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Le 8ème Rugiss' Hand
coupe de france
1 mars 2013

8ème de finale de coupe de France: Ce soir, c’est derby !

Le hasard du tirage au sort de la Coupe de France a offert un 8e de finale explosif entre le Mulhouse Handball Sud Alsace et le Sélestat AHB, ce soir 20 h 30 au Palais des sports de Mulhouse. La soirée sera chaude !

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Comme on se retrouve… Après un match amical qui avait un peu mal tourné fin août 2011, le Mulhouse Handball Sud Alsace croise à nouveau la route de son grand voisin, et éternel rival, Sélestat. 18 mois, donc, que les deux équipes ne se sont plus croisées, et même près de deux ans en compétition officielle (le MHSA s’était imposé 32-31 le 27 mai 2011 lors de la dernière journée de Pro D2). Et c’est pour une place en quart de finale de la Coupe de France que le destin a décidé de remettre ces deux meilleurs ennemis face à face.

Les inimitiés et surtout les vieux contentieux ont été mis de côté depuis et, à en croire le capitaine mulhousien Mehdi Ighirri, les choses ont bien changé en deux ans : « À l’époque, on jouait dans la même division, la rivalité était réelle et c’était très chaud, voire tendu. La notion de derby prenait alors tout son sens. Aujourd’hui ce n’est plus vraiment le cas. » MHSA - Sélestat, pas un derby ? « Bien sûr que ça reste un derby, nuance tout de même le demi-centre haut-rhinois. Ce sera toujours engagé, accroché, et on ne se fera aucun cadeau. Avec le respect en plus. »

Mais les Mulhousiens, toujours privés de leur gardien n°1 Stojinovic (touché au poignet), ont adopté cette saison un autre raisonnement. Las de rater la montée en LNH, ils mettront tous leurs œufs dans le même panier : « La priorité, c’est le championnat, précise Ighirri. Il y a deux ans, on avait vécu une aventure magique en Coupe de France jusqu’en demi-finale, mais on s’était brûlé les ailes en Pro D2. Ce qui ne veut pas dire qu’on fera l’impasse cette année. Sélestat est clairement favori et très complet. Le danger vient de partout. L’apport des étrangers Pesic, Podsiadlo, Petrenko (absent ce soir) et Fulop a permis au club de progresser et de s’installer en milieu de tableau en D1. »

Il y a deux ans, le MHSA avait déjà l’étiquette d’outsider dans le dos, cela ne l’a pas empêché de mettre le SAHB au tapis : « On va se battre et jouer ce match pour le gagner, poursuit Ighirri. Si Sélestat nous laisse une petite chance, on la saisira. Si on ne passe pas, eh bien tant pis. »

Présenter une meilleure image du hand

« Derrière ce match, il y a un quart de finale. Il n’y a rien d’autre à ajouter » , estime pour sa part l’entraîneur des visiteurs, qui connaissent l’enjeu et la particularité de ce match. Le Breton Jean-Luc Le Gall, qui a découvert il y a deux ans la rivalité qui existe entre les deux clubs lors de trois derbys enfiévrés en moins de six mois, n’a pas vraiment envie de mettre de l’huile sur le feu, opte pour une communication des plus discrètes et veut surtout insister sur le réel enjeu de la rencontre : une place parmi les huit derniers rescapés de la Coupe de France.

Même privé de l’un de ses gardiens, Ivezic, victime d’une pubalgie et de son meneur, Petrenko, touché à l’épaule, le SAHB reste le favori de cette soirée. De par son statut d’équipe de LNH et par l’état d’esprit du groupe qui colle bien à celui d’un match à élimination directe. Et ce, même si sélestat avait été éliminé l’an dernier par Saintes, une autre équipe de Pro D2.

« Maintenant qu’on s’est donné de l’air en championnat, on peut tenter l’aventure sur deux tableaux , estime Olivier Jung. Ces derniers temps, les matches de coupe nous ont plutôt bien réussi. On va essayer de passer l’écueil même si on ne fera peut-être pas le meilleur match de notre vie. » Le pivot du SAHB est assez circonspect quand à cette soirée qui devrait attirer beaucoup de monde au Palais des sports : « C’est le derby alsacien et il sera disputé. Je ne crains pas d’aller au combat mais j’espère simplement qu’il se fera dans les règles. Car si c’est trop tendu, on ne prendra pas de plaisir. » Si, cette fois, les deux équipes pouvaient montrer au public ce qu’elles ont de meilleur, le hand n’en sortirait que grandi. Et le vainqueur aussi.

