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Le 8ème Rugiss' Hand
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13 avril 2013

Sélestat - Toulouse: Retrouver les bonnes habitudes contre Toulouse


 

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Après trois semaines sans compétition, le SAHB remonte sur le parquet en accueillant Toulouse. Face à une équipe qui leur réussit ces dernières années, les Sélestadiens aimeraient remporter leur première victoire de l’année à domicile.

Cette statistique n’émeut d’ailleurs pas l’entraîneur alsacien, qui se méfie avec raison d’un adversaire qui n’est qu’à deux longueurs derrière son équipe et sait le bénéfice qu’elle pourrait tirer d’une victoire à Sélestat. « Toulouse n’a perdu contre nous que d’un but à l’aller et comme il lui faut aussi prendre des points, elle ne va certainement pas s’en priver » , note Jean-Luc Le Gall.

Perturbée par des problèmes extra-sportifs en début de saison, l’équipe de Jérôme Fernandez a aussi dû faire face à de nombreuses blessures (Puig Asbert, Andjelkovic et désormais Porte). Au point d’engager un joker médical, le Grec Vasilakis qui fera ses débuts avec le Fenix, ce soir sur les bords de l’Ill. « Cette équipe n’a plus rien à voir avec celle que nous avons rencontrée à l’aller, prévient le coach. Mais ce qu’elle a perdu en valeur individuelle, elle l’a comblé par davantage de solidarité. Son jeu paraît mieux en place. Menée 5-1 dans les premières minutes par Tremblay elle est revenue dans le match et a fait preuve d’une grosse solidarité mentale pour arracher le match nul sans faiblir dans le money time. »

Garder la dynamique

Même diminuée, cette équipe possède encore assez de ressources pour mener la vie dure au SAHB comme le prouvent ses deux derniers déplacements à Nantes et Ivry où elle n’a perdu que par trois et deux buts d’écart.

Trois semaines se sont écoulées depuis la dernière journée et une courte défaite (24-23) des Violets à Dunkerque, prétendant de plus en plus crédible à la deuxième place en Ligue des Champions. Toujours sans victoire à domicile depuis la reprise (défaites contre Paris et Chambéry), Sélestat doit donc retrouver ses bonnes habitudes en imposant sa loi chez lui. Quentin Eymann et ses partenaires vont s’y appliquer pour rester dans leur bonne dynamique. Depuis leur retour dans l’élite, ils n’ont jamais failli à domicile contre un concurrent direct et n’ont pas l’intention de dévier de cette route. Le jeune arrière droit du SAHB ne dit pas autre chose. « C’est un match qu’il nous faut absolument gagner pour creuser l’écart avec Toulouse et aussi marquer des points contre les autres équipes qui nous suivent. On sait que ce sera dur car même avec des joueurs en moins, Toulouse obtient de bons résultats. Il ne faudra simplement pas se rater. Comme ce doit être le cas pour au moins trois des quatre dernières équipes qu’on va accueillir et qui sont derrière nous au classement. » Cette rentrée des classes après une coupure de trois semaines va donner le ton. « L’important c’est de conserver cette dynamique qui nous anime. Elle nous permet de progresser et de consolider notre savoir faire, » conclut l’entraîneur.

La composition des équipes : Ici

Source L'Alsace0

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23 mars 2013

Résultat de la 19ème journée: Dunkerque 24-23 Sélestat; Sélestat frôle l’exploit face à un cador !

 

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     Jamais simple de se déplacer au stade des Flandres, l’une des salles les plus chaudes du championnat, encore moins quand il s’agit d’affronter une équipe en pleine confiance, avec déjà deux trophées à son actif cette saison et candidat déclaré à un ticket pour la ligue des champions. Sélestat aurait mérité de partager les points hier soir à Dunkerque (24-23).

    Dunkerque n’aura pas livré une partie digne d’un candidat au podium, mais les Nordistes ont fait le « métier » et, face à des Sélestadiens encore tendres dans les moments cruciaux, cela a suffi. Yurij Petrenko, ancien pensionnaire dunkerquois, avait prévenu ses coéquipiers, les débuts de match des Dunkerquois sont souvent tonitruants, pour preuve la première mi-temps compliquée du match aller. Une fois n’est pas coutume, le premier quart d’heure a été timide (5-5), comme refroidi par un hiver qui n’en finit plus au bord de la mer du Nord. Aucune équipe n’a pris le dessus, la faute aux portiers, William Annotel, titulaire dans les cages dunkerquoises à la place de Vincent Gérard pourtant récemment appelé par Claude Onesta, répondait à Laszlo Fulop.

