent à la télé, on connaît leur jeu. Mais ils sont capables de tout faire sur un terrain. »

       Face à une équipe de Montpellier qui a remporté ses six premiers matches avec un écart moyen de dix buts, Sélestat ne s’est pas fixé d’objectif.

       « Notre équipe ne lâche jamais. On va défendre fort, comme on le fait depuis le début de la saison et on verra… » Guynel Pintor s’emploiera surtout à ce que les étoiles montpelliéraines ne transforment pas son rêve en cauchemar.

Source Dna

29 octobre 2011

J-1 : Montpellier est-il vraiment imbattable ?

     Quelques anciens de Sélestat ont donné leur avis concernant la manière de procéder pour tenter de battre l’ogre montpelliérain. Selon ces spécialistes, la fenêtre de tir est étroite mais pas tout à fait impossible.thierry-omeyer-baptiste-butto-heykel-megannem-et-sassi-boultif-(de-gauche-a-droite-et-de-haut-en-b

       Depuis plus de deux ans et demi, aucune équipe du championnat de France, à l’exception de Chambéry, n’est arrivée à faire mordre la poussière à Montpellier. Il faut remonter au 4 mars 2009 pour trouver la trace de la dernière défaite des Héraultais. Contre Tremblay. Autant dire que la tâche des Sélestadiens, ce dimanche contre le multiple champion de France, relève de l’impossible. Mais comme l’exploit fait partie du sport, on ne peut rien exclure.

Le match de leur vie

     « Il y a toujours une chance à saisir, aussi petite soit-elle, estime Heykel Megannem (Saint-Raphaël).  Pour réussir un bon match, il faut que tous les joueurs évoluent au-delà de leurs capacités. Il est essentiel de se transcender afin d’aborder un tel match dans l’espoir de le gagner. Sinon ça fait moins 15 à l’arrivée. »

Avant d’élaborer une quelconque stratégie, l’état d’esprit semble donc primordial.  « Nos adversaires sont obligés de sortir le match de leur vie », confirme le gardien de Montpellier Mickaël Robin en convalescence après un accident de scooter au printemps.  « Même si c’est Montpellier en face, il faut y croire à 400 %, suggère Rock Feliho, le capitaine nantais qui rappelle que son équipe avait longtemps inquiété le champion l’an dernier en n’échouant que de deux buts (30-32).  Il faut toujours s’appliquer à rester dans le match et tenter de casser le rythme le plus possible. »

Son coéquipier, Seufyann Sayad penche aussi pour cette option, car le MAHB  « n’enflamme pas immédiatement le match mais pèse physiquement sur la rencontre au fil des minutes. Il faut donc perdre le minimum de ballons pour éviter de leur fournir trop de munitions. Mais c’est plus facile à dire qu’à faire, d’autant que Montpellier semble inabordable en ce moment. À moins de faire comme Copenhague (N.D.L.R. : premier tombeur du champion de France dimanche dernier en Ligue des Champions) ».

Prendre du plaisir

Deux semaines plus tôt Thierry Omeyer n’était pas arrivé, malgré une bonne vingtaine d’arrêts, à stopper la machine héraultaise, venue s’imposer à Kiel.  « Ça me paraît plutôt compliqué dans la mesure où les deux clubs (Sélestat et Montpellier) n’ont pas les mêmes objectifs. Ses adversaires tiennent souvent une mi-temps avant de céder face au rouleau compresseur montpelliérain. Pour avoir une chance de gagner, il faut déjà réussir un match parfait et compter sur un relâchement de Montpellier. Mais ce n’est pas dans les habitudes de la maison. Les Sélestadiens doivent surtout se lâcher et prendre du plaisir. Goûter à ce qui sera une belle fête et s’en servir pour la suite. Car cette équipe a montré de belles choses depuis le début du championnat. »

Un ancien joueur de Sélestat a déjà réussi l’exploit de battre Montpellier. Il s’agit de Sassi Boultif en finale de la Coupe de la Ligue 2009 à… Miami.  « Il faut être vraiment costaud et se mettre la tête dans les murs. Avoir une envie incroyable, un truc qui vient du cœur, et surtout ne rien lâcher, même pas une seconde. Car Montpellier tabasse tout le monde. Ils sont intouchables. »

