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Le 8ème Rugiss' Hand
28 février 2012

Les cages resteront bien gardées

Obrad & Laszlo seront Sélestadiens en 2012-2013

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        Obrad IVEZIC le gardien Serbe du SAHB recruté en 2010 vient de prolonger pour 2 saisons supplémentaires avec le Sélestat Alsace Handball.

 

 

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               Laszlo FULOP arrivé à l'inter saison a pour sa part prolongé d'une année supplémentaire au sein de la maison violette.

 

Le SAHB poursuit son objectif de s'inscrire dans la durée avec une équipe stable.

Les prolongations de ses 2 gardiens est résolument une garantie d'equilibre au sein de cette équipe qui apprend à grandir ensemble au coeur de la Ligue Nationale de Handball.

Communiqué du SAHB

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27 février 2012

Vu côté Saintes: Saintes créé la sensation !

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       Saintes a créé l'exploit samedi soir en s'offrant le scalp de Sélestat (24-23) en coupe de France. Une qualification logique tant les hommes de Franck Maurice ont livré une remarquable prestation.

Six ans après l'histoire se répète. En s'imposant de la plus belle des manières sur le score de 24-23 sur un ultime jet de 7 mètres de Sylvain Kieffer qui délivra tout un peuple au bord de la crise de nerfs, l'US Saintes Handball a de nouveau réalisé l'exploit de se qualifier pour les quarts de finale de la Coupe de France en endossant au passage, le costume du petit poucet. Seul club de pro D2 à parvenir à ce stade de la compétition après l'élimination de Billère, les Maritimes auront, peut-être, l'opportunité de faire rêver, une fois de plus, leur si fidèle public du Grand-Coudret mais aussi toute une région. Des supporters nombreux, hier soir, malgré les vacances scolaires pour fêter l'exploit des leurs qui se seront comportés en véritables costauds pour venir à bout du Sélestat Alsace Handball. Des héros ces costauds surtout que leur maitre à jouer, François Woum-Woum, n'était pas sur le parquet pour cause élongation. Une salle du Grand-Coudret aux trois-quarts pleine avec 1200 spectateurs à l'unisson poussant les leurs pour croquer les Alsaciens qui l'avaient envisagé mais n'avaient pas effectué 1000 kilomètres pour repartir la tête basse. Un seul leitmotiv : La qualif' pour les quarts. OK mais le leitmotiv était le même chez les locaux donc, forcément, il y en avait un de trop. Comme en 2006 où les Saintais s'étaient imposés 29-27contre les Sélestadiens leur permettant de recevoir un certain Jackson Richardson et Chambéry.

Ils n'allaient pas la refaire les petits bleus quand même. Mais si, en effet ce sont bien les Saintais qui disputeront les quarts de finale de cette compétition les 9 et 10 mars avec, pourquoi pas, le bonheur de recevoir un certain Nikola Karabatic et Montpellier. Malgré leur statut d'outsiders, les bleus la méritent leur qualification dans une rencontre qu'ils auront dominé de bout en bout grâce à une énorme solidarité défensive. Une défense de fer taillée dans la pierre au point de se demander qui était la formation de Pro D2 et qui était la formation de LNH samedi soir. "On a pas su gérer la pression et on perd 18 ballons alors qu'habituellement on en perd qu'une dizaine" lâchait un Jean-Luc Le Gall dépité et colère après ses joueurs. Un technicien alsacien qui concluait "Saintes nous était supérieur, c'est incontestable". Les Sélestadiens n'auront fait illusion que durant les deux premiers tiers de la 1ère période menant 8-7 au bout de 20 minutes de jeu avant que les Saintongeais ne regagnent les vestiaires, sous les ovations d'un public aux anges,avec un but d'avance.13-12 pour des bleus qui compliquaient énormément la tâche d'alsaciens cause défense étagée mise en place par Franck Maurice.