     La seconde partie du premier acte a été plus agréable, la base arrière dunkerquoise, Erwan Siakam à sa tête obligeant les Alsaciens à réagir (10-8, 23e ). Dunkerque pensait enfin pouvoir faire tourner la machine à plein régime, mais la bonne entrée en attaque de Quentin Eymann (3/3 en 15e ) a freiné les ardeurs dunkerquoises jusqu’à la mi-temps (14-12).

     Au retour des vestiaires, l’USDK a balbutié son handball. Eymann et Beauregard ont continué sur leur lancée, permettant à Sélestat d’entrevoir l’exploit (17-19, 45e ). Jusqu’au bout, la base arrière alsacienne allait faire souffrir les Dunkerquois. Le money-time allait être décisif (23-23, 58e ). On pourra regretter les multiples exclusions prononcées par le corps arbitral, Pesic exclu en payait les frais (47e ). Mais comme souvent dans les instants cruciaux, les grands joueurs font la différence. Vincent Gérard, bien aidé par une défense endurcie à sauver son équipe à plusieurs reprises, Pierre Soudry, décomplexé en l’absence de Sébastien Bosquet a offert la victoire aux siens. Ces petits « riens » qui font la différence avec les grosses cylindrées, c’est aussi ce ballon mal exploité dans la dernière minute alors que Sélestat était en supériorité numérique.

A issue du match, Thierry Demangeon, entraîneur-adjoint, regrettait « les derniers instants du match où l’on doit accrocher le nul. À sept contre cinq, on exploite mal le ballon » , tout en reconnaissant la force de son adversaire du soir. « Dunkerque a été solide au bon moment, et Gérard nous fait mal quand il faut ». Encore une fois, Sélestat aura frôlé l’exploit face à un cador du championnat. Tranquillement installé dans le ventre mou du championnat, les Sélestadiens auront à cœur de rependre leur marche en avant face à Toulouse après la trêve internationale.

Source L'Alsace

8 janvier 2013

La relève de Sélestat déjà installé en LNH

               La Génération 90-91 de Sélestat Confirme tous les jours à haut niveau, notamment depuis cette seconde année en LNH qu’on annonce toujours comme la plus difficile.

Quentin Guynel ValentinA gauche de la photo
Quentin Eyman 
Née en 1991, 22 ans, 197M,
ARRIERE DROIT
Déjà 5 ans au plus haut niveau.

Au centre de la photo
Guynel Pintor
Née en 1990, 22 ans, 2.00 Mètres
DEFENSEUR – ARRIERE GAUCHE
Déjà 5 ans au plus haut niveau.
« Le meilleur défenseur de sa génération ».

A droite
Valentin Aman
Née en 1991, 22 ans, 1.86 Mètres
Pivot
Également 5 ans au plus haut niveau
« Pivot et défenseur hors-pair ».

Guynel PINTOR : « Travailler avec Mr ONESTA et Mr DINARD … ».
Guynel PINTOR : « Prendre le relais de Didier ? S’il me le permet pourquoi pas ?».

La relève de Sélestat déjà installé en LNH


    Hand-planet: Bonsoir à tous les trois, tout d’abord bravo pour votre année de confirmation, vous avez connu une ascension assez rapide en intégrant l’équipe professionnelle depuis plus de 5 ans et tout cela en ayant beaucoup de temps de jeu.

Valentin Aman (Pivot de Sélestat) :
Merci de nous inviter et nous en profitons pour vous souhaiter une bonne année 2013.
C’est vrai, nous avons eu la chance il y 5 ans (2008-2009) «l’année de la descente du club en pro d2 » d’être lancé dans le grand bain. Nous n’avons pas réussi à nous maintenir à l’époque mais on s’était promis de retrouver la LNH le plus vite possible. Le club a fait le pari de la formation et nous sommes remontés assez vite en LNH avec une saison fantastique aux cotés de Créteil en 2009-2010. Pintor, Eyman, Beretta, François marie et Jung notre capitaine actuel, on a vraiment la fibre club !! De plus, on forme réellement un vrai groupe avec nos coéquipiers les plus expérimentés. On vit pour la réussite du club !


Merci Valentin, une question pour vous 3 … Quelles sont vos objectifs à chacun ?

Guynel PINTOR :
   Je souhaite déjà une bonne année à tous les lecteurs d’Hand planet ainsi qu’aux supporters de Sélestat. A court terme mon objectif est d’assurer avec le groupe le maintien de Sélestat et continuer à prendre une place prépondérante dans cette équipe. Mon coach « LE GALL » me donne beaucoup de confiance et je souhaite pouvoir le lui rendre. Dans un second temps j’ai un rêve : c’est d’intégrer l'équipe de France A.

