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Le 8ème Rugiss' Hand
21 août 2015

Mondial U19 : la France championne du monde

 

     Championne d’Europe l’an passé, l’équipe de France, avec dans ses rangs le Sélestadien Yanis Lenne, s’est offert le monde, après sa victoire contre la Slovénie, hier en finale du Mondial U19 (33-26).C’est tout simplement phénoménal. L’été est bleu. Il y a d’abord eu les cadets, vainqueurs du Festival Olympique de la Jeunesse Européenne (avec quatre Alsaciens, Édouard Kempf, Valentin Kieffer, Benjamin Richert, Noah Gaudin).

l-equipe-de-france-avec-le-selestadien-yanis-lenne-savoure-son-bonheur-photo-stephane-pillaud-ihf

Il y a eu ensuite les juniors, sacrés champions du monde, avec les Sélestadiens Rudy Seri et Julien Meyer.

Depuis hier, il y a les U19, qui se sont eux aussi parés d’or aux championnats du monde, conclusion éclatante d’un parcours parfait dans la compétition (8 victoires, 1 match nul).

Avant de s’envoler pour la Russie, le Sélestadien Yanis Lenne avait annoncé la couleur : « Notre objectif, c’est le titre ». Lui et ses coéquipiers ont associé les paroles aux actes, signant un doublé historique, puisqu’ils avaient été couronnés rois d’Europe l’été dernier.

Hier en finale, contre la Slovénie, qui les avait accrochés en phase de poules (32-32), les joueurs d’Éric Quintin ont survolé les débats après un premier quart d’heure accroché (7-6 à la 15e , 16-13 à la pause).

Yanis Lenne

Plus rien ni personne ne pouvaient alors les arrêter dans leur ruée vers l’or (33-26).

Comme à son habitude, l’ailier droit Yanis Lenne s’est montré efficace (2 sur 3 au tir), contribuant activement au succès français. Et c’est comme Meyer et Seri qu’il va revenir à Sélestat : en champion du monde !

Le chemin est encore long, mais cette génération regorge de pépites, dont certaines viennent déjà de signer leur premier contrat pro, comme Melvyn Richardson (Chambéry), Dika Mem (Tremblay), Ludovic Fabregas (Montpellier) et bien sûr Yanis Lenne.

Ce matin, la France est championne du monde en titre chez les A, les juniors et les U19. Et ce n’est visiblement pas près de s’arrêter…

Source Dna

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9 juillet 2015

Le programme des Violets cet été...

Actuellement en vacances, les Sélestadiens reprendront le chemin de l’entraînement le 20 juillet. Ils prendront ensuite la direction du Lac Blanc pour un stage de deux jours (31 juillet et 1er août).

Les premiers matches amicaux seront disputés au tournoi de Bâle (8 et 9 août).

Les joueurs de Christian Gaudin auront encore quatre matches de préparation avant la première journée de Pro D2, le vendredi 4 septembre au CSI contre Massy (20h) : le 12 août (19h) à Balingen (D1 allemande), le 19 (19h) au CSI contre Winterthour (D1 suisse), le 23 à Sedan face à Dunkerque (D1), et enfin le 28 (20h) au CSI contre l’ESSAHB (N1).

Pour compléter son effectif, fort aujourd’hui de treize joueurs pros, Sélestat cherche encore un demi-centre qui ne sera pas Mehdi Ighirri. L’ancien Violet (29 ans) a décidé de poursuivre l’aventure avec Mulhouse (D2).

Source Dna

18 juin 2015

Kevin BERETTA : L’envie d’une nouvelle vie

apres-quatre-saisons-en-d1-avec-selestat-kevin-beretta-change-radicalement-de-cap-photo-archives-dna-franck-delhommeÀ seulement 25 ans, Kevin Beretta, ailier gauche de Sélestat en D1 pendant quatre saisons, a décidé de tourner la page du professionnalisme et d’anticiper sa reconversion en revenant à Hoenheim (N3), le club de ses débuts. Un choix mûrement réfléchi. Libérateur même.

L’idée n’est pas nouvelle. Elle lui a même toujours trotté dans la tête. Kevin Beretta s’était imaginé revenir un jour à l’AS Hoenheim Sports, là où tout a commencé il y a quinze ans. Elle se concrétise seulement un peu plus tôt que prévu.