Jouer avec ses armes

     « Montpellier pourrait présenter deux équipes en LNH tellement leurs postes sont doublés, estime aussi Baptiste Butto, meilleur buteur du championnat l’année dernière avec Dunkerque.  Si tu rentres dans un combat physique contre eux, c’est se jeter dans la gueule du loup. Car c’est difficile de rivaliser pendant soixante minutes. Il faut essayer de jouer avec ses propres armes. »

      « L’une des grandes forces de Montpellier consiste à récupérer le ballon et à le monter très vite. Il faut donc lâcher le moins de balles possibles et éviter de jouer en première intention, prévient Damien Waeghe qui s’est incliné de 9 buts mercredi avec Tremblay à Montpellier.  Cela demande une grosse débauche d’énergie en défense afin de pouvoir les prendre à leur propre jeu. Mais c’est épuisant pendant une heure. »

      « Si une équipe nous emmène dans le money time, ce ne serait plus la même chose », considère Mickaël Robin. Pour l’instant cela n’est pas encore arrivé cette saison en championnat de France. Sélestat y arrivera-t-il ? Malgré le bel état d’esprit affiché depuis le début de la saison, cela tiendrait du miracle.

 Christian Weibel
Source L'Alsace
28 octobre 2011

Issam Tej : Le cœur ici, là-bas

       Le Sélestat-Alsace accueille Montpellier, ce dimanche (16h) au Rhenus sport. Un match particulier pour Issam Tej, un des piliers de la formation championne de France, qui s’est découvert à Sélestat.
 Issam Tej, ou quand talent et amitié vont de pair…. Photo DNA – michel frison

Ce ne fut pas un coup d’essai, mais un coup de maître, oui.

       Pas un coup d’essai dans la mesure où François Berthier, dénicheur de talent et entraîneur du SCS d’alors, avait, un an plus tôt, attiré à Sélestat un Heykel M’Gannem inconnu au bataillon, sauf peut-être à celui d’Afrique. On sait la marque que le garçon a, ensuite, déposé. En Alsace, à… Montpellier, aujourd’hui à Saint-Raphaël.
       C’était en 2002. Un an plus tard, le « Maya » en question embauchait (débauchait, c’est selon) un dénommé Issam Tej ne figurant, à l’époque, sur aucune tablette. On avait, alors, beau consulter tous les sites de recherche, les quelques traitant du handball notamment, rien, nada. Ou si peu.

« Sélestat est mon point de chute, là où j’aimerais terminer ma carrière »

       Pas un coup d’essai donc. Mais un coup de maître, un autre. Parce que, après un attaquant hors norme, la formation bas-rhinoise allait se doter d’un autre joueur unique. Vague défenseur, et uniquement défenseur, de l’équipe de Tunisie d’alors, le Tej en question allait, en effet, vite prouver qu’internet et ses internautes, que les connaisseurs (?), ne détenaient pas toutes les vérités. Mais que lui avait l’étoffe d’un futur grand.
       Tout cela se passa un soir de match au Tournoi de la Mirabelle organisé à Metz. C’est là que l’actuel pivot de Montpellier, devenu au fil de ses saisons françaises un des tous meilleurs (le meilleur ?) spécialiste à son poste, se décida à quitter son Espérance Tunis de toujours pour tenter l’aventure. sélestadienne. Pour commencer et pour trois ans. Trois parce que le garçon, remarqué par beaucoup puis contacté par la formation héraultaise, se fit un devoir de rajouter, de lui-même, une année à son contrat. Juste parce qu’il sentait le devoir au club qui l’avait lancé.
       Il a beau passer pour ce qu’il n’est pas, Issam Tej est un homme de cœur. Et c’est parce qu’il est comme ça qu’il a gardé tant de points de chute en Alsace. Qu’il éprouve tant de plaisir à y revenir, parce que handballeur, parce que fidèle en amitié aussi et surtout.