On a parlé de toi c’est vrai dans l’émission Les Spécialistes « CANAL +» comme un éventuel prétendant au poste de défenseur pour prendre le relais d’un certain Mr Didier Dinard. Qu’en penses-tu ?
   Ça sera un rêve qui se réalise, maintenant travailler avec Mr ONESTA et Mr DINARD propulserait ma carrière de professionnelle vers le plus haut niveau. J’ai vraiment envie de prendre le relais de Mr Dinard si cela peut m’être permis.

Valentin AMAN :
   Guynel à raison, l’objectif n°1 est de continuer à avoir des résultats pour assurer au plus vite notre maintien dans l’élite. En ce qui concerne ma situation personnelle, j’essaye de montrer à chaque entrainement que je mérite ma place dans le 7 de départ. La concurrence est rude à mon poste (PESIC, JUNG) mais je m’en tire pas mal, je ne lâche jamais rien !

On te compare souvent à Detrez de Chambéry cela est dû à quoi ?
 Le morphotype je pense, mais aussi le style de jeu en attaque, je dois encore améliorer ma masse musculaire (1.86 pour 95 kilo déjà bien affuté) et continuer à travailler pour m’améliorer au poste.

Quentin EYMAN :
    Dans l’immédiat je ne vais pas déroger à ce que disent mes coéquipiers à savoir le maintien du club. J’ai signé pour 3 ans en mai dernier, le club me fait donc confiance. Je souhaite sinon progresser d’avantage pour devenir un des meilleurs arrière droit du championnat de France.

Et l’équipe de France ?
Quentin: Ohh vous savez, on ne mérite que ce que l’on sème, à moi d’être performant pour y prétendre. Certains joueurs de ma génération commence à y rentrer « Mahé kentin notamment » c’est un rêve pour moi bien sûr.

Une bonne raison de croire que le futur du club Alsacien est assuré par ces potentiels futurs joueurs de l’équipe de France.

Hand planet vous souhaite bonne chance pour vos objectifs personnels et collectifs.

Source Hand Planet.
21 septembre 2012

2ème journée : Saint Raphael - Sélestat

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      Défaits lors de la première journée face à Nantes, Quentin Eymann et les Violets affrontent ce soir Saint-Raphaël, autre gros bras du championnat. Avec l’intention de mettre à mal la hiérarchie.

Ce n’est bien sûr qu’un clin d’œil, mais il lui tenait visiblement à cœur. Durant l’intersaison, Quentin Eymann a troqué le numéro 19 pour le 68. « Je viens du Haut-Rhin, explique l’arrière droit violet, né à Thann. C’est une petite dédicace à mon département. J’y pensais déjà la saison dernière et je me suis dit : “Pourquoi pas ?” »

« C’est bien de faire une saison correcte, mais maintenant, il faut prouver et confirmer »

 

Ce changement de numéro ne devrait cependant pas tromper ses adversaires bien longtemps. Car après sa belle saison 2011-2012 (49 buts), Quentin Eymann n’est plus un inconnu en LNH. Au point d’avoir été retenu récemment parmi les Top 5 des espoirs du championnat par le quotidien L’Équipe.
    « Ce sont des amis qui me l’ont dit, sourit le joueur de 21 ans. Même si cela fait toujours plaisir, je n’y prête pas trop attention. Cela ne veut pas dire que ma carrière est toute tracée. Je le vois plutôt comme un encouragement. »
    La jeunesse n’empêchant pas la lucidité, l’arrière droit sélestadien sait au contraire que le plus dur commence pour lui. « C’était ma première saison en D1, tout le monde ne me connaissait pas forcément. C’est bien de faire une saison correcte, mais maintenant, il faut prouver et confirmer. »
     Son club nourrit exactement le même objectif. Et après son départ manqué face à Nantes le week-end dernier (défaite 24-29), le Sélestat Alsace Handball entend cette fois créer l’exploit dans le Var. Qu’importe la différence de statut et de moyens entre les deux clubs.
     « On ne va pas là-bas en se disant que Saint-Raphaël est installé dans le haut de tableau et que l’on ne peut pas gagner. On peut faire quelque chose », souffle Quentin Eymann.
      Le Haut-Rhinois a encore en tête le match retour de la saison dernière (le 21 mars). « Nous n’étions pas si loin de la victoire », se remémore-t-il. En tête à la pause (17-18), les joueurs de Jean-Luc Le Gall avaient finalement cédé face à Stehlik, Megannem et Krakowski (24 buts à eux trois, 35-29 au final).
      Quentin Eymann garde également à l’esprit que Sélestat devra montrer davantage que lors de sa première sortie face à Nantes (à l’image de ses coéquipiers, l’arrière droit n’a pas spécialement brillé avec un seul but sur quatre tirs tentés).
       « On parle beaucoup des dix minutes en seconde période (le SAHB avait encaissé un 9-1, ndlr), mais nous n’étions pas à notre niveau de la saison dernière en termes d’investissement et défensivement durant toute la rencontre. »
         Les Violets ne pourront pas se le permettre face à des Varois sans aucun doute revanchards après deux défaites consécutives, en barrage de la Ligue des Champions contre Hambourg (31-32 après prolongation) et à Dunkerque en championnat le week-end dernier (31-28). « Je pense que l’on va corriger ces erreurs assez vite », assure Quentin Eymann.
         C’est une évidence : pour décrocher son maintien en LNH, Sélestat devra réaliser le match “parfait” à plusieurs reprises cette saison. Pourquoi pas dès ce soir à Saint-Raphaël ?