« J’ai vu ce que je voulais voir, je n’ai pas envie d’en voir plus »

C’est donc à seulement 25 ans, après quatre saisons en D1, qu’il a choisi de clore un chapitre de sa vie. La décision, qui peut surprendre au premier abord, mérite assurément quelques explications. « Je pensais être pro plus longtemps, mais ce n’est pas un coup de tête », commence-t-il par dire.

Kevin Beretta quitte le monde pro « heureux », presque soulagé. Quand il a appris, fin mai, que Sélestat ne le prolongerait pas, il y a eu un peu d’anxiété. « Mais depuis que j’ai pris ma décision, j’ai le sourire. »

La non-reconduction de son contrat, une blessure au tibia l’an passé et une dernière saison en Violet difficile, avec très peu de temps de jeu, ont sans doute pesé dans la balance.

En septembre, c’est sur les parquets de Nationale 3 qu’on le verra, très loin des flonflons de la LNH. Même si l’annonce de Sélestat est survenue tard – « Je m’en doutais » –, les opportunités de continuer sa carrière professionnelle existaient.

Mais Kevin Beretta ne voulait tout simplement plus de cette vie-là. « J’ai beaucoup d’attaches en Alsace. Je sais que le changement est parfois bénéfique, mais je n’avais pas envie de repartir à zéro. »

« Une vision différente »

La perspective de devoir tout sacrifier pour le handball, de s’exiler, de faire et défaire ses valises chaque été ne l’emballait pas. « Les priorités sont différentes selon les gens. Une carrière pro, ce n’est pas éternel. Tu vis des choses extraordinaires, tu es privilégié, mais c’est temporaire. Je respecte ceux qui veulent faire une carrière, mais j’ai une vision différente de la vie », souffle-t-il.

Peut-être aurait-il fini par s’y résoudre. Mais la proposition formulée par Hoenheim est venue, « au bon moment », valider son choix.

Pourquoi, tout de même, arrêter si tôt ? Tout simplement parce que l’ailier gauche ne se sent plus à l’aise dans ce monde pro, où l’humain a parfois tendance à devenir un vain mot. « Je veux reprendre du plaisir, celui que j’ai perdu depuis ma blessure il y a un an et demi. »

Ça, c’est pour le terrain. Pour le reste, Kevin Beretta a choisi d’anticiper sa reconversion. « Des personnes à Hoenheim, où j’avais toujours gardé des liens, m’ont tendu la main, souffle-t-il, touché par le geste. Je suis content de revenir dans mon club, au milieu de tous ces gens que je connais. »

Un contrat d’avenir pour préparer le sien

Avec le club hoenheimois, il va signer un contrat d’avenir. « Je ne serai pas payé en tant que joueur. » Mais il devra gérer la comptabilité, la communication, le sponsoring, l’organisation des manifestations mises en place avec la Ville…

« J’aurai un éventail très large de missions, tout en continuant à me former, en passant le BP JEPS par exemple (brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport spécialité animation sociale, ndlr) , et à prendre du plaisir sur le terrain. » Car il n’était évidemment pas question d’arrêter le hand.

En faisant ce choix, l’ailier gauche sait pertinemment que le train ne repassera plus, que le handball professionnel s’éloigne définitivement. « Je n’ai pas spécialement envie d’y revenir, sourit-il. Évidemment, c’est super de pouvoir vivre de sa passion. Mais j’ai vu ce que je voulais voir, je n’ai pas envie d’en voir plus. »

Kevin Beretta anticipe l’inévitable question. « Si j’ai peur d’avoir des regrets ? Non, je ne pense pas. Je ne joue pas au handball pour la gloire. »

L’Alsacien a atteint son Graal, foulé les parquets de LNH (206 buts en 81 matches), affronté certains des meilleurs joueurs du monde. « J’ai fait mon chemin, j’ai pris beaucoup de plaisir. Mais je pense que ce qui m’attend est encore plus enrichissant, humainement et professionnellement. » Kevin Beretta va bientôt redevenir « Monsieur Tout-le-Monde ». Et ça suffit à son bonheur.

12 juin 2015

Transfert: Yoann Eudaric rejoint le SAHB

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       Le SAHB était à la recherche d'un pivot pour remplacer Djordje Pesic non conservé. Il a jeté son dévolu sur Yoann Eudaric joueur à l'ESSAHB depuis l'année passée.