Cette défense compacte et solidaire facilitait la tâche de Jérémie "Callard" Sargenton auteur d'une prestation de grande classe dans ses cages mais qui préférait mettre sa défense en pleine lumière plutôt que de tirer la couverture à lui. "Quand ça défend comme ça devant, c'est un régal d'être gardien derrière. Les gars ils ont vraiment fait un super match devant". Et quand ça défend comme ça, c'est aussi un régal pour le public qui commençait à sérieusement y croire quand ses protégés sortirent des vestiaires pour coller, d'entrée de jeu, un 3-0 à des visiteurs surpris par le niveau de jeu des Maritimes. Quatre buts d'avance pour la bande à Johann Kiangébéni, ce dernier a d'ailleurs fait des étincelles avec une feuille de stats impeccable et un 9 sur 13, bien secondé par l'ex alsacien Robin Foubert qui se sera rappelé au bon souvenir de ses anciens coéquipiers à qui il aura collé un 5 sur 6.

A l'entame du money time et, en partie aussi, grâce à Sargenton auteur de 15 arrêts, Sélestat courait toujours après le score puisque les Saintais n'étaient toujours pas décidés à redescendre de leur petit nuage et voir le rêve s'envoler. 22-18 pour les hommes de Franck Maurice qui ne lâchaient absolument rien et montraient que leurs ambitions de Top 5 de Pro D2 n'étaient vraiment pas utopiques malgré quelques loupés. Même pas peur quand les alsaciens égalisèrent à 4 minutes du terme faisant pourtant penser que le hold-up était pourtant encore possible grâce à un Ivezic, entré dans les buts pour les 30 dernières minutes, auteur de 11 arrêts et qui aura failli briser l'espoir saintongeais. Mais non, les bleus tinrent bon et Robin Foubert sut provoquer la faute fatidique qui permit à Kieffer de délivrer les siens sans trembler. "Tu vois,aujourd'hui dimanche, avec du recul, même si on avait perdu, j'aurais été fier de mes joueurs je te jure car prendre 23 buts seulement contre une LNH c'est fort" savourait Franck Maurice au lendemain de cet exploit. "Les mecs ont fait une grosse prestation et une grosse production. L'accent est vraiment à mettre sur la qualité de la défense et sur la rigueur. Physiquement, Sélestat était pourtant plus fort. On avait beaucoup de kilos et de puissance à leur rendre". Heureux, l'entraineur de l'US Saintes souhaite désormais poursuivre la belle aventure avec la réception d'un gros morceau : "Montpellier ? Oui pourquoi pas. Mais, en tout cas, qu'on joue à la maison, c'est vraiment ce que je souhaite". En attendant le tirage au sort, les Saintais vont pouvoir profiter de ce moment de douce euphorie.

 Source Sport17

27 février 2012

CdF: Sélestat n’avait pas la tête à cela !

jean-luc-le-gall-n-a-pas-aime-le-comportement-de-ses-joueurs-a-saintes-et-espere-qu-ils-presenterontÉliminé sans gloire au stade des huitièmes de finale par une équipe de l’étage inférieur, le SAHB a tout intérêt à réagir prestement sous peine de se mettre dans le dur.

Comme il n’est jamais tombé dans l’euphorie lorsque son équipe accumulait les bonnes performances, Jean-Luc Le Gall ne va pas tout jeter lorsque les résultats prennent une autre tournure. « L’attitude des joueurs n’a pas été scandaleuse à Saintes, modère l’entraîneur du SAHB. Ils n’ont simplement pas réussi à se mettre à la hauteur d’une compétition particulière comme la Coupe de France où l’équipe du niveau inférieur se transcende pour réaliser un exploit. Les joueurs n’ont pas pris cette rencontre par-dessus la jambe, mais, peut-être qu’inconsciemment, ils n’y ont pas mis l’engagement nécessaire. »

Le constat est inquiétant à six jours d’un autre déplacement encore plus important, celui-là à Istres où les Sélestadiens seraient bien inspirés de mettre un terme à une série de trois défaites toutes compétitions confondues. « Il y a un peu de colère entre guillemets car on n’a pas eu le comportement habituel, regrette le coach. Une semaine plus tôt à Créteil, notre attaque a eu bien des difficultés à s’exprimer. Nous avons cumulé davantage de pertes de balles et nous avons connu moins de réussite à Saintes. Le jeu a eu du mal à se mettre en place. Il va falloir repréciser certaines choses à l’entraînement. Ce sont des détails mais ils conditionnent le bon fonctionnement de l’ensemble. Il s’agit d’être plus précis notamment dans le lancement du jeu. Si la première passe arrive avec moins de précision, si la vitesse d’exécution est moindre, cela se ressent forcément dans la précision des tirs. »

Une dernière action à l’image du reste

Ses joueurs ne sont pourtant pas passés loin du hold-up ou, du moins, d’un match nul qui aurait envoyé les protagonistes vers l’épreuve des penaltys où tout peut arriver. Car aussi maladroits qu’ils aient été, les Sélestadiens avaient réussi à effacer les quatre buts de retard qu’ils traînaient depuis la 35 e minute (16-12) pour égaliser à 23 partout à cinq minutes de la fin. Mais la dernière possession a été tout aussi mal négociée que le reste de la rencontre et symbolise l’impuissance du pensionnaire de l’élite à mater la rébellion d’une équipe de D2 surmotivée.