Lire plus encore sur Dna

19 mai 2012

Présentatation 25ème journée: Sélestat- Tremblay

 Gagner pour que la fête soit encore plus belle

quentin-eymann-et-vlado-ostarcevic-(a-droite)-esperent-boucler-leur-championnat-a-domicile-par-une-vAssuré de son maintien en D1, Sélestat jouera l’esprit dégagé de toute pression pour tenter de décrocher une dixième victoire en guise de cadeau à son merveilleux public.

Pour la première fois cette saison, les joueurs du SAHB ne regarderont pas derrière eux. À deux journées de la fin du championnat, ils n’auront pas besoin de se préoccuper des conséquences de leur dernière sortie à domicile, mais pourront aborder ce match pour se faire plaisir et en procurer des tonnes à leurs supporteurs. Un peu à l’image de leur dernier match de l’an dernier qui a viré à la fête face à Pontault-Combault, une fois la montée assurée, les Violets vont faire en sorte que cette soirée soit un dernier bon moment d’échange et qu’au moment où le chronomètre égrènera l’ultime seconde de la saison à domicile, ils aient accroché une dixième victime à leur tableau de chasse.

Dans les huit premiers

D’autant que le jeu en vaut la chandelle. Leur entraîneur, Jean-Luc Le Gall, invoque d’ailleurs deux bonnes raisons de ne pas relâcher l’effort à deux journées du terme (le dernier match aura lieu le mercredi 30 mai à Nîmes).  « Cette rencontre sera l’occasion de remercier notre public pour le soutien qu’il nous a accordé tout au long de la saison. Et le meilleur cadeau qu’on puisse lui faire, c’est de lui offrir une dernière victoire contre une équipe qui nous a déjà battus à deux reprises cette saison. Ensuite, il y a encore un enjeu dans le classement final. Si nous finissons dans les huit premiers du championnat, nous ferons alors partie des équipes qui pourront accueillir un match du premier tour de la Coupe de la Ligue, la saison prochaine. C’est une opportunité intéressante à saisir qui nous évitera de nous déplacer. »

Cet automne, c’est d’ailleurs à Tremblay que la Coupe de la Ligue s’est achevée pour Sélestat. Face à un adversaire qui l’avait déjà dominé deux semaines plus tôt. Deux défaites nettes (31-24 et 25-19) que les Sélestadiens ont l’occasion de rectifier ce soir à condition de bien négocier la défense particulière de leur adversaire. Une homme à homme étagée qu’ils ne croisent pas souvent sur les parquets de la D1.

Quentin Eymann et ses coéquipiers tenteront de trouver la parade pour boucler leur saison à domicile sur un succès qui leur permettrait de présenter un superbe bilan puisqu’à l’exception des quatre premiers du championnat, ils ont réussi à battre leurs sept autres adversaires, ne concédant qu’un nul, il y a quinze jours, face à Cesson, le tombeur de Montpellier la semaine dernière.

Des progrès à mesurer

« On ne va rien lâcher mais, au contraire, jouer ce dernier match à fond, lance le jeune arrière droit du SAHB qui a fêté ses 21 ans le mois dernier.  Ce sera notre manière de remercier ces spectateurs qui nous ont suivis toute la saison et qui ont rempli deux fois le Rhenus. »

Quentin pourra aussi mesurer le chemin parcouru au cours d’une saison qui lui a permis de se révéler. Une première année pleine au sein de l’élite française qu’il avait certes découverte il y a trois ans, mais dont il n’a réellement pris la mesure que cette année. Après des débuts timides (11 buts lors des dix premières journées, puis 35 lors des 14 autres et notamment 10 buts lors des deux derniers matches), il est devenu un élément important dans le collectif alsacien.  « C’est la blessure de Jordan François-Marie qui m’a propulsé plus vite que prévu dans le grand bain, tempère l’intéressé.  J’ai conscience d’avoir progressé au fur et à mesure de mon temps de jeu. Mais je sais aussi qu’il me reste encore beaucoup de travail à faire. » C’est sûr. Mais ce soir, il ne sera déjà plus ce jeune homme timide qui a tenté de faire de son mieux lors de la deuxième journée à Tremblay. Mais un atout de plus dans la manche du SAHB

SÉLESTAT – TREMBLAY ce soir à 20h30 
Salle Germain Spatz
Arbitres : MM. Thierry Dentz et Denis Reibel.