SUIVRE LE MATCH MHSA - SELESTAT EN DIRECT en cliquant ICI

Source Journal L'Alsace

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28 février 2013

8ème de finale de Coupe de France: Pesic; « J’aime les derbies »

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Djordje Pesic disputera demain son premier derby alsacien. Le pivot sélestadien raconte ses derbies “à lui”, en Serbie.

Djordje Pesic attend avec impatience son premier derby alsacien. Le pivot serbe ne portait pas encore le maillot de Sélestat quand le voisin mulhousien avait éliminé les Violets en 16es de finale de la Coupe de France, en février 2011 (29-31).

Il n’était pas non plus sur le parquet du Palais des Sports de Mulhouse lors de la dernière confrontation amicale, mais néanmoins musclée, entre les deux clubs, en août 2011.

« On m’a parlé des derbies contre Mulhouse. Ce sera un match très difficile. Mais j’aime beaucoup ce genre de rencontres », sourit d’emblée Djordje Pesic. Cette première ne devrait pas être de nature à impressionner le Sélestadien. Le champion d’Europe juniors (c’était en 2000 avec la Serbie) a en effet vécu des derbies enflammés, du côté de Belgrade.

« Ce n’est pas toujours le meilleur qui gagne »

Le colosse de Backa Palanka – sa ville natale – a d’ailleurs porté le maillot des deux clubs de la capitale serbe, celui du Partizan, mais aussi celui de l’Étoile Rouge. « Au foot, ce serait impossible !, souffle Djordje Pesic. Au hand, ça n’est pas grave. » Avec le Partizan, il n’avait pas pu défier le voisin “rouge”, en raison d’une blessure au genou qui l’avait laissé sur le flanc de longs mois.

Djordje Pesic a donc dû attendre la saison 2010-2011 pour découvrir – avec l’Étoile Rouge – la mythique salle Pionir et son ambiance dantesque. « Tous les joueurs attendent ces deux matches. Tout le monde en parle longtemps à l’avance. La salle est toujours pleine. Elle ne l’est d’ailleurs que pour ces deux rencontres entre le Partizan et l’Étoile Rouge. »

Les chants des 8 000 spectateurs, les drapeaux, les fumigènes et la passion dans les tribunes sont encore gravés dans la mémoire du pivot violet. « Avec l’Étoile Rouge, j’ai disputé deux derbies contre le Partizan pour une défaite d’un but et un match nul. Ce sont toujours des matches très serrés et ce n’est pas toujours le meilleur qui gagne. Un derby, c’est autre chose », résume Djordje Pesic.

« L’ambiance extraordinaire » à la Pionir Arena de Belgrade

Le Serbe n’avait également pas manqué d’assister au derby entre les deux clubs de basket de Belgrade, la balle orange étant une véritable religion dans son pays. « L’ambiance était extraordinaire… », se remémore-t-il.

Le derby alsacien ne provoquera certainement pas la même ferveur. Encore que Djordje Pesic apprécie l’engouement autour du handball à Sélestat. « Il y avait beaucoup d’ambiance pour nos matches au Rhenus », souligne celui qui a goûté à la Ligue des champions avec Skopje et a déjà remporté une Coupe nationale, avec Sintelon, au début des années 2000, en compagnie d’un certain Obrad Ivezic. « Il y avait aussi Saric (le gardien du Barça) ou Andjelkovic (le demi-centre de Toulouse). J’étais jeune, je n’avais joué que les sept ou huit dernières minutes de la finale. Mais c’est un titre important pour moi. »

En attendant de voir l’histoire se répéter, le numéro 6 violet espère poursuivre l’aventure en Coupe de France. « Si on bat Mulhouse, on peut espérer se qualifier pour les demi-finales avec un bon tirage au sort en quart. Nous avons déjà joué une demi-finale de Coupe de la Ligue. Ce serait bien pour le club de rééditer cette performance en Coupe de France. »

La route du dernier carré passe par Mulhouse. « J’aime les derbies », répète Djordje Pesic. Celui de demain devrait assurément répondre à ses attentes…

Source Dna

5 février 2013

Résumé des 16° de finale de la Coupe de France Masculine.