« Cette action est à l’image du match, déplore le coach des Violets. On la débute en infériorité numérique. Mais un joueur saintais écope à son tour de deux minutes. En sortant notre gardien pour le remplacer par un joueur de champ en chasuble, nous évoluons alors en supériorité numérique avec six joueurs de champ contre cinq. Mais nous gâchons ce moment clé et notre dernière chance par un passage en force. C’est symptomatique. »

L’aventure en Coupe de France se termine donc en queue de poisson, à l’image du 8 e de finale six ans plus tôt chez ce même adversaire. Ce faux pas n’avait pourtant empêché Sélestat de conserver son rang en D1 à la fin de la saison. C’est désormais le dernier, et d’ailleurs principal, objectif du SAHB qu’il s’agit d’atteindre en reprenant les choses par le bon bout. Ceci dès vendredi soir à Istres, une lanterne rouge en net regain de forme.

Source journal L'Alsace par Christian Weibel
26 février 2012

Resultat CdF: Sélestat battu d'un but !

handball-coupe-de-france-saintes-selestat-ferreiro-jpg_675725_920x612pL’équipe alsacienne (LNH), à la traîne pendant toute la partie, s’est inclinée hier soir en 8 e de finale de la Coupe de France à Saintes (Pro D2) malgré une fin de match très serrée (24-23).

Cinquantième minute. Saintes craint ces dernières minutes, ayant souvent lâché à ce moment-là depuis le début de la saison. Kieffer, avec le troisième kung-fu saintais du match, donne confiance à son public (22-18 à la 51 e) et à ses partenaires, qui mènent depuis le début de la rencontre. Sélestat rentre enfin dans le match (22-20 à la 53 e, 23-22 à la 55 e, 23-23 à la 56e). Saintes fatigue, Ostarevic en profite pour repousser les tirs quand ce ne sont pas les Saintais qui manquent le cadre.

Il reste moins de deux minutes. Podsiadlo laisse ses partenaires en infériorité numérique. Dans la foulée, Kieffer a l’occasion, sur un jet de sept mètres, de donner l’avantage aux siens. Il marque, entre les jambes du gardien (24-23), le Grand-Coudret est debout. La défense tient bon, mais Sélestat demande un temps mort à 40 secondes du coup de sifflet final.

Une performance défensive

Le gardien alsacien sort, pour permettre aux siens d’être à six en attaque. Kieffer, à son tour, prend deux minutes. Il reste 26 secondes, le suspense est à son comble. Beauregard s’élance. Mais la défense, une dernière fois, tient bon. L’Alsacien est sanctionné pour un passage en force. Saintes garde la balle, la sirène retentit, les joueurs locaux peuvent se sauter dans les bras, ils ont réalisé un exploit digne de la Coupe de France.

En n’encaissant que 23 buts face à une équipe de LNH, les joueurs de Pro D2 ont prouvé à tout le monde, eux compris, que la claque reçue à Semur-en-Auxois, la semaine précédente (42-26), n’était qu’un accident. Car cette équipe, très attachante, est capable de tout. Les Alsaciens, pourtant prévenus, n’en sont pas revenus, eux qui sont apparus amorphes, en deçà de leur niveau, dépassés par l’envie saintaise, au paroxysme hier soir. Foubert et Sargenton ont brillé, mais c’est toute l’équipe qui a fourni un très gros match.