Sélestat :
Au but: 12. Ivezic et 69. Fulop
Les joueurs: 3. Jung (cap.), 5. Petrenko, 6. Pesic, 7. Beretta, 8. Podsiadlo, 9. Beauregard, 11. Freppel, 13. Aman, 15. Pintor, 19. Eymann, 20. François-Marie, 27. Ostarcevic.
Entr. : Le Gall.

Tremblay :
Au but: 16. Pocuca et 70. Sapronov 
Les joueurs 2. Hugolin, 4. Drouhin, 5. Serrana, 8. Poulin, 9. Ostertag, 10. Crepain, 11. Sall (cap.), 13. Prat, 17. Waeghe, 21. Peyrabout, 23. Bingo, 40. Hamouda.
Entr. : Imbratta.

Source L'Alsace Christian Weibel

 

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7 mai 2012

Après Cesson: Ils ont refusé la défaite

quentin-eymann-n-a-pas-menage-ses-efforts-pour-aider-les-violets-a-arracher-le-match-nul-photo-dnIls sont revenus de nulle part, renversant une situation que tout le monde, sauf eux, pensait irréversible.  Les Violets auraient pu gagner face à Cesson. Ils ont su ne pas perdre et prendre un point qui pèsera sans doute de tout son poids au moment du décompte final.

Les joueurs Sélestadiens s’étaient fait une promesse, celle de ne pas rater ce rendez-vous important, sinon décisif, face à Cesson.

« Au vu des résultats de certains de nos concurrents  (défaite d’Ivry, Nîmes et Istres vendredi), on s’était dit avant le match que c’était le moment de prendre des points, qu’il ne fallait absolument pas perdre », souffle l’ailier gauche Kevin Beretta.

La défaite, les Violets l’ont pourtant vue de (très) près. Le match nul arraché aux “Irréductibles Bretons” tient même du miracle, tant leurs affaires semblaient mal embarquées à l’entame de la dernière minute (26-28, 59 e).

Eymann : « On n’a pas lâché en fin de match »

S’ils ont manqué de maîtrise à certains moments clés de la rencontre, les coéquipiers d’Olivier Jung ont su faire preuve de lucidité dans le  money-time.

« Dans ce genre de situations, on se concentre surtout sur les choses simples, souligne le jeune arrière droit Quentin Eymann. On s’attache à bien défendre, à jouer vite en attaque tout en cherchant à ne pas perdre de ballons. »

Un plan de jeu respecté à la lettre par les joueurs de Jean-Luc Le Gall. Kevin Beretta, brillant sur son aile gauche (6 buts), n’a ainsi pas tremblé au moment de ramener son équipe à 27-28, à une poignée de secondes de la fin du match. « Est-ce que le ballon pèse plus lourd à ce moment-là ? Sur le coup, tu n’y penses pas. Mais après un regard sur le tableau d’affichage, tu te dis que c’est un tir qu’il ne fallait pas louper… » C’est ensuite Djordje Pesic qui s’est chargé d’égaliser, offrant un point précieux au Sélestat Alsace Handball.

La déception d’avoir perdu le fil en seconde période est évidemment difficile à atténuer. « On avait quatre buts d’avance  (25-21, 46 e) et on est forcément déçus de ne pas avoir gagné, Quentin Eymann, lui aussi performant (5 sur 7 au tir et une poignée de passes décisives). Mais on n’a pas lâché en fin de match et, sur ce point, c’est tout de même satisfaisant. »

« Vu l’ambiance et le soutien dont ont encore fait preuve nos supporters, on ne pouvait pas perdre, on se devait de faire le maximum », ajoute Kevin Beretta. Beau joueur, l’ailier gauche violet reconnaît que le match nul est somme toute « mérité », au regard du bon match réalisé par Cesson.