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Deux de chute pour la LNH ! Saint Raphaël et Ivry n’ont pas survécu aux 16° de finale de la Coupe de France. Une surprise, presque pas tant la Pro D2 montre années après années dans ses confrontations avec l’élite nationale que ses pensionnaires sont toujours compliqués à jouer. D’ailleurs en y regardant de près, cette fameuse Pro D2 place ses quatre premiers au classement actuel en 8° de finale et ce n’est surement pas un hasard.

Pour le reste, logique et tranquillité, les gros se sont fait plaisir et surtout ont fait plaisir aux très nombreux spectateurs venus les acclamer face aux locaux. Ils étaient largement plus de 3000 à Angers pour applaudir les stars du Paris Handball. Un Jean Bouin plein comme un œuf a frémi pendant 30 minute en voyant Michal Baran servir du caviar slovaque à la pelle à un Yoann Eudaric en plein euphorie face à la défense centrale parisienne. Mais le « calme » de la pause a permis aux Parisiens de retrouver leurs esprits et de mettre l’accélération nécessaire dès leur retour des vestiaires pour gommer ce premier acte assez douteux. Dans la même veine, Chambéry, Dunkerque et Montpellier ont fait honneur à leur rang de cadors de la LNH, Sélestat a géré chez son voisin nancéen, Tremblay a fait un petit tour de banlieue rapide en écrasant Asnières sur ses terres, Billère a fermé la baraque face à des Limougeauds tenace mais gaspilleurs et Monaco a baissé pavillon après ses exploits des tours précédents face à une équipe d’Aix qui a pu aligner sa recrue star, Nikola Karabatic pour la première fois. En bref, beaucoup de bonheur sur tous les terrains...

Source Handzone

Les clubs qualifiés:
LNH: 12 clubs
Sélestat, Cesson, Nantes, Dunkerque, Montpellier, Tremblay, Creteil, Toulouse, Chambery, Aix en Provence, Paris, Billère
Pro D2: 4 clubs
Massy, Nimes, Mulhouse, Dijon.

-------------

Les résultats :

Aucune division d'écart:
D2 - D2
- Massy (ProD2)      37-36   Chartres Métropole (ProD2)

1 division d'écart:
Pro D2 - LNH:
- Nîmes (ProD2)      33-29   St Raphaël (LNH)
- Nancy (ProD2)       27-32   Sélestat (LNH)
- Gonfreville (ProD2) 28-33   Cesson Rennes (LNH)
- Vernon (ProD2)     28-33   Nantes (LNH)
- Valence (ProD2)    27-36   Montpellier (LNH)
- Angers (ProD2)     27–39   PSG Handball (LNH)
- Dijon (ProD2)       29-25   Ivry (LNH)
N1 - Pro D2:
- St Ouen (N1)       22-29   Mulhouse (ProD2)

2 divisions d'écart
N1 - LNH:
- USM Saran HB (N1) 20-36   Dunkerque HB (LNH)
- Gien Loiret (N1)      31-34   Toulouse HB (LNH)

3 divisions d'écart
N2 - LNH:

- US St Egreve HB (N2) 27-40   Chambéry Savoie HB (LNH) 
- Longvic (N2)             28-30   Créteil (LNH)
- Limoges (N2)            19-27   Billere (LNH)
- Asnières (N2)           19-30   Tremblay-en-France (LNH)

4 divisions d'écart
N3 - LNH:
- Monaco (N3)            21-36   Pays d'Aix (LNH)

1 février 2013

Résultat CdF: Nancy 27-32 Sélestat; Le SAHB jamais inquiété à Nancy

 

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Pour son entrée en lice en Coupe de France, Sélestat n’a connu aucun problème hier soir pour prendre le dessus sur Nancy (D2) et se qualifier pour les 8 es de finale.

Les cinq buts d’écart (27-32) au décompte final sont en trompe-l’œil. Car les Sélestadiens ont bien plus largement dominé les débats que ne le laisse paraître le score au coup de sifflet final, hier soir à Nancy.

Les Alsaciens ont compté jusqu’à dix buts de plus que les Nancéiens au début de la seconde période (11-21) et en avaient encore huit (21-29) à dix minutes de la fin.

La fin du match était donc anecdotique. Elle a surtout permis à Nancy de terminer en trombe sur un 6-1 et de quitter le terrain la tête haute. Le sort du match était joué depuis longtemps.