En face, les Sélestadiens n’ont jamais semblé en mesure de contester la victoire saintaise, malgré les neuf buts de Podsiadlo. Jean-Luc Legall ne conteste pas la défaite des siens :  « Mon équipe avait plus de moyens, c’est donc une grosse déception. On pensait gagner d’un ou deux buts. On a vu deux défenses très solides, c’est une victoire logique et méritée des Saintais, qui nous ont dominés collectivement. »

De son côté, Arnaud Freppel, l’ancien Saintais, confiait :  « Nous avons manqué de réussite aux tirs et de concentration dans les moments clés, ça s’est joué sur des détails. C’est une victoire méritée car les Saintais avaient beaucoup plus d’envie. »

En échec offensivement, les joueurs de Sélestat repartent la tête basse pour un voyage retour de près de douze heures qui leur semblera certainement encore plus long. Hier, ils n’ont pas justifié leur rang.

Les autres résultats ici

Source L'alsace

25 février 2012

CdF: Les Alsaciens n'arrivent pas la fleur au fusil

C'est un groupe particulièrement méfiant qui a fait le (long) voyage.

Arnaud Freppel sous les couleurs Saintaises« Sélestat, c'est la ville du hand, le sport y est roi. » Le commentaire est de Sepp Deni, vice-président saintais. Cet Alsacien de cœur sait parfaitement ce que représente le handball pour le club qu'il reçoit, aujourd'hui. Mais, en face, les Sélestadiens savent également pourquoi ils ont passé de nombreuses heures en bus, hier, et pourquoi une victoire serait la bienvenue pour ne pas rendre le retour (près de 1 000 kilomètres) encore plus long.

Jean-Luc Legall, joint alors que le car était à la hauteur de Limoges, est aussi concis dans ses réponses qu'il est précis dans ses objectifs. Son équipe est en Charente-Maritime pour gagner ce match, passer un tour et tenter d'aller le plus loin possible dans la compétition. « Mis à part l'an dernier, où notre objectif était l'accession en LNH, nous n'avons jamais fait l'impasse. Nous voulons faire respecter notre rang. »

Freppel content de revenir

Non pas que le technicien manque de respect à une équipe engagée en Pro D2, au contraire. Mais il sait que la Coupe peut provoquer quelques surprises dont il veut se mettre à l'abri, pour être dans les mêmes dispositions qu'en championnat. Par ailleurs, le technicien connaît bien son adversaire du jour puisque l'an passé, son club s'était imposé d'un but au Grand-Coudret. Par ailleurs, il retrouvera Robin Foubert, un joueur et un homme qu'il apprécie, qu'il avait dirigé en Alsace (notre édition d'hier).

Autre homme qui sera en terrain connu, il s'agit d'Arnaud Freppel. Saintais durant deux saisons, avant de rejoindre Cesson, puis Sélestat, l'ailier droit se fait une joie de croiser ses amis, notamment François Woum-Woum et Johan Kiangébéni, mais aussi les supporteurs, les dirigeants et les bénévoles du club saintais. « Quand j'ai vu le tirage au sort, j'étais content, confie-t-il. C'est toujours un grand plaisir de revenir ici. Il y a des similitudes entre les deux clubs, qui sont familiaux, à taille humaine. »

S'il avoue que quelques messages ont été échangés au moment du tirage au sort, Arnaud Freppel a su faire preuve de retenue, cette semaine, au regard du résultat des Saintais, le week-end passé, à Semur (42-26). Un résultat qui, selon lui, va compliquer la tâche des joueurs de LNH. « On s'en méfie, on sait de quoi les Saintais sont capables. Du meilleur comme du pire. Sur un match, ils auront à cœur de se rattraper. C'est plus un accident qu'autre chose, ça va être difficile. »

Et l'ancien Saintais d'affirmer que son équipe ne galvaudera pas ce match, dans un Grand-Coudret dont il mesure l'importance, lui qui connaît très bien la salle.

Source du journal Le Sudouest.fr

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24 février 2012

Vu côté de Saintes: Se faire plaisir...

  1747~franck-maurice-se-faire-plaisir    

          Samedi soir l'Us Saintes Handball reçoit un gros morceau, Sélestat (formation de l'élite) pour le compte du 6ème tour de la coupe de France, un match parfait pour se relancer après une lourde défaite face à Semur-en-Auxois le weekend passé (42-26, NDLR). Les Saintais espèrent avant tout se faire plaisir sur le terrain du Grand Coudret comme nous l'explique leur coach Franck Maurice dans un entretien.

