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Le 8ème Rugiss' Hand
25 octobre 2012

Résultat 7eme journée: Paris 42-27 Sélestat; Le tarif parisien

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Il n’y a pas eu de miracle, hier soir à Paris. Comme Cesson, Montpellier et Toulouse avant lui, le Sélestat Alsace Handball, en dépit de son opiniâtreté, a été balayé par le rouleau compresseur parisien (42-27).

« C’est une équipe de Ligue des champions… », soufflait Valentin Aman, quelques secondes après le coup de sifflet final. Ce n’est plus un secret pour personne, Sélestat et Paris ne jouent pas dans la même cour. Le temps où les Alsaciens venaient s’imposer dans la capitale (pas plus tard que la saison dernière) est désormais révolu.

Le PSG n’a même pas eu besoin de ses deux stars, Hansen et Abalo, laissés sur le banc par Philippe Gardent, pour venir à bout de Violets accrocheurs, mais trop brouillons (23 balles perdues) pour espérer faire mieux que Cesson, Montpellier et Toulouse, également balayés dans la capitale.

« On s’est battu, mais cette équipe nous est supérieure »

On retiendra, pour la petite histoire, que les Violets auront mené dix minutes au score (0-3 à la 4 e puis 2-4 à la 7 e). Mais le 5-0 initié par Gunnarsson allait rapidement remettre le PSG en selle (7-4, 12 e).

Le jeu léché des coéquipiers de Bojinovic (seulement quatre balles perdues en première période) prenait souvent de court la défense sélestadienne (10-5, 14 e).

Mais l’entrée de Posdsiadlo faisait du bien à une équipe de Sélestat volontaire (10-7, 17 e). Les joueurs de Jean-Luc Le Gall s’accrochaient pour atteindre la pause avec “seulement” cinq longueurs de retard (20-15).

La seconde période allait, logiquement, s’avérer plus difficile pour les Violets.

La moindre erreur était sanctionnée par un PSG parti pour survoler le championnat (25-17, 38 e).

Salami et Podsiadlo s’employaient à limiter les dégâts (27-20, 42 e), mais le rouleau compresseur parisien allait se mettre en route. Cinq minutes plus tard, Sélestat était loin, très loin (33-20, 47 e).

La fin de match n’avait d’autre intérêt pour les coéquipiers de Yuriy Petrenko que de colmater les brèches pour empêcher l’écart d’enfler démesurément. Ce qu’ils parvenaient à faire, tant bien que mal (42-27 au final).

« C’est dur de prendre 42 buts, soupirait Valentin Aman, le pivot sélestadien. On s’est battu, mais cette équipe nous est supérieure. Le PSG a des joueurs de niveau international, vise des titres. Mais on aurait quand même aimé finir moins loin au score. On a perdu beaucoup de ballons et Paris a su concrétiser derrière. »

Sélestat a résisté avec ses moyens, bien inférieurs à ceux du PSG. Telle est la réalité de ce championnat.

Le rayon de soleil pour les Violets est venu des défaites de Billère et d’Aix-en-Provence, ce qui permet aux joueurs de Jean-Luc Le Gall de garder leurs distances avec le duo de relégables (quatre et cinq points).

Les Alsaciens doivent maintenant rapidement tourner la page de cette défaite, relevant finalement de la plus élémentaire des logiques.

Car le match le plus important de la semaine, c’est samedi au CSI face à Créteil, où le Sélestat Alsace Handball a l’opportunité de s’inviter pour la première fois de son histoire au Final Four de la Coupe de la Ligue.

Source Dna

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