 

             Formé à Angers, ce costaud gaillard (1m95 pour 95 kg) devrai apporter du volume dans l’équipe de Christian Gaudin. Solide défenseur, il apportera toute son expérience dans la zone des neufs mêtres.

 

Tous les supporters violets lui souhaitent la bienvenue

 

11 juin 2015

Transfert: Laszlo Fulop prend la direction de Cherbourg

 

Avec le départ d’Obrad Ivezic pour Tremblay, le JS Cherbourg était en quête d’un remplaçant pour tenir ses buts la saison prochaine. 

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    Et c’est une nouvelle fois du côté de Sélestat que les dirigeants normands ont trouvé leur bonheur, avec Laszlo Fulop. Demi-finaliste des Play-Offs d’accession à la LNH pour sa première saison en Pro D2, le JSC se veut ambitieux pour l’avenir, et le recrutement du portier hongrois en est la parfaite illustration. Avec plus de 100 matchs à son actif dans l’élite, Laszlo Fulopva apporter toute son expérience du haut niveau aux Mauves. Il aura la lourde tâche de compenser le départ d’Ivezic qui a réalisé une excellente saison dans les cages cherbourgeoise. Dans l’ombre de Richard Kappelin au SAHB, le portier de 37 ans va tenter de se relancer du côté de Cherbourg. Il s’est engagé pour trois saisons avec la formation de Sébastien Leriche.

Source Handnews

Tous les supporters violets lui souhaitent bonne route.

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10 juin 2015

Trophée Jean-André: Bobo une évidence, Julien des certitudes...

D’un point de vue purement sportif, la saison 2014-2015 ne restera pas dans les annales du handball alsacien. Une seule montée à se mettre sous la dent (celle d’Altkirch qui rejoint la Nationale 2 féminine) pour six descentes (le SAHB rejoint la Pro D2, sa réserve la N2, l’ESSAHB retourne en N1 et Haguenau en Prénationale pour les masculins ; le Colmar CAH quitte la N2 et l’ASPTT Strasbourg/Hoenheim II prend le chemin du championnat d’Alsace) : on a déjà connu largement mieux. Mais parce que la saison touche à sa fin, l’heure est aux récompenses. Et cet exercice a tout de même permis de distinguer de très beaux champions.

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Carégorie Sénior 

... le débat fut plus animé du côté des masculins entre le pivot du Mulhouse Handball Sud Alsace Iker Serrano et l’arrière gauche de Sélestat Frédéric Beauregard. Mais au final, et au vu de sa fin de saison de toute beauté malgré la relégation du SAHB en Pro D2, « Bobo » a récupéré un titre qu’il avait déjà conquis en 2011. Une juste récompense pour le puissant Martiniquais qui a décidé de prolonger son bail dans le Bas-Rhin jusqu’en 2018.

Derrière lui, on retrouve donc l’Espagnol du MHSA Iker Serrano, qui a fait preuve d’un sang-froid redoutable face aux gardiens de la Pro D2 et qui a failli hisser son équipe en Ligue Nationale (défaite en finale des play-offs contre Chartres). La troisième marche du podium est occupée par l’arrière de l’ESSAHB (Entente Strasbourg/Schiltigheim) Joffrey Bonnemberger.

Catégorie Espoir

Meyer - Frank : la tradition des gardiens d’excellence se perpétue

L’excellence alsacienne en matière de formation de gardiens n’est plus à prouver. C’est donc tout sauf une surprise de voir deux gardiens décrocher le titre d’espoir de l’année. Le Sélestadien Julien Meyer, champion d’Europe avec l’équipe de France jeunes l’été dernier, a fait une saison pleine en Nationale 1 et montré tout son talent au plus niveau. Tout comme la Haut-Rhinoise de l’ATH Roxanne Frank, elle aussi ...

Source L'Alsace

1 juin 2015

Prologation : Frederic Beauregard, alias Bobo prolonge jusqu'en 2018

                    

Fred Beauregard

      Fréderic Beauregard, alias Bobo vient de prolonger son contrat jusqu'en 2018.

      L'arrière gauche de 31 ans, violet depuis six saisons a prolongé son contrat de trois années supplémentaires. Le capitaine sélestadien sera l'une des valeurs sûres de la nouvelle équipe qui se profile pour la prochaine saison.

Tous les supporters sont heureux de te savoir encore parmis nous.