L’hommage à Germain

        « C’est là qu’on m’a donné l’occasion de me faire connaître, là que je me suis fait mes premiers amis français (Omar, Arthur, Estelle, Jacques, Alain). Alors, bien sûr, je me sens redevable de ce club. Sélestat est mon point de chute, là où j’aimerais terminer ma carrière si ma vie de sportif me le permet. Et si on veut toujours de moi là-haut… »
         Forcément, la rencontre opposant le SAHB à Montpellier ce dimanche ne laisse pas un des plus illustres N.6 sélestadien de marbre.
         « Affronter Sélestat a toujours une saveur particulière. Disputer ce match à Strasbourg c’est bien, mais j’avoue que j’aurais préféré qu’il se déroule au CSI. Parce que je n’y ai jamais joué et que c’aurait été l’occasion de rendre hommage à Germain Spatz dont la disparition m’a énormément peiné. C’est aussi grâce à lui si je mène la vie qui est la mienne aujourd’hui. »
        36993132_pPour l’ancien international tunisien («j’ai mis, pour des raisons qui me sont personnelles, une parenthèse à ma carrière internationale »), évoluer au Rhenus ne sera, de plus, pas forcément un avantage pour Montpellier.
        « On y a plus joué que les Sélestadiens, c’est vrai, mais alors les spectateurs étaient tous derrière nous. Je sais pour l’avoir vécu, l’ambiance qui régnait au Cosec. Ils étaient 1 000 à cette époque, alors 5 500 ! »
        Pour qui a joué (et gagné) à Kiehl ou Copenhague («une défaite qui doit nous servir à avancer »), voilà qui ne devrait cependant pas poser d’énormes problèmes, d’autant qu’ils seront nombreux à avoir les yeux de Chimène pour le pivot montpelliérain.
       « Je me réjouis, vraiment. De jouer ce match, de respirer à nouveau l’air alsacien, de revoir mes amis sélestadiens. Ca fait un bon moment que nous nous sommes donné rendez-vous… »
      Sous contrat avec Montpellier jusqu’en 2015, plus si affinités, Issam Tej opérera en territoire conquis dimanche. Pas sûr, pourtant, que le guerrier qu’il est n’éprouve pas un petit pincement au cœur au moment du coup d’envoi. Sûr qu’il en éprouvera un…

Source Dna

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28 octobre 2011

Issam Tej : « Tout mon cœur est à Sélestat »

          Issam Tej est ravi de retrouver Sélestat sur son chemin ce dimanche au Rhenus à Strasbourg. Car le pivot de Montpellier a gardé une relation très particulière avec la ville de son premier club en France.

Issam Tej revient toujours avec plaisir en Alsace où il a fait ses premiers pas dans le championnat de France. Archives Jean-Marc Loos

        Alors qu’il a quitté l’Alsace depuis cinq ans désormais, Issam Tej n’a pas rompu le lien qui le lie à Sélestat. Il y a gardé tellement de relations et laissé tant de souvenirs dans l’ancien Cosec de l’Ill qu’il aime plus que tout remonter le temps lorsqu’il refait étape à Sélestat ou Strasbourg. Si bien que le match de dimanche (16h) dans un hall Rhenus qu’il fréquente chaque début de saison à l’occasion de l’EuroTournoi, constitue un de ses rendez-vous particuliers de la saison.

         « Ce sont des retrouvailles pour moi et le public de Sélestat qui me tiennent à cœur, confirme l’intéressé. Mais avant d’en parler, je voudrais encore une fois saluer la mémoire de Germain Spatz dont le décès, la semaine dernière, m’a particulièrement ému. Car mon cœur battait pour cet homme qui a tant donné au handball alsacien et à sa ville. Il s’est battu pour la construction de la nouvelle salle. Et, personnellement, c’est aussi le président qui m’a fait venir en France, qui m’a fait confiance grâce auquel j’ai pu construire ma carrière. »

