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Le 8ème Rugiss' Hand
16 septembre 2013

Vu côté de: Dijon; une occasion manquée

   

cedric-loupadiere-et-les-dijonnais-ont-souvent-bute-sur-laszlo-fulop-en-premiere-periode-photo-denis-werwer-l-alsace      Après une première période ratée, le DBHB est revenu dans le match, mais trop tard (défaite 25-21). Une rencontre qui laisse un sentiment d’amertume, car Sélestat n’était pas si bien que cela…

     L’adage rappelle qu’un homme averti en vaut deux. Malheureusement il n’est pas sûr que les Dijonnais en aient pris bonne note. Ils avaient été menés 9-3 il y a une semaine à Village-Neuf, ils étaient menés 9-4 (18e ) samedi soir à Sélestat.

     Dijon aurait-il été rattrapé par la pression de retrouver la D1 ? Ce retard après 18 minutes peut le faire croire, mais le déroulement du match offre un éclairage un peu différent. Car après avoir encaissé le premier but par Freppel, Dijon trouvait trois fois la mire en 4 minutes. Mais finalement un simple feu de paille… « On a fait ce qu’il fallait pendant cinq minutes, mais après les joueurs ont oublié les consignes, en faisant l’inverse de ce que j’avais demandé », regrettait Denis Lathoud, dont la lecture de la colère froide en filigrane laisse à penser que le technicien sentait qu’il y avait mieux à ramener de ce premier déplacement de la saison.

Avant la rencontre, le technicien espérait faire douter le SAHB le plus longtemps possible. À la lecture du score à la pause (16-7), le train était passé. « Il fallait prendre son temps pour déséquilibrer cette défense, mais en ratant 2-3 immanquables, en encaissant 5-6 contre-attaques, on se retrouve à 10-4 et le trou est fait. On a dès lors une chape de plomb sur la tête, dont on ne se relève pas avant la mi-temps », analyse Denis Lathoud.

Dans le détail, Dijon s’est cassé les dents sur la muraille alsacienne articulée autour de Guynel Pintor pendant plus de 25 longues minutes. Entre la 4e et la 30e , Dijon n’a trouvé que deux fois la faille sur jeu placé (Loupadière 13e et Vazquez 27e ) !

L’entraîneur alsacien évoquait après le match que « Dijon avait mis une mi-temps » pour se hisser au niveau d’exigence que requiert la D1. Et c’est vrai qu’on a senti les Dijonnais sur la retenue pour tenter de franchir le premier rideau, d’autant que le duo arbitral s’est montré parfois bien sévère sur les franchissements. « Quand on a été en échec au tir », reprend Denis Lathoud, « le doute s’est installé, on courrait en travers et on a été moins performant dans les duels. »

Des points à gratter

L’entraîneur dijonnais a pourtant tenté de trouver des solutions venant de son banc, mais ni Bezerra, ni Vrankovic ou Rac n’ont inversé la tendance. « Chacun a voulu sauver la patrie, comme ce qu’avait fait Mulhouse l’an dernier en play-off. On va reposer les choses et essayer de corriger cela », relance-t-il.

Car sur sa prestation de la deuxième période, Dijon a les moyens de gratter des points chez les équipes qui joueront, comme lui, le maintien. Pour preuve, la deuxième mi-temps remportée 14-9, et où il a fallu toute la qualité des arrières gauche Podsiadlo et Beauregard, seuls à trouver la faille dans les moments de vérité (entre la 42e et la 57e ). Mais il ne faudra pas tarder à commencer la récolte. Car même si Sélestat n’était pas l’endroit idéal pour découvrir la D1, aucun terrain ne sera très accueillant dans cette élite française.

« Vu la densité du championnat, il faudra bien prendre des points quelque part », note offensif Denis Lathoud. « On va dire la semaine prochaine que Montpellier c’était trop dur, ensuite que Chambéry, c’est chaud comme la braise, et après que Cesson c’est très dur chez eux. »

Le technicien n’est pas dupe : avec une équipe de Toulouse qui a franchi un cap, et Cesson qui a déjà pris un point contre Chambéry, il ne faudra surtout pas traîner pour entamer la récolte. Le maintien est à ce prix.

Le Bien Public

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