« Il s’est produit un coupable mais aussi légitime relâchement dans le dernier quart d’heure. Nancy a profité de ce coup de mou pour se rapprocher, regrette Jordan François-Marie, qui avait prolongé la veille son bail avec Sélestat pour deux saisons supplémentaires. Mais, franchement, on n’a jamais eu peur. On a bien fait le travail et obtenu ce qu’on était venu chercher : la qualification. » Il n’a fallu qu’une dizaine de minutes aux Sélestadiens pour s’installer dans le match et prendre la mesure de leur adversaire.

Ivezic dissuasif

Aidés par trois arrêts de leur gardien Nicolas Potteau durant les premières escarmouches, les Lorrains ont toujours gardé une longueur d’avance après l’ouverture du score par Kratovic. Jusqu’à ce que le SAHB mette pour la première fois le nez à la fenêtre pour mener 4-5 à la 10 e minute sur le troisième but de Pawel Podsiadlo. Le grand arrière polonais était d’ailleurs l’initiateur de l’envolée alsacienne dans la suite de la première période en inscrivant quasiment la moitié des buts de son équipe (8 sur 19).

Grâce à une défense solide et un Obrad Ivezic dissuasif (11 arrêts pour le Serbe durant sa demi-heure dans la cage), Sélestat creusait peu à peu l’écart (6-9 à la 15 e, 7-13 à la 20 e et déjà 9-18 à la 28 e). Le suspense était d’ores et déjà évaporé. Ne restait plus qu’à savoir quel serait l’écart final.

Il a donc culminé à onze unités (11-21) après la reprise. Jean-Luc Le Gall a ensuite fait tourner son effectif qui, dans un premier temps, a bien su gérer son avance (19-28, 46 e). Mais les tirs étaient de moins en moins précis et les pertes de balle bien plus fréquentes (trois en première période contre huit en deuxième).

De quoi réveiller Nancy qui revenait petit à petit à trois buts du SAHB (27-30, 58 e) au terme d’un 8-2 en faveur des Lorrains. Il suffisait d’un temps mort de Jean-Luc Le Gall, de quelques arrêts de Fulop et de deux buts des deux meilleurs buteurs sélestadiens (Podsiadlo et François-Marie) pour remettre les choses dans le bon ordre.

31 janvier 2013

CdF: 16ème de finale Nancy - Sélestat

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       Le SAHB retrouve l’intensité des matches à enjeu ce soir (19h30) à Nancy où le représentant de la LNH sera particulièrement attendu par un adversaire de l’étage inférieur.

      Comme des enfants privés de leur jouet favori depuis six semaines, les handballeurs du Sélestat AHB ont hâte de retrouver les sensations de la compétition. Depuis leur dernière sortie officielle, une victoire convaincante à Toulouse, le 19 décembre dernier, les Violets n’ont fait que s’entraîner en disputant au passage trois rencontres de préparation dont autant de défaites. Avant d’attaquer le championnat face à la meilleure équipe de la LNH (le PSG) et devant une salle pleine de 5500 spectateurs le samedi 9 février, Yuriy Petrenko et les siens vont pouvoir se faire les dents face à Nancy, ce soir à 19h30 en Coupe de France.

     Cette entrée en matière n’aura d’ailleurs rien à voir avec la réception de Paris. Ce ne sera pas un match de gala contre des stars des parquets hexagonaux, mais plutôt un rude combat qu’il faudra savoir maîtriser contre des noms moins illustres mais qui rêvent de faire sortir leur équipe de l’anonymat de la Pro D2, le temps d’un soir. Les Sélestadiens, qui sortent d’une bonne campagne en Coupe de la Ligue où ils ont atteint les demi-finales, début décembre, ont déjà goûté à ces confrontations contre des rivaux de l’étage inférieur. L’an dernier, ils avaient laissé leurs illusions en 8 es de finale du côté de Saintes. Cette année, ils espèrent au moins atteindre ce tour. « Tant qu’il est possible de cumuler le championnat avec la Coupe de France, nous allons jouer les deux compétitions à fond », confirme Jean-Luc Le Gall, qui n’a pas manqué de mettre ses joueurs en garde de tout excès de confiance.