        C’est à l’été 2003 que le pivot de la sélection tunisienne a posé ses valises à Sélestat. Il ne lui a pas fallu longtemps pour se faire apprécier et permettre à son club de quitter son habituel statut de relégable. Avec une 8 e place en 2004, suivi d’une 6 e l’année d’après grâce au tandem qu’il formait avec Heykel Megannem. Mais Issam a surtout collectionné les amitiés en Alsace dont la plupart sont restées très vivaces. « Tout mon cœur est à Sélestat où j’ai beaucoup plus d’amis qu’à Montpellier même si la ville est bien plus petite. A Montpellier tout le monde me connaît, mais à Sélestat c’est plus chaleureux. »

       En revanche, sur le parquet dimanche, il ne connaîtra pas grand monde à part Arnaud Freppel et Olivier Jung. « L’équipe a beaucoup changé mais elle obtient de bons résultats depuis son retour en D1. Son match à Chambéry a frappé les esprits, tout comme ses courtes défaites à Nantes ou contre Saint-Raphaël. C’est dommage que le SAHB a laissé passer sa chance de prendre des points. »

        On pourrait ajouter : d’autant que face à Montpellier c’est quasi mission impossible. Issam Tej et ses prestigieux coéquipiers alignant 26 victoires de rang en Ligue Nationale, châtiant leurs adversaires avec une moyenne de 10 buts d’écart depuis le début du championnat. Mais celui qui a été élu trois fois meilleur pivot du championnat ne l’entend pas de cette oreille. « Dimanche ce sera un match difficile. D’autant que Sélestat aura l’avantage de jouer devant 5 000 spectateurs. Comme je suis bien placé pour savoir à quel point un millier de Sélestadiens peuvent peser sur un match à domicile, je redoute qu’ils soient transcendés en étant cinq fois plus nombreux. Surtout si le score est serré. Gare à nous. » Il n’est d’ailleurs pas dans les habitudes du multiple champion de France de sous-estimer un adversaire.

      C’est aussi l’un des secrets de sa réussite. « Depuis des années, nous dominons le championnat, enchaîne Issam. Gagner est devenu une habitude au club. Et pour ne pas être surpris on se doit de respecter tous les clubs même ceux qu’on considère inférieur. Sinon, cela peut se retourner contre nous. Toutes les autres équipes du championnat font le match de l’année contre nous. Toutes les salles où nous jouons sont pleines et nos adversaires font monter leur taux d’agressivité. Cela nous oblige à faire tourner l’effectif à chaque match. À Montpellier, chaque joueur dispose en moyenne de 30 à 35 minutes. Pas plus. Pour ne pas être grillé. »

    Cette constante volonté de gagner, cette accumulation de titres, l’ont convaincu de poursuivre l’aventure jusqu’en 2015 avec Montpellier alors que beaucoup de clubs le courtisaient. « Pourquoi changer si je suis déjà dans un des meilleurs clubs européens ? On vise la Ligue des champions, on a recruté Thierry Omeyer et j’ai construit ma vie ici. Si un jour je quitte Montpellier, ce serait pour Sélestat. Je suis persuadé que même à 36 ans je pourrais encore jouer 3 ou 4 ans à Sélestat. Car je fais attention à ma condition physique en étant le plus sérieux possible. Il me faut surveiller la prise de poids, » confie Issam qui a acquis la nationalité française il y a un an. « J’ai pris ma retraite internationale après les Mondiaux de janvier. Mais je serai fier de porter le maillot bleu si on a besoin de mes services. » Ce qui constituerait un renfort de poids pour les Experts après les Jeux de Londres.

Christian Weibel
Source L'Alsace
27 octobre 2011

Avant Montpellier: « Le respect à gagner »

      C’est une première dans l’histoire du handball sélestadien. Dimanche, le SAHB accueillera Montpellier, champion en titre et meilleure équipe française de ces quinze dernières saisons, à Strasbourg, au Rhenus Sport. Devant 5 500 spectateurs.