 

 

 

2 avril 2015

Christian Gaudin : « Les joueurs sont déterminés »

Aux forceps et avec le cœur, Sélestat a décroché hier sa première victoire en championnat sous la houlette de Christian Gaudin. Après des débuts difficiles, le technicien alsacien peut désormais compter sur un effectif plus garni, avec les retours de joueurs cadres, de quoi donner de l’espoir dans la quête du maintien entrepris par le SAHB. Le coach s’est livré après le succès face aux Franciliens (32-31).            

C Gaudin

Christian, quelle analyse tirez-vous de cette victoire face à Tremblay ?

On a très bien maitrisé notre sujet sur 40’. Après on a eu un temps faible, qui est récurrent chez nous depuis le début de l’année. Cette période entre la 40’ et la 45’ est toujours délicate, et on perd à chaque fois un peu le fil du match. Tremblay en a profité pour revenir au score, mais on avait fait le travail avant pour faire la différence. Cette expérience doit nous servir pour continuer à avancer lors des échéances à venir.

Comment avez-vous trouvé l’attitude de vos joueurs justement ?

Ce que je peux dire, c’est que les garçons n’ont rien lâché. Comme c’était le cas sur les matchs précédents, ils se sont battus jusqu’au bout, avec cette fois-ci, le résultat à la clé. Cette victoire s’est construite aussi sur nos derniers matchs. Même lorsque l’on était en difficulté, ils ont toujours joué jusqu’au bout, et on voit aujourd’hui que tout l’investissement et le travail qu’ils ont effectué a payé.

Le retour des blessés est un facteur important dans la réussite du groupe ?

Evidemment. C’est une très bonne chose pour tout le groupe. On gagne en rotations, on peut proposer plus de choses à nos adversaires et cela s’avère être déterminant. Malheureusement j’ai peur que Thierry Fleurival se soit blessé hier, mais il faut attendre les examens médicaux avant de se prononcer sur ce sujet. Mais oui, le retour des blessés est un vrai plus pour nous.

C’était victoire obligatoire face à Tremblay ? 

Bien sûr. Avec en plus nos concurrents directs qui se sont imposés, les deux points étaient très importants. Après je pense qu’il ne faut pas regarder les résultats des autres, mais rester concentrés sur nous. Il faut continuer à travailler, à avancer, à capitaliser sur cette victoire pour emmagasiner de la confiance. Les garçons sont déterminés à aller jusqu’au bout d’eux-mêmes pour décrocher le maintien.  

Justement on y croit dur comme fer au maintien du côté de Sélestat ?

Il n’y a pas d’autre attitude à avoir de toute manière. C’est notre job de tout faire pour parvenir à nous maintenir, et c’est un élément qu’il ne faut surtout pas oublier. A chaque fois que l’on se prépare c’est pour gagner, et il faut continuer sur notre lancée. L’attitude a été bonne ce soir, et j’espère que cela va se confirmer lors des échéances à venir.

Source LNH

 

9 février 2015

Sélestat compte ses blessés

 

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Alors que Cristian Ghita s’est fait opéré du pouce récemment et devrait être absent au moins 2 mois, le SAHB a enregistré 2 nouvelles blessures ce week-end en Coupe de France. Dur.           

Si Sélestat a ramené la victoire une victoire de Saran en 16e de finale de la Coupe de France, les Alsaciens ont payé un lourd tribut de ce déplacement. En effet, l’arrière gauche slovène Igor Vujic, qui revenait d’une longue absence s’est blessé au mollet tandis que l’ailier droit Florent Joli s’est donné une entorse à la cheville. Le premier ne connaît pas encore la durée de son absence, no le mal dont il souffre vraiment mais une déchirure est envisagée. Pour le second, un ou deux semaines de convalescence devraient suffire à son rétablissement. Christian Gaudin va devoir bien gérer ses troupes lors de son déplacement à Chambéry pour le compte de la 15e journée de D1.

Source Lnh

 

6 février 2015

Christian Gaudin en mission

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C’est désormais officiel. Christian Gaudin a pris la suite de Jean-Luc Le Gall, avec pour objectif de maintenir Sélestat en D1. L’ancien coach de Saint-Raphaël a dirigé sa première séance d’entraînement hier et sera sur le banc violet, dès aujourd’hui, à Saran, en Coupe de France

Le secret s’était éventé ces derniers jours (voir nos éditions précédentes). Il a été complètement levé hier. Christian Gaudin s’est engagé pour cinq mois avec Sélestat. Et peut-être plus si affinités. « Si ça se passe bien, si le maintien est au bout… », souligne ainsi Christian Omeyer, le directeur sportif sélestadien.