Source L'Alsace

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31 janvier 2013

Le programme des 16e de finale de la Coupe de France :

 

CoupeAucune division d'écart:
D2 - D2
- Massy (ProD2) - Chartres Métropole (ProD2) , le 01/02, 20h30

1 division d'écart:
Pro D2 - LNH:
- Nîmes (ProD2) - St Raphaël (LNH) le 31/01, 20h30
- Nancy (ProD2) - Sélestat (LNH), le 31/01, 19h30
- Gonfreville (ProD2) - Cesson Rennes (LNH), le 01/02, 20h30
- Vernon (ProD2) - Nantes (LNH), le 01/02, 20h30
- Valence (ProD2) - Montpellier (LNH), le 01/02, 20h30
- Angers (ProD2) – PSG Handball (LNH), le 03/02, 16h00
- Dijon (ProD2) - Ivry (LNH), le 03/02, 17h00

N1 - Pro D2:
- St Ouen (N1) - Mulhouse (ProD2) à 20h45

2 divisions d'écart
N1 - LNH:
- USM Saran HB (N1) - Dunkerque HB (LNH),  le 01/02, 20H45
- Gien Loiret (N1) - Toulouse HB (LNH), le 02/02, 20h45

3 divisions d'écart
N2 - LNH:

- US St Egreve HB (N2) - Chambéry Savoie HB (LNH) le 31/01, 20h30
- Longvic (N2) - Créteil (LNH), 02/02, 20h45
- Limoges (N1) - Billere (LNH), le 03/02, 15h
- Asnières (N1) - Tremblay-en-France (LNH), le 02/02, 16h00

4 divisions d'écart
N3 - LNH:
- Monaco (N3) - Pays d'Aix (LNH), le 02/02, 20h00

27 février 2012

Vu côté Saintes: Saintes créé la sensation !

     1748~saintes-la-sensation

       Saintes a créé l'exploit samedi soir en s'offrant le scalp de Sélestat (24-23) en coupe de France. Une qualification logique tant les hommes de Franck Maurice ont livré une remarquable prestation.

Six ans après l'histoire se répète. En s'imposant de la plus belle des manières sur le score de 24-23 sur un ultime jet de 7 mètres de Sylvain Kieffer qui délivra tout un peuple au bord de la crise de nerfs, l'US Saintes Handball a de nouveau réalisé l'exploit de se qualifier pour les quarts de finale de la Coupe de France en endossant au passage, le costume du petit poucet. Seul club de pro D2 à parvenir à ce stade de la compétition après l'élimination de Billère, les Maritimes auront, peut-être, l'opportunité de faire rêver, une fois de plus, leur si fidèle public du Grand-Coudret mais aussi toute une région. Des supporters nombreux, hier soir, malgré les vacances scolaires pour fêter l'exploit des leurs qui se seront comportés en véritables costauds pour venir à bout du Sélestat Alsace Handball. Des héros ces costauds surtout que leur maitre à jouer, François Woum-Woum, n'était pas sur le parquet pour cause élongation. Une salle du Grand-Coudret aux trois-quarts pleine avec 1200 spectateurs à l'unisson poussant les leurs pour croquer les Alsaciens qui l'avaient envisagé mais n'avaient pas effectué 1000 kilomètres pour repartir la tête basse. Un seul leitmotiv : La qualif' pour les quarts. OK mais le leitmotiv était le même chez les locaux donc, forcément, il y en avait un de trop. Comme en 2006 où les Saintais s'étaient imposés 29-27contre les Sélestadiens leur permettant de recevoir un certain Jackson Richardson et Chambéry.

Ils n'allaient pas la refaire les petits bleus quand même. Mais si, en effet ce sont bien les Saintais qui disputeront les quarts de finale de cette compétition les 9 et 10 mars avec, pourquoi pas, le bonheur de recevoir un certain Nikola Karabatic et Montpellier. Malgré leur statut d'outsiders, les bleus la méritent leur qualification dans une rencontre qu'ils auront dominé de bout en bout grâce à une énorme solidarité défensive. Une défense de fer taillée dans la pierre au point de se demander qui était la formation de Pro D2 et qui était la formation de LNH samedi soir. "On a pas su gérer la pression et on perd 18 ballons alors qu'habituellement on en perd qu'une dizaine" lâchait un Jean-Luc Le Gall dépité et colère après ses joueurs. Un technicien alsacien qui concluait "Saintes nous était supérieur, c'est incontestable". Les Sélestadiens n'auront fait illusion que durant les deux premiers tiers de la 1ère période menant 8-7 au bout de 20 minutes de jeu avant que les Saintongeais ne regagnent les vestiaires, sous les ovations d'un public aux anges,avec un but d'avance.13-12 pour des bleus qui compliquaient énormément la tâche d'alsaciens cause défense étagée mise en place par Franck Maurice.