« Nous avons été malmenés en première période, analyse le Sélestadien. Et nous n’avons pas su “tuer” le match quand nous en avions la possibilité. » Pour Kevin Beretta, la fatigue et « l’usante défense » bretonne auront fait leurs effets dans les quinze dernières minutes. « On était bien “cramés”, avoue-t-il. Cesson défend avec énormément d’impact physique. »

Beretta : « C’est un bon point de pris »

Ce match nul ne doit pas faire oublier que Sélestat a une nouvelle fois été fidèle à lui-même. Les Violets n’ont jamais flanché cette saison à domicile dans les matches décisifs. Après les victoires contre Créteil, Ivry, Nîmes, Istres, Toulouse et Paris, les coéquipiers d’Arnaud Freppel ont su ne pas perdre face à un autre concurrent pour le maintien en D1. Et c’est déjà beaucoup.

« C’est un bon point de pris, estime Kevin Beretta. Il nous permet d’être un peu plus sereins. » Et d’aborder les trois derniers matches avec quatre points d’avance sur Nîmes, le premier relégable.

Si le SAHB doit encore affronter trois équipes n’ayant elles aussi pas assuré leur avenir en D1 (Ivry, Tremblay et Nîmes), il profitera inévitablement sur le plan comptable des duels entre les équipes en lutte pour le maintien, et ce dès la prochaine journée.

« On ne fait pas de calculs, on ne regarde pas les résultats des autres équipes », assure Quentin Eymann. En arrachant le match nul contre Cesson, Sélestat a en effet préservé ce qui n’a pas de prix : la maîtrise de son destin. Une victoire et le maintien sera une réalité. De quoi nourrir un certain optimisme.

Source Dna

Lire aussi : Encore une victoire

22 avril 2012

Joyeux anniversaire Quentin et Vlado

Le 8ème Rugiss' Hand souhaite

Quentin Eymann

qui fête ses 21 ans

et également un

Ostarcevic

qui fête ses 30 ans

Sretan rodendan !

 

5 février 2012

Résultat Sélestat - Toulouse : 31 - 28

A Sélestat, le compteur grimpe à 14

meilleur-buteur-alsacien-avec-podsiadlo-quentin-eymann-a-ete-l-un-des-grands-artisans-de-cette-prec       Au cours de l’une des soirées les plus glaciales de l’année, le SAHB a soufflé le show pour se mettre encore un peu plus au chaud en terrassant (31-28) le Fenix Toulouse hier soir. Le promu est désormais seul à la 6 e place de la LNH.

La trêve n’a pas coupé l’élan de Sélestat. Les sept semaines d’arrêt n’ont eu aucun effet sur l’efficacité de l’équipe alsacienne qui a commencé l’année comme elle avait bouclé la précédente par une victoire. Ce qui donne désormais sept succès au bilan au bout de 14 journées. Un parfait équilibre qui place l’équipe de Jean-Luc Le Gall seule à la 6 e place de la LNH. Ces deux points supplémentaires rapprochent encore un peu plus le SAHB de son objectif : 10 succès pour assurer son maintien.

Trois mois après le match aller sur les bords de la Garonne, Sélestat a encore coupé les ailes d’un Fenix qui ambitionne un rang parmi les 4-5 premiers du championnat de France. L’oiseau mythique n’a pas pu renaître de ses cendres. Du moins pas contre Sélestat qui a habilement mené les débats pendant la plus grande partie du match.

Ivezic touché par la grâce

Après une émouvante minute de silence à la mémoire de la maman de Jérôme Fernandez décédée à son retour de l’Euro, Sélestat attaque la rencontre bille en tête. La soirée ne pouvait pas mieux commencer pour les Violets qui mènent rapidement 3-0 grâce à un premier but de Beauregard et deux consécutifs de Pesic très actif aux six mètres. Mais la réplique de Toulouse va rapidement refroidir l’ambiance puisque les visiteurs passent un 6-1 en à peine cinq minutes qui leur donne deux buts d’avance (4-6) à la 10 e minute. Preuve qu’il faudra aller au combat pour ouvrir le cycle retour victorieusement.

C’est ce que feront les Alsaciens. Sans s’affoler, ils reprennent leur marche en avant. En s’appuyant sur une défense 6-0 très compacte et agressive et bénéficiant des arrêts d’Obrad Ivezic particulièrement inspiré, ils se replacent en tête grâce à un 5-0 (10-6) ponctué par deux buts de Quentin Eymann. Toulouse n’arrivait pas à endiguer les vagues sélestadiennes malgré un changement de gardien et de dispositif défensif. Et en attaque, Jérôme Fernandez (3/7 durant la première demi-heure) et ses partenaires avaient bien du mal à perforer la cage puisqu’ils ne marqueront que quatre buts dans les vingt dernières minutes du premier acte conclu sur une avance de cinq buts pour les locaux (15-10).