« On a tous intérêt à ce que Sélestat se maintienne »

Mais Sélestat n’en est pas encore là. Parce que sa situation en championnat est précaire (13e de D1 et premier relégable). Et c’est précisément pour la redresser que l’ancien gardien de l’équipe de France (247 sélections) débarque en Alsace.

« Vue la situation du club, il faut hiérarchiser les priorités, confirme le nouvel entraîneur. Avant de penser à mon futur, le plus important, c’est de redonner confiance à cette équipe, qui en a peut-être perdu et en a besoin. »

Le choix des dirigeants sélestadiens, donc, s’est porté sur Christian Gaudin, le troisième coach seulement à s’installer sur le banc violet depuis 2002. « Il a le profil recherché, poursuit Christian Omeyer. Il a une expérience de joueur qui parle pour lui, un passé d’entraîneur conséquent et donc une certaine légitimité et crédibilité vis-à-vis des joueurs. »

Comme joueur (il était gardien), Christian Gaudin a presque tout gagné, en club (quatre fois champion de France avec Nîmes, champion d’Allemagne et vainqueur de la Ligue des champions avec Magdebourg) comme en sélection (champion du monde en 1995 et 2001).

Comme coach, c’est à Saint-Raphaël, où il a achevé son parcours de joueur en 2005, que le Bourguignon a forgé sa réputation : champion de France de D2 en 2007, sept saisons en D1 jamais bouclées au-delà de la 6e place (3e en 2012), trois finales de la Coupe de la Ligue et aussi trois qualifications pour la Coupe EHF.

Son expérience à Hambourg, dont il avait pris les rênes en début de saison s’étant terminée plus tôt que prévue, Christian Gaudin était en quête d’un rebond.

La clé, ce sont aussi les joueurs qui la détiennent

« Je pensais attendre la fin de la saison pour prendre une nouvelle équipe, mais c’est le métier d’entraîneur, une porte se ferme, une autre s’ouvre. Les dirigeants de Sélestat m’ont sollicité. J’ai senti beaucoup de motivation de leur part pour changer les choses. »

Christian Gaudin n’arrive cependant pas en Alsace en sauveur. « Il ne va pas tout révolutionner en un jour et ce n’est d’ailleurs pas ce qu’on lui demande », indique ainsi Christian Omeyer.

La clé, ce sont aussi les joueurs qui la détiennent. « Christian doit bien sûr apporter sa touche personnelle, précise le directeur sportif. Mais il réussira avec les joueurs. Le premier objectif, désormais, c’est que tout le monde aille dans le même sens, que le groupe fasse les efforts nécessaires pour adhérer à son discours. »

Le nouvel entraîneur sélestadien, justement, s’est adressé hier pour la première fois à ses joueurs. Avec des mots simples, mais précis. « On a tous intérêt à ce que Sélestat se maintienne. Pour ma part, je suis exigeant, mais toujours correct : ceux qui méritent de jouer joueront. »

« On va garder le sourire »

Si Christian Gaudin a accepté de s’engager avec Sélestat, un club moins huppé que Saint-Raphaël et Hambourg, c’est sans doute parce qu’il croit le défi possible, même s’il sait que le temps lui est compté.

« Ce n’est pas un challenge facile, mais si on n’aime pas se mettre en danger, on ne choisit pas ce métier. Il y a ici des joueurs de qualité qui ont prouvé durant la première partie de saison qu’ils pouvaient avoir le niveau. Mon premier chantier, c’est de faire en sorte de gagner les matches. »

Face à des joueurs silencieux et aux visages fermés durant sa première causerie, Christian Gaudin s’est efforcé de transmettre de l’optimisme. « On va garder le sourire. On est invaincu pour l’instant, on va essayer de le rester le plus longtemps possible ».

Une page s’est tournée à Sélestat, une autre s’ouvre. Quoi que l’on pense du renvoi de Jean-Luc Le Gall, quoi que l’on pense également du timing de cette décision, juste avant la reprise du championnat, les dirigeants violets l’ont prise. Et on saura dans quelques mois si elle s’avère la bonne.

Source Dna par Simon Giovannini et Florent Etival

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