Frédéric Beauregard : « Je préfère prendre du plaisir dimanche que me prendre la tête aujourd’hui… » Photo DNA – franck delhomme
 
     Affronter Montpellier est un événement en soi. Le faire devant 5 500 spectateurs rajoute à l’intérêt de la chose et ce ne sont pas les Alsaciens qui prétendront le contraire.
     « Bon, moi j’ai déjà joué contre Montpellier », lance Frédéric Beauregard, tout sourire, avant de rectifier : « Enfin, joué, c’est un bien grand mot. J’étais inscrit sur la feuille de match… »
     C’était en 2003 et le Sélestadien, alors âge de 19 ans, évoluait à Villeurbanne, tout juste débarqué de sa Martinique natale.
      Celui qui joua longtemps pivot (c’était à l’IJR Le François quand… Greg Martin, l’ancien du SAHB aujourd’hui à Mulhouse, évoluait arrière gauche), passa deux ans dans la région lyonnaise avant de rejoindre Aurillac, d’en partir en 2008 pour rallier l’Alsace.
      Après une saison pleine à la Robertsau (3 e buteur et 2 e meilleur arrière gauche de la poule 1 de Nationale 1), Frédéric Beauregard, pourtant contacté par des formations de l’Élite, se décida à rejoindre Sélestat alors en Pro D2.
      « J’avais très envie de rester en Alsace et Eddy Gateau tout comme Yohann Lhou Moha (alors Robertsoviens) m’ont bien vendu leur ancien club…. »
      Il n’a pas quitté la région et il ne le regrette pas, lui qui vient d’emménager à Ebersheim. Et qui prépare son après-handball dans le Centre Alsace.
       « Le but du jeu était de remonter en D1, nous l’avons fait. Il est à présent et dans un premier temps de nous maintenir et je pense sincèrement que nous allons le faire. »

« On n’a pas d’obligation de résultat, on a obligation de bonne conduite »

Moins sollicité que la saison dernière (Pawel Podsiadlo est arrivé à l’intersaison), Frédéric Beauregard croit au SAHB, en sa capacité à devenir une référence. « Le projet du club est ambitieux, l’équipe est cohérente, l’ambiance y est bonne et l’état d’esprit remarquable. Ce groupe ne lâche jamais rien, il ne baisse jamais les bras. Je pense que peu d’équipes seraient parvenues à revenir dans le match comme nous l’avons fait à Chambéry après avoir été menés de cinq buts. Personnellement, c’est vrai que j’aimerais qu’on me fasse plus confiance, mais c’est le propre d’un compétiteur que de vouloir jouer, toujours plus… »
      Dimanche, le “chien fou” d’alors (« J’étais jeune, impatient et impulsif. J’ai appris, depuis, que toute vérité n’était pas bonne à dire, je suis plus sur la retenue aujourd’hui ») ne sera pas le dernier à tout donner pour que le SAHB se montre à la hauteur de l’événement.
      « Une fête ? Pas que ça pour nous. On sait ce que vaut Montpellier et on sait d’où on vient. Mais on ne va pas monter sur le terrain pour en prendre 10 ou 15. On a vraiment envie de se faire plaisir et de partager ce plaisir-là et tout ça passe par un match décent de notre part. On n’a, sur ce coup-là, pas d’obligation de résultat, mais on a obligation de bonne conduite. Nous avons envie de montrer que Sélestat n’est pas une équipe facile à jouer, que nous mettre à la raison se mérite. On ne gagnera peut-être pas cette rencontre, mais on doit gagner le respect. »
     Si Frédéric Beauregard sait la difficulté de la tâche attendant le SAHB, il espère que ce match restera dans les mémoires. « Parmi les spectateurs, il y aura ceux qui seront venus pour voir jouer Montpellier et ceux qui nous supporteront. On doit à ceux-là de ne pas passer au travers, de leur donner le spectacle qu’ils méritent. Montpellier n’est pas une équipe comme les autres, mais il n’y a pas de fixation à faire. De mon côté, je ne me suis pas joué et rejoué ce match ces derniers jours. J’ai vraiment plus envie de prendre du plaisir dimanche que de me prendre la tête aujourd’hui ! »

Source Dna

26 octobre 2011

L'hebdo , special Sélestat - Montpellier

Spécial hebdo: Pour vous faire patienter jusqu'à la grande fête du hand de ce week-end au Rhénus de Strasbourg, voici un petit méli-mélo: Sélestat-Montpellier

            A vous tous, bonne lecture.

