20ème journée : SAHB- Nantes 27-31

27/31

SELESTAT Alsace HB/HBC Nantes

     Quand bien même les jeux sont faits, il reste des matches à jouer. Des matches à gagner donc. Hier, le SAHB n'a sans doute pas tout fait pour se défaire de Nantes, une équipe plus mobilisée parce qu'elle jouait certainement gros sur ce rendez-vous.
     Pour n'avoir pas été à la hauteur en défense, laissant Motlik d'abord, Girardin ensuite se débrouiller seuls où presque, les Alsaciens ont laissé à leurs adversaires le droit d'y croire encore. Eux et MM. Bounouara et Sami, qui, vu de loin, donnèrent l'impression, à l'amorce du dernier quart d'heure, de décider du sort du match, on en reparlera.
      Salami, auteur des deux premiers buts sélestadiens, avait pourtant placé les siens sur orbite. Mais s'ils manoeuvraient plutôt bien en attaque (par Boillaud et Huljina notamment), les « violets » péchaient en défense. Pas trop envie de se faire mal semble-t-il. Heureusement, Motlik limitait la casse (2-2, 2-4 à la 7e', 6-6 à la 12e').

Il suffit de cinq petites minutes
          C'est lorsqu'ils se décidèrent, mais pas assez longtemps malheureusement, à serrer un peu les rangs en défense que les Bas-Rhinois connurent leur meilleur passage.
Balles récupérées et bien négociées, et voilà le SAHB passé en tête à la faveur d'un 4-0 (11-9 à la 19e'). Dommage, tout ça ne dura pas, Nantes revenant au score et passant devant juste avant la pause sur autant de balles bêtement lâchées par les Sélestadiens (14-15).
     Comme beaucoup l'avaient prévu, Jean-Luc Le Gall entre autres, la rencontre resta longtemps indécise, Nantes menant le plus clair du temps (17-17, 17-19, 20-21 à la 45e'), Sélestat ne cédant jamais beaucoup de terrain. Indécise, jusqu'à ce que MM. Bounouara et Sami n'entrent en scène.
      Il suffit de cinq petites minutes, le temps de rendre une flopée de ballons à Nantes, de ne plus rien siffler en faveur du SAHB, celui, aussi, d'envoyer Ramel puis Huljina se reposer un peu sur le banc. Les Nantais, n'y voyant forcément rien à redire, passèrent alors un vilain 0-4 à leurs hôtes (20-25, 49e').

Un ultime et vain retour

    Les choses étaient alors dites. Et même si Dole, Labarre, Lambert et Sousa furent également priés de quitter leurs petits camarades pour deux minutes (mais tout ça lors des huit dernières minutes, cherchez l'erreur), rien ne pouvait plus changer la face des choses.
     Sélestat recolla bien à 25-26 (53e') puis 26-27 une minute plus tard, mais, pris par le temps, gaspilla ses dernières munitions, laissant à Nantes le droit d'exister encore.
     Quant aux supporteurs sélestadiens, ils devront encore attendre pour applaudir à un deuxième succès des leurs cette saison. On ne sait pas combien de temps, mais attendre...

Source les Dna