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Le 8ème Rugiss' Hand
27 avril 2014

Sélestat 28-20 Cesson; La voilà enfin !

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Plus de quatre mois que les Violets courraient après une victoire en championnat ! Cesson a fait les frais hier de l’envie et de la défense de fer alsacienne (28-20). Et si Ivry, principal concurrent, a lui aussi gagné, Sélestat a enfin mis fin à la spirale négative.

Le public violet a enfin pu hurler de bonheur au coup de sifflet final. Et le vestiaire sélestadien a enfin résonné de cris de joie. Il suffisait d’être juste patient…

« On la cherchait depuis tellement longtemps », soufflait Arnaud Freppel après la rencontre, un large sourire accroché aux lèvres.

« Un véritable soulagement »

Cette victoire contre Cesson, la première des joueurs de Jean-Luc Le Gall en D1 face au club breton, est tout simplement la… première en championnat en 2014.

Depuis le 15 décembre et leur succès au Rhenus contre Chambéry (une première là aussi), ils tournaient désespérément autour de cette libération. « C’est un véritable soulagement », ajoutait ainsi l’ailier droit sélestadien.

L’entame de match allait rapidement rassurer le CSI. Cette fois, contrairement à leurs dernières sorties à domicile contre Dijon et Saint-Raphaël, les Violets ne loupaient pas leur départ.

Car si Genty détournait les deux premiers tirs de Beauregard et Vujovic, Salami avait lui décidé de ne rien rater. Dans son sillage, Sélestat prenait les devants (3-2 à la 8e puis 6-5 à la 15e ).

Le temps mort posé par David Christmann allait enrayer la dynamique alsacienne. Suty et Doré inversaient la tendance au tableau d’affichage (6-7, 17e ). Les Bretons trouvaient des espaces dans la défense violette, aussitôt exploités par les pivots Guillo et Anic (8-10, 21e ).

C’était alors au tour de Jean-Luc Le Gall d’interrompre la rencontre. Même remède, mêmes effets, mais pour Sélestat cette fois. Le 4-0 initié et conclu par Salami laissait Cesson pantois (12-10, 26e ). La défense ne laissait (presque) plus rien passer et Beauregard, en capitaine (exemplaire) d’un soir, donnait trois longueurs d’avance à son équipe à la pause (14-11).

Pourquoi, alors, s’arrêter en si bon chemin ? Jung s’échappait en contre-attaque pour lancer idéalement les siens dans ce deuxième acte (15-11, 31e ). L’arrière-garde sélestadienne se montrait infranchissable, Ivezic se chargeant de rattraper les (rares) erreurs de ses coéquipiers.

Après quatorze minutes en seconde période, Cesson n’avait marqué que trois petits buts, tous par l’intermédiaire de Derbier. Bien trop peu pour résister à l’envolée des coéquipiers de Salami, impérial sur son aile gauche (20-14 à la 44e ).

Cesson, handicapé par les blessures – mais que dire alors de Sélestat ? – ne trouvait plus de solutions, étouffé par l’envie alsacienne. Freppel lobait Genty, Beauregard nettoyait la lucarne bretonne, Sélestat se débarrassait de toutes ses récentes frustrations (23-15 à la 48e puis 25-18 à la 54e ).

Le (timide) rapproché adverse (25-20, 57e ) ne suscitait pas la moindre peur. Ivezic détournait trois tentatives de Le Boulaire en moins de deux minutes, François-Marie, Freppel et Salami parachevaient la renaissance violette (28-20).

« On a réussi à prendre de l’avance et, cette fois, à la conserver, appréciait Arnaud Freppel. Ça fait vraiment plaisir de regagner enfin. On a cassé la mauvaise spirale et on va essayer de surfer sur cette victoire pour bien finir le championnat. »

La soirée d’hier aurait pu être parfaite. Mais Ivry ayant dans le même temps dominé Chambéry (24-22), il faudra encore attendre pour le maintien sélestadien en D1. Mais après avoir attendu ce succès si longtemps, il serait malvenu de bouder son plaisir…

Source Dna par Simon Giovannini.

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