Avec quelles ambitions allez-vous entrer sur le terrain face à Sélestat samedi soir ?
On entrera sur le terrain avec une ambition très simple : se faire plaisir. On a besoin de retrouver le sourire, de l'envie, de l'intensité. C'est un match dans lequel on a rien à perdre. Cette compétition va nous permettre d'affronter une équipe au niveau largement supérieur au notre, ça tombe au bon moment après une deuxième mi-temps complétement raté à Semur il faut en profiter pour se relancer.

C'est une grosse affiche, as-tu peur que l'enjeu et l'adversaire tétanisent tes joueurs ?
Non je n'ai pas cette appréhension là. Les gars adorent ce genre de match, ils sont impatients. Dans ce genre de rendez-vous la seule chose qui me préoccupe c'est le niveau de l'adversaire. On sait que c'est une très bonne équipe, ils sont bien installés en LNH après être montés de Pro D2 l'année dernière. Je pense qu'ils ont encore progressé, on veut donc pouvoir mesurer le chemin qu'il reste à parcourir entre une équipe de milieu de tableau en Pro D2 comme nous et une LNH. On va pouvoir se jauger.

Vous sortez d'une lourde défaite à Semur-en-Auxois (défaite 42-26, NDLR) alors que vous étiez sur une bonne dynamique, n'as-tu pas peur que cela coupe votre élan ?
C'est pour ça que cette coupe de France est la bienvenue. Si on avait enchainé avec le championnat je ne sais pas comment on aurait réagi. Là on est sans pression, on va jouer plus pour le plaisir qu'autre chose. Notre seule ambition sera de redevenir nous même et peut être nous relancer. Ça peut nous mettre sur quelque chose d'intéressant selon notre prestation. Il faut qu'on apprenne de nos erreurs comme à Semur où on est totalement passé à côté en deuxième mi-temps. Il faut qu'on arrête de faire deux pas en avant, un pas en arrière ça ne sert à rien. On doit se mettre dans une optique de continuité, avec la même intensité qu'on met aux entrainements et il faudrait faire perdurer ça au-delà d'un match de gala comme celui de samedi.

Cette saison, on sent qu'il ne suffirait pas de grand chose pour que Saintes s'installe véritablement dans le Top 5, qu'en penses-tu ?
Comme je le dis dans mon blog, il ne nous manque pas grand chose mais presque l'essentiel. Les quatre équipes qui sont au-dessus de nous ont plus de maturité. C'est là dessus, dans l'investissement au quotidien qu'il faut que l'on progresse.

Que manque-t-il à l'équipe ?
De la maturité, de la régularité. Il faut qu'on se rende compte que notre niveau de jeu est en-dessous de ce que l'on imagine mais que si on est tous à fond on peut sublimer ce niveau de jeu. Le pire serait de terminer la saison 7èmes ou 8èmes à 2 points de la 5ème place avec des regrets, si près, alors que si jamais on termine 6èmes en ayant tout tenté, là on aura rien à regretter.

Sur le plan extra-sportif, Saintes connait quelques difficultés surtout financières avec des retards de paiements des salaires des joueurs, qu'en est-il aujourd'hui ?
Même dans les moments compliqués les garçons ont toujours été super investis mais je n'ai plus envie de m'exprimer sur le sujet, j'ai envie de parler de sport. Je comprends les difficultés de chacun, des joueurs et des dirigeants quoi doivent monter un projet financier sans faire n'importe quoi. Ce n'est pas facile pour eux non plus. Je crois que tout le monde travaille dans le même sens et je pense que les moments les plus compliqués sont derrière nous. Chacun doit en tirer les enseignements nécessaires.

Source Sport17.fr

22 février 2012

Présentation des 8° de finale de la Coupe de France

      Saintes

          Semaine de pause dans les championnats français avec de haut en bas un week-end consacré à la coupe de France aussi bien féminine que masculine. Pendant que les départementaux et régionaux auront Bercy qui brille au fond des yeux, la LNH et les deux rescapés de Pro D2, Saintes et Billère ainsi que le dernier irréductible de la N1 Belfort seront sur le pont toute la semaine pour décrocher un ticket pour les quarts de finale, avant dernière étape avant la journée, devenue magique en une édition, de Bercy le 15 avril prochain

 

SAINTESvs  SAHB

 