Cette défense compacte et solidaire facilitait la tâche de Jérémie "Callard" Sargenton auteur d'une prestation de grande classe dans ses cages mais qui préférait mettre sa défense en pleine lumière plutôt que de tirer la couverture à lui. "Quand ça défend comme ça devant, c'est un régal d'être gardien derrière. Les gars ils ont vraiment fait un super match devant". Et quand ça défend comme ça, c'est aussi un régal pour le public qui commençait à sérieusement y croire quand ses protégés sortirent des vestiaires pour coller, d'entrée de jeu, un 3-0 à des visiteurs surpris par le niveau de jeu des Maritimes. Quatre buts d'avance pour la bande à Johann Kiangébéni, ce dernier a d'ailleurs fait des étincelles avec une feuille de stats impeccable et un 9 sur 13, bien secondé par l'ex alsacien Robin Foubert qui se sera rappelé au bon souvenir de ses anciens coéquipiers à qui il aura collé un 5 sur 6.

A l'entame du money time et, en partie aussi, grâce à Sargenton auteur de 15 arrêts, Sélestat courait toujours après le score puisque les Saintais n'étaient toujours pas décidés à redescendre de leur petit nuage et voir le rêve s'envoler. 22-18 pour les hommes de Franck Maurice qui ne lâchaient absolument rien et montraient que leurs ambitions de Top 5 de Pro D2 n'étaient vraiment pas utopiques malgré quelques loupés. Même pas peur quand les alsaciens égalisèrent à 4 minutes du terme faisant pourtant penser que le hold-up était pourtant encore possible grâce à un Ivezic, entré dans les buts pour les 30 dernières minutes, auteur de 11 arrêts et qui aura failli briser l'espoir saintongeais. Mais non, les bleus tinrent bon et Robin Foubert sut provoquer la faute fatidique qui permit à Kieffer de délivrer les siens sans trembler. "Tu vois,aujourd'hui dimanche, avec du recul, même si on avait perdu, j'aurais été fier de mes joueurs je te jure car prendre 23 buts seulement contre une LNH c'est fort" savourait Franck Maurice au lendemain de cet exploit. "Les mecs ont fait une grosse prestation et une grosse production. L'accent est vraiment à mettre sur la qualité de la défense et sur la rigueur. Physiquement, Sélestat était pourtant plus fort. On avait beaucoup de kilos et de puissance à leur rendre". Heureux, l'entraineur de l'US Saintes souhaite désormais poursuivre la belle aventure avec la réception d'un gros morceau : "Montpellier ? Oui pourquoi pas. Mais, en tout cas, qu'on joue à la maison, c'est vraiment ce que je souhaite". En attendant le tirage au sort, les Saintais vont pouvoir profiter de ce moment de douce euphorie.

 Source Sport17

27 février 2012

CdF: Sélestat n’avait pas la tête à cela !

jean-luc-le-gall-n-a-pas-aime-le-comportement-de-ses-joueurs-a-saintes-et-espere-qu-ils-presenterontÉliminé sans gloire au stade des huitièmes de finale par une équipe de l’étage inférieur, le SAHB a tout intérêt à réagir prestement sous peine de se mettre dans le dur.

Comme il n’est jamais tombé dans l’euphorie lorsque son équipe accumulait les bonnes performances, Jean-Luc Le Gall ne va pas tout jeter lorsque les résultats prennent une autre tournure. « L’attitude des joueurs n’a pas été scandaleuse à Saintes, modère l’entraîneur du SAHB. Ils n’ont simplement pas réussi à se mettre à la hauteur d’une compétition particulière comme la Coupe de France où l’équipe du niveau inférieur se transcende pour réaliser un exploit. Les joueurs n’ont pas pris cette rencontre par-dessus la jambe, mais, peut-être qu’inconsciemment, ils n’y ont pas mis l’engagement nécessaire. »