L’écart continue de grandir au début de la seconde période (22-15, 41 e) grâce, entre autres, aux coups de patte de Quentin Eymann (6/8 avant de fléchir en fin de match) ou de Podsiadlo. Mais Toulouse n’avait pas encore rendu les armes. Il a suffi d’une ou deux imperfections pour que les visiteurs reviennent à quatre longueurs (24-20) alors qu’il restait douze minutes à jouer. Aman au pivot, Petrenko en interception et Beauregard de loin redonnaient alors de l’air à leur équipe, tout comme Ivezic qui finissait avec 25 arrêts à son compteur (27-21, 53 e). À 30-25 et moins de deux minutes à joueur, le CSI plein comme un œuf pouvait faire la fête à son équipe.

Source L'Alsace par Christian Weibel
22 janvier 2012

3ème match prépa: Tremblay, défaite positive

Quentin Eymann        Face à une opposition beaucoup plus consistante que la veille, les Alsaciens, amoindris par les blessures, ont fait mieux que se défendre.

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TREMBLAY29/25 SAHB

Tremblay en France vs SELESTAT Alsace HB

      « Ce sera plus dur à Tremblay ! », avait déclaré Jean-Luc Le Gall en quittant Coubertin jeudi soir. L’entraîneur du SAHB avait vu juste. C’est un secret pour personne : Tremblay vaut mieux que son classement actuel.
     Après quatre égalités arrachées lors des huit premières minutes (4-4), les Sélestadiens encaissent un 3-0 (7-4, 12 e) dont ils se remettent vite. Fulop sort le grand jeu devant Peyrabout (17 e), puis Petrenko et Pintor ramènent le SAHB à hauteur (9-9, 21 e).
     Fidèles à leurs principes, les Banlieusards parisiens placent une grosse accélération qui repousse les Alsaciens à distance : 13-9 (26 e). Néanmoins, en une minute, Aman et Eymann en effacent la moitié. Avec seulement 5 pertes de balle (14 en tout) et 2 buts de retard à la pause, le SAHB reste dans le match.
     A la reprise, Pintor rapproche les siens (13-12, 31 e), mais Tremblay reprend ses distances après le doublé de Drouhin : 16-12 (34 e).
     Ne lâchant rien, Sélestat revient tout près à la faveur d’un 0-3 grâce à ses jeunes : Eymann, Freppel et Aman (16-15, 35 e), puis 19-18 (40 e), suite au doublé d’Aman.
     Deux nouvelles accélérations franciliennes font plier les Bas-Rhinois (23-18, 44 e, puis 25-19, 47 e) obligeant le coach “violet” à poser son temps mort.
     Mais plier n’est pas sombrer. Bien aidés par les arrêts d’Ivezic et au prix d’un 0-4 (doublé de Pintor, Aman et Pesic), les visiteurs sont toujours dans la roue : 26-24 (55 e) et 27-25 (57 e). Hélas pour eux, ils vont en rester là, Drouhin se chargeant de signer les deux derniers butsions.
     Tremblay aura fait la différence grâce à des individualités plus aguerries, mais Sélestat aura prouvé que son bon classement à mi-parcours ne devait rien au hasard.
     « On savait que Tremblay ce serait plus fort, analyse Jean-Luc Le Gall. On a surtout évité de transformer les bobos (Beauregard, Podsialdo) en blessures. Un moment, nous n’avions que des jeunes sur le parquet. Nous avons fait de bonnes choses. Même à –6, nous n’avons jamais sombré. C’est un résultat honorable au regard de l’effectif dont nous disposions. »

TREMBLAY 29 SAHB 25
Mi-temps : 13-11.
Arbitres : MM. Meyer et Oudin.
80 spectateurs.

TREMBLAY : Pocuca (1-30 e, 3 arrêts dont 1 pen.) et Sapronov (31-60 e, 4 arrêts) au but. Ugolin 1/2, Drouhin 10/12 dont 6/6 pen., Poulin 6/8, Ostertag 4/6, Guillard 2/5, Peyrabout 3/6, Brasseleur 2/6, Crépain 0/2, Hammouda 1/5.

SAHB : Fulop (1-30 e, 6 arrêts) et Ivezic (31-60 e, 8 arrêts) au but. Réchal 0/1, Jung 0/1, Petrenko 3/5 dont 0/1 pen., Pesic 4/6 dont 2/3 pen., Matzinger 0/1, Freppel 2/3, Aman 5/6, Pintor 5/10, Beretta 1/2, Eymann 5/7

Source Dna

5 décembre 2011

Après Istres : Sélestat ne va pas s’en contenter ...

     a-l-image-de-quentin-eymann-qui-progresse-a-chaque-sortie-le-sahb-croque-dans-toutes-les-opportunit En prenant l’habitude de remporter ses matches à la maison,   le SAHB a de plus en plus de raisons de croire à son maintien.   À condition de ne pas se relâcher.