Saintes (D2) - Sélestat (D1)
Samedi 25/02/2012

 

    selestat_flo 

        Alors la place du petit poucet pour Saintes ? Pourquoi pas ! Saintes a déjà fait de sacrés parcours en Coupe de France et un des plus beaux était justement passé par une victoire sur Sélestat à la maison ou même stade de la compétition. Mais à l’époque les Alsaciens jouaient leur peau en D1 et les hommes de François Berthier ne s’étaient pas présentés avec toutes leurs armes en Charente. Là, le SAHB est solidement implanté en championnat, les absents, car il y en a depuis un moment, ont été très bien secondés par la classe jeune alsacienne et la défaite sur le fil à Créteil a de quoi énerver un peu les hommes de Jean Luc Legall. Reste la problématique Saintes… Capables de tout comme des plus beaux exploits ou d’en prendre 16 à Semur les Maritimes sont à la croisée des chemins aussi en coupe qu’en championnat. Et tout cela va sentir l’Alsace pendant un moment. Face à Sélestat d’abord en coupe puis face à Mulhouse la semaine suivante en championnat. Autant commencer les cours d’assimil alsacien en vitesse en Coupe de France.

A lire, les autres présentations...

Les autres matchs:

Les autres rencontres:
Mercredi 22/02:     Paris (D1) - Chambéry (D1)
Samedi 25/02:      Istres (D1) - Tremblay (D1) 
Dimanche 26/02:   Créteil (D1) - Ivry (D1)
Vendredi 24/02:    Nîmes (D1) - Cesson (D1)
Mercredi 22/02:    Montpellier (D1) - Belfort (N1) 
Vendredi 24/02:    Dunkerque (D1) - Nantes (D1)
Samedi 25/02:       Billère(D2) - Saint-Raphaël (D1).Source Handzone

Source Handzone.

21 février 2012

Michal Salami entrevoit le bout du tunnel

        L’ailier de Sélestat, victime d’une rupture des ligaments croisés en septembre, entame la dernière ligne droite de sa rééducation qui devrait lui permettre de disputer les cinq derniers matches de la saison.

Dimanche dernier, Michal Salami s’est levé de bonne heure pour prendre la route vers Paris. Depuis sa grave blessure survenue dès le premier déplacement du SAHB, à Tremblay le 17 septembre, l’ailier gauche de Sélestat n’avait plus assisté à aucun match de son équipe à l’extérieur. Cinq mois plus tard, c’est à Créteil qu’il a renoué avec les sensations des matches à l’extérieur. « Ce match était une échéance importante pour l’équipe. Et puis ça me permet de chasser la monotonie des dimanches à la maison en allant encourager l’équipe, en sentant l’atmosphère ». Au fur et à mesure que l’heure du coup d’envoi se rapproche, Michal Salami entre dans le match. « Je ressens la même tension que si je jouais. »

Mais malheureusement pour lui et pour son club, l’ex-international polonais est privé de son passe-temps préféré. Depuis que son genou gauche a tourné sur une contre-attaque à la 20 e minute du deuxième match de la saison. Celle du retour en D1 dont il a été l’un des grands artisans.

Le verdict était implacable : rupture des ligaments croisés. « Je n’y ai pas cru sur le coup car je n’avais pas de douleurs. J’étais même prêt à remonter sur le parquet en deuxième mi-temps. »

C’est le lendemain qu’il prend conscient de la gravité de la blessure. Quand son genou a doublé de volume. Il lui a encore fallu patienter trois semaines avant de passer sur la table d’opération. Autant de temps perdu dans sa course contre la montre pour rejouer avant la fin de la saison, fin mai.

Quatre mois plus tard, il arrive bientôt au bout de sa longue convalescence. « J’ai déjà un mois de musculation de la cuisse derrière moi. Les deux centimètres et demi qui avaient fondu après l’opération sont de nouveau là. Je suis en bonne forme et je fais particulièrement attention à l’alimentation. Je me sens même plus fort déjà. »

Premier tour de stade

Hier après-midi, Michal Salami a passé un nouveau cap en effectuant sa première séance de course sur la piste cendrée du stade municipal avec les préparateurs physiques Nicolas Marck et Claude Karcher. Toute cette remise en route durera encore un mois, avant un séjour de trois semaines au centre de rééducation réservé aux sportifs à Cap Breton. « Quand je reviendrai, vers le 10 avril, je pourrai reprendre les entraînements », se réjouit-il. Des séances qu’il suit actuellement du bord de la touche après avoir toutefois partagé le début de l’échauffement lorsque les joueurs se passent le ballon.