Le constat est inquiétant à six jours d’un autre déplacement encore plus important, celui-là à Istres où les Sélestadiens seraient bien inspirés de mettre un terme à une série de trois défaites toutes compétitions confondues. « Il y a un peu de colère entre guillemets car on n’a pas eu le comportement habituel, regrette le coach. Une semaine plus tôt à Créteil, notre attaque a eu bien des difficultés à s’exprimer. Nous avons cumulé davantage de pertes de balles et nous avons connu moins de réussite à Saintes. Le jeu a eu du mal à se mettre en place. Il va falloir repréciser certaines choses à l’entraînement. Ce sont des détails mais ils conditionnent le bon fonctionnement de l’ensemble. Il s’agit d’être plus précis notamment dans le lancement du jeu. Si la première passe arrive avec moins de précision, si la vitesse d’exécution est moindre, cela se ressent forcément dans la précision des tirs. »

Une dernière action à l’image du reste

Ses joueurs ne sont pourtant pas passés loin du hold-up ou, du moins, d’un match nul qui aurait envoyé les protagonistes vers l’épreuve des penaltys où tout peut arriver. Car aussi maladroits qu’ils aient été, les Sélestadiens avaient réussi à effacer les quatre buts de retard qu’ils traînaient depuis la 35 e minute (16-12) pour égaliser à 23 partout à cinq minutes de la fin. Mais la dernière possession a été tout aussi mal négociée que le reste de la rencontre et symbolise l’impuissance du pensionnaire de l’élite à mater la rébellion d’une équipe de D2 surmotivée.

« Cette action est à l’image du match, déplore le coach des Violets. On la débute en infériorité numérique. Mais un joueur saintais écope à son tour de deux minutes. En sortant notre gardien pour le remplacer par un joueur de champ en chasuble, nous évoluons alors en supériorité numérique avec six joueurs de champ contre cinq. Mais nous gâchons ce moment clé et notre dernière chance par un passage en force. C’est symptomatique. »

L’aventure en Coupe de France se termine donc en queue de poisson, à l’image du 8 e de finale six ans plus tôt chez ce même adversaire. Ce faux pas n’avait pourtant empêché Sélestat de conserver son rang en D1 à la fin de la saison. C’est désormais le dernier, et d’ailleurs principal, objectif du SAHB qu’il s’agit d’atteindre en reprenant les choses par le bon bout. Ceci dès vendredi soir à Istres, une lanterne rouge en net regain de forme.

Source journal L'Alsace par Christian Weibel
26 février 2012

Resultat CdF: Sélestat battu d'un but !

handball-coupe-de-france-saintes-selestat-ferreiro-jpg_675725_920x612pL’équipe alsacienne (LNH), à la traîne pendant toute la partie, s’est inclinée hier soir en 8 e de finale de la Coupe de France à Saintes (Pro D2) malgré une fin de match très serrée (24-23).

Cinquantième minute. Saintes craint ces dernières minutes, ayant souvent lâché à ce moment-là depuis le début de la saison. Kieffer, avec le troisième kung-fu saintais du match, donne confiance à son public (22-18 à la 51 e) et à ses partenaires, qui mènent depuis le début de la rencontre. Sélestat rentre enfin dans le match (22-20 à la 53 e, 23-22 à la 55 e, 23-23 à la 56e). Saintes fatigue, Ostarevic en profite pour repousser les tirs quand ce ne sont pas les Saintais qui manquent le cadre.

Il reste moins de deux minutes. Podsiadlo laisse ses partenaires en infériorité numérique. Dans la foulée, Kieffer a l’occasion, sur un jet de sept mètres, de donner l’avantage aux siens. Il marque, entre les jambes du gardien (24-23), le Grand-Coudret est debout. La défense tient bon, mais Sélestat demande un temps mort à 40 secondes du coup de sifflet final.

Une performance défensive

Le gardien alsacien sort, pour permettre aux siens d’être à six en attaque. Kieffer, à son tour, prend deux minutes. Il reste 26 secondes, le suspense est à son comble. Beauregard s’élance. Mais la défense, une dernière fois, tient bon. L’Alsacien est sanctionné pour un passage en force. Saintes garde la balle, la sirène retentit, les joueurs locaux peuvent se sauter dans les bras, ils ont réalisé un exploit digne de la Coupe de France.