4

comme le nombre de jours qu'il faut
attendre avant le match

La fête des petits comme des grands …

5500

heureux détenteurs d'un billet pour 
la rencontre qui ce jouera
à 
guichet fermé.

4500
personnes environs,
qui ne pourront pas y assister.

9.9

 mars 2009, date de la dernière
rencontre entre les deux équipes.

.

982

 jours qu'il aura fallu attendre
pour revoir la belle équipe
de Montpellier affronter Sélestat. 

4

joueur violets étaient sur le terrain
lors de cette dernière rencontre 
Michal Salami, Olivier Jung, Quentin Eymann
et Vincent Aman


2
le nombre de joueurs  montpellierains ayant
porté le maillot violet;
Mika Robin et Hissam Tej

1

seul sera sur la feuille de match.
Hissam Tej car Mika blessé au printemps,
est en convalescente.

 

10,17

 

la différence de buts, depuis
le début du championnat,
entre Montpellier et toute
les équipes qui les affronte.
Un gouffre !


6

joueurs montpellierains
qui jouent ou qui ont déjà joué
en équipe de France et ils seront
 présent sur la feuille de match
 


car de supporters montpellierains
fera le déplacement pour l'évenement.

2

le nombre de mascottes sur le terrain.
Gégé notre Lion Rugissant
et Foxy le renard de Montpellier


1

radio qui diffusera le match en direct ! 
 Pour ceux qui ne seront pas dans la salle,
Il faudra écouter sur Top Music

Enfin ... pour terminer

1

seul mot d'odre !

Si ton coeur est violet, affiche tes couleurs !

Tous en violet, tous en violet, tous en violet, tous en violet, tous en violettous en violet, tous en violet, tous en violet, tous en violet, tous en violet, tous en violet, tous en violet, tous en violet...


La_cervoise



 

26 octobre 2011

La fête des petits comme des grands …

La fête des petits comme des grands …

Parmi les nombreuses animations proposées lors du match événement de dimanche, un atelier maquillage pour grimer petits et grands aux couleurs du SAHB.  L’atelier se situe en haut des escaliers de l’entrée principale à proximité de la boutique SAHB (entre les Portes A et N)…. Et nous invitons toutes celles et ceux qui souhaitent encore plus marquer leur appartenance, de venir habillé en violet.

Un atelier ballons sera également animé par un professionnel qui créera des sujets pour la plus grande joie des petits … à proximité également de la boutique SAHB.

Et pour les plus téméraires, un concours de vitesse de tir calculée à l’aide d’un radar, permettra de gagner 20 places pour SAHB – Nîmes du 19 novembre.  Cette animation est située en face de la Porte J.

L'accueil haut en couleur à partir de 14h30 ... Rhénus Sport Strasbourg - la fête du handball Alsacien !

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Le train de 7h45 sera à l'heure pour vous accueillir dimanche 30 octobre  !

Une fanfare atypique qui mèle cuivre et cordes pour vous accueillir ... et qui se balladera dans le hall, les coursives, les tribunes  .... bref partout.

En adoptant le nom d'un morceau klezmer (avec 5 minutes de retard !) ce groupe strasbourgeois revendique ses affinités avec les répertoires traditionnels d'origines diverses qu'il revisite dans son style " manouche-arrache ".


Les amateurs de Ciocarlia apprécieront, les initiés reconnaîtront les thèmes tsiganes rendus populaires par Emir Kusturica et Goran Bregovic, le train de 7h45 peut aujourd’hui s’amuser à endiabler les danses comme à faire boiter les tempi. La découverte des airs anciens de Macédoine, Roumanie, Serbie, etc est pour tous un vrai stimulant à la création. Les concerts galvanisent l’auditoire et la présence du train à une fête peut parfois inverser le cycle des jours et des nuits. L’alchimie agissante rend tous ces moments partagés mémorables

L'accueil en fanfare à partir de 14h30 ... Rhénus Sport Strasbourg - la fête du handball Alsacien !

25 octobre 2011

Sélestat déplace son show à Strasbourg !