Avant de redevenir un joueur à 100 %, il vit la montée en puissance de l’équipe dans laquelle il évolue depuis cinq ans avec de la frustration, mais aussi du bonheur. Déçu de ne pas pouvoir apporter sa touche au bon parcours du SAHB pour son retour au sein de l’élite, il est aussi ravi de la tournure des événements. Car ses potes l’épatent. « On n’a pas gagné ces sept matches parce qu’on a eu de la chance ou quoi que ce soit, mais parce qu’on a bien joué. C’était aussi le cas dimanche à Créteil en deuxième mi-temps, quand l’équipe s’est réveillée. En première période, on a eu du mal à trouver des bonnes positions de tirs face à une défense très agressive et on a perdu un peu trop de ballons. Mais ensuite, on a rapidement rattrapé un retard de cinq buts en présentant notre visage habituel. Ce retour a aussi coûté beaucoup d’énergie, qui a manqué dans les dernières minutes pour gagner. C’est dommage. »

Son retour offrira une rotation supplémentaire à une équipe qui n’avait couché que treize noms sur la feuille de match à la place des quatorze autorisés. Avec Kevin Beretta qui a sauté dans la brèche pour se faire les dents et un nom en D1, Michal Salami formera l’une des meilleures doublettes d’ailiers gauche du championnat. « Kevin a montré qu’il était à la hauteur. Il n’y a pas à proprement parler de concurrence entre nous. Nous n’avons d’ailleurs ni le même style, ni le même gabarit. C’est un jeune joueur talentueux, sympa qui est à l’écoute. Il m’arrive de lui donner des conseils, comme hier à Créteil. Mais de temps en temps seulement, car il n’en a pas beaucoup besoin vu ce qu’il réalise en mon absence ! »

Il lui reste encore deux mois à ronger son frein avant de replonger et de croquer dans la balle comme un mort de faim.

21 février 2012

Résumé de la 16ème journée: Istres en trouble-fête !!!

nyokasokok_ymDans ce résumé de la 16ème journée de D1 masc., la palme de la semaine revient à Istres qui à la surprise générale et au grand dam des parieurs, est allé s’imposer à Dunkerque, invaincu depuis le mois d’octobre. A eux seuls, les Provençaux ont redistribué les cartes en haut et en bas du classement de la D1.

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Creteil Selestat

 

 

           toto_jylOlivier Nyokas (notre photo du haut) est le baromètre de l’US Créteil. Quand le meneur de jeu est en forme et qu’il termine meilleur buteur du match (7/10 ce dimanche), son équipe est sur de bons rails. Face à Sélestat, les Cristoliens ont tout connu. Une avance conséquente au tableau d’affichage (16-10 à la 24ème) puis une phase de doute en début de 2ème période au cours de laquelle les Alsaciens sont revenus au score et ont même pris l’avantage (21-22 à la 43ème) avant de fléchir sur une contre-attaque qui aurait pu changer le scénario du dernier quart d’heure. Les deux équipes ont bien des points communs. Beaucoup de générosité dans l’effort, l’envie de bien faire et surtout cette propension à lancer dans le grand bain des jeunes de talent. A Sélestat, Kévin Beretta, Quentin Eymann, Valentin Aman ou Guynel Pintor, à Créteil, Hugo Descat (encore six buts ce dimanche), Adrien Ballet ou… Jérémy Toto (notre photo du bas). Entré alors que rien n’était acquis, le grand gaillard de 19 ans (1.95 pour 90kg) a pris ses responsabilités autant en défense qu’en attaque (2/3 au compteur). Au final, les Franciliens s’imposent 28-26 et au classement, reviennent à hauteur de Toulouse, à un but près, à la 10ème place.  Les Alsaciens eux, ratent l’occasion de faire un pas supplémentaire vers le maintien. Soumis comme la majorité des équipes de D1 à la Coupe de France, cette semaine, Sélestat se déplacera à Saintes (Pro D2) et Créteil accueillera Ivry, le voisin tant aimé.