     Avec ses trois victoires au cours des quatre dernières journées, Sélestat est désormais installé à une confortable 7 e place de la LNH en compagnie de Cesson, la seule équipe qui a su battre le SAHB en novembre. À deux journées de la fin du cycle aller, le promu se porte plutôt bien dans la mesure où il n’a connu aucun accroc par rapport à son tableau de marche le plus optimiste et que quatre points d’écart le séparent du premier relégable. Une marge, certes infime, qui permet néanmoins de voir venir. D’être dans la position du lièvre qui donne le rythme plutôt que dans celle du poursuivant.

    La cinquième victoire de la saison, samedi face à Istres, a donc permis au SAHB d’augmenter la marge avec la zone rouge. C’est bien là l’essentiel de la soirée. Et même si les spectateurs n’ont pas véritablement eu l’occasion de se pâmer, ils n’ont pas boudé leur plaisir au moment de suivre l’invitation du speaker du CSI à se lever durant la dernière minute du match pour saluer cette quatrième victoire sur six matches à domicile.

    « Nous n’avons pas été aussi rayonnants que nous avons pu l’être lors de matches précédents, reconnaît bien volontiers l’entraîneur des Violets, Jean-Luc Le Gall.  L’enjeu de ce match face à un concurrent direct était dans les têtes car on ne pouvait pas se permettre de perdre. Mais à l’arrivée, on gagne quand même avec cinq buts d’avance sans vraiment se faire peur. J’aurai aussi aimé qu’on conserve l’écart de huit buts qu’on s’était créé vers le milieu de la seconde période. Certaines choses m’ont déplu mais dans l’ensemble la production est bonne. Ne serait-ce qu’au niveau du très faible nombre de pertes de balles. »

     Ses joueurs ont en effet, gâché deux fois moins de ballons que leur adversaire (7 contre 14). Maîtrisant la rencontre et s’évitant une fin de match difficile en tuant le suspense par un 10-4 à cheval sur les deux périodes (14-12 à la 29 e à 24-16 à la 46 e). Avec une répartition des buts plus équilibrée qu’à l’ordinaire qui montre que c’est bien un collectif qui a pris le dessus plutôt qu’une individualité. Moins efficace que 15 jours plus tôt face à Nîmes (12 buts), Pawel Podsiadlo a néanmoins planté ses sept buts. Et si Frédéric Beauregard, bien remis de sa blessure à Cesson, n’a pas été récompensé de ses efforts (5/12), il a été un poison permanent pour les défenseurs istréens. Entré en seconde période, Quentin Eymann a joliment tiré son épingle du jeu en mettant la moitié de ses tirs au fond (3/6) avec une conviction qu’il n’affichait pas il y a trois mois, tout en distribuant des caviars au pivot où à l’aile.

     « À l’image des écoliers qui sont moins performants en cette fin de trimestre, mes joueurs sont un peu dans cette configuration, plaide l’entraîneur sélestadien.  Mais la concurrence est à l’identique. Mercredi à la télé, je n’ai pas vu la fringante équipe de Saint-Raphaël du début de saison. Et Istres n’a pas beaucoup insisté. Si bien que je trouve que nous avons été autrement plus solides en première mi-temps pour nous porter en tête qu’en deuxième car Istres a lâché le morceau au bout d’une dizaine de minutes. »

L’objectif : 10 victoires

Le coach dispose désormais d’une dizaine de jours pour préparer les organismes qui vont s’attaquer à trois matches en sept jours.  « Nous allons essayer d’avancer le match de Coupe de France à Cernay au mardi 13 décembre pour disposer de deux jours avant de monter dans le bus le vendredi 16 en direction de Dunkerque. » Et de boucler la première partie de la saison à Coubertin, le mercredi 21 décembre. Deux déplacements que Jean-Luc Le Gall espèrent productifs.  « Dans ce championnat déroutant où il n’y a pas véritablement de hiérarchie, je pense qu’il vaut mieux tabler sur 10 victoires plutôt que 9 comme je l’avais pensé au début de l’exercice. Avec 5 à presque mi-parcours, nous sommes juste dans les clous. Mais n’oublions pas que la deuxième partie de saison s’annonce plus dure car nous recevrons beaucoup de gros tout en nous déplaçant chez des concurrents directs. Il ne faut donc plus cibler des matches mais viser la victoire partout, à part Montpellier. » Les Sélestadiens n’iront donc pas avec les mains dans les poches mais plutôt avec une idée derrière la tête à Dunkerque et à Paris.

Source L'Alsace
par Christian Weibel

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