       Le SAHB a profité de la venue de Montpellier pour créer l’événement en délocalisant ce match à Strasbourg. Plus de 5000 personnes prendront part à une fête qui a nécessité un grand investissement du club sélestadien.

Deux mois après la finale de l’EuroTournoi, Montpellier retrouvera le Rhénus à Strasbourg ce dimanche pour un match de championnat face à Sélestat. Archives Jean-Marc Loos
 
« On a tous une liste où on a répertorié les choses qu’il ne faut pas oublier de monter sur Strasbourg ». Frédéric Antoine, le directeur marketing du SAHB, ne néglige aucun détail pour que tout soit parfait ce dimanche pour la venue de Montpellier. Car il ne faudrait pas qu’au coup d’envoi, le costume de la mascotte soit resté dans son carton au CSI de Sélestat ou que les serpillières pour sécher le sol soient oubliées au fond d’une armoire. Même les panneaux fixes du Centre Sportif Intercommunal de Sélestat vont être démontés puis remontés sur place au Rhénus. Sélestat est censé jouer à domicile ce dimanche à 16 h et le club a garanti à ses partenaires « la même visibilité à chaque rencontre ». À partir de jeudi, le staff sélestadien va prendre possession de la salle pour commencer la mise en place.

Un an de préparation

Ce match d’un jour contre le multiple champion de France a nécessité presqu’une année de travail pour qu’il puisse se tenir à 50 kilomètres au nord de Sélestat. « L’idée est venue du constat que pour accueillir les grandes équipes comme Montpellier ou Chambéry, notre salle de 2200 spectateurs est un peu petite. Saint-Cyr avait réussi le pari l’an dernier en accueillant Montpellier au Mans à guichets fermés. On s’est dit qu’on pourrait en faire de même. Nous souhaitions montrer ailleurs qu’à Sélestat ce que nous sommes capables de faire. Économiquement une telle opération est aussi très intéressante au niveau de la billetterie. Et cela permet d’accueillir plus de VIP et de rencontrer des décideurs économiques. »

Avant de se lancer dans ce projet, les dirigeants du SAHB ont d’abord dû convaincre la Ville de Sélestat de cette nécessité d’émigrer. Puis d’obtenir l’accord de la CUS (Communauté urbaine de Strasbourg), sans oublier de demander l’avis au club résident (la SIG). Comme les retours étaient positifs, le SAHB a pu se lancer dans l’organisation de cet événement au printemps dernier, une fois la montée en D1 assurée.

Les réservations sont allées tellement vite que, quelques semaines après leur lancement, le Rhénus avait déjà fait le plein. « Chaque jour nous devons encore refuser des commandes groupées de clubs ou de comités d’entreprise. » Au point d’estimer à environ 10 000 le nombre de spectateurs potentiels pour ce match. Ils ne seront finalement que 5500 privilégiés, ce qui constitue néanmoins un record pour un match de championnat en Alsace. Une affiche qui séduit aussi par la valeur de l’adversaire, où évoluent quelques-unes des grandes stars du hand français : Nikola Karabatic, Michaël Guigou ou William Accambray.

Mais le spectacle ne sera pas uniquement sur le parquet. De nombreuses animations vont se rajouter à celles que les habitués du CSI connaissent déjà : l’arrivée des joueurs à grands renforts de décibels et de poursuites lumineuses, les pom-poms girls de l’ASPTT Colmar et la mascotte du club : le lion Gégé. Une fanfare burlesque animera l’avant-match dans les coursives et même à l’extérieur du hall. Des ateliers de maquillages permettront aux spectateurs de se grimer aux couleurs du club alsacien, alors qu’un concours de vitesse de tir contrôlé par un radar devrait attirer les plus jeunes. Les deux équipes ont aussi donné leur accord pour une séance de dédicaces après le match. Bref, on ne s’ennuiera pas ce dimanche. Reste à espérer qu’il y aura aussi un match. Car depuis le début de la saison, Montpellier laisse ses adversaires à dix buts d’écart.

Source L'Alsace par Christian Weibel

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Source Alsace 20
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