Le classement à la 16ème journée:

j16

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Source Handzone

20 février 2012

Après Creteil - Sélestat: Sélestat ont laissé passer leur chance

malgre-la-bonne-performance-d-obrad-ivezic-dans-ses-buts-selestat-a-du-rendre-les-armes-hier-a-cretMalgré des arrières en manque de réussite, hier après-midi à Créteil, Sélestat est parvenu à remonter six buts de retard au cours de la seconde période sans néanmoins réussir à remporter la mise (28-26). Il y avait pourtant mieux à faire.

Jean-Luc Le Gall avait prévenu : pour l’emporter à Créteil, son équipe devait sortir un grand match. Sur ce plan, elle n’y est pas parvenue hier dans l’ancien fief de son coach. Il aurait suffi en fait que Sélestat fasse comme il sait le faire pour emporter la mise. Car malgré les qualités individuelles de l’adversaire, ce Créteil-là était prenable. En tout cas, c’était un adversaire dans les cordes du SAHB. Mais hier, les coéquipiers d’Olivier Jung ont raté le coche en première mi-temps à l’image du match de championnat de Pro D2 de l’année dernière en bouclant la première période avec un débours de cinq unités (18-13).

Le premier quart d’heure de la seconde période l’a d’ailleurs démontré puisque les Alsaciens ont passé un 9-3 aux locaux à la sortie des vestiaires. Prenant même pour la première fois depuis la 6 e minute du match (4-5) le commandement au tableau d’affichage (21-22, 44 e) alors qu’ils comptaient six buts de retard (16-10) vingt minutes plus tôt. À ce moment-là, Créteil était débordé par une équipe visiteuse euphorique.

Ivezic initie la révolte

Tout marchait comme sur des roulettes dans tous les domaines. Obrad Ivezic, déjà correct durant la première demi-heure (8 arrêts), était encore plus vigilant en détournant alors la plupart des tirs cristoliens (19 arrêts à la fin du match). Il bénéficiait aussi d’une arrière-garde hermétique qui empêchait tous les mouvements franciliens de se développer correctement. Les défenseurs étouffaient les attaquants adverses pour récupérer des ballons rapidement expédiés au fond des buts de Tabarand. Le match était alors lancé et tout était possible. Créteil avait perdu de sa superbe, alors que Sélestat semblait tenir le bon bout.

Car le premier acte, à l’exception des treize premières minutes (8-7) a été mal négocié par les Violets. La base arrière donnait déjà des signes d’inquiétude puisque, hormis Beauregard (5 sur 8), Podsiadlo et Eymann sur le côté droit ne comptabilisaient qu’un maigre 1 sur 8. Le Polonais, malgré tous ses efforts, se heurtait soit à la défense, soit à un Tabarand de plus en plus efficace au fil du match (11 arrêts en 2 e mi-temps) pour livrer une statistique famélique (3 sur 14 avec un penalty dans le lot). Ses homologues Beauregard, Eymann et Ostarcevic n’étaient pas plus heureux en seconde période (3 sur 13) si bien que Sélestat à logiquement manqué de carburant pour rester devant.

Trop de tirs manqués

La voie était étroite mais avec un chouia de réussite en plus, le coup était donc parfaitement jouable. Échouer à deux buts du match nul (Sélestat conserve néanmoins le goal-average particulier) quand quatre de vos artilleurs pointent à 11 buts en 38 tirs prouve que la victoire était loin d’être inaccessible. D’autant que l’avantage que Créteil s’était construit dans le dernier quart d’heure de la première mi-temps a pu être assez facilement résorbé. Beretta, Freppel (précieux aux deux extrémités), Aman (impeccable au pivot) et Petrenko (à la distribution et efficace au tir) avaient tiré leur épingle du jeu.

Mais Créteil était parvenu à freiner les ardeurs des Bas-Rhinois grâce à Tabarand, tandis que les dernières flèches de Stankovic et surtout d’Olivier Nyokas étaient parfaitement ciblées. Jusqu’à cinq minutes du terme, le SAHB pouvait encore y croire (26-25). Mais les dernières minutes étaient favorables aux Val-de-Marnais qui s’envolaient (28-25). Dommage. Avec un peu plus de réussite, Sélestat aurait pu ramener une précieuse victoire qu’il faudra chercher dans quinze jours sur les bords de la Méditerranée à Istres.

Lire aussi les stats: CRÉTEIL 28 SÉLESTAT 26

Source L'Alsace par Christian Weibel
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