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Le 8ème Rugiss' Hand
8 décembre 2012

Coupe de la ligue: Aux porte du rêve

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Retrouver le Sélestat Alsace Handball au Final Four de la Coupe de la Ligue n’est pas quelque chose de banal. C’est même une première dans l’histoire du club alsacien. Face à Nantes, nouveau riche  de LNH, les Violets voudront une nouvelle fois déjouer la logique, cet après-midi en demi-finale.

Nantes, Dunkerque, Chambéry… et Sélestat. Cette 12 e édition de la Coupe de la Ligue a réservé une jolie surprise. Pas de Montpellier, huit fois vainqueur de la compétition, pas de Paris, éliminé en quart de finale par de brillants Nantais, au Final Four. Mais bel et bien les Sélestadiens, “intrus” de ce dernier carré ; des “intrus” que tout le monde en LNH prend cependant très au sérieux après leurs récents coups d’éclat.

« Nous sommes outsiders, c’est une évidence »

Et pourtant, le Sélestat Alsace Handball n’appartient pas (encore) à ce monde-là. Le contraste est même saisissant : là où le club violet affiche 1,9 million d’euros de budget, ses adversaires évoluent dans d’autres sphères (4,4 pour Chambéry, 3,5 pour Dunkerque et 3,2 pour Nantes).

Les esprits chagrins diront que les coéquipiers de Yuriy Petrenko n’effectueront qu’un bref passage à Toulouse, théâtre du Final Four. Les plus audacieux feront remarquer qu’Istres, vainqueur surprise en 2009, devait en faire de même.

« Nous sommes outsiders, c’est une évidence, souligne Jean-Luc Le Gall. Nos adversaires font partie du Top 5 du championnat et ce sera encore le cas en fin de saison. » Cette participation au Final Four ne fait pas tourner la tête à l’entraîneur sélestadien.

Le rendez-vous toulousain peut constituer, dans le plus beau des scénarios, une parenthèse enchantée pour un club avant tout focalisé sur son parcours en championnat. C’est donc sans pression, mais pas sans ambition, que les Violets ont rallié la ville rose.

« On a le même objectif que les trois autres équipes qualifiées, lance Jean-Luc Le Gall. On va jouer notre chance à fond. On va s’appuyer sur notre cohésion, notre volonté de se dire que rien n’est impossible. Nous avons montré que nous n’étions pas si loin que ça de ces équipes-là. Théoriquement, Nantes, Dunkerque et Chambéry sont plus forts que nous, mais encore faut-il le prouver sur le terrain. »

Là où Dunkerque et Chambéry marquent le pas actuellement, Nantes reste sur quelques performances de choix, notamment une victoire sur le parquet du PSG en quart de finale (35-36 a.p.). « C’est une équipe bien bâtie avec des joueurs expérimentés, à l’image d’Alberto Entrerrios que l’on ne présente plus, et un entraîneur qui ne l’est pas moins, analyse Jean-Luc Le Gall. Nantes est taillé pour gagner ce titre et l’a prouvé en sortant Paris. »

« Une Coupe de la Ligue sans favori »

« Sur un Final Four, la forme du moment est très importante. Et nous ne sommes pas spécialement en “surchauffe” actuellement », estime le coach alsacien, dont l’équipe n’a cependant concédé qu’une seule défaite lors des cinq dernières rencontres et surtout réalisé deux matches nuls contre Montpellier et Chambéry.

« Ce n’est pas la première fois que nous aurons cette étiquette d’outsider, souffle Jean-Luc Le Gall. Faisons un match parfait et nous compterons les points ensuite. »

Le Sélestat Alsace Handball peut-il bouleverser l’ordre établi ? Personne n’ose affirmer le contraire. Interrogé par le site internet spécialisé  Handzone, Jérôme Fernandez, le capitaine de l’équipe de France et de Toulouse, évoque « une Coupe de la Ligue sans favori ». C’est précisément ce qui rend ce Final Four toulousain particulièrement attrayant.

Source Dna

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