En n’encaissant que 23 buts face à une équipe de LNH, les joueurs de Pro D2 ont prouvé à tout le monde, eux compris, que la claque reçue à Semur-en-Auxois, la semaine précédente (42-26), n’était qu’un accident. Car cette équipe, très attachante, est capable de tout. Les Alsaciens, pourtant prévenus, n’en sont pas revenus, eux qui sont apparus amorphes, en deçà de leur niveau, dépassés par l’envie saintaise, au paroxysme hier soir. Foubert et Sargenton ont brillé, mais c’est toute l’équipe qui a fourni un très gros match.

En face, les Sélestadiens n’ont jamais semblé en mesure de contester la victoire saintaise, malgré les neuf buts de Podsiadlo. Jean-Luc Legall ne conteste pas la défaite des siens :  « Mon équipe avait plus de moyens, c’est donc une grosse déception. On pensait gagner d’un ou deux buts. On a vu deux défenses très solides, c’est une victoire logique et méritée des Saintais, qui nous ont dominés collectivement. »

De son côté, Arnaud Freppel, l’ancien Saintais, confiait :  « Nous avons manqué de réussite aux tirs et de concentration dans les moments clés, ça s’est joué sur des détails. C’est une victoire méritée car les Saintais avaient beaucoup plus d’envie. »

En échec offensivement, les joueurs de Sélestat repartent la tête basse pour un voyage retour de près de douze heures qui leur semblera certainement encore plus long. Hier, ils n’ont pas justifié leur rang.

Les autres résultats ici

Source L'alsace

25 février 2012

CdF: Les Alsaciens n'arrivent pas la fleur au fusil

C'est un groupe particulièrement méfiant qui a fait le (long) voyage.

Arnaud Freppel sous les couleurs Saintaises« Sélestat, c'est la ville du hand, le sport y est roi. » Le commentaire est de Sepp Deni, vice-président saintais. Cet Alsacien de cœur sait parfaitement ce que représente le handball pour le club qu'il reçoit, aujourd'hui. Mais, en face, les Sélestadiens savent également pourquoi ils ont passé de nombreuses heures en bus, hier, et pourquoi une victoire serait la bienvenue pour ne pas rendre le retour (près de 1 000 kilomètres) encore plus long.

Jean-Luc Legall, joint alors que le car était à la hauteur de Limoges, est aussi concis dans ses réponses qu'il est précis dans ses objectifs. Son équipe est en Charente-Maritime pour gagner ce match, passer un tour et tenter d'aller le plus loin possible dans la compétition. « Mis à part l'an dernier, où notre objectif était l'accession en LNH, nous n'avons jamais fait l'impasse. Nous voulons faire respecter notre rang. »

Freppel content de revenir

Non pas que le technicien manque de respect à une équipe engagée en Pro D2, au contraire. Mais il sait que la Coupe peut provoquer quelques surprises dont il veut se mettre à l'abri, pour être dans les mêmes dispositions qu'en championnat. Par ailleurs, le technicien connaît bien son adversaire du jour puisque l'an passé, son club s'était imposé d'un but au Grand-Coudret. Par ailleurs, il retrouvera Robin Foubert, un joueur et un homme qu'il apprécie, qu'il avait dirigé en Alsace (notre édition d'hier).

Autre homme qui sera en terrain connu, il s'agit d'Arnaud Freppel. Saintais durant deux saisons, avant de rejoindre Cesson, puis Sélestat, l'ailier droit se fait une joie de croiser ses amis, notamment François Woum-Woum et Johan Kiangébéni, mais aussi les supporteurs, les dirigeants et les bénévoles du club saintais. « Quand j'ai vu le tirage au sort, j'étais content, confie-t-il. C'est toujours un grand plaisir de revenir ici. Il y a des similitudes entre les deux clubs, qui sont familiaux, à taille humaine. »

S'il avoue que quelques messages ont été échangés au moment du tirage au sort, Arnaud Freppel a su faire preuve de retenue, cette semaine, au regard du résultat des Saintais, le week-end passé, à Semur (42-26). Un résultat qui, selon lui, va compliquer la tâche des joueurs de LNH. « On s'en méfie, on sait de quoi les Saintais sont capables. Du meilleur comme du pire. Sur un match, ils auront à cœur de se rattraper. C'est plus un accident qu'autre chose, ça va être difficile. »

Et l'ancien Saintais d'affirmer que son équipe ne galvaudera pas ce match, dans un Grand-Coudret dont il mesure l'importance, lui qui connaît très bien la salle.

Source du journal Le Sudouest.fr

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